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#violon

9 avril 2016 14 h 19 min
3 Comments

Objet de l’exil : le violon de Papa

Le violon voyageur d’un musicien amateur

Dans les années 30, la musique faisait partie de l’éducation bourgeoise. Ainsi, à l’internat de Csongrád, dans le sud de la Hongrie, Papa jouait du violon. Il participait aux spectacles de fin d’année avec ses camarades et, m’a-t-il raconté, il allait en ville avec eux jouer la sérénade à chacune de leurs petites copines.

Papa a tout naturellement emporté son violon à Munich, lorsqu’il y a été nommé au Consulat de Hongrie en 1942. La caisse étant d’origine, je peux vous la montrer :

la caisse du violonla caisse du violon ouverte

 

 

 

 

Les archets aussi sont d’époque…
Après les bombardements qui ont détruit le Consulat, le personnel s’est replié dans une petite ville bavaroise, en chômage technique. Papa a ainsi pu passer des après-midis entières à jouer du violon dans sa chambre, la fenêtre grande ouverte sur un beau paysage alpestre.

Puis, après la guerre, c’est la nomination à la Légation de Hongrie, en 1947. Papa arrive à Paris, son violon dans ses bagages. Il ne se doute pas alors que son instrument ne reverra jamais la Hongrie et partagera son exil… Mais le plus curieux, c’est que pour le violon, il s’agit d’un :

Retour au bercail !

En effet, ce violon a été fabriqué par un luthier français, Pierre Hel, à Lille en 1926. Donc pour l’instrument, retour sur le territoire français qui l’a vu naître !

Certains dimanches après-midis, Papa le sortait et nous en jouait. Il suffisait de lui fredonner un air, même inconnu de lui, et il pouvait le jouer. J’étais très admirative car je n’ai pas du tout l’oreille musicale, à mon grand regret.

A la mort de Papa, j’ai voulu garder son violon et je l’ai apporté chez moi. Où il s’abîmait, faute d’être joué. Cela me faisait de la peine, mais que faire ? Je ne connaissais personne dans le milieu des luthiers.

Jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un avec qui j’ai discuté musique classique. Et j’ai mentionné mon éducation musicale, mon amour de la musique transmis par mes parents et « d’ailleurs à ce propos, Papa jouait du violon et je l’ai gardé, mais il est très abîmé ». Réponse de mon interlocuteur : « Formidable ! Apporte-le moi, je suis aussi apprenti chez un luthier. » Quelle émotion ! Je l’ai carrément apporté chez son maître et à présent, il est restauré, tout beau :

le violon de Papale violon de Papa de dos

 

 

 

 

 

 

Il me reste à lui offrir un bel étui pour le protéger, à l’assurer et je pourrai le louer à un violoniste pour qu’il soit régulièrement joué. Les archets, quant à eux, sont chez un archetier, en restauration eux aussi. En attendant, j’ai découvert un bel atelier dont je parlerai dans un prochain article et, grâce à mon ami Rezart, nous allons organiser un concert. Je suis très heureuse et je suis sûre que quelque part, là-haut, Papa l’est aussi.

Category: Hongrie
Tags: concert, exil, musique classique, Papa, violon
28 novembre 2015 22 h 12 min
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Etoiles albanaises, un beau voyage musical

Un récital sublime !

Concert Etoiles albanaises

De nouveau à l’église catholique arménienne à Paris, ce voyage musical merveilleux organisé par Rezart Jasa Events dont je vous parlais ici le mois dernier dans mon article sur le récital de Maniola Camuset Trebicka a réuni ce que l’Albanie compte de jeunes talents à l’heure actuelle. Maniola était de nouveau au piano, mais pour accompagner la jeune violoniste Matilda Daiu, puis les sopranos Blerta Zhegu et Lira Milla. Idlir Shyti nous a ravis au violoncelle, le trio Migen Mato au piano, Mimoza et Aleksander Mato nous ont enchantés, et le tout s’est terminé par un duo des deux sopranos magnifique !
Toujours dans cette sobre et émouvante église catholique arménienne.

Maniola et Matilda Maiutrio Migen Mato, Mimoza et Aleksander Mato

 

 

 

 

 

 

Les sopranos :

 

maniola Camuset Trebicka et Blerta ZheguManiola Camuset Trebicka et Lira Mulla

 

 

 

 

 

 

 

Et le salut final :

les artistes saluent

 

 

 

 

 

 

Hommage à tous, et à Rezart qui les a réunis pour notre plus grand plaisir, aujourd’hui, jour de la fête nationale albanaise !

Toutes les photos sont de Rezart Jasa, que je remercie.

Category: Mes sorties
Tags: Albanie, concert, piano, sopranos, violon
7 juin 2014 21 h 48 min
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Esmerine – Dalmak

Ta musique, autrefois et maintenant

Avant, bien avant Internet et l’hyper connexion, tu écoutais tes groupes favoris à la radio ou sur tes disques vinyles, tu savais qu’un nouvel album était sorti parce que ta station de radio préférée en parlait ou tu en avais lu la critique dans ta revue de rock habituelle. Parfois, tes amis découvraient une nouveauté et te la faisaient découvrir.

Aujourd’hui, tu écoutes toujours la radio bien sûr, tes amis te font écouter ce qu’ils aiment aussi, mais tu regardes des vidéos sur YouTube qui t’en propose d’autres approchantes, tes amis sur Facebook partagent ce qu’ils aiment, les pages auxquelles tu es abonné sur Facebook te proposent des vidéos en rapport avec l’ambiance de leur univers, et les plateformes musicales enrichissent tes connaissances. Leurs DJ suggèrent des nouveautés, mais t’établissent aussi un listing personnalisé en fonction de ce que tu as écouté précédemment. On t’appelle par ton prénom (c’est fou le nombre de robots numériques et de sites qui sont ainsi familiers avec toi) et on te dit : »Vous avez écouté ça… vous aimerez sûrement ça… » Et bien ça fonctionne ! C’est ainsi que j’ai découvert Esmerine grâce à Deezer et c’est une tuerie !

Esmerine

Des Montréalais : Rebecca Foon, violoncelliste et Bruce Cawdron se rencontrent et font des albums de musique de chambre moderne. Ils se tournent alors vers l’Orient avec Jamie Thompson (percussions), Brian Sanderson (banjo et cornet), et Sarah Neufeld (violon) pour expérimenter des sonorités turques. Un voyage à Istanbul leur permet de rencontrer quatre musiciens turcs, Hakan Vreskala, Baran Asik, Ali Kazim Akdag et James Hakan dadeoglu. Désormais, la musique ambiant du collectif canadien se mâtine de sons kurdes, tziganes, arméniens, ottomans à la rencontre entre orient et occident.

Dalmak, le titre de cet album, signifie « contempler » mais aussi « plonger », « être absorbé, se baigner dans ». Le rythme obsédant et syncopé des percussions vient bouleverser les cordes et crée une atmosphère lancinante propre à la transe – soufie ? – des atmosphères orientales mystiques. On est emporté loin, on n’a plus de repères, on flotte dans un ailleurs envoûtant, qu’on est bien !

Category: My Playlist
Tags: musique, percussions, turc, violon, violoncelle
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr