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#musique

23 septembre 2018 21 h 27 min
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Almusiqa : l’expo qu’il fallait rater

L’expo de la Philharmonie de Paris sur la musique arabe

Je n’ai pas eu le temps d’y aller, mais plusieurs personnes de mon entourage l’ont vue et ne m’ont pas fait regretter de ne pas y être allée. Mon cher ami Hersen, aka Ibn Al-Arnab, me fait l’honneur de rédiger ce compte-rendu assassin mais érudit. Nous avons attendu la fin de l’expo pour le publier :

La philharmonie de Paris consacre ses espaces d’expositions au vaste sujet qu’est la musique arabe. Qu’est-ce que la musique arabe ? Un ou plusieurs courants traditionnels issus du monde arabe ? Tous les répertoires illustrant toutes les époques ? Faut-il définir ce monde arabe avec le critère de langue ? Si tel est le cas, doit-on se limiter aux pays dont l’arabe est la langue officielle ou associer ceux dont elle est co-offcielle ? Paradoxalement, ces questions jaillissent après la visite de l’exposition alors qu’elles semblaient plus claires avant. Ne comptez pas sur la visite pour vous éclairer.

Quelques lignes de présentation insistent sur le caractère central que revêt la musique au sein des sociétés arabes. Curieusement, la commissaire ne semble pas avoir souhaité valoriser les courants   actuels qui bousculent ces sociétés bien qu’ils soient, dans certains pays, à l’origine de révolutions toujours en cours. La musique n’y est-elle pas le seul média fiable et accessible depuis l’extérieur ? Ces élans artistiques méritent peut-être un certain recul avant de les associer au sujet. Cela est à craindre car il faudrait attendre plus d’un demi-siècle au moins si l’on prend comme autre exemple la faible évocation d’un des courants les plus populaires à l’échelle internationale, le raï.

Une affiche du groupe « carte de séjour » et un clip du plus gros tube du « 133 » résument sur quelques centimètres l’influence de la musique arabe en France. Des courants et de véritables phénomènes ont pourtant fait rayonner ces cultures pendant plus de trente ans comme aucun historien ne l’aurait jamais imaginé. C’est peut-être l’éternel problème de ces expositions, enfermées dans des dogmes d’historiens, d’académiciens et de « thèseux ». Le café Barbés installé au cœur de l’exposition est à traverser avec un avertissement qui fait cruellement défaut : visitez ce lieu et imaginez son contraire pour deviner la chaleur et l’intensité des cafés dédiés de l’époque. Saluons tout de même la démarche périlleuse d’une telle reproduction, mission impossible dès lors qu’elle est conçue comme une salle d’exposition privée de toutes les réalités visuelles, sonores et gourmandes d’un vrai café.

Passons sur les échos de la rue et les nouveaux courants venus du Liban et d’Egypte, mais le parti pris historique aurait quand même pu évoquer des incontournables comme le groupe Nass El Ghiwane. Cette formation culte dans le Maroc des années 70 a fait l’objet d’un documentaire par Martin Scorsese qui les baptisa les Rolling Stones de l’Afrique. Soyons fous, les mêmes Stones auraient pu être cités dans cette exposition si l’idée de valoriser l’influence des musiques arabes dans tous les répertoires s’était associée à l’envie d’attirer un plus large public. Lors des tournées américaines, le groupe monte sur scène au son de l’Orchestre National de Barbès. Le titre « continental drift » enregistré à Tanger avec Bachir Attar regorge d’anecdotes. De belles images de ces séances combleraient le manque de surprise et d’originalité de l’exposition. L’exemple est mal choisi et volontairement provocateur pour une collection qui ne raconte rien des musiques Gnaoua au Maroc, Diwane en Algérie et Stalmbali en Tunisie. Arrivées avec les esclaves, ces musiques se sont suffisamment installées au fil des siècles dans une partie du monde arabe pour briller par leur absence dans une telle thématique.

Sans excès de zèle et pour conclure, n’attendez pas cette exposition pour découvrir la place de la femme grâce à la musique. L’affiche utilise pourtant l’effigie de la grande Oum Kalthoum, passetemps malin pour vous tenir en haleine en cherchant un peu de Oum. Un petit indice ? Quelques reproductions de ses robes de couleurs sont présentées… toute une histoire !!!

Al musiqa est une exposition ennuyeuse pour l’initié, frustrante pour le néophyte et brouillonne pour tout le monde. Elle donne au moins l’envie de… monter une exposition sur la musique arabe.

Exposition virtuelle et alternative

Les Rolling Stones à Tanger enregistrent avec les Masters of Jajuka un hommage à Brian Jones, amoureux des musiques rifaines à l’occasion des 20 ans de sa mort.

En ISRAEL, quand il ne chante pas en hébreux, Dudu Tassa reprend le répertoire de son grand père irakien en arabe. Il représente la nouvelle génération qui utilise la musique pour rêver de la paix.

Au Maroc les groupes Nass el Ghiwane et Jil Jilala sont connus pour leurs chansons contestataires. Ils marquèrent profondément le pays dans les années 70. Le réalisateur Martin Scorsese les surnomma Rolling Stones de l’Afrique.

Dans les années 70, l’Algérie de Boumediene développe une scène rock conséquente.

En Egypte Mariam Saleh, au Liban Yasmine Hamdan, en Tunisie Emel Mathlouthi … les femmes tournent dans le monde entier à l’encontre des clichés du monde arabe.

Tous ces exemples que nous citons peuvent s’écouter sur YouTube. Faites-le et vous aurez votre véritable exposition sur la musique arabe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Category: Actualité culturelle
Tags: almusiqa, arabe, expo, musique, Philharmonie de Paris
16 avril 2018 22 h 02 min
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Diflex, une musique de ouf !

Dimension Flexible, devenu Diflex, un duo béninois

L’Afrique nous offre autre chose que des conflits, des famines et des sécheresses si on sait l’écouter. Ah oui ? De la musique world ? Du folk ? Un truc traditionnel africain avec des percussions ? Stop les clichés ! Oui, ça vient d’Afrique, du Bénin précisément, mais non, ce n’est pas une musique folklorique retravaillée à la sauce commerciale globalisée incolore, inodore et sans saveur propre…

Deux jeunes gens pétillants, Fenu Yeton et Yewhe Yeton qui chantent, rappent, nous interpellent en français mais pas que et sur des rythmes traditionnels vaudou aux sonorités aussi très urbaines et contemporaines. Ils parlent de l’Afrique à des Africains, racontent leur quotidien et leur fierté d’être nés sur ce continent dynamique, ont un flow que beaucoup leur envieraient…

Alors, influence ? Le rap américain conquiert l’Afrique après avoir conquis l’Europe ? La musique est-elle aussi victime de la mondialisation imposée par des Blancs aux autres peuples ? Culture dominante face aux dominés ? Oppressions de toujours ?

NON !

Il s’agit ici d’un vrai dialogue, d’un va et vient entre trois continents – Europe, Afrique, Amériques. Ah, ça vous rappelle quelque chose ? Le commerce triangulaire par exemple ? Et bien là, c’est de tout autre chose dont il s’agit : pas un commerce, mais un dialogue, pas un marché sanguinaire, mais un échange culturel. Chacun des partenaires est l’égal des autres. L’UNESCO n’avait-elle pas conclu sa conférence internationale de 1949 en déclarant que les échanges culturels sont les seuls garants de la paix mondiale ? Voici ce dont il s’agit ici : ces jeunes Béninois de Diflex nous donnent l’exemple éclatant de ce que la créativité musicale peut engendrer : les rythmes vaudous chantés dans les champs de coton du Deep South ou les champs de canne à sucre de Haïti ont donné naissance au blues, au jazz, au funk, puis à toutes ces cultures urbaines que les Afro-Américains se sont réappropriées, tels Nas, Jay Z ou Busta Rhymes, qu’ils ont transmises à leurs frères des quartiers en Europe, deuxième génération de rappeurs français tels La Fouine ou Booba et qui ainsi ont rejoint leur berceau d’origine, le Bénin, où Diflex s’intègre dans le même courant artistique. Il ne s’agit pas d’imitation ou d’influence, Fenu et Yewhe ont été bercés par ces rythmes dès l’enfance et perpétuent une tradition ancestrale mais aussi en la réinterprétant pour des publics de leur génération, se joignant ainsi à leurs frères des autres continents.

Les voici en mode « beau gosse » tournée en France, interviews à la radio :

Diflex

Ils sont aussi talentueux que beaux, aussi modestes et gentils que beaux et talentueux, généreux avec leur public… On est conquis, forcément !

Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps, voici un de leurs titres phare et vous allez tout comprendre :

 

 

 

 

Les suivre ? Mais oui, sur Facebook, Diflex officiel. J’espère vous avoir donné envie de les écouter dans une carrière que je leur souhaite très longue !

Que nous disent-ils ? Avec son patrimoine culturel très riche, ses peintres, ses poètes, ses écrivains, ses musiciens, l’Afrique n’est plus notre propriété, elle est notre avenir à tous.

Category: My Playlist
Tags: Bénin, Diflex, musique, Rap
1 novembre 2017 20 h 56 min
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40 ans, le punk ? Waouh ! J’étais là au début !

1977 – 2017 : ah ouais, 40 ans de punk ?!

Mais c’est arrivé comment ? Pour comprendre, il faut repartir en arrière et, du coup, JE vais repartir en arrière avec VOUS. Car je vais vous parler de ce que j’ai vécu à l’époque (en mode vas-y Mamie Domi, raconte-nous les temps fougueux de ta jeunesse !) :

Ma génération avait 10 ans en 68, on n’a pas tout compris, mais on a vu. On a vu aussi les images de la guerre du Vietnam tous les soirs à la télé, les sit-in des étudiants américains pacifistes qui se terminaient parfois très mal (4 morts sur le campus dans l’Ohio). Et puis on a vu Woodstock, trois jours de musique, de paix et d’amour. Et on y a cru. Un autre monde devenait possible, bien avant celui des altermondialistes d’aujourd’hui. Et il nous appartenait à nous de le construire, nous étions suffisamment nombreux pour croire y arriver, du haut de nos 16-17 ans. Nous écoutions Janis Joplin, Jimi Hendrix, Yes, Crosby Stills, Nash and Young, nous étions influencés par la non-violence de Gandhi au son du sitar de Ravi Shankar. Nous avions vu les barricades de 68, la fumée des lacrymogènes, cela n’était pas pour nous. Si nous nous donnions tous la main, si nous prônions des valeurs d’entraide et d’amour et non de profit et d’intérêt, l’humanité tout entière pourrait vivre dans le bonheur et la paix, le partage et l’amour. Il ne s’agissait pas de communisme, la solution politique nous déplaisait aussi. Après les 30 glorieuses, le choc pétrolier était passé par là et on voyait bien qu’aucune solution politique ne pouvait convenir. On a passé notre bac en voulant faire des études pour contribuer à construire un monde meilleur en arrivant sur le marché du travail.

On a quitté le cocon douillet du lycée, les potes avec qui on refaisait le monde. On a retrouvé d’autres potes avec qui le refaire à la fac.

Alors, où ça a merdé ?

Je ne peux pas dire que j’ai été frappée d’un coup par la désillusion. Avec le recul, je pense que cela a été moins violent que cela, je ne l’ai juste pas vu venir. C’est arrivé petit à petit : je fais des études de langues étrangères pour devenir ethnologue, ça ne me mènera à rien… A la fac, on nous prépare à être de futurs cols blancs, pas à s’épanouir dans un job qui nous plaît : filières bouchées, avenir ou pas d’avenir. Tout dépend soudain de l’argent : celui qu’ont tes parents, celui que tu as en poche chaque mois, celui que tu vas devoir gagner pour vivre. Non, ce monde ne veut pas être changé, il appartiendra toujours aux profiteurs sans état d’âme. Arrête de planer à 15 000, le chômage est là, la crise de l’énergie, la débandade des Américains au Vietnam, la Guerre Froide qui continue ad nauseam…

T’as envie de participer à ça ? Non ! Alors démarque-toi et fonce dans le tas. Il ne s’agit plus de prendre des gants, de faire des sourires et d’espérer changer le monde dans la douceur.

Et PUNK dans ta gueule !

Je me suis fait couper les cheveux à 2mm du crâne, j’ai raccourci et rétréci mes pantalons, porté des bretelles et des badges provocateurs. Mon signe distinctif ? Une pince à linge en métal autour du cou. Il s’agissait tout à coup de prendre son destin en main en rejetant en bloc la société de consommation qui nous poussait à la passivité. Je suis passée des accords planants de Pink Floyd à The Stooges sans transition, puis The Clash. Voici la chanson qu’ils ont écrite après les émeutes raciales de Brixton :

Les mots d’ordre étaient : »Destroy » et « No future… for you ! » qui est devenu « No future ! » tout court. Cet avenir, on n’en voulait pas et on le clamait haut et fort. Les Sex Pistols chantaient que la monarchie britannique était un régime fasciste et nous, les petits blancs un peu mous, il fallait nous secouer et hurler.

C’était une musique, c’était une mode – Doc Martens, jeans courts, bretelles, tartan -, c’est devenu une attitude.

Domi punkDomi punk 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Punk’s not dead !

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, musique, paix, punk, révolte, Woodstock
29 juillet 2016 22 h 58 min
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Mais où va s’épanouir le rap à l’international ?!

Rap français contre ou inspiré du rap américain, une polémique dépassée !

En France, les spécialistes du genre s’interrogent souvent sur les influences du rap américain sur le rap français, ou comment les uns se sont démarqués des autres. J’ai assisté d’ailleurs récemment à une émission publique qui traitait des mots du rap et qui en parlait, j’en ai rendu compte dans mon article sur Les mots du rap ensuite.

Bon, je n’ai pas encore dévoilé qui était mon rappeur américain préféré, alors voici l’un d’eux, dans sa nouvelle création : il s’agit de Nas, dont le film The Land va bientôt sortir. L’extrait de la bande originale, This Bitter Land avec Erykah Badu, est déjà accessible, et sublime. Ce type a un talent fou et je suis sûre que son film va faire un carton :

J’ai aussi parlé ici de la très belle expo sur le rap dans les pays arabes Hip Hop : du Bronx aux rues arabes où l’Institut du Monde Arabe nous dévoilait des groupes pour qui ce genre de musique constituait l’expression d’une révolte ou la rage de se faire entendre. Je ferai plus tard un article entier sur mes chouchous, DAM (Dem Arab Mcs) rappeurs palestiniens. L’un des membres, Tamer Nafar a écrit le scénario d’un film, Junction 48 réalisé par Udi Aloni et dans lequel il joue le rôle d’un musicien de Hip Hop amoureux d’une musicienne. On commence à en parler dans les festivals, alors forcément j’en parlerai aussi…

Mais on rappe aussi en Iran ! Ecoutez Yas, de son vrai nom Yaser Bakhtiari, qui rappe en persan, influencé étant môme par Tupac Shakur ! Allez dire après ça que le pays est totalement fermé… Moi ça m’a fait chaud au coeur de le découvrir sur Deezer. Il a aussi lu la poésie persane, ce qui nous fait vraiment regretter de ne pas comprendre ce qu’il chante…

Et puis bien sûr, on rappe en Hongrie. J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois grâce à une collègue et amie de la Radio jeune hongroise et j’adore, je vous en fais profiter. Le titre est un jeu de mot sur Zen – Bouddhisme Zen, Bouddhisme zene (prononcer zènè) qui veut dire musique. Refrain : ton âme est la mélodie, ton corps le rythme, l’esprit est la rime, c’est le Bouddhisme musique. Cela parle d’être en harmonie avec soi-même. Le groupe s’appelle Akkezdet Phiai, ce qui sonne un peu grec (on pense à la lettre Phi de philosophie) et n’est pas écrit comme cela devrait mais cela veut dire Les Fils du Commencement. Quel commencement les a engendrés, on ne sait pas, mais je trouve qu’ils ont du talent, voici la chanson :

Je vais m’arrêter là pour ne pas vous fatiguer, je voulais juste montrer que le Hip Hop se répand partout et s’adapte à toutes les langues, la musique demeure universelle et c’est encourageant, par les temps qui courent !

Category: My Playlist
Tags: américain, français, hip hop, hongrois, musique, persan, Rap
30 mai 2016 21 h 58 min
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En direct et en public sur Mouv’ Xtra : Les mots du Rap

Affiche Mouv' Les mots du Rap
Vendredi 27 mai, rencontre à Radio France pour décortiquer le lexique des rapeurs. C’est en direct sur Mouv’ Xtra, préparé et magistralement orchestré par le duo Olivier Cachin et Yasmina Benbekaï, maintenu malgré la polémique autour du concert de Black M à Verdun. En effet, ici on parle de musique, pas de politique, on ne mélange pas un concert de rap interdit dans une ville française par des groupes de pression qui font des amalgames et l’expression artistique de musiciens français. Voilà, c’est dit !

Que du beau linge pour parler de tout ça devant un public jeune dont le rap est la culture et qui écoute la discussion avec intérêt. Je cite au hasard : Dandyguel, Konhdo, The Shin Sekai, Aelpeacha, Jean Pruvost, le doc Dico de Mouv’ qui analyse les mots employés dans le rap, Marie Debray qui a écrit Ma chatte, lettre à Booba, en réponse aux injonctions de ses chansons, deux chercheurs de l’ENS qui ont créé un séminaire « La plume et le bitume », consacré au rap et à son style d’écriture, Yerim Sar, journaliste de Noisey à qui tu penses bien que je suis allée dire mon kif, je les adore tous, ces mecs !

Dandyguel, un journaliste et un rapeurMarie Debray, Benoît, Jean Pruvost

 

 

 

Le tout ponctué de mix de DJ First Mike, familier de la Maison sur Mouv’.

 

 

 

Qu’est-ce qui ressort de deux heures de discussions ? En France, on a une tradition du texte, alors le rap français met le texte en avant, même si on a énormément copié les Américains dans les années 90. Et oui, ça a commencé dans ces années-là ! Plus de 20 ans ! Toute une génération à présent ! Les fils ont pris le relais de leurs pères pour puiser dans leurs origines, leur héritage, leur culture. Actuellement le rap se mâtine de sons africains et c’est tant mieux, car il évolue. Nous l’avons intégré à notre culture. Autrefois on s’érigeait contre l’Etat, les institutions, les codes de la société, en créant sa propre culture avec son propre vocabulaire. Désormais on fait aussi attention à la musique, le texte est porté par une musique que l’on fignole aussi, Konhdo parle de « musiquer » un texte, il fait l’expérience – et nous la livre de façon remarquable – de la traduction d’une pièce de théâtre classique grec en version rap. Il relève aussi le défi de Bruno Laforestrie, directeur de Mouv’ : du 6 au 10 juin, les mômes, soyez à l’écoute de Konhdo sur Mouv’ et vous allez réviser votre brevet des collèges en rapant ! On a eu droit à un exemple magistral avec la Guerre froide : Jdanov, Staline et Kennedy, la Baie des Cochons et la construction du Mur de Berlin en musique :

Konhdo et DJ Mike

 

Moi je dis « Chapeau ! Bravo ! » et ça me plaît beaucoup.

Ainsi, un vrai travail a été fait sur l’évolution des textes, contrairement aux Etats-Unis, où l’on « jam », on fait du son, certes en utilisant les parlers et les accents locaux, ce qui a fait découvrir l’histoire et la géographie des Etats-Unis à Dandyguel, et il a eu envie de faire pareil. « C’est du boulot », dit Konhdo, « Le rap nécessite une vraie gymnastique intellectuelle ». PNL fait simple, mais quel travail pour arriver à cette simplicité ! « C’est très compliqué de faire simple », renchérit Marie Debray, l’écrivain du groupe. Même si le rap français s’écoute aussi en club, est plus divertissant qu’à l’époque où il criait les revendications des jeunes en lutte, il exprime toujours des réalités dans lesquelles les jeunes se retrouvent. Et il y a aussi de l’argot « local », comme les mots en « aille » du côté de Grigny où « ça graille » veut dire « ça va bien ». Il faut toujours se battre pour s’exprimer, pour exister. Non que la censure interdise les chansons, en France la liberté d’expression est un droit, mais on n’autorise pas les rapeurs à intervenir dans le champ public et, s’ils sont condamnés, c’est pour leurs propos dans une interview à la télévision ou dans un magazine. On n’autorise pas un rapeur à dire ce que peut dire un chanteur de variété ou de rock. Alors que reste-t-il ? Créer et se faire reconnaître en tant qu’artiste. Et ils sont des artistes. Et le rap est un art. Textuel, mais aussi musical. Et du talent, ils en ont. Les performers Odah et Dako nous l’ont démontré en nous mettant à contribution pour leur faire inventer une histoire : avec un héros pour le début d’une histoire dans un lieu – on leur a dit Valbuena à Bamako dans sa voiture ; la fin de l’histoire – Valbuena grandit ; et dix mots pour raconter l’histoire (les jeunes citent « huile d’olive » et, comme l’auteur est sur scène, « Y a pas qu’la chatte », ils ne savent pas que les mots sont des unités lexicales indépendantes… Ah, tu ne le savais pas non plus ? Et ben voilà, c’est bon, maintenant). Et ils nous inventent une histoire du tonnerre :

Odah et Dako

 

 

J’espère t’avoir donné envie d’écouter ce que ça donne, alors voici, plutôt qu’une capta pourrie avec mon phone, de vrais échantillons avec des vrais morceaux de rap dedans :

 

 

Et c’est tout frais, ça vient de sortir, Keny Arkana :

Et Dandyguel que j’aime bien aussi :

Et pour écouter DJ First Mike, c’est sur Mouv’, voyez ça sur leur site Mouv.fr ou leur page Facebook pour retrouver les animateurs et les émissions !

Category: Actualité culturelle
Tags: Aelpeacha, Dandyguel, Konhdo, Mouv', musique, Noisey, Olivier Cachin, Radio France, Rap, Yasmina Benbekaï, Yerim Sar
11 janvier 2016 20 h 42 min
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Bye bye David Bowie… and part of my youth!

Titre anglais en hommage à un immense talent qui s’est éteint

Bien sûr, quand on commence sa carrière dans les années soixante et qu’on tire sa révérence après avoir offert au monde un dernier album en 2016, on peut dire qu’on a eu une vie bien remplie ! Bowie était un créateur inlassable, inclassable, un novateur, dans une forme d’art total qui l’impliquait tout entier : maquillage, vêtements, styles de musique, surnoms… cet Anglais excentrique qui ose tout, comme on en croise encore à Londres. Un peu comme Brian Eno avec qui il a beaucoup échangé, Bowie restera cet homme caméléon qu’on gardera tous en mémoire, guettant ses nouveaux albums même lorsqu’il se tait parfois. Rock, pop, glam rock (Mon Dieu, quelle époque !), rock expérimental, post-punk, de Ziggy Stardust et Aladdin Sane au Thin White Duke, Mr Bowie is a master! Il était vraiment L’homme qui vient d’ailleurs comme dans ce film de 1976 de Nicholas Roeg où il incarne un extraterrestre venu chercher de l’eau sur Terre.

Quel courage enfin, d’avoir réalisé cet ultime album dont un clip, Lazarus, a été mis en ligne il y a 4 jours et où il incarne un homme au seuil de la mort, avec cette séquence incroyable où, en combinaison moulante qui rappelle sa période glam, il se trémousse avant de se prendre la tête dans les mains et de disparaître dans un placard (une allusion au placard de Narnia qui mène vers un autre monde ?).

Voici ce clip, suivi d’un extrait de ce qui pour moi demeure un choc esthétique éternel, son album Low, le premier de sa trilogie berlinoise. Heroes a suivi, tout aussi invraisemblable. A cette même époque, il produit Iggy Pop qui sombrait à la fin des Stooges et le remet en selle : Mr Bowie is a gentleman!

Category: My Playlist, Non classé
Tags: anglais, David Bowie, glam rock, musique, pop
14 octobre 2015 20 h 10 min
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Carach Angren – Black Metal symphonique

De quoi ? Pas de panique, j’explique !

Carach Angren est un groupe de musiciens hollandais. Il a été fondé en 2003 par Dennis Droomers alias Seregor pour le chant et les guitares, Clemens Wijers alias Ardek aux claviers et Ivo Wijers alias Namtar à la batterie et aux percussions. Son nom vient de la saga de Tolkien Le Seigneur des Anneaux, c’est un passage au nord-ouest du Mordor (les adeptes auront reconnu les sons gutturaux de la langue dans cette contrée de la Terre du Milieu).

Quand j’étais au lycée, il y avait le rock n’roll, le rock et le hard rock. Au fil des ans, le hard rock a repris son nom anglo-saxon de heavy metal et ce style, comme beaucoup d’autres, a fait des petits. Il y a donc désormais le black metal, le death metal, et le black metal symphonique. Pourquoi symphonique ? Parce que ses compositions sont mâtinées de classique, avec l’aide d’un orchestre symphonique. Voilà qui crée des ruptures rythmiques et stylistiques très intéressantes. Si vous suivez bien, vous avez déjà entendu ici du metal symphonique avec Arcturus, mon groupe de metal symphonique préféré, dans un article antérieur . Pourquoi ce style fait florès auprès des Européens du nord, Norvégiens, Suédois, Finlandais et même ici Hollandais ? N’ont-ils pas l’inspiration qu’il leur faut auprès des elfes, des volcans et des geysers que l’on retrouve chez Tolkien ? Précisément ! D’ailleurs, leurs textes parlent de fantômes et de toutes sortes de phénomènes paranormaux. Leur look ressemble à celui de Brandon Lee dans le film The Crow.

Alors je vous laisse écouter un extrait de l’album tout récent de Carach Angren This is no fairytale sorti en février de cette année : Two flies flew into a black sugar cobweb, tout un programme ! Vous verrez comment interagissent les guitares et la batterie avec l’orchestre symphonique. Et bien sûr, je dédie cet article à l’ami qui me fait découvrir ces musiques fascinantes…

Mauviettes s’abstenir ! Et pour en savoir plus, leur site officiel

Category: My Playlist
Tags: black metal, Carach Angren, musique, nouvel album, orchestre symphonique
11 août 2015 21 h 25 min
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Le steampunk côté musique

Le comment ? Pas de panique, Domi explique

Mouvement littéraire au départ, puis esthétique (et j’en parlerai dans un autre article), le steampunk, – punk à vapeur – mouvement rétrofuturiste qui s’inspire du développement de la société industrielle avec les machines à vapeur (trains, bateaux, etc.), a inspiré des sculpteurs, des designers, des stylistes… et donc des musiciens, ce que je ne savais pas, mais que mon amie Aleksandra m’a fait découvrir, donc pas chienne, j’en fais profiter mes lecteurs !

Deux groupes ont retenu mon attention : Victor Sierra et Abney Park. Victor Sierra (Sierra comme S de Sierra dans le code de l’aviation) commence par de la techno puis mélange des sons divers, rythmes électroniques et instruments traditionnels. Sur scène, l’univers du groupe recrée une ambiance de vaisseau spatial mâtiné de sous-marin genre Nautilus. Les goggles sont de rigueur !!!! Voici une chanson qui illustre bien ce style :

Groupe steampunk par excellence, référence depuis 2006, le groupe américain Abney Park a aussi tâté de l’électro, voire de l’électro-goth. Et puis ils ont créé tout un univers steampunk autour de la musique, vendant même des accessoires sur leur site. Ils se représentent comme des pirates sur un zeppelin nommé le HMS Ophelia et nombre de leurs chansons évoquent cet univers des corsaires anglais. Voici un aperçu :

Vous aussi, ça vous rappelle le Tom Waits de Frank’s wild years ?

Pour mieux les connaître, leurs sites : Victor Sierra et Abney Park . Attention, c’est très rétrofuturiste !!!

Category: My Playlist
Tags: esthétique, musique, rétrofuturiste, steampunk
8 août 2015 19 h 20 min
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Cours d’arabe : la fin de « l’ère Tarek »

Au pays des lettres solaires et lunaires vit un guide merveilleux pour les touristes linguistiques, un ragoul aux yeux noisette en amande. Durs comme les coques de ces fruits et secs de même ? Que nenni ! Rieurs quand il pense me désarçonner avec la phrase nominale, complices quand je saisis vite une règle de grammaire…

Il a vogué ainsi, sa3id, dans la felouque de l’inaccompli, pendant que je ramais derrière lui dans celle de l’accompli. Pendant trois ans, il m’a violemment jetée dans une mer de vocabulaire, me noyant dans un tsunami de sons étrangers mais caressants qui charmaient mon oreille et stimulaient mon cerveau, provoquant sans cesse mon intelligence. Sans pitié, il m’a tirée toujours plus loin, confiant que j’atteindrai la rive de la syntaxe arabe saine et sauve et que le pluriel interne brisé ne me briserait pas le cœur à l’apprentissage. Malmenée, je l’ai traité de pervers et de sadique, alors il déposait un cadeau sur notre table de cours, sous la petite lampe du bureau du Chef : Oum Kalthoum, avec les paroles du poète Samir Megally, Naguib Mahfouz ou un texte d’Al Ghazali le soufi que j’admire tant ! Défaillante d’émotion, reconnaissante de me voir ouvrir ces portes culturelles sur des univers magiques, j’avançais ainsi à sa suite sans crainte.

Lorsque le découragement me surprenait, un soir de grande fatigue, il refusait d’en tenir compte, me prenant par la main pour me mener vers de nouvelles aventures : des reportages sur Al Jazeera, un documentaire avec des commentaires en voix off, des extraits de films égyptiens, marées de sons dont aucun mot précis ne se détachait. Alors venait la question : qu’as-tu compris ? Dis-le moi en arabe ! Je suppliais, je n’avais rien compris, au bout de deux minutes je m’étais laissée bercer par la musique envoûtante de la langue et mon esprit était parti vagabonder dans les déserts aux mirages réels. Et puis un jour, à force de persévérance, de sa part comme de la mienne, enfin j’ai compris de quoi parlait l’homme interviewé ! Et j’ai pu le dire en arabe, avec mes mots et ma syntaxe hésitante certes, mais tout de même, quelle victoire ! Nous nous en sommes réjouis ensemble, embarqués dans cet apprentissage des deux côtés du monde, nous tendant la main, échangeant sur nos deux cultures, nos deux religions, nos deux coutumes…

Puis il y eut ce soir où, tel un amant se dévoilant devant sa bien-aimée, la langue arabe m’a montré ses secrets les plus intimes : sa morphologie ! Il existe en effet un tableau qui déploie toutes les variantes des racines morphologiques du lexique ! Je me trouvais soudain devant le portail d’un jardin magnifique empli de roses aux parfums suaves ! Je venais d’être initiée aux arcanes les plus ésotériques de cette langue étrangère qui soudain ne l’était plus. Toute ma vie, je me souviendrai de ce moment de pure jubilation et de partage euphorique.

A présent, ces trois ans de cours se sont terminés. Tarek vogue vers de nouvelles aventures, je lui ai promis de ne pas mettre mon beau vaisseau arabe en cale sèche, de continuer à déchiffrer le journal, d’écouter de la musique arabe et de ne correspondre avec lui que dans cette langue. En attendant de retrouver un guide linguistique, de partir pratiquer dans un pays de l’autre côté de la Méditerranée, je serai fidèle à mon premier professeur auquel je rends hommage pour sa patience et sa passion. Merci Tarek, on ne se perd pas de vue sadi9i !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, cours, grammaire, lexique, musique, vocabulaire
9 juillet 2015 21 h 27 min
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Hip Hop : du Bronx aux rue arabes

Exposition à l’Institut du Monde arabe à Paris jusqu’au 26 juillet

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Visite privée organisée par Mouv’ avec conférencière à l’appui lundi soir. Hersen Rivé, grâce à qui je suis là, complète ce que dit cette femme d’un certain âge. Il est trop calé en musique ! Elle nous dit que le DJ qui a inventé le sound system s’appelle Kool Herc « Personne ne le connaît, je vous rassure ». Elle ne sait pas à qui elle s’adresse ! Hersen est choqué que l’on puisse dire une telle chose, il y a quand même des professionnels en face d’elle. Et puis d’abord, me chuchote-t-il, c’est U Roy qui a inventé ça 10 ans avant en Jamaïque et qui a formé plein de DJs ! Nous sommes accueillis par des grosses radios cassettes graffées :

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On nous explique qu’un DJ est aux platines pour mixer les sons et on s’aperçoit vite que le public danse sur la partie musicale du morceau et non sur la partie chantée, le DJ rallonge donc la musique jusqu’à parfois atteindre 9′, c’est une révolution ! Un maître de cérémonie – MC – l’accompagne pour chauffer le public. Et que dit-il : « On fait hip, et maintenant on fait hop », le hip hop est né… Avec cette nouvelle culture musicale commence un mouvement culturel urbain qui touche la communauté afro-américaine, dans le Bronx en effet, puis va s’étendre à l’Europe. Vêtements, graffitis, musique, danse et style de chant, tout change. En France, ce sont des groupes comme IAM qui développent le mouvement. Sont d’ailleurs exposés deux manuscrits de chansons, Je danse le Mia d’IAM et Demain c’est loin d’Akhenaton et Shurik’n, c’est émouvant :

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C’est la diaspora qui apporte ces sons nouveaux dans les pays arabes où la culture de la rue est très importante. Le Micro Brise le Silence (MBS) en Algérie et DAM (Da Arabian MCs, mais aussi le sang) en Palestine se font vite connaître, nous explique l’expo. Dans les pays où la censure est lourde, les groupes s’exportent, produits en Europe. Une carte nous détaille le hip hop dans le monde arabe et l’on peut écouter ce qui s’y fait :

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Dans une salle, un DJ filmé nous explique les différentes techniques de mixage et leur nom deux platines et une table de mixage.

Au fond, l’expo parle aussi bien du hip hop lui-même que de la façon dont les jeunes des pays arabes se le sont approprié.

 

Les chansons arabes traditionnelles se prêtent bien aux samples, nous explique-t-on d’ailleurs, exemples à l’appui :

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En nous montrant des photos, des films, en nous faisant écouter des musiques, en nous rappelant les grands noms du hip hop en France, cette exposition montre comment une culture jeune et urbaine qui casse les codes et explose dans une créativité très libre se propage au-delà des frontières et des traditions locales dans les années 80. La musique et la danse voyagent sans limites, les arts plastiques aussi. Mixant les sons, inventant le breakdance pour danser sur ces nouveaux sons, peignant à la bombe des graffitis qui recouvrent les rames de métro aux Etats-Unis, les murs dans toute l’Europe puis dans les pays arabes, ces jeunes se sont tendu la main pour vibrer ensemble. Les graffeurs arabes ont adapté leur art à leur culture par de superbes calligraphies, les rappeurs arabes utilisent la langue de la rue pour exprimer leur colère et leurs frustrations dans le même style que les artistes américains et européens, ils portent les mêmes vêtements de sport. Bien avant Internet et YouTube, le hip hop a pu voyager d’un bout à l’autre de la planète et s’y sentir chez lui.

Pour conclure en beauté, deux exemples par des graffeurs arabes, visibles provisoirement sur un mur devant l’IMA et photographiés pour cette exposition :

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Après, cocktail sur la terrasse du 9ème étage, on admire la vue :

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Pour tout savoir sur l’expo et préparer une visite, pourquoi pas pendant le long week-end qui s’annonce : le site de l’IMA, page de l’expo

Category: Actualité culturelle
Tags: Bronx, exposition, graffitis, hip hop, institut du monde arabe, musique
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