Mais pour où ? Budapest bien sûr !

La dernière fois, c’était Noël en famille. Alors cette fois, c’est quoi le prétexte ? Un concert de ouf ! Voilà longtemps qu’on en parle et cette fois, ça y est, c’est LA tournée des 40 ans de scène d’un groupe mythique : EDDA ! A mon retour, vous aurez tout le reportage bien sûr, avec un de leurs titres les plus connus (en Hongrie) dans My Playlist. C’est triste qu’un groupe de rock aussi bon ne soit pas davantage connu en Europe, voire dans le monde, et ne parlez pas de la barrière de la langue, les gens qui comprennent l’anglais chanté se comptent sur les doigts d’une main…

Voici ce que j’ai reçu il y a trois mois :

Edda billet du concertEdda concert des 40 ans

 

 

 

 

Après avoir sauté en l’air, je suis allée sur le site d’Air France et j’ai envoyé les possibilités de vols à ma petite cousine. Dès son accord, j’ai pris mes billets pour Budapest. Je vais arriver pile pour sa fête d’anniversaire ! Et celle de son fils et de son neveu ! Alors, je prépare ce départ comme d’habitude : parfums et crèmes de beauté pour les femmes, jouets pour les enfants, fromages français pour tout le monde, Maman m’aide et nous faisons nos emplettes en sachant que nous allons faire des heureux.

Ce n’est pas vraiment un voyage touristique, même si je prévois de visiter des lieux Art Nouveau où je ne suis pas encore allée et la ville de province où le concert a lieu ; ce n’est pas un retour au pays, puisque je n’y ai jamais vécu ; c’est une visite à la famille, une famille qui habite loin mais dans laquelle je suis de plus en plus intégrée car de plus en plus présente aux grandes fêtes : on va picoler, faire du karaoké en étant morts de rire, et se faire des gros câlins. Bien sûr, j’ai toujours un petit sentiment d’envie en pensant à mes collègues et à mes amis qui prennent un train ou leur voiture pour retrouver des cousins… Moi je dois me taper le taxi, les contrôles à l’aéroport, l’attente de l’embarquement… Mais au fond, en deux heures je suis là-bas, et pour l’instant, je suis tout à ma joie d’oublier le français sur mon territoire linguistique d’origine…

Je sais qu’une semaine c’est très court, je n’aurai pas le temps de voir mes amis, mais… j’y retournerai ! Encore et encore !

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