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#concert

12 novembre 2017 21 h 12 min
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Euroradio jazz Orchestra à Radio France, waaaouuuuh !!!!

Un orchestre de jazz éphémère sous l’égide de l’UER : 14 jeunes musiciens

Chaque année, les producteurs d’émissions de jazz se réunissent à l’invitation de l’une des radios membres de l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision). Cette année, nous accueillions cette réunion internationale dans la belle salle panoramique du 22ème étage de la tour pour une journée de travail.

En même temps, les producteurs choisissent chacun un jeune musicien de jazz de moins de 30 ans dont la carrière n’a pas encore vraiment commencé, pour créer un orchestre ponctuel qui va jouer quelques concerts. Cette année, c’était donc nous qui organisions le concert au studio 104 de la Maison de la radio. Nous avons choisi de faire confiance à la compositrice trompettiste Airelle Besson, qui a dirigé elle-même l’orchestre composé de la façon suivante :

Euroradio Jazz Orchestra
Les appelant sur scène, Alex Dutilh a d’abord cité les filles, « Les Elles d’Airelle », puis les garçons, « Les sons de Besson ».

 

 

 

 

l'orchestre

Mais avant de parler de l’aboutissement de nos efforts, voyons comment tout cela s’est monté et pourquoi nous étions tous si fiers hier soir :

 

Dans les coulisses de l’opération, 14 personnes aussi !

Avec sa chaleureuse générosité landaise, de sa voix rocailleuse et chantante, Alex Dutilh nous a tous cités avant le concert car en effet, nous aussi avions une partition éphémère à interpréter, et elle s’est jouée sans fausses notes. La Direction de la musique et de la création culturelle, la Direction juridique, France Musique, la Direction des relations internationales (donc moi aussi), les déléguées RH et gestion, comme dans le Boléro de Ravel les instruments, chacun de nous est arrivé avec ses compétences, son expérience, voire son expertise et a mis la main à la pâte avec un enthousiasme infatigable.

Nous avons tout fait ensemble, nous impliquant à des degrés divers dans ce projet artistique stimulant que nous voulions tous voir aboutir. Logistique, budget, contrats, location des studios pour les répétitions, catering, réservation des chambres d’hôtel, instruments, captation technique pour France Musique : diffusion du concert samedi 2 décembre à 19h sur France Musique ! Main dans la main, régisseur, administratifs, personnels de l’UER, Valentin qui est là en alternance et a dû beaucoup apprendre… Tout le monde dans la salle des machines, les mains dans le cambouis ! Des réunions où tout se décortiquait, chaque difficulté aplanie avec des efforts communs, un beau travail d’équipe à saluer !

Et maintenant, on peut se féliciter car c’était magnifique. Sous la houlette de la gracieuse Airelle, qui a le jazz chevillé au corps comme d’autres la foi, cet orchestre éphémère, au bout de seulement 4 jours de répétitions, nous a offert tout ce qu’il pouvait nous donner de meilleur ! Chapeau !

Airelle BessonIMG_4930 Airelle Besson

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer, je vous invite fortement à écouter l’émission d’Alex Dutilh sur France Musique, Open jazz du lundi au vendredi de 18h03 à 19h !

Category: Actualité culturelle
Tags: Alex Dutilh, concert, Euroradio, jazz, orchestre, Radio France
23 décembre 2016 23 h 52 min
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Concert de Jean-Michel Jarre, plein les yeux et les oreilles !

Oxygène a 40 ans cette année et son compositeur va très bien, il vous remercie !

J’étais au rendez-vous il y a 40 ans pour Oxygène, puis Equinoxe que ma soeur écoutait au casque… Avec Vangelis, Jean-Michel Jarre était l’un de ses compositeurs préférés, elle qui n’aimait pas le rock ni la pop mais le classique et l’opéra. J’ai pensé à elle bien sûr pendant cette soirée ! Un spectacle incroyable dans l’Accor Hotels Arena (ex-Bercy) : Jean-Michel Jarre est en pleine forme et nous démontre une fois encore qu’il sait utiliser les technologies les plus récentes pour nous bluffer. Effets de lumière, lasers, caméra dans la branche de ses lunettes qui filme ce qu’il fait et le projette en grand, morceau avec Edward Snowden, avec Pet Shop Boys (que j’adore) et bien sûr, sa fameuse harpe laser !

On se souvient de lui pour ses mégaconcerts – 14 juillet à Paris, Place Tien An Men en Chine, à Houston aux Etats-Unis… Le Caire pour le passage à l’an 2000, Moscou, Gdansk pour un hommage à Lech Walesa et au pape, mais aussi Lyon, d’où il est originaire et qu’il n’oublie pas : des concerts gratuits en plein air qui rassemblent des centaines de milliers de personnes… C’est la French touch avant l’heure, et Jean-Michel Jarre devient mondialement célèbre – ne dit-on pas tel père, tel fils ?

Innovateur infatigable, aventurier de l’électro, il enregistre chaque album avec la technologie à sa disposition : synthétiseur analogique, puis le premier synthétiseur numérique, le fameux Fairlight CMI dont il se servira ensuite pour enregistrer des voix dans le monde entier, enregistrement d’un DVD en 5.1… Ses successeurs savent ce qu’ils lui doivent, et sont présents dans la salle : Sébastien Tellier, Nicolas Godin du groupe Air et un membre de Daft Punk dont nous tairons le nom… Jean-Michel Jarre les salue depuis la scène et leur dédie un morceau, ils se parleront backstage.

Quelques photos des lumières – c’est lui qui les fait ! Tout seul !

Concert Jean-Michel JarreConcert Jean-Michel Jarre

 

 

 

 

 

 

Et du son, à Birmingham :

Et  ma petite capta : Concert Jean-Michel Jarre

Pour finir, cet homme délicieux et chaleureux, très disponible pour ses fans et les professionnels venus l’écouter, m’accorde une photo. Je lui dis qu’elle conclura mon article, il espère qu’il sera positif et part dans un éclat de rire…

jean-Michel Jarre et moi

 

 

 

 

 

 

 

 

On en est à Oxygène 17 et cette musique ne manque pas d’air ! Rendez-vous dans les prochaines années pour une nouvelle bouffée d’ox… non je n’ose pas la faire, celle-là !

Category: Mes sorties
Tags: concert, électro, French Touch, harpe laser, Jean-Michel Jarre, oxygène
8 octobre 2016 21 h 16 min
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Maryam Saleh et Tamer Abu Ghazaleh, soirée de ouf !

Festival d’Île de France au Divan du Monde

Un super concert « debout » dans une salle charmante où le public, pas seulement arabe, est venu applaudir Maryam Saleh et Zeid Hamdan – je vous recommande leur dernier album, Halawella, – en première partie et Tamer Abu Ghazaleh ensuite.

Fantastique chanteuse égyptienne accompagnée d’un batteur, un bassiste et un guitariste pour un gig d’électro-pop super pêchu d’une heure. La voici sur scène :

Maryam Saleh

 

 

Passionnée, sensuelle, avec une voix superbe, Maryam Saleh nous offre un début de concert magnifique ! Non, je n’ai pas réalisé de petite captation, je préfère vous montrer cette vidéo de Ghaba qui veut dire La Jungle. Elle a chanté cette chanson hier et nous avons été scotchés :

 

 

 

Et puis le musicien palestinien Tamer Abu Ghazaleh a pris possession de la scène avec son oud, accompagné aux claviers, à la batterie et à la basse par ses musiciens. Mélange de musique traditionnelle palestinienne et de rock, sa musique nous berce, nous fait danser et rêver tour à tour. Bien sûr il parle d’amour, mais aussi de nostalgie, de plaisirs… et de son pays. Il a beaucoup d’humour, de la joie à communiquer, et chaque note de sa musique nous emmène dans son univers, cet orient si riche dont nous, Occidentaux, connaissons si peu de choses.

Tamer Abu Ghazaleh

Son tout nouvel album, Thulth, est sorti cette année et, avec sa couverture au masque impressionnant, se voit partout, s’écoute partout…

 

 

 

 

 

 

 

Après plus d’une heure de concert, avec un rappel (exigé par nous), il nous remercie : « Thank you, beautiful people ». C’est chou, ou bien ?

Voici le lien pour tout savoir sur lui, son site, tamer en toute simplicité !

Avec ces deux parties, superbe concert qui représente bien la dynamique scène musicale arabe !

Category: Mes sorties
Tags: concert, Divan du Monde, électro-pop, Festival d'Île de France, Maryam Saleh, musique arabe, Tamer Abu Ghazaleh
9 avril 2016 14 h 19 min
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Objet de l’exil : le violon de Papa

Le violon voyageur d’un musicien amateur

Dans les années 30, la musique faisait partie de l’éducation bourgeoise. Ainsi, à l’internat de Csongrád, dans le sud de la Hongrie, Papa jouait du violon. Il participait aux spectacles de fin d’année avec ses camarades et, m’a-t-il raconté, il allait en ville avec eux jouer la sérénade à chacune de leurs petites copines.

Papa a tout naturellement emporté son violon à Munich, lorsqu’il y a été nommé au Consulat de Hongrie en 1942. La caisse étant d’origine, je peux vous la montrer :

la caisse du violonla caisse du violon ouverte

 

 

 

 

Les archets aussi sont d’époque…
Après les bombardements qui ont détruit le Consulat, le personnel s’est replié dans une petite ville bavaroise, en chômage technique. Papa a ainsi pu passer des après-midis entières à jouer du violon dans sa chambre, la fenêtre grande ouverte sur un beau paysage alpestre.

Puis, après la guerre, c’est la nomination à la Légation de Hongrie, en 1947. Papa arrive à Paris, son violon dans ses bagages. Il ne se doute pas alors que son instrument ne reverra jamais la Hongrie et partagera son exil… Mais le plus curieux, c’est que pour le violon, il s’agit d’un :

Retour au bercail !

En effet, ce violon a été fabriqué par un luthier français, Pierre Hel, à Lille en 1926. Donc pour l’instrument, retour sur le territoire français qui l’a vu naître !

Certains dimanches après-midis, Papa le sortait et nous en jouait. Il suffisait de lui fredonner un air, même inconnu de lui, et il pouvait le jouer. J’étais très admirative car je n’ai pas du tout l’oreille musicale, à mon grand regret.

A la mort de Papa, j’ai voulu garder son violon et je l’ai apporté chez moi. Où il s’abîmait, faute d’être joué. Cela me faisait de la peine, mais que faire ? Je ne connaissais personne dans le milieu des luthiers.

Jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un avec qui j’ai discuté musique classique. Et j’ai mentionné mon éducation musicale, mon amour de la musique transmis par mes parents et « d’ailleurs à ce propos, Papa jouait du violon et je l’ai gardé, mais il est très abîmé ». Réponse de mon interlocuteur : « Formidable ! Apporte-le moi, je suis aussi apprenti chez un luthier. » Quelle émotion ! Je l’ai carrément apporté chez son maître et à présent, il est restauré, tout beau :

le violon de Papale violon de Papa de dos

 

 

 

 

 

 

Il me reste à lui offrir un bel étui pour le protéger, à l’assurer et je pourrai le louer à un violoniste pour qu’il soit régulièrement joué. Les archets, quant à eux, sont chez un archetier, en restauration eux aussi. En attendant, j’ai découvert un bel atelier dont je parlerai dans un prochain article et, grâce à mon ami Rezart, nous allons organiser un concert. Je suis très heureuse et je suis sûre que quelque part, là-haut, Papa l’est aussi.

Category: Hongrie
Tags: concert, exil, musique classique, Papa, violon
3 avril 2016 22 h 14 min
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Edda : 40 ans de scène et un concert mémorable !

Les Rolling Stones hongrois, rien de moins !

Créé par des copains de fac dans les années 70, comme dans bien d’autres cas, le groupe s’appelait d’abord Griff. Les jeunesses communistes les ont aidés à démarrer, dans la bonne ville de Miskolc, au nord-est du pays, mais ça ne décollait pas… Alors il y a eu tirage au sort puis l’un des membres du groupe a découvert les Edda dans la bibliothèque paternelle, ces chants de l’Islande de l’époque des sagas qui avaient été traduits en hongrois. Ils ont dû le prouver à la censure qui voulait leur faire changer de nom, car c’est aussi le prénom de la femme de Mussolini ! Ils ont ensuite rajouté Müvek (installations industrielles) pour bien marquer leurs origines : Miskolc était autrefois une ville connue pour ses industries, surnommée « la ville de l’acier ».

Depuis 1977, l’un est mort d’un cancer, l’autre est parti, mais le groupe existe dans sa formation actuelle depuis le début des années 90. Il s’agit d’une formation vraiment rock composée d’une basse, une batterie, une guitare, des claviers et un chanteur. Alors, après avoir joué dans des stades équivalents au Stade de France, des salles comme Bercy, pourquoi ce concert presque confidentiel dans une petite salle de sport en province ? Le chanteur, Attila Pataki, a été très malade en fin d’année dernière et plusieurs concerts ont été annulés dès le début de cette prestigieuse tournée des 40 ans. Nous avons supposé que les organisateurs ont voulu savoir s’il tiendrait en scène ou si c’était trop tôt. Il a tenu. La tournée peut prendre son essor ! Et nous, témoins d’une « guérison », on s’est régalé avec un groupe très en forme, des solos de guitare comme on les aime et un chanteur virevoltant sur scène. Pour des sexagénaires, bravo !

Plutôt que ma capta au son minable ou mes photos pourries (si la photo n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près, disait Robert Capa), voici un beau morceau intitulé Je suis avec toi qui parle de solidarité. Il est long, mais écoute jusqu’au solo de guitare, tu ne seras pas déçu(e) :

Category: Mes sorties
Tags: concert, Edda, Hongrie, Miskolc, rock
10 mars 2016 23 h 21 min
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Préparatifs de départ… encore ?!

Mais pour où ? Budapest bien sûr !

La dernière fois, c’était Noël en famille. Alors cette fois, c’est quoi le prétexte ? Un concert de ouf ! Voilà longtemps qu’on en parle et cette fois, ça y est, c’est LA tournée des 40 ans de scène d’un groupe mythique : EDDA ! A mon retour, vous aurez tout le reportage bien sûr, avec un de leurs titres les plus connus (en Hongrie) dans My Playlist. C’est triste qu’un groupe de rock aussi bon ne soit pas davantage connu en Europe, voire dans le monde, et ne parlez pas de la barrière de la langue, les gens qui comprennent l’anglais chanté se comptent sur les doigts d’une main…

Voici ce que j’ai reçu il y a trois mois :

Edda billet du concertEdda concert des 40 ans

 

 

 

 

Après avoir sauté en l’air, je suis allée sur le site d’Air France et j’ai envoyé les possibilités de vols à ma petite cousine. Dès son accord, j’ai pris mes billets pour Budapest. Je vais arriver pile pour sa fête d’anniversaire ! Et celle de son fils et de son neveu ! Alors, je prépare ce départ comme d’habitude : parfums et crèmes de beauté pour les femmes, jouets pour les enfants, fromages français pour tout le monde, Maman m’aide et nous faisons nos emplettes en sachant que nous allons faire des heureux.

Ce n’est pas vraiment un voyage touristique, même si je prévois de visiter des lieux Art Nouveau où je ne suis pas encore allée et la ville de province où le concert a lieu ; ce n’est pas un retour au pays, puisque je n’y ai jamais vécu ; c’est une visite à la famille, une famille qui habite loin mais dans laquelle je suis de plus en plus intégrée car de plus en plus présente aux grandes fêtes : on va picoler, faire du karaoké en étant morts de rire, et se faire des gros câlins. Bien sûr, j’ai toujours un petit sentiment d’envie en pensant à mes collègues et à mes amis qui prennent un train ou leur voiture pour retrouver des cousins… Moi je dois me taper le taxi, les contrôles à l’aéroport, l’attente de l’embarquement… Mais au fond, en deux heures je suis là-bas, et pour l’instant, je suis tout à ma joie d’oublier le français sur mon territoire linguistique d’origine…

Je sais qu’une semaine c’est très court, je n’aurai pas le temps de voir mes amis, mais… j’y retournerai ! Encore et encore !

Category: Hongrie
Tags: Budapest, concert, famille, Hongrie
28 novembre 2015 22 h 12 min
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Etoiles albanaises, un beau voyage musical

Un récital sublime !

Concert Etoiles albanaises

De nouveau à l’église catholique arménienne à Paris, ce voyage musical merveilleux organisé par Rezart Jasa Events dont je vous parlais ici le mois dernier dans mon article sur le récital de Maniola Camuset Trebicka a réuni ce que l’Albanie compte de jeunes talents à l’heure actuelle. Maniola était de nouveau au piano, mais pour accompagner la jeune violoniste Matilda Daiu, puis les sopranos Blerta Zhegu et Lira Milla. Idlir Shyti nous a ravis au violoncelle, le trio Migen Mato au piano, Mimoza et Aleksander Mato nous ont enchantés, et le tout s’est terminé par un duo des deux sopranos magnifique !
Toujours dans cette sobre et émouvante église catholique arménienne.

Maniola et Matilda Maiutrio Migen Mato, Mimoza et Aleksander Mato

 

 

 

 

 

 

Les sopranos :

 

maniola Camuset Trebicka et Blerta ZheguManiola Camuset Trebicka et Lira Mulla

 

 

 

 

 

 

 

Et le salut final :

les artistes saluent

 

 

 

 

 

 

Hommage à tous, et à Rezart qui les a réunis pour notre plus grand plaisir, aujourd’hui, jour de la fête nationale albanaise !

Toutes les photos sont de Rezart Jasa, que je remercie.

Category: Mes sorties
Tags: Albanie, concert, piano, sopranos, violon
28 septembre 2015 22 h 55 min
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Edith Piaf chantée en arabe

Concert à Bobino hier

Le premier d’une série qu’on espère longue, ce concert m’a scotchée. Le lieu mythique tout d’abord, pour lequel je m’étais habillée en conséquence, style « Montparnos années 50-60 » : tunique, gilet et baskets bleus, jean rouge, veste noire. Bobino, le lieu où ont chanté Brassens, Brel, Ferré mais aussi Damia, Joséphine Baker, Dalida, et tant d’autres a été détruit puis reconstruit et depuis 2006, produit surtout des one-man-shows. Mais le lieu reste mythique, en témoigne la statue qui orne sa façade :

Bobino, la façade

Bon, j’ai mes rubis et diamants au doigt, et le rouge à lèvres Pur Couture d’Yves Saint-Laurent du rouge exact de mon jean, on n’est pas parisienne pour rien quand même, mais les Libanaises, elles, se sont habillées pour sortir : brushing impeccable pour des cheveux épais qui retombent en cascade sur leurs épaules, yeux de biche soulignés de khôl et lèvres grèges, la couleur à la mode cet automne, mains impeccables aux ongles carmins, bague en émeraude et bracelets diamantés, tout ce qui sur toi aurait l’air vulgaire et qui leur donne une classe fascinante, un charme venu d’ailleurs. Elles s’embrassent, heureuses de se retrouver là, invitées par Nayla Khalek, la productrice libanaise du spectacle, venues avec leur mari en chemise blanche et costume, avec cette élégance naturelle qui sied si bien aux Méditerranéens…

Assis là au troisième rang, entourés par les sons des conversations en arabe qui s’enroulent autour de nos oreilles comme en avant-première du spectacle qui va déferler et nous abasourdir, nous sommes soudain loin de Paris : Beyrouth, l’Opéra du Caire, la mystérieuse Bagdad ? Seule Paris peut nous offrir ces déplacements sans bouger, ces ailleurs immobiles…

L’orchestre s’installe en demi-cercle, le pianiste Michel Fadel arrive sous les applaudissements, le spectacle commence avec l’apparition gracieuse de Jahida Wehbé, toute de dentelle noire vêtue dans une robe improbable qui lui va comme un gant et dans laquelle tu ressemblerais à un bateau ivre sur une mer en perdition…

Jahida Wehbé chante Piaf

Elle commence en douceur, c’est un peu froid, on l’attend au tournant, forcément… Puis sa voix monte en puissance et nous renverse dans une vague de sensations, j’ai la chair de poule : Non, je ne regrette rien composée pour Piaf à la fin de sa vie, où la Môme choisit de crier à la face du monde que sa vie, elle l’a menée comme elle voulait, qu’on ne vienne pas la juger maintenant… Suivent deux autres chansons mythiques : Hymne à l’amour et Mon manège à moi, c’est magnifique en arabe et la chanteuse commence à prendre ses aises, elle voit bien que nous sommes conquis. Sa gestuelle se marie à la sonorité de la langue arabe et, ne cherchant pas à imiter cette icône de la chanson française dont nous fêtons le centenaire cette année, Jahida Wehbé s’approprie son répertoire pour l’emporter vers d’autres paysages culturels, ondoyants et sensuels. Les chansons du monde entier ne parlent-elles pas toutes d’amour ?

Petit extrait de Mon manège à moi :

Jahida Wehbé Mon manège à moi

Bien sûr, nous connaissons les paroles par coeur, donc cela nous fait frissonner d’entendre Mon Dieu ou L’accordéoniste dans une langue dont nous comprenons des mots ici et là seulement, mais tout de même, le talent de l’interprète et des musiciens qui l’accompagnent n’y sont pas pour rien non plus ! Et nous reprenons en choeur avec elle le fameux Padam padam qui claque comme un défi, Piaf criant sa douleur face à la joie de la rue… Pour ma part, je retiendrai le refrain de Milord : Yalla etfaddal Milord. Bravo aux traducteurs qui ont su garder le rythme des chansons et adapter des textes qui swinguent ou pleurent dans une langue dont la richesse permet toutes les souplesses. Prochain rendez-vous à Beyrouth le 1er novembre.

Avant de commencer, Jahida Wehbé rappelle que Bobino a été le dernier endroit où Piaf a chanté en 1963, quelques mois avant sa mort, et que son souffle se trouve dans chaque recoin de ce théâtre de music-hall, aussi c’est avec ce souffle qu’elle va chanter. Je confirme, Jahida, Edith était là. Et elle était heureuse.

 

Category: Mes sorties
Tags: arabe, Bobino, chanson, concert, Jahida Wehbé, Piaf
3 décembre 2014 19 h 49 min
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Invité de domi-leblog, Hersen Rivé nous parle de Vaudou Game, groupe de funk électrique

Vendredi 28 novembre, Vaudou Game donnait un des premiers concerts de sa tournée à l’EMB de Sannois. Cette structure dont la prescription est observée par toute la filière musicale, s’est souvent illustrée par des résidences formatrices pour de nombreuses têtes d’affiche actuelles. Le développement de cette salle qui doit se battre sans relâche pour survivre, passe par l’ouverture sur le monde. Cette stratégie mise aussi bien sur des missions d’expertises et de coopération en Mauritanie que sur ses propres événements en région parisienne. Vaudou Game est le meilleur relais du passé vers le futur, donc de l’Europe vers l’Afrique. Ce groupe lyonnais joue à la perfection le funk électrique de la grande région qui s’étend d’Accra à Lagos, en passant par Ouidah et bien évidemment le Togo d’où est originaire Peter Solo, le membre fondateur.

Dignes héritiers du Poly-Rythmo de Cotonou, le groupe Vaudou Game explose toutes les barrières, toutes les frontières et surtout tous les clichés. Le vaudou est célébré et enfin raconté avec toute la vérité de sa philosophie positive tournée vers la vie.

La scène culturelle lyonnaise s’enrichit chaque année un peu plus d’échanges avec tout le continent africain, du Tanger des Nuits Sonores au Cape Town de Jarring Effect. Après les espoirs de Coronthie, Vaudou Game emmènera ce rayonnement bien au-delà de deux continents.

Category: My Playlist
Tags: Afrique, concert, funk, groupe, vaudou
2 juin 2014 22 h 49 min
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Aheng albanais – un concert d’Enris Qinami et David Bruley

Aheng : la musique et le plaisir par la musique

Naviguant entre le profane et le sacré, les chants d’amour à la bien-aimée et les chants de guérison de la tradition soufi, cette envoûtante musique albanaise aux influences persanes se jouait autrefois dans les bazars en Albanie, lieux de rencontres et d’échanges par excellence. Les musiciens étaient également artisans.

Diplômé de guitare et enseignant, Enris Qinami est aussi ethnomusicologue, passionné par ce style musical qui le rattache à ses racines albanaises. Chercheur enthousiaste, il déniche des partitions du XIXème siècle pour jouer sur son luth à cordes pincées, le sharki, des airs parfois jamais interprétés avant lui. Cet instrument, il l’a déniché sur place où il restait suspendu au mur depuis 30 ans chez un luthier. Ce fut une belle rencontre comme il en existe dans les contes orientaux. Enris et son sharki créent ensemble depuis un an, le musicien sait lui tirer les sonorités les plus émouvantes et le sharki vibre entre ses doigts experts pour donner le meilleur de lui-même.

A ses côtés, David Bruley joue de différentes percussions persanes, tambour en forme de calice, grands et petits tambours de peau et fils de métal, petites cymbales iraniennes aux joyeux sons tintinnabulant entre ses doigts agiles. Professeur de percussions persanes, il raconte ses instruments avec le ton gourmand duconnaisseur amoureux. Débonnaire et bienveillant, sachant tirer des cascades de sons entraînants en accord parfait avec Enris, il rejoint ses trilles et souligne d’un roulement les mélodies virevoltantes de l’aheng. Pour suivre les activités de David, vous pouvez consulter son site :

David Bruley

Car à ces musiques envoûtantes se conjuguent les sonorités chuintantes, ululantes et caressantes de la langue albanaise à nulle autre pareille. On écoute, surpris puis charmé, cette musique venue de loin, créée pour alléger l’âme et dont l’effet reste le même, interprétée par des virtuoses, dans un autre lieu à un autre temps.

Les musiciens :

Enris et David 20140530David et Enris 20140530

Et un extrait, en attendant leur CD « Mais pas tout de suite, on y va petit à petit », dit Enris. Dois-je préciser que David et Enris sont deux anges en visite parmi nous, ou vous l’avez déjà compris ?

Category: Mes sorties
Tags: aheng, concert, musique, percussions, sharki
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr