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#Radio France

14 novembre 2017 21 h 05 min
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Etrange concert à Radio France…

Un concert dans le noir total ! Mais encore ?

Voici l’invitation que nous avons reçue :

Texto concert
Et oui, cette semaine, nous sommes sensibilisés au handicap au travail. Hier, on pouvait jouer au ping pong en fauteuil roulant dans l’Agora, ce soir c’était un concert « en aveugle ».

De vaguement ludique et curieuse, l’expérience est vite devenue bouleversante.

Nous sommes arrivés dans le studio 105, où un rideau noir masquait la scène :

studio 105 14 novembre

 

 

Les musiciens allaient jouer derrière sans être vus. Mais pour corser le tout, on nous a distribué des masques pour que nous ne puissions vraiment plus rien distinguer :

 

 

Domi et le masque

Les lumières se sont éteintes – ben oui, quand même – et la musique a commencé par une pièce contemporaine pour voix.

Bien sûr, la première impression, c’est de bien entendre le son s’éparpiller dans tous les sens, de percevoir la moindre nuance de la voix de la soprano qui fait des bruitages et dit du texte en anglais.

Alors là, blasée, tu te dis que c’est normal, tu fermes les yeux sous un masque en tissu noir dans l’obscurité et tu entends forcément le concert avec davantage d’acuité que si tu regardais les gestes des musiciens ou les expressions de la chanteuse…

Mais le concert se poursuit ; c’est long, trois quarts d’heure ; il s’en passe, des choses, sur scène et dans ton imagination, en trois quarts d’heure…

La situation change : les instruments t’arrivent dans les oreilles sans prévenir : tu ne vois pas le pianiste lever les mains et les poser sur le clavier, et tout à coup les sons du piano s’égrènent dans tes oreilles attentives (car oui, tu découvres que « tendre l’oreille » n’est pas une vaine expression). Soudain, c’est un morceau de musique de chambre et, comme toujours, violoncelle et violon te frôlent de leur son nostalgique, mais… y a-t-il aussi un alto ? On dirait, oui… Que c’est beau ! Comme ces instruments me caressent l’âme directement, sans que je sois influencée par le doux visage de l’altiste ou la virtuosité du violoncelliste avec son archet ! Sans filtre visuel, musique et voix me vont droit au coeur et je me laisse emporter par une douce rêverie qu’une pièce plus contemporaine vient secouer…

Je n’ose pas bouger, de peur de donner un coup de pied involontaire à un voisin, immobile, concentrée, pénétrée de musique, j’écoute. J’écoute avec tous mes sens… Je sens le parfum de quelqu’un quelques sièges plus loin, ma langue se dessèche avec l’émotion, mes doigts se resserrent les uns sur les autres, un courant d’air de la clim’ me chatouille les cuisses…

Et dans cette obscurité qui m’enveloppe, je SENS la présence des autres spectateurs, un siège qui grince quand quelqu’un bouge, une petite toux discrète derrière moi, un rire étouffé lorsque la soprano passe de l’aigu au grave sans prévenir… Nous sommes tous ensemble dans cette écoute, émus, touchés par ce programme dont nous ne savons rien car on ne nous le donne qu’à la fin, attentifs, concentrés, admiratifs (pour preuve les bravos et le rappel des musiciens de l’ONF qui se sont prêtés au jeu)…

Quelle expérience ! Si simple et pourtant si bouleversante ! Je comprends que nos 5 sens nous permettent de percevoir le monde qui nous entoure mais, lorsqu’on nous en retire un, on ne nous retire pas cette perception concrète du réel, ni la capacité à rêver…

Ce soir, j’ai envie de demander pardon à tous les non-voyants de la Terre pour avoir osé imaginer qu’ils avaient une vie moins riche que la mienne car il leur manque un sens… et de les inviter à un concert !

Category: Mes sorties
Tags: concert obscurité, handicap, Radio France
12 novembre 2017 21 h 12 min
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Euroradio jazz Orchestra à Radio France, waaaouuuuh !!!!

Un orchestre de jazz éphémère sous l’égide de l’UER : 14 jeunes musiciens

Chaque année, les producteurs d’émissions de jazz se réunissent à l’invitation de l’une des radios membres de l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision). Cette année, nous accueillions cette réunion internationale dans la belle salle panoramique du 22ème étage de la tour pour une journée de travail.

En même temps, les producteurs choisissent chacun un jeune musicien de jazz de moins de 30 ans dont la carrière n’a pas encore vraiment commencé, pour créer un orchestre ponctuel qui va jouer quelques concerts. Cette année, c’était donc nous qui organisions le concert au studio 104 de la Maison de la radio. Nous avons choisi de faire confiance à la compositrice trompettiste Airelle Besson, qui a dirigé elle-même l’orchestre composé de la façon suivante :

Euroradio Jazz Orchestra
Les appelant sur scène, Alex Dutilh a d’abord cité les filles, « Les Elles d’Airelle », puis les garçons, « Les sons de Besson ».

 

 

 

 

l'orchestre

Mais avant de parler de l’aboutissement de nos efforts, voyons comment tout cela s’est monté et pourquoi nous étions tous si fiers hier soir :

 

Dans les coulisses de l’opération, 14 personnes aussi !

Avec sa chaleureuse générosité landaise, de sa voix rocailleuse et chantante, Alex Dutilh nous a tous cités avant le concert car en effet, nous aussi avions une partition éphémère à interpréter, et elle s’est jouée sans fausses notes. La Direction de la musique et de la création culturelle, la Direction juridique, France Musique, la Direction des relations internationales (donc moi aussi), les déléguées RH et gestion, comme dans le Boléro de Ravel les instruments, chacun de nous est arrivé avec ses compétences, son expérience, voire son expertise et a mis la main à la pâte avec un enthousiasme infatigable.

Nous avons tout fait ensemble, nous impliquant à des degrés divers dans ce projet artistique stimulant que nous voulions tous voir aboutir. Logistique, budget, contrats, location des studios pour les répétitions, catering, réservation des chambres d’hôtel, instruments, captation technique pour France Musique : diffusion du concert samedi 2 décembre à 19h sur France Musique ! Main dans la main, régisseur, administratifs, personnels de l’UER, Valentin qui est là en alternance et a dû beaucoup apprendre… Tout le monde dans la salle des machines, les mains dans le cambouis ! Des réunions où tout se décortiquait, chaque difficulté aplanie avec des efforts communs, un beau travail d’équipe à saluer !

Et maintenant, on peut se féliciter car c’était magnifique. Sous la houlette de la gracieuse Airelle, qui a le jazz chevillé au corps comme d’autres la foi, cet orchestre éphémère, au bout de seulement 4 jours de répétitions, nous a offert tout ce qu’il pouvait nous donner de meilleur ! Chapeau !

Airelle BessonIMG_4930 Airelle Besson

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer, je vous invite fortement à écouter l’émission d’Alex Dutilh sur France Musique, Open jazz du lundi au vendredi de 18h03 à 19h !

Category: Actualité culturelle
Tags: Alex Dutilh, concert, Euroradio, jazz, orchestre, Radio France
2 mai 2017 22 h 35 min
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Gaël Hamayon, mon invité ce soir

Gaël Hamayon, Délégué aux relations presse et relations publiques institutionnelles de Radio France, a publié la tribune suivante (et me fait l’honneur de m’autoriser à la partager avec vous ici) :

« Culture, je t’aime ! »

Grâce à toi, j’ai traversé des obstacles. Grâce à toi, j’ai soigné des douleurs. Grâce à toi, j’ai aimé des hommes et des femmes. Issu d’un milieu modeste, j’ai grandi et étudié à Trappes, dans les Yvelines. La Culture est venue à moi, pour mon plus grand bonheur, dès ma plus tendre enfance, grâce aux valeurs inculquées par mon père, ma grand-mère et mes maîtresses d’école. J’ai commencé par aimer la Culture avant de devenir un bon élève. Je me remémore les visites au château de Versailles, mon premier spectacle de danse, mon entrée au Conservatoire de théâtre à Versailles, les séances de cinéma à Trappes au « Grenier à Sel » où j’amassais le plus de souvenirs possible ; je n’y connaissais rien mais j’étais le plus heureux des garçons. Comme cette mèche de cheveux de Robespierre, que j’ai découverte à l’âge de 7 ans au musée Carnavalet, qui m’a intrigué, hanté très longtemps et permis d’aborder l’Histoire de France avec gourmandise tout au long de ma scolarité. La Culture n’est ni hautaine, ni mondaine : elle appartient à chacun d’entre nous. Laure Adler* aimait à dire, quand je travaillais à ses côtés à France Culture : « Notre radio ne s’adresse pas au bac+10 mais au bac -10. Nous sommes là pour donner des clés de compréhension à tous nos auditeurs, nous devons être accessibles au plus grand nombre, libre à chacun d’aller plus loin. » Pourquoi tant de personnes n’osent pas pousser les portes d’un musée, aller à un concert de musique classique, jouer d’un instrument de musique ? Quels que soient nos origines, notre classe sociale, notre niveau scolaire, chacun d’entre nous peut ressentir de l’admiration face à une sculpture de Rodin, de la tristesse en écoutant du Brahms ou être critique vis à vis d’un tableau de Picasso, sans pour autant en connaître son auteur, son parcours, son histoire et ses codes, par exemple. Il suffit donc de peu de chose pour aider celles et ceux qui se sentent illégitimes face au mot Culture ! A la veille de l’élection présidentielle, la Culture ne trouve malheureusement pas sa place dans les débats. Cher futur Président de la République, la Culture doit être une de vos priorités, pendant ces cinq prochaines années, si nous voulons partager de vraies valeurs, comprendre le monde de demain et l’appréhender différemment. Je compte sur vous !

*Laure Adler a été Directrice de France Culture de janvier 1999 à septembre 2005, elle présente aujourd’hui « L’Heure Bleue » sur France Inter.

Gaël Hamayon a publié cette tribune sur Twitter avant le premier tour des élections présidentielles, mais hélas, elle peut toujours s’adresser aux deux candidats en lice, puis au président élu. Elle a été retweetée de nombreuses fois car elle a, à juste titre, fait l’unanimité, et elle a été reprise par Le nouvel économiste… Vous pouvez retrouver l’ami Gaël sur Twitter : @gaelhamayon mais attention, vous participerez à toutes les activités de Radio France d’un coup ! 

Category: Actualité culturelle
Tags: culture, élections présidentielles, Gaël Hamayon, Radio France, tribune, Twitter
30 mai 2016 21 h 58 min
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En direct et en public sur Mouv’ Xtra : Les mots du Rap

Affiche Mouv' Les mots du Rap
Vendredi 27 mai, rencontre à Radio France pour décortiquer le lexique des rapeurs. C’est en direct sur Mouv’ Xtra, préparé et magistralement orchestré par le duo Olivier Cachin et Yasmina Benbekaï, maintenu malgré la polémique autour du concert de Black M à Verdun. En effet, ici on parle de musique, pas de politique, on ne mélange pas un concert de rap interdit dans une ville française par des groupes de pression qui font des amalgames et l’expression artistique de musiciens français. Voilà, c’est dit !

Que du beau linge pour parler de tout ça devant un public jeune dont le rap est la culture et qui écoute la discussion avec intérêt. Je cite au hasard : Dandyguel, Konhdo, The Shin Sekai, Aelpeacha, Jean Pruvost, le doc Dico de Mouv’ qui analyse les mots employés dans le rap, Marie Debray qui a écrit Ma chatte, lettre à Booba, en réponse aux injonctions de ses chansons, deux chercheurs de l’ENS qui ont créé un séminaire « La plume et le bitume », consacré au rap et à son style d’écriture, Yerim Sar, journaliste de Noisey à qui tu penses bien que je suis allée dire mon kif, je les adore tous, ces mecs !

Dandyguel, un journaliste et un rapeurMarie Debray, Benoît, Jean Pruvost

 

 

 

Le tout ponctué de mix de DJ First Mike, familier de la Maison sur Mouv’.

 

 

 

Qu’est-ce qui ressort de deux heures de discussions ? En France, on a une tradition du texte, alors le rap français met le texte en avant, même si on a énormément copié les Américains dans les années 90. Et oui, ça a commencé dans ces années-là ! Plus de 20 ans ! Toute une génération à présent ! Les fils ont pris le relais de leurs pères pour puiser dans leurs origines, leur héritage, leur culture. Actuellement le rap se mâtine de sons africains et c’est tant mieux, car il évolue. Nous l’avons intégré à notre culture. Autrefois on s’érigeait contre l’Etat, les institutions, les codes de la société, en créant sa propre culture avec son propre vocabulaire. Désormais on fait aussi attention à la musique, le texte est porté par une musique que l’on fignole aussi, Konhdo parle de « musiquer » un texte, il fait l’expérience – et nous la livre de façon remarquable – de la traduction d’une pièce de théâtre classique grec en version rap. Il relève aussi le défi de Bruno Laforestrie, directeur de Mouv’ : du 6 au 10 juin, les mômes, soyez à l’écoute de Konhdo sur Mouv’ et vous allez réviser votre brevet des collèges en rapant ! On a eu droit à un exemple magistral avec la Guerre froide : Jdanov, Staline et Kennedy, la Baie des Cochons et la construction du Mur de Berlin en musique :

Konhdo et DJ Mike

 

Moi je dis « Chapeau ! Bravo ! » et ça me plaît beaucoup.

Ainsi, un vrai travail a été fait sur l’évolution des textes, contrairement aux Etats-Unis, où l’on « jam », on fait du son, certes en utilisant les parlers et les accents locaux, ce qui a fait découvrir l’histoire et la géographie des Etats-Unis à Dandyguel, et il a eu envie de faire pareil. « C’est du boulot », dit Konhdo, « Le rap nécessite une vraie gymnastique intellectuelle ». PNL fait simple, mais quel travail pour arriver à cette simplicité ! « C’est très compliqué de faire simple », renchérit Marie Debray, l’écrivain du groupe. Même si le rap français s’écoute aussi en club, est plus divertissant qu’à l’époque où il criait les revendications des jeunes en lutte, il exprime toujours des réalités dans lesquelles les jeunes se retrouvent. Et il y a aussi de l’argot « local », comme les mots en « aille » du côté de Grigny où « ça graille » veut dire « ça va bien ». Il faut toujours se battre pour s’exprimer, pour exister. Non que la censure interdise les chansons, en France la liberté d’expression est un droit, mais on n’autorise pas les rapeurs à intervenir dans le champ public et, s’ils sont condamnés, c’est pour leurs propos dans une interview à la télévision ou dans un magazine. On n’autorise pas un rapeur à dire ce que peut dire un chanteur de variété ou de rock. Alors que reste-t-il ? Créer et se faire reconnaître en tant qu’artiste. Et ils sont des artistes. Et le rap est un art. Textuel, mais aussi musical. Et du talent, ils en ont. Les performers Odah et Dako nous l’ont démontré en nous mettant à contribution pour leur faire inventer une histoire : avec un héros pour le début d’une histoire dans un lieu – on leur a dit Valbuena à Bamako dans sa voiture ; la fin de l’histoire – Valbuena grandit ; et dix mots pour raconter l’histoire (les jeunes citent « huile d’olive » et, comme l’auteur est sur scène, « Y a pas qu’la chatte », ils ne savent pas que les mots sont des unités lexicales indépendantes… Ah, tu ne le savais pas non plus ? Et ben voilà, c’est bon, maintenant). Et ils nous inventent une histoire du tonnerre :

Odah et Dako

 

 

J’espère t’avoir donné envie d’écouter ce que ça donne, alors voici, plutôt qu’une capta pourrie avec mon phone, de vrais échantillons avec des vrais morceaux de rap dedans :

 

 

Et c’est tout frais, ça vient de sortir, Keny Arkana :

Et Dandyguel que j’aime bien aussi :

Et pour écouter DJ First Mike, c’est sur Mouv’, voyez ça sur leur site Mouv.fr ou leur page Facebook pour retrouver les animateurs et les émissions !

Category: Actualité culturelle
Tags: Aelpeacha, Dandyguel, Konhdo, Mouv', musique, Noisey, Olivier Cachin, Radio France, Rap, Yasmina Benbekaï, Yerim Sar
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr