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Mes sorties

29 novembre 2014 20 h 42 min
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Les courses de Noël dans les grands magasins

Avec Maman, c’est un rituel depuis 19…62 ? 63 ? Je regardais toutes les poupées pendant que ma soeur essayait les vélos et les patins à roulette (oui, c’était permis et ça ne s’appelait pas rollers).

Donc voici la magie de Noël, avec un drôle de sapin cette année :

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On paie des gens des fortunes pour qu’ils aient ce genre d’idées… Bref, ça plaît aux touristes qui photographient en masse et qui achètent nos produits de luxe (merci les devises).

 

Des sapins, il y en a partout :

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Mais c’est festif, et moi je fais des cadeaux à mes proches à Noël pour leur dire autrement que je les aime. Pas besoin que ce soit un cadeau hors de prix, ma soeur par exemple prenait des notes pendant l’année quand on disait « J’aimerais bien telle chose… » ou « J’ai vraiment besoin de telle chose… » et Papa adorait nous gâter, mais aussi nous faire des blagues, clins d’oeil à des conversations ou petits encouragements. Et pour les mômes, les vitrines sont féériques :

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Veneeeez… consommeeeeez :

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Dans toutes les villes du monde, les illuminations de Noël sont magiques, non ? Alors ne boudons pas notre plaisir et mettons-nous en plein les yeux… Ces lumières vont se retrouver dans les yeux de celui ou celle que tu aimes tellement que tu lui auras choisi LE cadeau qui lui fera briller les yeux d’émerveillement…

Category: Mes sorties
Tags: courses, magasins, Noël
16 novembre 2014 14 h 09 min
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Le Cutty Sark, un clipper racé pour l’heure du thé !

La marine britannique

Le XVIIIè et le XIXè siècles ont vu la domination des Anglais sur la mer, les Français le savent bien, corsaires malouins ou marins de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le coup de Trafalgar de l’Amiral Nelson n’est-il pas devenu une expression courante pour désigner un coup sournois ? Il a fait semblant de fuir avec ses bateaux et la flotte s’est brusquement retournée pour faire face à ses ennemis, gagnant ainsi la bataille…

Mais la marine marchande était tout aussi puissante et prestigieuse, le Cutty Sark superbement restauré en est une preuve éclatante : non pas amarré à un quai sur l’eau, mais encastré dedans et tenu par des barres métalliques de chaque côté, il se visite de la quille au pont supérieur :

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Qu’est-ce qu’un clipper ?

Le mot vient de l’expression américaine To go at a clip qui signifie aller très vite. Le bateau est en effet conçu pour prendre le vent au maximum, avec une coque étroite mais profonde pour y placer beaucoup de marchandises, et une très grande largeur de voiles. cela lui donne son côté fin et élégant, racé, pour apporter aux marchands londoniens le thé de Chine très prisé au XIXè siècle. Construit en 1869, le Cutty Sark livre effectivement du thé puis de la laine néo-zélandaise. On trouve à bord, sur le pont inférieur, des coffres à thé :

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Il n’y avait que 26 hommes pour diriger ce grand navire, le plus jeune était l’apprenti de 14 ans et le plus âgé, un marin expérimenté de 54 ans. Lorsqu’il allait en Australie et en Nouvelle-Zélande, ces hommes pouvaient passer plus de 100 jours en mer ! Ils dormaient dans de petites cabines, même celle du capitaine était étroite, et ne pouvaient se dégourdir les jambes que sur le pont supérieur :

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Le Cutty Sark est aussi un whisky, créé en 1923 pour le marché américain d’après la Prohibition (donc mis sur le marché dix ans après, dont l’étiquette arbore un dessin du bateau sur fond jaune. C’est un whisky blond très agréable :

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Pour y aller, vous prenez le train à partir de la station Bank et vous descendez à la station Greenwich Cutty Sark tout simplement ! Des infos sur le lien ici

Category: Mes sorties
Tags: bateau, clipper, cutty sark, marine
9 novembre 2014 20 h 04 min
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Le canal Saint-Martin à Paris

Une promenade du dimanche

Le canal commence au Port de l’Arsenal, à Bastille, devient souterrain puis resurgit derrière la place de la République. On peut le visiter en bateau comme on se promène sur la Seine, ou se flâner le long de ses rives bordées de cafés et de magasins de design ou de mode un peu bobo.

L’été, des centaines de gens vont s’asseoir tout du long, pique-niquent ou boivent juste un verre au calme, loin des encombrements parisiens. L’automne, il y règne une ambiance bucolique un rien nostalgique avec les arbres aux feuillages roux. A gauche, juin, à droite, novembre, ce n’est pas la même lumière, mais cela a son charme aux deux saisons :

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Ce lieu est aussi un paradis de graffeurs avec de hautes façades ou des murs d’usine qui ne demandent qu’à être décorées. En voici quelques exemples :

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Et jusqu’à cette petite tête marrante sur la rambarde en métal qui longe le canal :

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Autant le petit port de l’Arsenal est propice à une pause entre amis pour bavarder, autant cette partie du canal invite à la marche… Et l’on y voit, bien sûr, le fameux Hôtel du Nord qui est conservé depuis que Marcel Carné l’a utilisé dans son film éponyme en 1938, avec Louis Jouvet et Arletty :

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« Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Dialogues d’Henri Jeanson…

Category: Mes sorties
Tags: Canal, Paris, promenade, Saint martin
24 octobre 2014 14 h 23 min
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La recyclerie, café-restaurant Porte de Clignancourt à Paris

Où vas-tu prendre un verre avec Nina Madeinrécup ? A la recyclerie ! Mais son concept de surconsommation a été récupéré (sans jeu de mots) par des designers qui ont créé un restaurant dans l’ancienne gare de la petite ceinture de Paris à Clignancourt. Pour mémoire, la petite ceinture est la voie de chemin de fer désaffectée (et quel dommage !) qui fait le tour de Paris vers l’intérieur en parallèle avec les Maréchaux – qui sont eux-mêmes les boulevards de ceinture de Paris d’avant le Périphérique et que l’on surnomme ainsi car ils portent tous un nom de Maréchal de la Grande Armée de Napoléon.

Voici à quoi ça ressemble, intérieur – extérieur :

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A l’extérieur, il y a le petit marché bio des fermiers de l’association « La Ruche qui dit oui », un abri pour les chèvres et un poulailler.

 

 

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L’idée c’est de commander au bar et d’aller chercher ton plat au comptoir de la cuisine (oui c’est un ancien meuble de métier), puis de débarrasser ton assiette sale à un autre comptoir où il y a un bac pour récupérer pour les poules la verdure que tu n’as pas mangée.
Mais… vu le plafond très haut, le bruit des conversations résonne et, comme ce n’est pas cher, il y a beaucoup de monde qui arrive pour dîner, alors on ne s’entend plus.

Du coup, nous avons pris le métro pour aller dîner dans un restaurant italien rue Xavier Privat, à Saint-Michel, où d’autres aventures nous attendaient. Les pizzas sont très bonnes, même si le cuisinier est sri-lankais, mais le serveur, à quelques années de la retraite, cherche surtout à donner l’impression aux passants que le restaurant est plein. Il doit d’ailleurs être le beau-frère du patron : même dégaine, même accent italien, même nonchalance méditerranéenne. Nous avons ainsi servi d’appât pendant trois quarts d’heure après avoir mangé nos pizzas, nous voulions voir jusqu’où cela irait mais nous avons fini par appeler le serveur qui, ainsi que le patron, nous a dit qu’il nous avait laissé tranquillement discuter. Du coup, nous avons juste pris un café et, voyant qu’il ne nous était pas offert pour nous récompenser de notre patience, nous avons réussi à négocier un verre de vin.

Il y avait de la bonne musique en fond sonore, Nina tournait le dos à la télé, mais moi je pouvais voir la chaîne polonaise de vidéos hot où, sans le son, des jeunes filles s’agitaient en petite culotte, en alternance avec des femmes accortes trop décolletées et trop maquillées… Grâce aux coupures pub, je sais désormais quelles pastilles pour la gorge je peux acheter si jamais je prends froid un jour en Pologne ! Le service étant fini, le patron et son équipe attendaient notre départ pour dîner en regardant cette fois, et toujours sans le son, une chaîne documentaire sur la vie sauvage où serpents et varans étaient filmés en très gros plan. J’ai dû décaler ma chaise pendant que Nina se pliait de rire.

Pour finir, nous sommes entrées exécuter quelques pas de salsa dans un bar de la même rue qui offrait des cocktails latino-américains avec cette musique. Quelle soirée !

Category: Mes sorties
Tags: recycler, restaurant
29 septembre 2014 19 h 08 min
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Josef Nadj, le chorégraphe

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Né en Voïvodine dans une famille hongroise, donc yougoslave mais français à présent, Josef Nadj s’attache à décrire notre monde de la façon la plus réaliste possible. C’est pourquoi ces spectacles sont anxiogènes mais brillants. Le dernier en date, Paysage inconnu, commence par une grosse boule de neige projetée sur un écran, trouée à plusieurs reprises de deux yeux, un nez et une bouche de formes différentes.

Puis deux hommes entrent en scène, vêtus d’un costume sombre et la tête enfermée dans un bas. Ils vont tour à tour se donner une accolade, s’engueuler, s’apostropher, s’éviter et se rejoindre, dans un spectacle qui tient à la fois du mime et de la danse. Nadj a en effet étudié chez Marcel Marceau et Etienne Ducroux, deux maîtres incontestés du geste dans toutes ses expressions. On pense à Beckett et ses personnages perdus au fin fond de nulle part, on pense aux corps tordus du peintre Otto Dix et à tout ce que l’expressionnisme allemand a pu exprimer d’angoisse et de désespoir, et puis soudain, un brusque sourire illumine le visage de ces êtres désespérés et une touche d’humour vient nous dire que tout n’est pas perdu. Le calme revient, les gestes se font plus lents, les corps se frôlent, se tâtent, un front s’appuie sur l’autre…

Mais cela ne dure pas et tout reprend dans une lutte sans raison. La violence est là, l’absurde de nos vies quotidiennes où nous ne pouvons plus communiquer… Colère, douleur, peine, amitié, entraide, soutien, rire, cri, frénésie, la chorégraphie reflète une folie maîtrisé dans ce paysage qui est nulle part et partout à la fois.

Performance technique de Josef Nadj, 57 ans, et d’Ivan Fatjo, un danseur plus jeune qui donne tout ce qu’il a. Ils sont accompagnés par deux musiciens, Akosh Szelevényi le Hongrois et Gildas Etevenard qui, eux, jouent sur les instruments les plus improbables : violoncelle posé à l’horizontale, archet le long d’un tube en métal, cloches et percussions en tout genre.

Présenté au 104 à Paris, dans le cadre du Festival Temps d’Image, le spectacle va tourner dans toute la France. On peut se renseigner sur le site de Josef Nadj qui est également directeur du Centre Chorégraphique d’Orléans.

Category: Mes sorties
Tags: chorégraphie, spectacle Josef Nadj
18 septembre 2014 21 h 45 min
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Soirée Echos de Palestine à l’Institut du Monde Arabe

Il y a 5 ans Yanne Dimay, Française, écrivain qui anime des ateliers d’écriture, a créé le programme Ecriture en liberté en Palestine. Chaque année, elle se rend dans 4 prestigieuses universités de Cisjordanie et de la Bande de Gaza : Hebron, Naplouse, Bir Zeit et Gaza. Elle y anime un atelier d’écriture pour les étudiant(e)s du Département de Français. Les étudiants palestiniens sont en effet nombreux à apprendre notre langue qui devient pour eux une terre d’accueil. Ils s’évadent de leur quotidien en regardant des films français et en écoutant des chansons françaises, voyagent sans quitter ces Territoires qu’ils ne sont pas toujours autorisés à quitter.

Chaque année depuis cinq ans, ces ateliers d’écriture donnent lieu à un concours de nouvelles écrites en français. Un jury présidé par l’écrivain Gilbert Sinoué en choisit une dizaine qui seront publiée sous le titre général d’Échos de Palestine. Et chaque année, l’Institut du Monde Arabe accueille les lauréat(e)s des trois premiers prix pour une soirée exceptionnelle au cours de laquelle des comédiens de la Compagnie de la Feuille d’Or font une lecture des textes en public. Les lauréat(e)s passent une semaine à Paris au cours de laquelle on les emmène visiter le Louvre, la Tour Eiffel, et Versailles. Une promenade en bateau Mouches leur montre Paris sous son plus beau jour. Le thème du concours était cette année : »Bribes entendues ou lues. »

La soirée avait lieu hier et j’y étais. En première partie, Yanne Dimay et Gilbert Sinoué ont expliqué le projet et parlé de la Palestine, Elias Sanbar a apporté son point de vue sur la littérature palestinienne et la vie dans les Territoires Occupés, et Philippe Agret, Directeur du bureau de l’AFP à Jérusalem, a raconté que cette année, l’AFP a organisé en parallèle un concours de dépêches, brillamment réussi par certains étudiants.

Dire que les nouvelles lues étaient émouvantes est un euphémisme, car elles reflètent la vie quotidienne des Palestiniens, dans les villages mais aussi les camps de réfugiés, avec la menace des raids israéliens toujours présente. Mais elles étaient aussi pleines de poésie et d’humour, de joie et d’espoir. Quelle leçon de courage nous a été donnée par ces jeunes gens ! Et quelle belle initiative que ce projet franco-palestinien qui leur permet de s’exprimer autrement à travers la littérature ! Comme le dit Elias Sanbar : »La littérature dit mieux la réalité. »

Voici donc le tome 4 de ces Echos de Palestine :

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Nous savons déjà qu’en dépit de tous les obstacles, du peu de moyens, l’édition 2015 aura lieu. Elle se prépare déjà. Et nous, nous savons déjà que nous serons là pour écouter ces jeunes Palestiniens nous apporter leur enthousiasme et leur talent dans un français impeccable.

Category: Mes sorties
Tags: français, littérature, Palestine
16 août 2014 16 h 37 min
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Le restaurant pakistanais KIRN à Paris

Hier nous fêtions le 67ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde. Quelle bonne idée d’aller manger dans un restaurant pakistanais et indien ! C’est dans une petite rue au métro Bonne Nouvelle :

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Il y a une carte très riche et aussi des menus à 11, 14, 16, 20 et 30€ avec plusieurs entrées chaudes et froides avec et sans viande, plusieurs plats avec et sans viande et des desserts, dont la semoule maison au lait d’amandes servie chaude. L’apéritif était offert, avec ou sans alcool. Il y a aussi une carte des vins, mais quand tu fais partie de ces Indiens végétariens qui ne boivent pas d’alcool, tu es bien…

Moi j’ai pris un menu avec samoussa aux légumes et petite sauce verte, curry de poulet à la coriandre bien en sauce avec la sauce au yaourt, riz basmati et petits légumes au curcuma trop bons ! Quelle ne fut pas ma surprise quand on me l’apporta ! C’est trop rigolo, tout sur un grand plateau :

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L’accueil est super sympa, on a été chouchouté face à une grande photo du Taj Mahal, je vous recommande chaudement ce restaurant loin des sentiers battus, pour changer !

Category: Mes sorties
Tags: Inde, restaurant
14 juin 2014 19 h 48 min
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La Closerie des Lilas

Un lieu parisien mythique…

Restaurant et brasserie dans le 6ème arrondissement de Paris depuis 1847, La Closerie des Lilas a surtout été rendu célèbre au début du XXème siècle grâce aux intellectuels qui l’ont fréquenté. Les écrivains américains s’y sont retrouvés, Fitzgerald, Hemingway, Miller, les peintres qui habitaient Montparnasse également. Sa carte est traditionnelle et aujourd’hui encore, excellente.

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 L’intérieur est magnifique aussi, banquettes en cuir, chaises « bistrot », ambiance feutrée, pianiste qui joue des  chansons françaises des années 50 et 60 – Piaf, Brel, Gainsbourg… On est un peu hors du temps, les garçons sont  aimables et prévenants…

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… et un mythe familial !

En 1948, le Consulat de Hongrie se trouve au 326, rue Saint-Jacques. Mon père et ma mère travaillent d’arrache-pied, tous les dossiers des ressortissants hongrois en France sont restés en suspens pendant la guerre. Alors le plus souvent, Maman claque des oeufs dans une poêle vite fait, avec quelques champignons, et hop, le boulot reprend. Un beau jour, Papa en a marre de ces déjeuners sur le pouce et décide d’emmener Maman au restaurant le plus proche. Ils ne sont pas encore fiancés, mais déjà amoureux et ce sera l’occasion d’une pause tendre en tête-à-tête. Et oui : ce restau le plus proche, c’est La Closerie des Lilas ! Ils ne sauront que plus tard dans quel célèbre endroit ils sont allés « manger vite fait » !

Pour son anniversaire cette année, Maman nous a invitées, ma cousine et moi, et a expliqué au serveur un peu ébahi qu’elle est venue une première fois il y a… 66 ans ! Et on s’est régalé !

La Closerie des Lilas

Category: Mes sorties
Tags: brasserie, Montparnasse, restaurant
2 juin 2014 22 h 49 min
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Aheng albanais – un concert d’Enris Qinami et David Bruley

Aheng : la musique et le plaisir par la musique

Naviguant entre le profane et le sacré, les chants d’amour à la bien-aimée et les chants de guérison de la tradition soufi, cette envoûtante musique albanaise aux influences persanes se jouait autrefois dans les bazars en Albanie, lieux de rencontres et d’échanges par excellence. Les musiciens étaient également artisans.

Diplômé de guitare et enseignant, Enris Qinami est aussi ethnomusicologue, passionné par ce style musical qui le rattache à ses racines albanaises. Chercheur enthousiaste, il déniche des partitions du XIXème siècle pour jouer sur son luth à cordes pincées, le sharki, des airs parfois jamais interprétés avant lui. Cet instrument, il l’a déniché sur place où il restait suspendu au mur depuis 30 ans chez un luthier. Ce fut une belle rencontre comme il en existe dans les contes orientaux. Enris et son sharki créent ensemble depuis un an, le musicien sait lui tirer les sonorités les plus émouvantes et le sharki vibre entre ses doigts experts pour donner le meilleur de lui-même.

A ses côtés, David Bruley joue de différentes percussions persanes, tambour en forme de calice, grands et petits tambours de peau et fils de métal, petites cymbales iraniennes aux joyeux sons tintinnabulant entre ses doigts agiles. Professeur de percussions persanes, il raconte ses instruments avec le ton gourmand duconnaisseur amoureux. Débonnaire et bienveillant, sachant tirer des cascades de sons entraînants en accord parfait avec Enris, il rejoint ses trilles et souligne d’un roulement les mélodies virevoltantes de l’aheng. Pour suivre les activités de David, vous pouvez consulter son site :

David Bruley

Car à ces musiques envoûtantes se conjuguent les sonorités chuintantes, ululantes et caressantes de la langue albanaise à nulle autre pareille. On écoute, surpris puis charmé, cette musique venue de loin, créée pour alléger l’âme et dont l’effet reste le même, interprétée par des virtuoses, dans un autre lieu à un autre temps.

Les musiciens :

Enris et David 20140530David et Enris 20140530

Et un extrait, en attendant leur CD « Mais pas tout de suite, on y va petit à petit », dit Enris. Dois-je préciser que David et Enris sont deux anges en visite parmi nous, ou vous l’avez déjà compris ?

Category: Mes sorties
Tags: aheng, concert, musique, percussions, sharki
23 mai 2014 21 h 30 min
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La leçon de maquillage

Estée Lauder sort une nouvelle gamme de rouges à lèvres, repulpants en plus d’hydratants et tout et tout… Du coup, le stand des Galeries Lafayette Haussmann où Maman et moi sommes fidèles clientes organise une séance de maquillage gratuite avec photomaton à la clé. Evidemment, on y va !

D’abord Marc, notre conseiller préféré, enlève 20 ans à Maman qui, coquine, était allée chez le coiffeur et avait un look super élégant. Puis c’est mon tour :

On commence par du sérum, ma peau est déshydratée par la clim’ du bureau. Ensuite la nouvelle crème « coup d’éclat – bonne mine ». Et la connoisseur’s touch : pinceau touche de lumière au-dessus des sourcils, le long du nez et de la mâchoire inférieure pour éliminer les zones d’ombres. Le maquillage tend vers les couleurs chaudes, donc ce sera un fard « bonne mine » aussi : on alterne relief, creux, relief. « Ce n’est pas compliqué Dominique, vous dessinez un 3 avec le gros pinceau ?! » « D’accord, Marc ».

Et c’est au tour des yeux. Ta bonne fée Estée a pensé à tout : un contour des yeux liftants à utiliser quand tu vas en soirée et que tes yeux sont au milieu de ta figure. Non ? Si ! Un embout en céramique, donc frais, à passer d’abord sous les yeux pour décongestionner. Puis une petite crème liftante et clac ! t’as 10 ans de moins ! Tu appliques l’anticernes et hop ! tu rentres d’une semaine aux Bahamas ! (rappel : avec le fard « bonne mine »)… Du fard doré satiné sur la paupière, très clair sous les sourcils pour creuser le regard, et c’est au tour du mascara. Tu fais remarquer que tes cils ne sont pas très longs ni très fournis. Marc sort le super mascara : un côté de la brosse à poils courts pour teinter depuis la racine, un côté de la brosse à poils longs pour étirer. Et là, oh surprise ! Tu laisses tes sourcils vers l’intérieur de l’oeil ! Mais enfin, il faut les étirer vers l’extérieur ?! D’un coup, grâce à Marc, tu te retrouves avec de longs cils de star ! Pas croyable !

La touche finale : tu es en violet, il te faut un rouge à lèvres rose vif. Il est magnifique et tu as des lèvres qu’on a envie d’embrasser – ben oui, on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre… Un coup de crayon pour redessiner les contours, je suis comme Maman, j’écrase le coeur du centre de la lèvre supérieure, quel crime !

Me voici parée de conseils avisés pour avoir l’air frais et jeune en toutes circonstances, et on a passé un bon moment en prime !

Category: Mes sorties
Tags: bonne mine, conseils, Estée Lauder, fard, maquillage, mascara
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr