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#Palestine

17 novembre 2017 20 h 53 min
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Vibrant hommage à Edward Said

Dominique Eddé nous présente son livre sur Edward Said

Est-ce un livre sur cet immense spécialiste de littérature palestinien-américain, sur sa pensée, ses combats ? Est-ce le récit d’une rencontre ? D’une collaboration ? Une explication de texte ? Un hommage à la fois au penseur et à l’homme ? Ou tout cela à la fois ? Voici ce que nous dit la couverture :

Dominique Eddé sur Edward Said

Est-ce une fiction ? Non, plutôt un récit, une narration donc pas forcément fictionnel, mais pourtant parfois une interprétation de l’oeuvre d’Edward Said au regard de sa vie, racontée par quelqu’un qui l’a connu de près et l’a compris.

Dominique Eddé a choisi de le raconter en parallèle avec Joseph Conrad, exilé polonais qui a également fait de l’anglais sa terre d’adoption fictionnelle et sur lequel Said a écrit sa thèse de doctorat.

Elle nous présente Said, son livre sur lui, son oeuvre à lui, ses idées à elle, avec passion car elle est convaincue de ce qu’elle explique :

Dominique Eddé

Quel souffle d’air frais ! Elle expose des idées, ne cherche pas la polémique, parle avec conviction mais sans acrimonie, sans tenter de nous faire comprendre que la pensée d’Edward Said était la meilleure, sans l’opposer à celle d’autres intellectuels, travers dans lequel tombent actuellement tous les soi-disant intellectuels français qui écrivent non pas POUR mais CONTRE d’autres et se perdent en débats stériles.

Il est bien sûr question de la Palestine, mais aussi de la littérature, de la réception de l’oeuvre de Said en France, minoritaire car pas arrivée à un moment où nous étions prêts à la recevoir… Il est question d’exil, de terre natale, d’un cheminement académique face à une réalité de terrain terrible, d’un sens aigu de la justice… Passionnée et passionnante, Dominique Eddé nous fait revivre la figure charmeuse et imposante d’Edward Said qui nous manque tant. Sous l’oeil bienveillant d’Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique qui publie son livre, et avec qui elle partage une amicale complicité, elle nous entraîne dans un univers que nous n’avons plus guère l’occasion de fréquenter, hélas.

Eric Hazan et Dominique Eddé

Où sont les Barthes, Foucault, Deleuze, Sartre, les grands débats des années 70-80 ? Qui a pris la relève ? Nous avons traversé tant de chocs, de transformations… L’ère numérique est arrivée, avec son lot de fake news, de faux spécialistes qui interviennent dans les médias à tout bout de champ, toujours les mêmes sur les mêmes sujets, qui prétendent savoir mais ne connaissent rien et visent avant tout une notoriété personnelle, parlent de livres qu’ils n’ont pas lus, d’une pensée qui leur est étrangère et polémiquent à l’envi !

Face à eux, impériale, sûre d’elle, Dominique Eddé nous parle de son expérience, de ses idées, de celles d’Edward Said et nous sommes emportés, convaincus car nous voyons bien que tout ce qu’elle dit est authentique. Dans cette société plus que jamais du spectacle, voici quelqu’un qui nous livre une parole vraie, et c’est vraiment bon à prendre, par les temps qui courent !

Naturellement, je vous conseille le livre, mais aussi tout ce que publie La Fabrique et, pour finir, le lieu qui nous a accueillis, La Colonie, 128 rue Lafayette dans le 10ème arrondissement, trop sympa !

Category: Littérature, Non classé
Tags: Dominique Eddé, Edward Said, livre, Palestine, pensée
24 septembre 2015 21 h 27 min
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Echos de Palestine 2015

La soirée à l’Institut du Monde Arabe

C’était la semaine dernière, le désormais traditionnel rendez-vous de l’association, peut-être vous souvenez-vous de mon article de l’an dernier sur le sujet ? Rappel  : chaque année, l’écrivain Yanne Dimay parcourt la Palestine pour animer des ateliers d’écriture dans les départements de français des 4 grandes universités palestiniennes : Gaza, Naplouse, Hebron, Bir Zeit. Elle organise un concours de nouvelles et un jury en choisit 15 qui seront publiées dans un petit volume Echos de Palestine aux éditions du Littéraire. Les trois premiers lauréats se voient offrir un séjour d’une semaine à Paris avec visites touristiques et peuvent ainsi être présents à la soirée organisée pour eux tous à l’Institut du Monde arabe. Deux jeunes comédiens de la compagnie de la Feuille d’Or lisent les textes. Une adaptation théâtrale mise en scène par Dany Toubiana est en projet, renseignements sur le site de la Feuille d’Or.

Yanne Dimay présente la soirée :

Yanne Dimay, IMA

 

 

 

 

 

 

Puis les comédiens, un jeune homme et une jeune femme, lisent les textes :

comédien à l'IMA, soirée Palestinecomédienne à l'IMA, textes palestiniens

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier prix de cette année, Abdulhamid Abuqubaita, compare dans sa nouvelle l’occupation israélienne à un cancer qui rongerait le corps d’une jeune fille depuis 1948. Aujourd’hui, elle a perdu l’usage de ses membres et ses sens car la maladie a envahi 90% de son corps et personne ne veut l’aider aux alentours. Ecrite dans un français parfait, la nouvelle est très émouvante, mais le plus émouvant, c’est qu’au milieu de sa lecture son jeune auteur sort un rouleau de papier pour se sécher les yeux, car il est en larmes !

Nouveauté cette année, de courts reportages vidéo réalisés par des étudiants sous la direction de Benoît Pergent, réalisateur et de Thomas Coex, photographe en chef du bureau de l’AFP à Jérusalem. Huit petits films nous sont proposés, sur des sujets aussi divers que la pêche, la surdité, l’agriculture, le travail des enfants… Bien sûr, le poids de l’occupation se fait sentir à chaque fois, mais une jeune fille très enthousiaste nous fait découvrir les lieux touristiques de Gaza puis son conservatoire de musique « car il n’y a pas que des terroristes et des maisons détruites par les bombes à Gaza », nous dit-elle. C’est ce dernier reportage qui emportera la faveur du public, elle recevra donc un cadeau, et nous le lui annonçons en direct car elle est avec nous par Skype, avec Ziad Medoukh, professeur de français à l’université de Gaza ! Elle est « très ravie » et c’est « très magnifique ! » de nous voir ce soir-là. Nous en pensons de même !

Bara'a avec Ziad Medoukh

 

Pour clore la soirée, les lauréats sont invités à dire quelques mots, Samar Nakleh, 3ème prix, nous a écrit un petit poème, Mariana Rantissi rayonne dans sa robe traditionnelle et Abdulhamid Abuqubaita nous remercie dans un français à peine accentué :

 

Echos de Palestine, les lauréats 2015

 

 

 

 

 

 

Il y a hélas une note de tristesse dans cette soirée, car ce sera la dernière si quelqu’un ne vient pas rejoindre l’association Ecriture en Liberté en Palestine pour s’occuper de trouver des financements. Je lance donc un appel ici pour que le formidable travail de Yanne Dimay et de son équipe continue. Comme une sorte de bilan, ce sont des florilèges qui sont publiés cette année, nous stimulant pour vouloir poursuivre cette belle aventure :

Echos de Palestine 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Des informations et un contact sur le site : Ecriture en liberté

Merci pour eux !

 

Category: Mes sorties
Tags: atelier d'écriture, français, institut du monde arabe, lecture, Palestine, soirée, université, Yanne Dimay
21 novembre 2014 21 h 21 min
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Mohamed Assaf, le choupinou palestinien à la voix d’or

Il est mignon, il a une voix magnifique, cadeau de la Palestine qui affirme ainsi haut et fort sa culture avec de très belles chansons.

Mohamed Assaf part de Palestine pour participer au concours Arab Idol. Chez nous c’est banal et on s’amuse à la télé de voir maladroitement s’égosiller des jeunes candidats boutonneux. Pour Mohamed, un parcours pénible commence : franchir les check-points, la frontière, aller jusqu’en Egypte. Il est déterminé, mais il met deux jours pour arriver et tous les numéros viennent d’être distribués aux candidats… Qu’à cela ne tienne, il va chanter pour eux, il ne sera pas venu pour rien. Et l’un d’eux lui tend son numéro et lui dit : « Prends ma place, moi je n’ai aucune chance d’aller en finale, toi si. » Et Mohamed gagne le concours ! Cinq albums plus tard, il est toujours l’Arab Idol.

Hommage de Domi ce soir, avec cette chanson dédiée au keffieh, ce carré d’étoffe noir et blanc, symbole de tout un peuple :

Category: My Playlist
Tags: chanson, Palestine
18 septembre 2014 21 h 45 min
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Soirée Echos de Palestine à l’Institut du Monde Arabe

Il y a 5 ans Yanne Dimay, Française, écrivain qui anime des ateliers d’écriture, a créé le programme Ecriture en liberté en Palestine. Chaque année, elle se rend dans 4 prestigieuses universités de Cisjordanie et de la Bande de Gaza : Hebron, Naplouse, Bir Zeit et Gaza. Elle y anime un atelier d’écriture pour les étudiant(e)s du Département de Français. Les étudiants palestiniens sont en effet nombreux à apprendre notre langue qui devient pour eux une terre d’accueil. Ils s’évadent de leur quotidien en regardant des films français et en écoutant des chansons françaises, voyagent sans quitter ces Territoires qu’ils ne sont pas toujours autorisés à quitter.

Chaque année depuis cinq ans, ces ateliers d’écriture donnent lieu à un concours de nouvelles écrites en français. Un jury présidé par l’écrivain Gilbert Sinoué en choisit une dizaine qui seront publiée sous le titre général d’Échos de Palestine. Et chaque année, l’Institut du Monde Arabe accueille les lauréat(e)s des trois premiers prix pour une soirée exceptionnelle au cours de laquelle des comédiens de la Compagnie de la Feuille d’Or font une lecture des textes en public. Les lauréat(e)s passent une semaine à Paris au cours de laquelle on les emmène visiter le Louvre, la Tour Eiffel, et Versailles. Une promenade en bateau Mouches leur montre Paris sous son plus beau jour. Le thème du concours était cette année : »Bribes entendues ou lues. »

La soirée avait lieu hier et j’y étais. En première partie, Yanne Dimay et Gilbert Sinoué ont expliqué le projet et parlé de la Palestine, Elias Sanbar a apporté son point de vue sur la littérature palestinienne et la vie dans les Territoires Occupés, et Philippe Agret, Directeur du bureau de l’AFP à Jérusalem, a raconté que cette année, l’AFP a organisé en parallèle un concours de dépêches, brillamment réussi par certains étudiants.

Dire que les nouvelles lues étaient émouvantes est un euphémisme, car elles reflètent la vie quotidienne des Palestiniens, dans les villages mais aussi les camps de réfugiés, avec la menace des raids israéliens toujours présente. Mais elles étaient aussi pleines de poésie et d’humour, de joie et d’espoir. Quelle leçon de courage nous a été donnée par ces jeunes gens ! Et quelle belle initiative que ce projet franco-palestinien qui leur permet de s’exprimer autrement à travers la littérature ! Comme le dit Elias Sanbar : »La littérature dit mieux la réalité. »

Voici donc le tome 4 de ces Echos de Palestine :

photo 3 (4)

 

 

 

 

 

 

 

Nous savons déjà qu’en dépit de tous les obstacles, du peu de moyens, l’édition 2015 aura lieu. Elle se prépare déjà. Et nous, nous savons déjà que nous serons là pour écouter ces jeunes Palestiniens nous apporter leur enthousiasme et leur talent dans un français impeccable.

Category: Mes sorties
Tags: français, littérature, Palestine
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr