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20 janvier 2019 22 h 20 min
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Expo Le studio africain à Paris

Une exposition à la galerie Argentic jusqu’au 16 février !

Cinq photographes africains, et non des moindres, exposés ensemble pour notre plus grande émotion esthétique. Seydou Keïta, Malick Sidibé, Cornélius A. Augustt, Jean W. Depara, et Philippe Koudjina dans les magnifiques tirages de Philippe Salaün. Vous allez me dire, encore les mêmes, ça va, c’est bon, on ne voit que ça à Paris, gna gna gna… Oui d’accord, Seydou Keïta au Grand Palais, Malick Sidibé à la Fondation Cartier… Mais les deux ensemble ?! Avec trois autres ?! Et les deux sur une même photo ?! Aha ! Voilà que j’ai piqué votre curiosité !

On a donc, le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire… Des portraits, depuis les années 60 jusqu’à récemment. Du noir et blanc plutôt que de la couleur. On pourrait se demander pourquoi. A mon avis, c’est une histoire de contraste. Le noir et blanc est plus expressif, c’est d’ailleurs pourquoi certains cinéastes le privilégient aussi. Du coup, on entrevoit la vie intérieure du modèle du portrait, on a un aperçu de son âme. Et ces âmes sont toutes fortes et belles. Il est temps de vous les montrer :

Pour une comparaison, je me suis amusée à me mettre en scène de la même façon. Oh le fiasco !

Je ne sais pas ce que mes yeux clairs révèlent de mon âme…

Donc courez-y, c’est mieux, et venez dialoguer avec l’âme africaine ! Je vous conseille aussi la page Facebook de la galerie : https://www.facebook.com/argentic.fr/

Category: Actualité culturelle
30 décembre 2018 17 h 15 min
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50 nuances de Pink

Pas le dernier album de la chanteuse, ni un roman de chick lit… Il s’agit de mes cheveux ici !

Vous connaissez mes goûts en matière de coiffure, et les talents de mon coiffeur, Patrick Mistral, et de ses coloristes grâce à un article ici . Notre dernière aventure nous a menés à voir la vie en rose. TOUTE rose :

 

 

Audacieux ? Peut-être… Amusant, certainement ! Original ? Assurément, et pourquoi ? Car il s’agit d’un rinçage, donc d’une couleur évolutive au fil des semaines. D’où le titre de mon article, car vous allez voir comment tout s’est éclairci, pour la plus grande surprise de mon entourage :

 

 

 

 

Plus clair à gauche, et encore un peu plus clair à droite, mais toujours joli, non ?

 

 

 

 

 

Plus clair, mais toujours rose et sympa !

 

 

 

 

 

Pourquoi la mèche de devant reste bien rose ? Car elle l’était déjà dans la coiffure précédente !

 

Mais devinez quoi ? Je vais chez le coiffeur jeudi ! Suspense…

Category: Beauté
Tags: coiffure, nuances, pink, rinçage, rose
23 décembre 2018 18 h 17 min
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Le must-have piégeux de la panoplie bobo

Et bien oui, à force de voir tout le monde dans le métro avec son thermos à la main, en train de siroter gorgée par gorgée comme si c’était du cognac, je me suis acheté ça moi aussi :

 

Comme on vit dans un monde anglo-saxonnisé à fond, y a écrit Enjoy Winter, parce que si y avait écrit Profite de l’hiver, personne ne l’achèterait. Bref, je me suis dit que ça serait super pour transporter mon thé vert-citron-gingembre-cannelle-miel spécial soyons-en-forme-tout-l’hiver. En effet, ça contient davantage que ma bouteille en verre de 25cl et ça aura l’avantage de garder le liquide chaud, même si c’est bon à température ambiante aussi.

Vous connaissez le principe : on remplit et on peut boire grâce à un système placé dans le bouchon et qui comporte une petite ouverture :

 

 

Les premiers étaient transparents, on pouvait voir les gens boire des liquides aux couleurs bizarres, sûrement pas du café ni du thé. je n’ai jamais osé poser la question, mais je ne crois pas que même les plus endormis boivent un demi-litre de café…

Donc, ravie et excitée par mon nouveau gadget, je suis fièrement partie avec le gimmick dans mon sac… à main. Posé bien droit pour éviter les fuites. J’arrive au bureau, je sors l’engin, puis mes lunettes, et oh ! C’est quoi cette humidité ? patatras ! Les trois quarts du liquide s’étaient renversés dans mon sac ! J’ai dû tout sortir, oui, TOUT ! Mes papiers, mes cartes, ma batterie nomade, mes pierres favorites de lithothérapie que je suis allé rincer au lavabo… L’horreur ! Non seulement j’ai à peine pu boire trois gorgées de mon délicieux breuvage, mais j’ai étalé toutes mes affaires autour de moi pour qu’elles sèchent ! La cata !

Je n’ai plus utilisé cet objet dépuis, cela va sans dire, mais j’ai compris une chose au passage :

Pourquoi tout le monde tient ce truc à la main ? A votre avis, pour frimer, être tendance, ou… Parce que cette mésaventure est arrivée à tous ses utilisateurs ????

Voilà donc l’exemple d’un ustensile qu’on utilise depuis des lustres et qu’un petit malin a modernisé pour séduire les influenceurs / fashionistas / twittos / instagrammeuses à deux balles…

Category: Actualité culturelle
Tags: café, mode, tendance, thé, thermos
2 décembre 2018 22 h 51 min
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Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !

Un atelier huiles essentielles et produits bio 

Je vous ai déjà parlé des Beautea time de Sou ici. Et bien, vendredi soir, on a fait un atelier « Personnalise ton soin du visage » avec Jihenne, la super naturopathe dont vous pouvez consulter le site sweet’essence avec plein de bons conseils.

Nous sommes donc autour d’une table, avec toutes les huiles, les huiles essentielles, et le matériel – flacons, pipettes…

 

 

Tu expliques à Jihenne tous tes problèmes de peau et là, en direct et sans façons, elle te conseille les huiles que tu dois mélanger, avec leur dosage. Ben alors, on y va :

 

 

 

 

Mon kit perso

 

Il faut bien doser : 20ml, quand on a 4 huiles différentes, c’est 5 gouttes de chaque. On s’applique ! Je prends ma voisine d’en face en photo, car c’est compliqué de le faire et de le photographier. Pour moi ça sera ciste, palmarosa, bois de rose et ylang ylang, à remplacer par de la lavande parfois.

 

 

 

 

 

 

 

Il faut ensuite compléter par l’huile régénérante – argan – et illuminatrice du teint – abricot – et enfin la grande amie des peaux matures, l’huile de figue de barbarie, raffermissante à l’effet liftant garanti.

 

 

 

 

 

Au final, j’ai fabriqué un soin régénérant pour peau mature sensible et sèche, avec effet liftant et illuminant ! Tous les matins, je serai fraîche, reposée, rayonnante, hydratée et avec un teint bien homogène sans rougeurs. Et dès qu’il n’y en a plus, je peux le refaire car j’ai la recette !

 

 

 

 

Un grand merci à Jihenne et Souad et, comme toujours, c’était un grand plaisir de partager avec toutes les filles et d’acheter des produits naturels bio pour les soins du visage et du corps ! Plus de renseignements sur le blog de Souad, Souandyou comme toujours…

Category: Beauté
Tags: huile d'abricot, huile d'argan, huile de figue de barbarie, huile essentielle, soin du visage
6 novembre 2018 23 h 46 min
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La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel

Je n’avais rien lu de cet auteur, et celui-ci m’a été suggéré par un blogueur dont les goûts sont proches des miens, dans une chronique publiée dans une communauté Google+, bienvenue au XXIème siècle !

Quoi de plus délicieux, que de découvrir un auteur, quand on aime lire ?

Tanguy Viel nous prévient tout de suite : lui, l’écrivain français, a eu envie d’écrire un roman américain avec des personnages américains vivant dans un lieu américain, ressentant des émotions américaines. Cliché ? Imitation ? Loin de là ! Ce roman postmoderne construit en abyme raconte une histoire en train de s’imaginer dans l’esprit de l’écrivain qui s’inspire de ce qu’il connaît de la littérature et de la culture américaines. Alors, non seulement le lecteur est embarqué dans une histoire de divorce, d’alcoolisme, de délinquance et de déchéance, comme les écrivains américains savent les écrire, mais Tanguy Viel nous dévoile les ficelles de cette narration, de la construction de cette fiction. Il nous explique ce qu’un écrivain américain aurait développé à partir de telle ou telle scène, ce qu’il aurait révélé des personnages et donc que lui, écrivain français voulant écrire un roman américain, se doit d’écrire aussi.

Et la conclusion de tout cela nous entraîne dans la réalité imaginaire d’un roman américain pur jus. Et Tanguy Viel piège ainsi son lecteur avec un final grandiose et inattendu, magistral. C’est court, ça se déguste comme un whisky soda juste avant le barbecue, c’est délectable !

Extrait :

Pour tout dire, j’ai pensé longtemps que mon livre commencerait là-dessus, sur ce grand dîner qui poserait tous les personnages ensemble et donnerait une vraie idée de l’Amérique, à cause de plusieurs romans que j’avais lus qui commençaient  comme ça, sur une grande scène où il ne se passe rien mais qui permet de présenter tout le monde.
J’ai longtemps réfléchi à ce qu’un romancier américain aurait fait avec ça, un dîner dans l’Amérique blanche du Michigan, avec Dwayne qui ferait griller deux kilos de boeuf sur sa terrasse, avec l’odeur des pins et les conversations autour du base ball, avec Ralph et Becky qui se joindraient à eux pour que Dwayne soit moins seul.

Category: Littérature
Tags: américain, Jim Sullivan, roman, Tanguy Viel
7 octobre 2018 20 h 19 min
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Accessoire ou vraiment utile ? Le Tote bag

Tout le monde a ce sac en tissu sur l’épaule… Le tote bag sert à transporter tout ce qu’on veut, d’où son nom anglais. On y met sa bouteille d’eau, son bouquin, des dossiers, une tablette de chocolat pour le bureau, le cadeau d’anniversaire de la copine, le pain qu’on achète en rentrant…

Mais comment faisait-on avant ?

On a d’abord eu les sacs en plastique des supermarchés. Puis les magnifiques sacs en papier glacé avec des rubans des marques de luxe. On frimait en montrant qu’on avait acheté un produit hors de prix ici ou là. Mais ça se salissait, ça se déchirait, ce n’était jamais de la bonne taille, pffff… Bref, il fallait être une shoppeuse enragée pour emporter quoi que ce soit au bureau sans prendre un sac de voyage…

Puis vint la notion de développement durable

Il faut sauver les océans où dérivent des continents entiers de sacs plastique, arrêter de massacrer des forêts pour transporter son déjeuner au bureau, en un mot sauver la planète !

La solution ? Le sac en tissu réutilisable à l’envi, lavable, à la contenance idéale, à porter sur l’épaule sans même y penser. Pourquoi j’en ai une dizaine, alors ?

Il y a ceux de nos marques préférées pour qui c’est agréable de faire la pub. Il y a ceux qui nous permettent de frimer en arborant une citation ou le logo d’un musée (étranger, c’est mieux). Et il y a ceux dont on aime la couleur et le style du logo.

Et puis nous les femmes, on aime bien assortir nos fringues et nos chaussures à notre humeur, alors pourquoi pas nos tote bags ?

Voici une partie des miens, illustration parfaite à cet article :

 

 

 

 

A gauche, j’adore, à droite, pub pour une radio formidable !

 

 

 

 

 

 

A gauche, la marque de mon ami Abdallah Samata Man and Mode, à droite, la librairie Le Divan dans le 15ème, que j’adore !

 

 

 

 

 

 

A gauche, Sèvres en bleu bien sûr et à droite, le Grand Palais en toute simplicité

 

 

 

Et vous constaterez par leur état que je m’en sers !

Category: Actualité culturelle
Tags: accessoire, musée, publicité, sac, tote bag
23 septembre 2018 21 h 27 min
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Almusiqa : l’expo qu’il fallait rater

L’expo de la Philharmonie de Paris sur la musique arabe

Je n’ai pas eu le temps d’y aller, mais plusieurs personnes de mon entourage l’ont vue et ne m’ont pas fait regretter de ne pas y être allée. Mon cher ami Hersen, aka Ibn Al-Arnab, me fait l’honneur de rédiger ce compte-rendu assassin mais érudit. Nous avons attendu la fin de l’expo pour le publier :

La philharmonie de Paris consacre ses espaces d’expositions au vaste sujet qu’est la musique arabe. Qu’est-ce que la musique arabe ? Un ou plusieurs courants traditionnels issus du monde arabe ? Tous les répertoires illustrant toutes les époques ? Faut-il définir ce monde arabe avec le critère de langue ? Si tel est le cas, doit-on se limiter aux pays dont l’arabe est la langue officielle ou associer ceux dont elle est co-offcielle ? Paradoxalement, ces questions jaillissent après la visite de l’exposition alors qu’elles semblaient plus claires avant. Ne comptez pas sur la visite pour vous éclairer.

Quelques lignes de présentation insistent sur le caractère central que revêt la musique au sein des sociétés arabes. Curieusement, la commissaire ne semble pas avoir souhaité valoriser les courants   actuels qui bousculent ces sociétés bien qu’ils soient, dans certains pays, à l’origine de révolutions toujours en cours. La musique n’y est-elle pas le seul média fiable et accessible depuis l’extérieur ? Ces élans artistiques méritent peut-être un certain recul avant de les associer au sujet. Cela est à craindre car il faudrait attendre plus d’un demi-siècle au moins si l’on prend comme autre exemple la faible évocation d’un des courants les plus populaires à l’échelle internationale, le raï.

Une affiche du groupe « carte de séjour » et un clip du plus gros tube du « 133 » résument sur quelques centimètres l’influence de la musique arabe en France. Des courants et de véritables phénomènes ont pourtant fait rayonner ces cultures pendant plus de trente ans comme aucun historien ne l’aurait jamais imaginé. C’est peut-être l’éternel problème de ces expositions, enfermées dans des dogmes d’historiens, d’académiciens et de « thèseux ». Le café Barbés installé au cœur de l’exposition est à traverser avec un avertissement qui fait cruellement défaut : visitez ce lieu et imaginez son contraire pour deviner la chaleur et l’intensité des cafés dédiés de l’époque. Saluons tout de même la démarche périlleuse d’une telle reproduction, mission impossible dès lors qu’elle est conçue comme une salle d’exposition privée de toutes les réalités visuelles, sonores et gourmandes d’un vrai café.

Passons sur les échos de la rue et les nouveaux courants venus du Liban et d’Egypte, mais le parti pris historique aurait quand même pu évoquer des incontournables comme le groupe Nass El Ghiwane. Cette formation culte dans le Maroc des années 70 a fait l’objet d’un documentaire par Martin Scorsese qui les baptisa les Rolling Stones de l’Afrique. Soyons fous, les mêmes Stones auraient pu être cités dans cette exposition si l’idée de valoriser l’influence des musiques arabes dans tous les répertoires s’était associée à l’envie d’attirer un plus large public. Lors des tournées américaines, le groupe monte sur scène au son de l’Orchestre National de Barbès. Le titre « continental drift » enregistré à Tanger avec Bachir Attar regorge d’anecdotes. De belles images de ces séances combleraient le manque de surprise et d’originalité de l’exposition. L’exemple est mal choisi et volontairement provocateur pour une collection qui ne raconte rien des musiques Gnaoua au Maroc, Diwane en Algérie et Stalmbali en Tunisie. Arrivées avec les esclaves, ces musiques se sont suffisamment installées au fil des siècles dans une partie du monde arabe pour briller par leur absence dans une telle thématique.

Sans excès de zèle et pour conclure, n’attendez pas cette exposition pour découvrir la place de la femme grâce à la musique. L’affiche utilise pourtant l’effigie de la grande Oum Kalthoum, passetemps malin pour vous tenir en haleine en cherchant un peu de Oum. Un petit indice ? Quelques reproductions de ses robes de couleurs sont présentées… toute une histoire !!!

Al musiqa est une exposition ennuyeuse pour l’initié, frustrante pour le néophyte et brouillonne pour tout le monde. Elle donne au moins l’envie de… monter une exposition sur la musique arabe.

Exposition virtuelle et alternative

Les Rolling Stones à Tanger enregistrent avec les Masters of Jajuka un hommage à Brian Jones, amoureux des musiques rifaines à l’occasion des 20 ans de sa mort.

En ISRAEL, quand il ne chante pas en hébreux, Dudu Tassa reprend le répertoire de son grand père irakien en arabe. Il représente la nouvelle génération qui utilise la musique pour rêver de la paix.

Au Maroc les groupes Nass el Ghiwane et Jil Jilala sont connus pour leurs chansons contestataires. Ils marquèrent profondément le pays dans les années 70. Le réalisateur Martin Scorsese les surnomma Rolling Stones de l’Afrique.

Dans les années 70, l’Algérie de Boumediene développe une scène rock conséquente.

En Egypte Mariam Saleh, au Liban Yasmine Hamdan, en Tunisie Emel Mathlouthi … les femmes tournent dans le monde entier à l’encontre des clichés du monde arabe.

Tous ces exemples que nous citons peuvent s’écouter sur YouTube. Faites-le et vous aurez votre véritable exposition sur la musique arabe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Category: Actualité culturelle
Tags: almusiqa, arabe, expo, musique, Philharmonie de Paris
2 septembre 2018 20 h 30 min
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L’étoile des sables de Sarah Levana

Les sables du désert algérien, surprenant point d’ancrage d’une vie chaotique


Nous nous sommes connues à l’école primaire, c’est dire ! Je me souviens d’une fille timide, murée dans sa douleur, des zébrures rouges sur les jambes (nous portions des jupes à l’école dans les années soixante) et nous savions que son père la battait. Elle était malheureuse et nous ne pouvions rien pour elle…

Je la retrouve trente ans plus tard, magnifique, pleine de vie, le regard pétillant, mordant la vie à pleines dents. Elle vient me voir sur mon lieu de travail et pas un seul de mes collègues masculins ne reste indifférent à son passage, et pourtant… elle me raconte tout ce qu’elle a vécu et j’en reste scotchée ! D’ailleurs, dit-elle, elle a commencé à écrire un livre sur sa vie, toute cette douleur doit sortir, sa rédemption aussi… Elle me confie les premières pages, que je lis avec attention, et hop ! La vie nous sépare à nouveau ! Vingt ans plus tard et grâce aux réseaux sociaux, nous nous retrouvons. Cette éternelle voyageuse est de nouveau à Londres, donc nous sommes plus proches que lorsqu’elle était au Qatar ou à Jérusalem, voire à Madrid…

Et puis, un soir, coup de fil : « ça y est, mon livre va paraître ! » Quelle émotion, quelle excitation ! L’aboutissement de tant de travail pour arriver à tout raconter… Les éditions L’Harmattan le publient cette année, je me dois de le lire et de le chroniquer ici.

Le sous-titre, Histoire d’une vie peu ordinaire, est tout à fait exact. Sarah a vécu mille vies en une : gamine battue par un père sévère, fuyant un mariage algérien avec un oncle plus âgé, se retrouvant seule à Barcelone, détruite et se reconstruisant sans cesse, passant par des pays arabes puis par Israël, sa destination rêvée, devenue juive par conviction, rencontrant l’amour qui vient et qui s’en va, la mort, le désespoir, l’amitié… Et toujours, au creux de son coeur, comme une étoile qui la guide, l’amour inconditionnel de son grand-père, Babaya avec qui elle passe des journées entières dans le sable, heureuse, libre, aimée…

C’est peut-être un cliché de parler de leçon de vie, mais c’en est une pour toutes ces jeunes femmes trop gâtées, hésitantes, capricieuses qui ne s’intéressent qu’au dernier sac à main à la mode et portent des jeans savamment troués.

Sarah m’a fait l’honneur de m’offrir un exemplaire de son autobiographie lorsque nous nous sommes revues cette année au milieu d’éclats de rire et de nouvelles anecdotes, je suis très touchée par sa confiance et c’est avec beaucoup d’émotion que je vous recommande chaudement sa lecture. Je suis sûre que son optimisme et sa générosité vous parleront comme ils m’ont parlé à moi, qui la connaît cependant personnellement.

Un extrait, alors que la petite fille quitte son Babaya adoré :

Un sanglot douloureux, presque désespéré, se terre au fond de ma gorge. Je ne veux pas pleurer devant lui, mais je sais qu’il devine mon désarroi et ma tristesse. J’ai, à ce moment même, la certitude que je ne le reverrai plus. Il me faudra vivre le reste de ma vie avec le souvenir d’un être qui, par sa bonté et sa miséricorde, a bien voulu croiser mon chemin quand toutes les issues paraissaient infranchissables. Pour la dernière fois, nous mangeons ensemble de la purée de dattes accompagnée de lait de chèvre tiède, dans le silence de la cour baignée par le soleil. Seul le minaret de la mosquée proche est le dernier témoin de nos secrets.

 

Category: Littérature
Tags: Algérie, autobiographie, désert, Israël
15 août 2018 20 h 57 min
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Le mot d’ordre : s’hydrater dedans – dehors !

S’hydrater dedans d’abord

Pas question d’avoir une belle peau souple et douce si l’on ne s’hydrate pas l’organisme ! Par ces fortes chaleurs, il faut boire un peu plus que d’habitude, mais surtout éviter ce qui fait travailler le foie : nourritures trop riches, trop salées, et alcool. Donc boire frais, oui, mais pas l’apéro ou le petit rosé du repas ! Juste un peu ! Boire, disais-je, mais pas non plus des sodas bourrés de sucres et de calories qui donnent encore plus soif. Alors, de l’eau, rien que de l’eau ?… Des eaux minérales à alterner, oui, car elles n’ont pas toutes les mêmes propriétés. Des eaux aromatisées de deux gouttes de citron, mieux que les arômes artificiels vendus dans le commerce. Des eaux plates et/ou gazeuses. Des jus de fruits frais, ils sont nombreux en cette saison, profitez-en pour faire fonctionner le blender caché au fond du placard. Du thé, chaud ou glacé, thé vert, thé noir, thé blanc ou Rooibos (rouge), déjà il y a le choix, mais aussi thés aromatisés à boire frais, comme celui du Palais des Thés… Et enfin, tisanes : mélanges de plantes à alterner aussi, en fonction de vos goûts ou de ce que vous voulez améliorer au point de vue santé : digestion, désintoxication, reminéralisation, vitamines… A condition de n’en faire qu’une cure de trois semaines avec une pause d’une semaine pour chacune.

Alors, le spectre de l’ennui d’une boisson unique possible s’éloigne, n’est-ce pas ? Oui, l’été c’est fun !

S’hydrater dehors ensuite

Le brumisateur sur le corps et le visage, en rentrant de promenade ou pendant la nuit, c’est sympa. Mais, après avoir utilisé des huiles nourrissantes sous le vent froid et les gros pulls, la peau a besoin de s’assouplir et de boire. Mon duo visage gagnant, le sérum hydratant LPG le jour sous la crème – et oui, LPG ce n’est pas seulement le Cellu-M6, et la crème hydratation instantanée Yves Saint Laurent pour la nuit :

 

Il y a aussi des gels très sympas pour hydrater, comme celui de Clarins dans son petit flacon bleu très frais, ou Decléor par exemple. Mais attention, n’oubliez pas de mettre une vraie crème protectrice et nourrissante pour la journée !

Et pour le corps, allez-vous me dire ? Après les huiles cocoon de ma copine Souad – vous connaissez bien le site maintenant souandyou – argan à la rose, au musc, huile de rose, etc., j’ai trouvé une crème à l’eau thermale idéale, que j’applique à maman, avec sa peau fine et très sèche de vieille dame : Uriage que voici :

 

 

 

 

C’est vraiment un lait fluide et apaisant dont on sent immédiatement les effets hydratants.

 

 

 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de passer une belle fin d’été hydratée !

Category: Beauté
Tags: boire, eau, hydrater, lait hydratant, sérum, soin corps, soins visage, thé, tisanes
1 juillet 2018 20 h 32 min
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Lectures dans le métro

Des lectures clin d’oeil dans le métro

Il y a en gros trois personnes sur quatre (oui on est assis deux face à deux dans le métro parisien) qui consultent leur smartphone – jouent à un jeu débile, regardent une série ou discutent avec trois personnes à la fois sur trois réseaux sociaux différents et publient sur un quatrième.

Et puis il y a ceux qui lisent. Des livres. En format papier. Wao !

Debout aux heures de pointe :

 

Ou bien confortablement installé.e.s malgré le sac et les voisins à l’étroit :

 

 

 

Alors c’est quoi ? Moi ça me passionne ! Le dernier polar islandais, le dernier Musso, Bussi, Gavalda… et parfois des auteurs qui sortent de nulle part dont les titres sont totalement inconnus ! Moi qui fréquente assidûment les librairies et lit des journaux littéraires, je me demande parfois comment telle personne a pu acheter ce livre, où elle en a entendu parler, est-ce son libraire qui le lui a conseillé car oui, il existe encore des libraires passionnés qui conseillent leurs fidèles clients avec coeur ? Je suis presque vexée de ne pas connaître ce roman, j’ai presqu’envie de demander à son lecteur, sa lectrice, de qui, de quoi il s’agit. J’essaie de retenir le nom de l’auteur ou le titre mais je n’y parviens pas.

Il y a les gens qui lisent en anglais, en italien, en espagnol, en polonais, en japonais (je reconnais grâce aux kana), en arabe ou dans des langues plus rares, c’est intriguant.

Mais parfois…

Des livres nous font des clins d’oeil de connivence, des petits signes d’amitié, des « Tu te rappelles ? Tu m’as aimé autrefois ? » Et ouiiii ! Souvenir ému ! On a envie de serrer leur lecteur dans nos bras, de s’extasier avec lui ou elle : Oh quelle chance tu as de découvrir Robin Hobb ! J’ai lu ses trois trilogies en anglais, c’est époustouflant ! Oh, tu lis Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez, quel bonheur, je l’ai lu il y a tellement longtemps !

Et plus fort : Je lis par-dessus l’épaule de mes voisins car tout signe imprimé attire immédiatement mon regard. Et parfois, je reconnais un style, un environnement, une imagination particulière et… j’attends l’indice révélateur ! Je me souviens d’une fois, en particulier, où j’étais persuadée que ma voisine lisait l’un des tomes de Dune, sans doute l’un des prequels du fils de Frank Herbert et tout à coup, paf ! Le personnage qui parle s’appelle Harkonnen ! Banco ! J’avais gagné ! Ce sont des petites complicités joyeuses qui font plaisir dans l’univers pressé et agressif des usagers du métro. Et cela me réjouit toujours de voir qu’un inconnu apprécie un univers imaginaire où j’ai eu grande satisfaction à me promener.

Le livre me fait un petit signe d’amitié, mais son lecteur, sans le savoir, se connecte à mes rêves le temps d’un trajet en commun.

Category: Littérature
Tags: lecture, livre, métro, roman
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr