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#amour

1 novembre 2017 20 h 56 min
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40 ans, le punk ? Waouh ! J’étais là au début !

1977 – 2017 : ah ouais, 40 ans de punk ?!

Mais c’est arrivé comment ? Pour comprendre, il faut repartir en arrière et, du coup, JE vais repartir en arrière avec VOUS. Car je vais vous parler de ce que j’ai vécu à l’époque (en mode vas-y Mamie Domi, raconte-nous les temps fougueux de ta jeunesse !) :

Ma génération avait 10 ans en 68, on n’a pas tout compris, mais on a vu. On a vu aussi les images de la guerre du Vietnam tous les soirs à la télé, les sit-in des étudiants américains pacifistes qui se terminaient parfois très mal (4 morts sur le campus dans l’Ohio). Et puis on a vu Woodstock, trois jours de musique, de paix et d’amour. Et on y a cru. Un autre monde devenait possible, bien avant celui des altermondialistes d’aujourd’hui. Et il nous appartenait à nous de le construire, nous étions suffisamment nombreux pour croire y arriver, du haut de nos 16-17 ans. Nous écoutions Janis Joplin, Jimi Hendrix, Yes, Crosby Stills, Nash and Young, nous étions influencés par la non-violence de Gandhi au son du sitar de Ravi Shankar. Nous avions vu les barricades de 68, la fumée des lacrymogènes, cela n’était pas pour nous. Si nous nous donnions tous la main, si nous prônions des valeurs d’entraide et d’amour et non de profit et d’intérêt, l’humanité tout entière pourrait vivre dans le bonheur et la paix, le partage et l’amour. Il ne s’agissait pas de communisme, la solution politique nous déplaisait aussi. Après les 30 glorieuses, le choc pétrolier était passé par là et on voyait bien qu’aucune solution politique ne pouvait convenir. On a passé notre bac en voulant faire des études pour contribuer à construire un monde meilleur en arrivant sur le marché du travail.

On a quitté le cocon douillet du lycée, les potes avec qui on refaisait le monde. On a retrouvé d’autres potes avec qui le refaire à la fac.

Alors, où ça a merdé ?

Je ne peux pas dire que j’ai été frappée d’un coup par la désillusion. Avec le recul, je pense que cela a été moins violent que cela, je ne l’ai juste pas vu venir. C’est arrivé petit à petit : je fais des études de langues étrangères pour devenir ethnologue, ça ne me mènera à rien… A la fac, on nous prépare à être de futurs cols blancs, pas à s’épanouir dans un job qui nous plaît : filières bouchées, avenir ou pas d’avenir. Tout dépend soudain de l’argent : celui qu’ont tes parents, celui que tu as en poche chaque mois, celui que tu vas devoir gagner pour vivre. Non, ce monde ne veut pas être changé, il appartiendra toujours aux profiteurs sans état d’âme. Arrête de planer à 15 000, le chômage est là, la crise de l’énergie, la débandade des Américains au Vietnam, la Guerre Froide qui continue ad nauseam…

T’as envie de participer à ça ? Non ! Alors démarque-toi et fonce dans le tas. Il ne s’agit plus de prendre des gants, de faire des sourires et d’espérer changer le monde dans la douceur.

Et PUNK dans ta gueule !

Je me suis fait couper les cheveux à 2mm du crâne, j’ai raccourci et rétréci mes pantalons, porté des bretelles et des badges provocateurs. Mon signe distinctif ? Une pince à linge en métal autour du cou. Il s’agissait tout à coup de prendre son destin en main en rejetant en bloc la société de consommation qui nous poussait à la passivité. Je suis passée des accords planants de Pink Floyd à The Stooges sans transition, puis The Clash. Voici la chanson qu’ils ont écrite après les émeutes raciales de Brixton :

Les mots d’ordre étaient : »Destroy » et « No future… for you ! » qui est devenu « No future ! » tout court. Cet avenir, on n’en voulait pas et on le clamait haut et fort. Les Sex Pistols chantaient que la monarchie britannique était un régime fasciste et nous, les petits blancs un peu mous, il fallait nous secouer et hurler.

C’était une musique, c’était une mode – Doc Martens, jeans courts, bretelles, tartan -, c’est devenu une attitude.

Domi punkDomi punk 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Punk’s not dead !

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, musique, paix, punk, révolte, Woodstock
25 février 2015 21 h 21 min
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Billie Holiday – Lady Day

Une légende, rien de moins !

Née Eleonora Fagan à Philadelphie en 1915, Billie Holiday a suivi sa mère à Baltimore puis New York. Elle échappe à une tentative de viol, quitte l’école à 11 ans, se prostitue à 14 ans quand sa mère le fait aussi … La vie des jeunes Noires pauvres dans l’entre-deux-guerres aux Etats-Unis est très dure. Mais Billie chante, d’abord dans des petits clubs sans prétention de Harlem, puis avec Lester Young à partir de 1936. Elle a choisi son prénom d’après le nom d’une actrice célèbre à son époque, Billie Dove et son nom de famille, épelé Halliday d’abord, serait celui de son père biologique. Elle est remarquée dans les années 30 et chante avec l’orchestre de Count Basie, puis celui d’Artie Show, l’une des premières chanteuses noires à chanter dans un orchestre de blancs, ce qui n’est pas rien ! Signant un contrat avec une maison de disques, elle enregistre dans ces années-là, et jusqu’en 1942, des chansons qui font partie des classiques du jazz. Lester Young la surnomme Lady Day et devient l’un de ses accompagnateurs les plus fidèles. Elle enregistrera des dizaines de disques par la suite, chez Columbia puis Verve.

Au début, sa voix est plutôt claire, avec un phrasé traînant qui la caractérise, mais son addiction à l’héroïne et à l’alcool lui donne une qualité rocailleuse très émouvante. Plutôt que de tenir une note élevée, elle fait rouler la syllabe portée par elle dans sa gorge, ce qui donne au blues une nuance essoufflée de femme au bout du rouleau qui nous sort ses tripes et nous montre son coeur blessé. Car blessé, il l’a été, son coeur, et peu de vrais amis l’ont entourée, peu d’hommes l’ont respectée. Ses démêlés avec la justice, comme on dit, la laissent seule, et elle meurt épuisée à l’hôpital en 1959, laissant des enregistrements remarquables toujours populaires et aimés aujourd’hui.

Elle a tout compris à l’amour

Tu es seule et tu rêves à l’homme que tu vas rencontrer ? Elle a une chanson pour ça : « The man I love » (il va venir peut-être dimanche, peut-être lundi, peut-être maintenant) ; tu viens de rencontrer quelqu’un et tu es très amoureuse ? « Too marvelous for words » (j’emprunte une chanson d’amour aux oiseaux car il n’y a pas de mots pour dire comme tu es merveilleux) ; ton homme te trompe ? « Don’t explain » (tais-toi à présent, n’explique pas… tu rentres tard, du rouge à lèvres sur ton col) ; l’amour est compliqué ? « Love me or leave me » (tu m’aimes ou tu me quittes, je ne veux pas d’un amour que j’emprunte, l’avoir aujourd’hui et le rendre demain) ; ton homme t’a quittée ? « Travelin’ light » (je voyage léger parce que mon homme est parti) ; tu as le coeur brisé ? « Good morning heartache » (bonjour peine de coeur, je t’ai dit bonne nuit hier soir et je te retrouve ce matin). Les exemples se multiplient, je ne peux pas tout citer.

Et le reste…

Dans son autobiographie, aussi le titre de l’une de ses chansons, Lady sings the blues, elle parle de ses difficultés à exister en tant que chanteuse noire dans un monde de blancs, de sa tournée dans le Sud où elle ne pouvait pas descendre dans les mêmes hôtels que les autres membres de l’orchestre, et puis il y a cette ballade remarquable écrite par un poète juif, Abel Meeropol, qui parle du lynchage des Noirs suspendus aux arbres du Sud. Ce sera Strange fruit, un blues poignant. Billie est une femme généreuse et pleine d’amour qui a vécu des épreuves terribles. Ses chansons en sont un poignant témoignage.

Mais en ce soir d’hiver pluvieux pour certains, glacé pour d’autres, je choisis une chanson très jazzy pour illustrer cet article :

Pour plein de renseignements en plus, son site officiel si vous cliquez ici et bien sûr, toutes vos plateformes musicales habituelles pour vous gaver de ses chansons. En ce qui me concerne, pas un jour ne passe sans que je n’en fredonne une !

Category: My Playlist
Tags: amour, blues, chanson, Lady Day
11 février 2015 21 h 49 min
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Saint Valentin – le piège

La fête des amoureux, un piège ? oui !

14 février, la Saint Valentin (fête de l’évêque qui célébrait des mariages interdits par l’empereur… hmmm, bon). Mais au départ, comme souvent, fête associée au moment où les oiseaux chantaient pour s’accoupler, fête romaine où les jeunes filles célibataires d’un village se cachaient pour être découvertes par un jeune homme, bref rien à voir avec l’église catholique.

Depuis quelques années, c’est la fête des confiseurs et des fleuristes, et c’est un piège pour tout le monde :

– Tu es marié(e), pacsé(e), en concubinage, en couple ? Dîner romantique obligatoire, cadeaux pour Monsieur (chocolats en forme de coeur, fleurs, etc.) et/ou invitation pour un dîner romantique au restaurant, ou pour Madame, super bon dîner servi à la maison dans une atmosphère feutrée (bougies, lingerie aguichante, etc.).

– Tu es séparé(e) ? C’est l’horreur ! Tu pleures dans ton whisky en repensant à l’année précédente où tu as vécu ce qui est décrit au-dessus et tu détestes tous les hommes (si tu es une femme) ou toutes les femmes (si tu es un homme) et tu te lamentes sur ton triste sort… Pourquoi juste ce soir ? Parce que c’est LE soir à passer à roucouler à deux en écoutant les chansons d’amour à la radio !

– Tu es seul(e) ? Tu te sens cent fois plus seul(e) que les 250 autres soirées dans l’année où tu te vautres devant la télé en jogging ou manges de la glace chocolat/noix de pécan avec un bon bouquin… Pourquoi ? Parce que c’est LE soir à passer à (oui, bon, voir ci-dessus).

Mais cette année, c’est samedi !

Trop la chance ! Tout(e) seul(e), tu peux sortir avec les potes, organiser un dîner entre amis, aller au ciné comme n’importe quel samedi ! Mais surtout, n’écoute pas la radio, ne branche pas la télé car :

Ce sera la Sainte Guimauve Dégoulinante !!!

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, fête, romantique, Valentin
27 mars 2014 20 h 12 min
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Eloge de la faiblesse – Alexandre Jollien

Un philosophe à la faiblesse forte

J’ai fait la connaissance d’Alexandre Jollien dans le magazine chrétien La Vie que je lisais chaque semaine à une certaine époque. Ses chroniques pleines de tendresse, d’humour et de tolérance m’apportaient de la joie et de l’optimisme. Je me suis promis de lire l’un de ses livres, c’est enfin chose faite et je n’ai pas été déçue !

Alexandre Jollien est né en Suisse en 1975, avec le cordon ombilical enroulé autour du cou. Il est handicapé moteur cérébral et a vécu 17 ans dans un centre pour enfants handicapés où le bel avenir qu’on lui faisait miroiter pour l’encourager à marcher et à parler était de travailler dans une fabrique de cigares. Il a dû se battre pour se mettre debout et faire un pas après l’autre, manier la fourchette et le couteau, faire du vélo… Un jour, dans une librairie avec une amie, il tombe sur un petit ouvrage de philo, mais je lui laisse la parole : « Commentant Socrate, l’auteur disait : « Chercher à vivre meilleur, tout est là. » Jusqu’alors, j’avais tout fait pour m’efforcer de vivre mieux, c’est-à-dire améliorer mon sort et me développer physiquement. Et parmi les livres s’établissait tout-à-coup une conversion, un but était né. Vivre meilleur, prendre soin de mon âme, progresser intérieurement. »

Il a étudié la philosophie à l’université et donne à présent des conférences, écrit des livres. Celui-ci est un dialogue imaginaire entre Socrate et lui, où il raconte son enfance, le handicap, l’amitié avec ses camarades, son arrivée dans un lycée où se trouvent des jeunes « normaux », définit au passage la normalité d’ailleurs…

Son livre n’est pas une leçon de tolérance et d’amour qu’un handicapé donnerait à des valides insensibles ou qui se donnent bonne conscience avec une pitié humiliante. Il s’agit d’un témoignage, un simple récit avec des anecdotes : le camarade grabataire incapable de parler qui rit à chaque pas que fait le petit Alexandre : il ne se moque pas, bien au contraire, le rire est sa seule façon de communiquer des encouragements, alors plus Alexandre avance sans difficultés, plus son camarade se réjouit de ses progrès ! Et puis, il y a celui qui ne sait pas exprimer des sentiments, dont le vocabulaire est limité : « En disant, dans sa langue : « Toi, bo pull », ou, « Toi, bien coiffé », il parvenait à exprimer tout simplement sa tendresse, son amitié, sa joie d’être avec moi. »

En lisant Alexandre Jollien, on n’est pas ému, on ne reçoit pas une leçon de vie, on apprend juste qu’au-delà du handicap, de la douleur physique, du traumatisme de la vie dans un centre spécialisé avec éducateurs et médecins, loin de l’affection des siens, un enfant a envie de se développer physiquement et spirituellement, d’aller vers les autres quels qu’ils soient, de les accepter, de les aimer et d’être accepté et aimé en retour. De cette faiblesse du handicap faire une force qui dompte la vie avec optimisme.

Rien que cette énergie positive m’a fait reposer le livre avec un grand sourire quand je l’ai terminé, alors j’avais envie de communiquer ce grand sourire à tous !

A Jollien

Category: Littérature
Tags: amour, faiblesse, handicap, optimisme, tolérance, vie
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr