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Non classé

30 janvier 2018 23 h 01 min
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Hommage à Mark E Smith par Hersen Rivé

Mark E Smith vient de nous quitter, je laisse à l’ami Hersen le soin de lui rendre hommage avec son style inimitable et ses anecdotes perso

La disparition le 24 janvier de Mark.E Smith, leader historique et charismatique de la scène rock anglaise, surprend par l’écho médiatique qu’elle suscite en dehors de son pays. Pour ne prendre que l’exemple de la France, tous les medias ont relayé cette nouvelle et l’un des plus grands titres de presse quotidienne a même eu l’audace d’en faire sa Une. Combien connaissaient vraiment Mark et qui suivait encore son groupe, The Fall, dans notre pays ? En quatre décennies, seuls Bernard Lenoir, ancien producteur à France Inter, et le dessinateur Luz, qui lui consacra un opus, étaient identifiés comme des fans de The Fall. Le groupe y a si rarement joué faute de réel public mais aussi par antipathie déclarée à l’égard du public français.

Son décès à l’âge de 60 ans, déjà annoncé par la BBC au printemps dernier par erreur, était hélas prévisible en raison d’un problème respiratoire (on en sait à peine plus) qui le maintenait hospitalisé ou en fauteuil roulant depuis cet été. Une avalanche d’hommages est tombée. Des médias tellement éloignés de son univers se sont émus, comme si Mark E Smith incarnait à lui seul la survie de l’underground, d’un réel parcours sans concession ou d’un exemple sans faille de cette fameuse notion fantasmée de l’indie. On n’a jamais autant parlé de Mark et paradoxalement jamais si peu parlé de lui, de sa musique et de ses rêves. Au gré des publications se dessine une personnalité caractérielle, sauvage à la limite détestable. La quasi-totalité des articles oublie l’origine du nom de son groupe fondé en 1976 près de Manchester. The Fall, c’est tout simplement le titre de l’œuvre du même nom d’Albert Camus. Mark. E Smith ne se référait que très rarement et s’adossait encore moins au milieu rock. Son univers était poétique et sa musique organique, une matière sonore dense et aussi anarchique qu’on l’a décrite. Sa voix unique, pincée et maintes fois qualifiée de nasillarde (canard) suggérait des mélodies jamais complètement révélées. Il les chantait dans une espèce de déclamation unique et lyrique. Le répertoire du groupe est une œuvre dont on dira étrangement qu’il n’y a jamais eu deux albums identiques alors que tous se ressemblent.

Les mots ne diront jamais assez ce qu’il était. Il faut revoir l’arrivée sur scène de Mark pour comprendre son charisme et son côté si « spécial ». Sa démarche en entrant sur scène, ses costumes pourtant ultra classiques, son regard balayant et défiant, ses mimiques, son éternel chewing-gum et sa façon de marmonner pouvaient même provoquer une forme de malaise. Lorsque Damon Albarn l’invite à plusieurs reprises pour accompagner un titre de Gorillaz, son arrivée sur scène semble exploser et dominer tout ce qui était en place avant son intervention et le rabaisser au rang du plus grand conformisme. Parmi les anecdotes récoltées, il y a celle d’Abdallah du groupe Tinariwen se retrouvant par hasard devant une scène où le groupe se produisait. Un large sourire sous son chèche indigo, le bluesman touareg s’exclama : «  waou, c’est country et western » !

Oui, le leader de The Fall a usé et martyrisé l’intégralité des membres de sa formation sans cesse renouvelée. Oui, Mark. E. Smith pouvait écouter un journaliste poser une question, se lever et quitter la pièce. Tout ce que vous avez lu et entendu sur lui est bien réel et jamais exagéré. Néanmoins ce que l’histoire devrait retenir c’est que cette teigne était franchement douce et attachante. Si vous partagiez son univers, si vous écoutiez ses albums pour l’intensité qu’ils dégagent (ce qu’il sentait dans votre regard) et si vous ne vous comportiez pas en groupie fanatique, alors Mark était le rocker le plus aimable, joyeux et farceur. De son propre aveu, son passe-temps préféré était de rejoindre sa mère et sa sœur (les trois habitaient le même immeuble) pour danser en famille dans le salon au son de « Mr Pharmacist », incontournable hymne punk de son registre.

A l’annonce de sa disparition, me sont remontées les images de moments intimes partagés avec lui. Celle d‘un homme qui ne lâche pas son sourire et vous harcèle une heure avec une pièce de monnaie d’une autre devise dans la main pour vous rembourser la bière achetée sur une aire d’autoroute. Celle d’un éternel gamin qui insiste pour rencontrer « Lee Scratch Perry » avec toute l’organisation que cela requiert puisque Lee Perry effectuait un vol Zurich-Genève de trente minutes pour le simple  besoin d’être dans le ciel avant cette soirée. A son arrivée, Mark E Smith s’est finalement enfermé à double tours dans sa loge, tellement intimidé, alors que madame Perry donnait le ok, bouteille de champagne à la main pour une occasion qui restera à jamais loupée. Je revois son émerveillement en passant devant la maison de Jean-Luc Godard en Suisse et découvrant que le mythique réalisateur de la nouvelle vague était encore en vie. Sa compagne et clavier du groupe, Elena, m’interpela en cachette à la veille du premier avril 2006, me sommant de ne plus suggérer d’accrocher de vrais poissons dans le dos des gens le lendemain car l’idée lui plaisait tellement qu’il commençait les préparatifs et : « lui, il va vraiment le faire ».

The Fall restait probablement le groupe le plus prolifique de sa génération avec la publication d‘un album par an depuis sa création. En Angleterre le célèbre DJ de la BBC John Peel, défricheur de talents de Pink Floyd à Laurent Garnier en passant par les Smiths , the Cure, Thin Lizzy, Undertones, et Joy division, disait toujours que l’idée de la mort le chagrinait du fait de louper les futurs albums de The Fall. Ironie du sort, c’est la vie qui va ressentir le vide sans ce marqueur annuel, dont on avait à la longue oublié qu’il s’arrêterait aussi un jour. R.I.P Mark.

 

Elena, Mark E Smith et Hersen Rivé, 2006

Elena, Mark E Smith et Hersen Rivé, 2006 (photo de l’auteur)

Category: Non classé
Tags: Elena, hommage, Lee Scratch Perry, Mark E Smith, The Fall
17 novembre 2017 20 h 53 min
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Vibrant hommage à Edward Said

Dominique Eddé nous présente son livre sur Edward Said

Est-ce un livre sur cet immense spécialiste de littérature palestinien-américain, sur sa pensée, ses combats ? Est-ce le récit d’une rencontre ? D’une collaboration ? Une explication de texte ? Un hommage à la fois au penseur et à l’homme ? Ou tout cela à la fois ? Voici ce que nous dit la couverture :

Dominique Eddé sur Edward Said

Est-ce une fiction ? Non, plutôt un récit, une narration donc pas forcément fictionnel, mais pourtant parfois une interprétation de l’oeuvre d’Edward Said au regard de sa vie, racontée par quelqu’un qui l’a connu de près et l’a compris.

Dominique Eddé a choisi de le raconter en parallèle avec Joseph Conrad, exilé polonais qui a également fait de l’anglais sa terre d’adoption fictionnelle et sur lequel Said a écrit sa thèse de doctorat.

Elle nous présente Said, son livre sur lui, son oeuvre à lui, ses idées à elle, avec passion car elle est convaincue de ce qu’elle explique :

Dominique Eddé

Quel souffle d’air frais ! Elle expose des idées, ne cherche pas la polémique, parle avec conviction mais sans acrimonie, sans tenter de nous faire comprendre que la pensée d’Edward Said était la meilleure, sans l’opposer à celle d’autres intellectuels, travers dans lequel tombent actuellement tous les soi-disant intellectuels français qui écrivent non pas POUR mais CONTRE d’autres et se perdent en débats stériles.

Il est bien sûr question de la Palestine, mais aussi de la littérature, de la réception de l’oeuvre de Said en France, minoritaire car pas arrivée à un moment où nous étions prêts à la recevoir… Il est question d’exil, de terre natale, d’un cheminement académique face à une réalité de terrain terrible, d’un sens aigu de la justice… Passionnée et passionnante, Dominique Eddé nous fait revivre la figure charmeuse et imposante d’Edward Said qui nous manque tant. Sous l’oeil bienveillant d’Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique qui publie son livre, et avec qui elle partage une amicale complicité, elle nous entraîne dans un univers que nous n’avons plus guère l’occasion de fréquenter, hélas.

Eric Hazan et Dominique Eddé

Où sont les Barthes, Foucault, Deleuze, Sartre, les grands débats des années 70-80 ? Qui a pris la relève ? Nous avons traversé tant de chocs, de transformations… L’ère numérique est arrivée, avec son lot de fake news, de faux spécialistes qui interviennent dans les médias à tout bout de champ, toujours les mêmes sur les mêmes sujets, qui prétendent savoir mais ne connaissent rien et visent avant tout une notoriété personnelle, parlent de livres qu’ils n’ont pas lus, d’une pensée qui leur est étrangère et polémiquent à l’envi !

Face à eux, impériale, sûre d’elle, Dominique Eddé nous parle de son expérience, de ses idées, de celles d’Edward Said et nous sommes emportés, convaincus car nous voyons bien que tout ce qu’elle dit est authentique. Dans cette société plus que jamais du spectacle, voici quelqu’un qui nous livre une parole vraie, et c’est vraiment bon à prendre, par les temps qui courent !

Naturellement, je vous conseille le livre, mais aussi tout ce que publie La Fabrique et, pour finir, le lieu qui nous a accueillis, La Colonie, 128 rue Lafayette dans le 10ème arrondissement, trop sympa !

Category: Littérature, Non classé
Tags: Dominique Eddé, Edward Said, livre, Palestine, pensée
10 septembre 2017 19 h 20 min
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« Mon » bijoutier berbère à Essaouira

Ou plutôt, celui de l’ami Hersen…

Si vous vous souvenez, je suis allée à Essaouira avec lui pour le Festival gnaoua et j’ai adoré. Et bien, je n’ai pas fait qu’écouter de la musique, participer à un forum et échanger avec plein de gens intéressants, mais j’ai aussi visité la ville avec Hersen, un guide qui connaît bien la ville (je n’ai pas encore écrit l’article, il nous fera rêver quand il fera gris cet automne).

Dans la kasbah, il y a plein d’artisans : potiers, travailleurs du bois qui font de la marqueterie magnifique, vendeurs d’épices et de tisanes, vendeurs de tissus et de chèches superbes de toutes les couleurs… et bijoutiers qui expliquent volontiers plein de choses, comme le pourquoi de cette forme de croix que portent autour du cou les voyageurs du désert : c’est le « GPS berbère ». Il suffit d’incliner le bijou et la pointe indique l’étoile du Nord ! Repérage garanti.

Mais l’ami Hersen est fidèle d’un bijoutier en particulier, c’est là qu’il m’emmène, sur une petite place toute mignonne :

Essaouira une place

Il y a des boutiques sous les arches, dont cette fameuse bijouterie, toute minuscule et remplie de colliers et de bagues magnifiques. Pendant qu’Hersen discute avec les deux bijoutiers, je regarde les bagues : malachite, pierre de lune, lapis lazuli, turquoise… Il y en a pour tous les goûts ! Le bijoutier me fait essayer plein de choses, nous parlons du pouvoir des pierres, je lui montre ma cyanite bleue, il ne connaissait pas, mais je fais la moue, rien ne m’emballe. Pendant ce temps, il tord un fil de fer, choisit des pierres et me dit qu’il me fait un cadeau. Je suis une amie de son ami, ça lui suffit ! Moi ça me gêne un peu : et si je ne trouvais rien ? Voici ce qu’il me met autour du cou, qui ne me quitte plus :

collier berbère

 

Une pierre qui porte bonheur, de l’ambre et… il me les a citées, je ne me souviens plus des noms… Mais c’est un don généreux offert avec coeur à l’image de cette ville chaleureuse dont je garde un si bon souvenir.

Et là, tout à coup, je LA vois dans la vitrine : elle brille, elle m’attire ! J’ai l’impression qu’il y a une pierre de lune sur l’anneau, mais non, elle est tout en métal, magnifique ! Le bijoutier la met à mon doigt : elle me va parfaitement ! Je me sens comme Peau d’âne qui va épouser le Prince ! Je la porte au quotidien, elle aussi et je la trouve toujours aussi belle. La voici dans toute sa splendeur gravée :

 

bague berbère

 

Et le bijoutier ? Le voici :

 

 

 

 

 

Essaouira mon bijoutier

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous y allez, je vous indiquerai la petite place et après, vous le reconnaîtrez !

Category: Non classé, Voyages
Tags: bague, berbère, bijoutier, collier, Essaouira
15 octobre 2016 21 h 07 min
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Autobiographie du Boss parue en français !

Born to run de Bruce Springsteen, le Boss : après l’album, le livre

Hé oui, il a choisi de donner à son autobiographie le même titre que celui de son album de 1975. Sur la pochette, il pose, à 24 ans, assis sur l’aile de la Chevrolet Corvette qu’il a pu s’offrir avec ses premiers vrais revenus. Son autobiographie, parue le mois dernier chez Albin Michel, porte le même titre avec la même photo :

born-to-run Bruce Springsteen

Quel chemin parcouru depuis !

Issu d’un milieu pauvre, défendant les droits des ouvriers, des vétérans du Vietnam, des Noirs, des homosexuels, Bruce Springsteen exprime sa rage de vivre dans un pays où dominent les inégalités, dans la droite ligne de Woody Guthrie qu’il respecte au point d’intégrer This Land is your Land à ses concerts. Alors bien sûr il galvanise les foules qui le reconnaissent comme The Boss, c’est lui le Patron, il sera à leurs côtés à jamais. Il chante avec ses tripes et nous recevons ses chansons avec les nôtres, pan !

Mais comme tous les vrais rockers enragés, il est ainsi parce qu’il est sensible. Et il exprime cette sensibilité, cette empathie avec les laissés-pour-compte de la désindustrialisation de régions entières, avec des balades magnifiques. L’un de ses albums que je préfère, The Ghost of Tom Joad, exprime ce tranquille désespoir des gens à qui on a ôté tout espoir avec des rythmes très country, accompagnés à l’harmonica.

Depuis, il a écrit sur les secours du 11 septembre qui montaient dans les tours alors que tout le monde descendait pour sauver sa peau, il parle de Black Lives Matter, le mouvement qui défend les droits des Noirs qui se font tirer comme des lapins par la police, sa voix se fait encore entendre alors qu’il a largement dépassé la soixantaine, bref c’est toujours lui le Boss !

Bob Dylan, dont je parlais ici hier pour fêter son Prix Nobel, a été adoubé par la Beat Generation. Bruce Springsteen serait plutôt dans la veine de Cormac McCarthy, Russell Banks ou Richard Ford qui avoue avoir intitulé son roman Independence Day en référence à la chanson de Springsteen.

Je vous propose The Ghost of Tom Joad :

Category: My Playlist, Non classé
Tags: autobiographie, balades, Bruce Springsteen, chansons, français, le Boss
21 février 2016 15 h 27 min
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200ème article ! Mais qu’est-ce que je raconte ici ?

Petites stats pour commencer

Depuis mon 100ème, qui parlait du back office, c’est-à-dire de la « cuisine » du blog, j’ai écrit : 16 articles sur des livres ou des auteurs français, anglo-américains, hongrois, finlandais ou égyptiens ; 18 articles sur des visites de monuments ou d’expos, Musée de l’Orangerie, Fondation Louis Vuitton, Expos Hip Hop, Osiris, la Sécession à Vienne au temps de Klimt entre autres ; 19 articles sur des restaurants, des spectacles ou des activités extérieures, Madama Butterfly à l’Opéra, la Maison des Métallos, mon massage ayurvédique par exemple ; 6 articles sur mes cours d’arabe ; 3 articles sur mon pays d’origine, la Hongrie ; 13 articles sur mes voyages, Madère, Genève, Budapest, la Turquie, etc. ; 6 articles Beauté, rubrique récente et 1 non classé où je souhaite bon anniversaire au blog. J’ai par ailleurs partagé 11 chansons avec vous dans ma playlist, de l’électro au Black metal symphonique en passant par le steampunk, les contre-ténors, la chanson française… Cette liste n’est pas exhaustive !

J’ai par ailleurs, après Pete Seeger le jour de sa mort, continué à rendre hommage à des artistes décédés que j’admirais beaucoup : ainsi du poète Christophe Tarkos le jour où le journal Libération faisait la recension d’ouvrages inédits, hommage aux migrants noyés avec la chanson d’Alain Souchon C’est déjà ça et mon hommage personnel à David Bowie. Je continuerai à faire cela car c’est important pour moi.

Comment ça marche ?

J’ai un petit cahier où je note tous les articles par titres au fur et à mesure, mais aussi mes idées futures et des infos qui les concernent :

mon cahier du blog

 

Vous remarquerez que c’est le 2ème… J’y prends également des notes lors d’une conférence pour le cas où… Donc je le trimbale partout dans mon sac, ce qui lui donne cette apparence un peu usée très sympa.

J’ai également un dossier près de Charlie (c’est mon ordi) avec de la doc, brochures prises sur place, articles imprimés sur des artistes ou des lieux, pour la rédaction d’articles en préparation.

 

J’ai aussi deux blocs avec des intercalaires où je répertorie les articles par rubrique et où j’ai noté des idées. En effet, ce blog étant intemporel, je peux choisir d’y parler de tout sujet qui me touche dans chacune des rubriques, indépendamment de l’actualité.

Pukka pad blog

Ainsi, j’ai les articles projetés de longue date – mes auteurs ou peintres et photographes favoris, mes chansons culte. J’ai les articles « prémédités » : je vais dans un lieu que je ne connais pas – restaurant, musée, monument – ou je vais à une exposition, ou j’assiste à une conférence, je prévois d’écrire un article. Parfois, ça ne fonctionne pas : l’expo est décevante, la conférence trop pointue… Je suis allée à la Maison Européenne de la Photographie avant-hier par exemple, l’expo de Bettina Rheims est un grand choc, je vous la recommande, mais vous vous doutez bien qu’il est interdit de photographier ses oeuvres et, c’est une photographe mondialement connue, elle n’a pas besoin de ce blog pour davantage de reconnaissance (et je n’ai pas envie d’avoir un procès pour avoir reproduit une de ses oeuvres sans son autorisation).

Et puis parfois, surprise, je suis dans un endroit où j’allais le nez au vent, et c’est tellement bien que j’ai envie d’en faire un article. J’exhibe mon statut de blogueuse, toujours très apprécié, je pose des questions à l’organisateur du vernissage, de la conférence, etc. et je demande l’autorisation de prendre des photos, que l’on m’accorde volontiers ! Je me sens VIP d’un coup et je parle avec des gens avec qui je n’aurais jamais imaginé échanger, c’est magique, j’adore !

Enfin, au-delà de mes passions, de mes lectures, de mes voyages et de mes visites, c’est parfois en parlant d’un sujet avec quelqu’un que j’ai envie d’en faire un article. Le blog, mon espace d’expression libre, une réflexion constante !

Une déception depuis le début ? Oui !

Je voudrais faire de ce blog un espace d’échange où des amis, spécialistes ou passionnés d’un sujet, viendraient en parler. Jusqu’à présent, seuls trois ont osé : Stéphane pour une interview sur le bitcoin, Tarek pour le point de vue du prof sur la langue arabe, et Hersen qui m’a offert deux belles chroniques tangéroises et un article sur le groupe Voodoo Game.

Mon invitation tient toujours, alors qui veut venir ?

Category: Non classé
Tags: articles, blog, idées, projets, rédaction
26 janvier 2016 21 h 39 min
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Joyeux anniversaire mon blog, je t’aime !

En ligne depuis 2 ans aujourd’hui !

Je me souviens, c’était un dimanche, j’avais 10 articles rédigés « en local », mon pote faisait défiler des lignes de code comme dans Matrix et je lisais sur le canapé pour dissimuler ma nervosité… Et tout à coup… Tadaaaam ! j’existais sur la Toile ! Champagne ! L’an dernier, j’en ai ouvert une petite bouteille pour fêter ça, cette année, j’allume juste la bougie :

bougie d'anniversaire de 2 ans

 

Allez, petites infos : 193 articles, 800 visiteurs par mois environ dans le monde entier, 7 rubriques, « Beauté » étant la dernière en date, des centaines de photos, des lieux culturels et des expos visités, des musiques découvertes, des livres dévorés, ma double culture décryptée, mes cours d’arabe chroniqués et mes sorties parisiennes détaillées… mais surtout, mes enthousiasmes et mes passions partagés, ma culture transmise, mon dynamisme communiqué à tous chaque semaine !

 

Je mesure le chemin parcouru depuis mes premiers tâtonnements et j’apprécie mon « statut » de blogueuse : j’arrive dans un endroit intéressant, je dis que je suis blogueuse et que je vais écrire un article, aussitôt les langues se délient, on me raconte le lieu, on m’autorise à faire toutes les photos que je veux ! Ou au contraire, je n’avais pas prévu d’écrire un article mais tout à coup, un lieu, une situation, une musique me plaisent ? Alors je prends des photos, je pose des questions, et déjà dans ma tête un angle est choisi, un début d’article s’écrit… Formidable ! j’adore ! Vous aussi j’espère, que je remercie pour votre fidélité au fil des semaines. Des projets pour la nouvelle année qui s’ouvre ? De la musique ! des livres ! des expos ! des voyages ! des sorties ! Et toujours, Domi en pleine forme !!!

Category: Non classé
Tags: anniversaire, blog, deux ans, en ligne
11 janvier 2016 20 h 42 min
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Bye bye David Bowie… and part of my youth!

Titre anglais en hommage à un immense talent qui s’est éteint

Bien sûr, quand on commence sa carrière dans les années soixante et qu’on tire sa révérence après avoir offert au monde un dernier album en 2016, on peut dire qu’on a eu une vie bien remplie ! Bowie était un créateur inlassable, inclassable, un novateur, dans une forme d’art total qui l’impliquait tout entier : maquillage, vêtements, styles de musique, surnoms… cet Anglais excentrique qui ose tout, comme on en croise encore à Londres. Un peu comme Brian Eno avec qui il a beaucoup échangé, Bowie restera cet homme caméléon qu’on gardera tous en mémoire, guettant ses nouveaux albums même lorsqu’il se tait parfois. Rock, pop, glam rock (Mon Dieu, quelle époque !), rock expérimental, post-punk, de Ziggy Stardust et Aladdin Sane au Thin White Duke, Mr Bowie is a master! Il était vraiment L’homme qui vient d’ailleurs comme dans ce film de 1976 de Nicholas Roeg où il incarne un extraterrestre venu chercher de l’eau sur Terre.

Quel courage enfin, d’avoir réalisé cet ultime album dont un clip, Lazarus, a été mis en ligne il y a 4 jours et où il incarne un homme au seuil de la mort, avec cette séquence incroyable où, en combinaison moulante qui rappelle sa période glam, il se trémousse avant de se prendre la tête dans les mains et de disparaître dans un placard (une allusion au placard de Narnia qui mène vers un autre monde ?).

Voici ce clip, suivi d’un extrait de ce qui pour moi demeure un choc esthétique éternel, son album Low, le premier de sa trilogie berlinoise. Heroes a suivi, tout aussi invraisemblable. A cette même époque, il produit Iggy Pop qui sombrait à la fin des Stooges et le remet en selle : Mr Bowie is a gentleman!

Category: My Playlist, Non classé
Tags: anglais, David Bowie, glam rock, musique, pop
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr