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18 septembre 2014 21 h 45 min
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Soirée Echos de Palestine à l’Institut du Monde Arabe

Il y a 5 ans Yanne Dimay, Française, écrivain qui anime des ateliers d’écriture, a créé le programme Ecriture en liberté en Palestine. Chaque année, elle se rend dans 4 prestigieuses universités de Cisjordanie et de la Bande de Gaza : Hebron, Naplouse, Bir Zeit et Gaza. Elle y anime un atelier d’écriture pour les étudiant(e)s du Département de Français. Les étudiants palestiniens sont en effet nombreux à apprendre notre langue qui devient pour eux une terre d’accueil. Ils s’évadent de leur quotidien en regardant des films français et en écoutant des chansons françaises, voyagent sans quitter ces Territoires qu’ils ne sont pas toujours autorisés à quitter.

Chaque année depuis cinq ans, ces ateliers d’écriture donnent lieu à un concours de nouvelles écrites en français. Un jury présidé par l’écrivain Gilbert Sinoué en choisit une dizaine qui seront publiée sous le titre général d’Échos de Palestine. Et chaque année, l’Institut du Monde Arabe accueille les lauréat(e)s des trois premiers prix pour une soirée exceptionnelle au cours de laquelle des comédiens de la Compagnie de la Feuille d’Or font une lecture des textes en public. Les lauréat(e)s passent une semaine à Paris au cours de laquelle on les emmène visiter le Louvre, la Tour Eiffel, et Versailles. Une promenade en bateau Mouches leur montre Paris sous son plus beau jour. Le thème du concours était cette année : »Bribes entendues ou lues. »

La soirée avait lieu hier et j’y étais. En première partie, Yanne Dimay et Gilbert Sinoué ont expliqué le projet et parlé de la Palestine, Elias Sanbar a apporté son point de vue sur la littérature palestinienne et la vie dans les Territoires Occupés, et Philippe Agret, Directeur du bureau de l’AFP à Jérusalem, a raconté que cette année, l’AFP a organisé en parallèle un concours de dépêches, brillamment réussi par certains étudiants.

Dire que les nouvelles lues étaient émouvantes est un euphémisme, car elles reflètent la vie quotidienne des Palestiniens, dans les villages mais aussi les camps de réfugiés, avec la menace des raids israéliens toujours présente. Mais elles étaient aussi pleines de poésie et d’humour, de joie et d’espoir. Quelle leçon de courage nous a été donnée par ces jeunes gens ! Et quelle belle initiative que ce projet franco-palestinien qui leur permet de s’exprimer autrement à travers la littérature ! Comme le dit Elias Sanbar : »La littérature dit mieux la réalité. »

Voici donc le tome 4 de ces Echos de Palestine :

photo 3 (4)

 

 

 

 

 

 

 

Nous savons déjà qu’en dépit de tous les obstacles, du peu de moyens, l’édition 2015 aura lieu. Elle se prépare déjà. Et nous, nous savons déjà que nous serons là pour écouter ces jeunes Palestiniens nous apporter leur enthousiasme et leur talent dans un français impeccable.

Category: Mes sorties
Tags: français, littérature, Palestine
16 septembre 2014 18 h 57 min
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Ma passion : la porcelaine !

Bien sûr que non, pas de panique, ici pas de cours magistral jamais… Donc nous ne parlerons pas de porcelaine à pâte tendre, de grand feu ou de petit feu, de céramique lustrée ou de majolique qui est un émail stanifère qui vitrifie à la cuisson… NON !!! Mais nous parlerons de :

Ma collection de petites assiettes décoratives

J’en ai 48 à ce jour, qui viennent de pays et manufactures différents. Certaines sont emblématiques d’un style, d’une époque… Le « motif aux oignons » – Zwiebel müster – de Meissen (Saxe) est une copie de porcelaine chinoise sur laquelle figuraient des grenades, fruit alors inconnu en Allemagne. Il fut donc décidé de les remplacer par des bulbes d’oignons – « zwiebel » en allemand. Herend, en Hongrie, a fabriqué un service pour la reine Victoria d’Angleterre avec des papillons et des pivoines stylisées – motif Viktória -, pas étonnant que ce soit mon préféré, mon deuxième prénom est Victoria en hommage à la Reine justement. Pour le Japon, j’ai Imari et Arita, Imari étant dans le fameux style et avec la technique d’Arita.

Un ami m’a construit un vaisselier pour les montrer :

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Ouiii, vous savez compter, il n’y a pas les 48 ! Je n’ai plus de place… On voit de loin les deux Sèvres avec leur bleu caractéristique, celle du haut est entourée de Meissen à gauche et KPM Berlin à droite.
Je n’énumère pas les manufactures, mais au moins les pays : France, Allemagne, Italie, Angleterre, Japon, Hongrie, Irlande, Autriche, Portugal, Danemark, Russie, Hollande (Delft, mais aussi Makkum, la moins connue mais que j’adore, c’est l’oiseau tout en bas à droite), République tchèque.

Donc voici les autres, « exilées » sur les rayonnages de ma bibliothèque :

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Et la petite italienne de Doccia toute seule :

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L’assiette chinoise centenaire, la Corse avec Napoléon et Joséphine, et la typique hongroise de Zsolnay :
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Ma préférée ? Vous voulez rire ? Chacune d’elles est un souvenir de la visite d’un lieu, ou un cadeau d’un ami (angoissé que cela ne me plaise pas, c’est trop chou) ou d’un membre de la famille en visite dans un pays où il y a une manufacture. Donc chacune m’est chère. Et je compte bien voir la collection augmenter !

Category: Actualité culturelle
Tags: assiette, collection, manufacture, porcelaine
10 septembre 2014 21 h 47 min
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DIKANDA

C’est de la bombe !

Fondé à Szeczin en Pologne par l’accordéoniste et chanteuse Ania Witczak, le groupe chante la naissance, la mort, le désir, la solitude, parfois dans une langue qui lui est propre. Inspirées par la musique traditionnelle des Balkans et d’Europe de l’Est, leurs chansons revisitées par un souffle de modernité qui leur donne une nouvelle vie nous emportent à un rythme effréné dans une farandole à laquelle il est impossible de résister ou nous font éclater en sanglots tant leurs mélodies nous prennent aux tripes. Chacune de leurs prestations sur scène exprime la chaleur, la fougue, et la profondeur de sentiments de l’âme humaine. Ce n’est pas un groupe de musiciens que l’on entend, mais une famille avec la joie de jouer ensemble, c’est d’ailleurs la signification de leur nom dans un dialecte africain : Dikanda, la famille…

Ecoutons plutôt :

Et cet air mélancolique sublime, partagé un soir sur Facebook par un ami grâce à qui j’ai découvert le groupe :

Je vous défie d’écouter ça et d’y rester indifférent…

Tout savoir de leur actu sur leur site officiel !

Category: My Playlist
Tags: famille, groupe, musique
6 septembre 2014 18 h 28 min
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Dries Van Noten, le créateur de mode belge

Exposition prolongée jusqu’au 2 novembre au Musée des Arts Décoratifs à Paris !

Je ne suis pas fashionista, tout le monde le sait, même si je cultive un certain style personnel et que je fais attention à la mode quand même. Mais j’ai deux idoles absolues, au pied desquelles je me jette volontiers : Yohji Yamamoto et Dries Van Noten. Une exposition retrace l’oeuvre de ce dernier, en montrant ce qui l’a inspiré : d’autres créateurs de mode, des peintres ou sculpteurs, des cinéastes, des musiciens…

D’habitude, j’utilise facilement mon lexique étendu et manie les superlatifs avec subtilité. Là, tout ce que j’ai envie de dire en revenant de cette expo est dans le style de : Waouh rolala trooooop bien ! La classe de la mort qui tuuuuue, j’ai kifé à donfffffff !!!!!!!!!

Ouf, maintenant que c’est sorti, je peux m’appliquer à vous faire comprendre toute la richesse de cette rétrospective flamboyante, classée par thème selon les collections : punk, jardins et sport, camouflage, Francis Bacon, l’or, l’orientalisme (Chine, Japon), l’Inde et Bollywood, Flower Power, Folklore et Mexico, les plumes et hommage à Zizi Jeanmaire, un travail moderne pour revisiter des classiques de Schiaparelli, Dior, Poiret, Balenciaga dont les modèles originaux sont également exposés… De la couleur, des matières chatoyantes, fluides, aériennes même, des vêtements qui dansent dans une vidéo au ralenti où les mannequins se croisent, se frôlent, hommes et femmes dans des tenues chamarrées. Tenues de ville, de soirée, de sport, élégance du Duc et de la Duchesse de Windsor, snobisme de Marcel Proust dont le portrait figure dans la figure consacrée à ce thème… Toute une oeuvre se déploie devant nos yeux éblouis.

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Un style graphique ici, plutôt sage, mais voici un autre exemple :
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Et dans les collections masculines, ça donne ça :
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Pour finir, donnons-lui la parole :
« La première chose – et pour moi l’essentiel – est que l’on ressente combien la mode peut être belle et qu’elle n’est pas uniquement une affaire de vêtements chers et bien faits. La mode est extrêmement riche, c’est une activité extraordinaire parce que l’on peut se nourrir sur le plan créatif auprès de multiples sources d’inspiration, exactement comme un colibri se nourrit d’une multitude de fleurs. J’aime mon métier, c’est cet amour de la mode que je souhaite transmettre. J’ai envie de partager mon amour des étoffes, des savoir-faire de ceux qui travaillent dans l’ombre à leur création, aux impressions, au tissage, de ceux qui brodent, qui composent des patchworks, montent des épaules, taillent des biais et élaborent des motifs. Pouvoir bénéficier, aujourd’hui au XXIème siècle, de ces savoir-faire splendides est fantastique. »

Category: Actualité culturelle
Tags: créateur, exposition, mode
29 août 2014 21 h 36 min
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Les déportations de Budapestois – Un devoir de mémoire

Rappel historique

L’Armée rouge entre à Budapest en décembre 1944. Les Allemands et leurs alliés fascistes sont vaincus au bout de 100 jours de combats acharnés dans la capitale hongroise. C’est le chaos. Il faut reconstruire, relever le pays, repartir de zéro. Les communistes sont très présents et finissent par prendre le pouvoir, avec l’aide des Soviétiques qui ne repartent pas en 1947, contrairement à ce qu’ils avaient promis. Ils ne repartiront définitivement qu’en 1991 du territoire hongrois qu’ils occupent militairement …

Le gouvernement communiste déporte à la campagne les aristocrates, directeurs d’usines, de banques, et la classe moyenne. La petite maison de mes grands parents est réquisitionnée et ils sont déportés à l’Est du pays en juin 1951. Ils ne récupèreront jamais cette maison, nous non plus.

2011, un triste anniversaire

Pour le soixantième anniversaire de ces événements, l’association de prisonniers de guerre et une sociologue spécialiste de cette question, Zsuzsa Hantó, organisent une conférence d’une journée avec des témoignages d’anciens déportés. Nous sommes en contact depuis trois ans, aussi elle me demande de venir apporter mon point de vue étranger sur la question. La conférence a lieu le 21 septembre 2011 à Budapest, je suis très émue, c’est la première fois que je m’exprime en hongrois devant un public. J’ai rédigé mon intervention avec l’aide de ma cousine, Maman est dans la salle, c’est très impressionnant. Nous sommes accueillis avec chaleur par tous ces gens qui ont vécu la même chose que mes grands-parents, nous nous sentons entourées et comprises, nous passons une journée vraiment spéciale.

Zsuzsa demande ensuite à chacun de nous d’écrire un texte un peu plus long pour éditer nos interventions sous forme de livre. Ce sera « Des bandits et des hommes » qui sort début 2012. C’est la première fois que je publie un texte hongrois, mon nom figurant dans des traductions individuelles ou collectives publiées en France.

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Zsuzsa m’a aussi demandé des photos, je les lui fournis volontiers. Mon but secret est que des membres de la famille perdus de vue tombent dessus et cherchent à me contacter. Il y a mes parents à Paris à l’époque des événements et une photo envoyée par mes grands-parents à la famille en 54. Sur la page suivante, une photo de la maison telle qu’elle est aujourd’hui et encore une photo de mes grands-parents, entourés de leurs compagnons d’infortune.

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Oui, il y a un accent en hongrois sur le deuxième « a » de mon nom, les Hongrois le rétablissent spontanément alors que l’état civil français nous l’a retiré quand mes parents sont devenus français en 1961. Et en hongrois on dit toujours le nom de famille d’abord et le prénom ensuite.
En tout cas, je suis fière d’avoir contribué à ce devoir de mémoire. S’intéresser à cette période difficile et à ses victimes est tout récent là-bas. Le monument en hommage aux déportés à Budapest a moins de 10 ans.
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Avec l’éclairage de nuit, les figures en relief deviennent des ombres, ce qu’étaient vraiment ces proscrits dans les années cinquante…

Category: Hongrie
Tags: Budapest, déportation, mémoire
23 août 2014 22 h 12 min
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Les mots du vocabulaire arabe

Il y a les mots compliqués à prononcer – hamza au milieu d’un mot ! – les mots rigolos, les mots chantants, les mots qui ressemblent à d’autres, les mots aux sons envoûtants, les mots importants, les mots rares – on les voit dans un texte et plus du tout pendant des mois et à nouveau d’un coup – les mots simples qu’on ne retient jamais, les mots compliqués qu’on retient du premier coup, les mots utiles, les mots du quotidien, les mots qui nous parlent à nous, les mots qu’on attendait dans un contexte culturel, les mots qu’on ne retient jamais peu importe le nombre de fois où on les croise, les mots qui ont la même racine, les mots qu’on sait qu’on connaît mais même sous la torture on ne pourrait dire ce qu’ils veulent dire, les mots qu’on jure n’avoir jamais vus ou entendus de notre vie et ils étaient dans une leçon antérieure, les mots dont on se rappelle parce qu’on les a entendus dans une situation de stress ou de fatigue, les mots dont on a eu besoin une fois et c’était une fois importante, les mots de complicité avec le prof, les mots nouveaux sur lesquels on se concentre, les déclinaisons de mots sur une même racine, les mots d’une chanson ou d’un poème, les mots qui expriment des émotions, les mots concrets pour désigner des objets et qu’on oublie quand même, les mots qu’on ne veut pas retenir là tout de suite mais dans un ou deux ans, les mots d’un écrivain qu’on admire alors il ne faut pas les oublier, les mots de l’islam, les mots de la philosophie, les mots ouverture vers une civilisation différente de la nôtre, les mots populaires, les mots culinaires, les mots de la tradition, les mots des proverbes, les mots grammaticaux, les mots qu’on n’aime pas sans savoir pourquoi, les mots qu’on n’a pas envie de retenir juste comme ça, les mots qui nous réconcilient avec tout le langage arabe, les mots de base qu’on redemande sans cesse au prof semaine après semaine sans jamais les retenir, les mots dont on se souvient bien mais qu’on prononce de travers à chaque fois, les mots du coeur, les mots de l’intellect, les mots, les mots, les mots….

Apprendre tout un dictionnaire d’un coup ! Bien sûr que c’est impossible ! Quelle frustration !

Alors on ouvre son cahier et on recommence : les chiffres, les couleurs, les adverbes de lieu et de temps, les conjugaisons… Pas question de se décourager !

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Il y a trop de mots dans une langue !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, mot
18 août 2014 22 h 08 min
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Republic – Repül a Balna

Une chanson du groupe de rock Republic sur une baleine qui vole et qui date de 1990, le changement de régime en Hongrie, et qui dit : « je suis petit mais quand je grandirai je te donnerai un coup de pied » – petit pays qui n’a pas voix au chapitre mais peut se défendre… « Encore encore encore, ça ne suffit pas » , dit le refrain. « Voilà l’ordre : l’orange mûrit », allusion au diktat communiste des années 50 qui voulait que la Hongrie fasse pousser des oranges. une anecdote véridique : le secrétaire général du Parti doit venir visiter la coopérative où ce premier fruit a mûri. Il est conservé sous cloche avant le jour J. Un gamin le vole et le goûte. Consternés, les officiels du village le remplacent par un citron. Le secrétaire en visite le goûte et dit : »Elle est jaune et elle est acide, mais c’est une orange hongroise. » Un journal contestataire des années 80 osera prendre ce titre : Magyar narancs – l’orange hongroise.

Et au détour d’un couplet : « je l’ai appris, je connais la réponse : petit est le pays, grande est la peine », une allusion directe au Traité de Trianon, le 4 juin 1920, où la Hongrie a perdu les 2/3 de son territoire et ne s’en est pas remise. Les gars de Republic ont tout compris.

Et c’est du rock hongrois ! Enjoy!

Category: My Playlist
Tags: baleine, Hongrie, rock
16 août 2014 16 h 37 min
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Le restaurant pakistanais KIRN à Paris

Hier nous fêtions le 67ème anniversaire de l’indépendance de l’Inde. Quelle bonne idée d’aller manger dans un restaurant pakistanais et indien ! C’est dans une petite rue au métro Bonne Nouvelle :

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Il y a une carte très riche et aussi des menus à 11, 14, 16, 20 et 30€ avec plusieurs entrées chaudes et froides avec et sans viande, plusieurs plats avec et sans viande et des desserts, dont la semoule maison au lait d’amandes servie chaude. L’apéritif était offert, avec ou sans alcool. Il y a aussi une carte des vins, mais quand tu fais partie de ces Indiens végétariens qui ne boivent pas d’alcool, tu es bien…

Moi j’ai pris un menu avec samoussa aux légumes et petite sauce verte, curry de poulet à la coriandre bien en sauce avec la sauce au yaourt, riz basmati et petits légumes au curcuma trop bons ! Quelle ne fut pas ma surprise quand on me l’apporta ! C’est trop rigolo, tout sur un grand plateau :

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L’accueil est super sympa, on a été chouchouté face à une grande photo du Taj Mahal, je vous recommande chaudement ce restaurant loin des sentiers battus, pour changer !

Category: Mes sorties
Tags: Inde, restaurant
12 août 2014 21 h 43 min
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Perast au Montenegro – Notre Dame du Rocher

Une légende originale

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Des frères vont pêcher au large de la ville de Perast et trouvent une icône de la Vierge à l’Enfant sur un rocher. Ils la rapportent et demandent au curé s’ils peuvent la mettre dans l’église. Le curé est d’accord. Mais le lendemain, l’icône a disparu. Les pêcheurs la retrouvent sur le même rocher, alors ils la rapportent et la remettent à l’église. Mais elle disparaît à nouveau… Au bout de trois fois, il est décidé qu’une île artificielle sera créée à partir du rocher. Les villageois jettent des pierres autour du rocher, coulent des vieux bateaux remplis de pierres, et une église est construite avec l’icône placée au-dessus de l’autel :

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Aujourd’hui, on y célèbre la messe et des mariages. Les jeunes mariées y laissent leur bouquet, les marins des ex voto à la Vierge quand ils réchappent d’une tempête. Ce sont des plaques de métal argenté qui font le tour de la nef. Cette petite église renferme le témoignage de la foi des villageois et il s’en dégage une émouvante atmosphère de dévotion.

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Bel exemple de style baroque pour l’architecture !

Category: Voyages
Tags: église, icône, rocher, Vierge
8 août 2014 20 h 31 min
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Exposition Kazimir MALEVICH – Tate Modern, Londres

Jusqu’au 26 octobre 2014 – courez-y !

Malevich

D’ores et déjà une des plus belles expos de l’année, très bien mise en scène : Au début de sa carrière, le peintre russe Malevich peint des toiles figuratives, comme tout le monde au tournant du XXème siècle, j’allais dire. Puis en 1909, le poète italien Marinetti publie son fameux « Manifeste futuriste » : il s’agit d’adapter l’art aux nouvelles technologies, à la vitesse et à la vie moderne. On se déplace plus vite en train, l’industrialisation a conquis toutes les grandes villes, c’est l’énergie du XXème siècle. Malevich y croit et adhère au cubo-futurisme, sa première étape vers l’abstraction. C’est déjà magnifique, ces formes cubistes avec la dynamique du futurisme. Il travaille sur la forme et la couleur qui vont supplanter le sujet. Ces recherches se retrouvent dans les costumes de scène d’un opéra et il les adapte à sa peinture :

Et vlan le suprématisme !

Malevich en vient à peindre un carré noir. Un monochrome de 1913 qui va révolutionner la peinture à jamais. Avant Klein et ses bleus, avant Rothko et son abstraction en carrés de couleur. Il en fait toute une théorie : la figuration n’est plus possible dans le monde moderne !

La Guerre mondiale le persuadera qu’il a raison et il continue à développer ses idées pendant le conflit puis la Révolution russe. Il écrit un livret sur cette recherche où l’on peut lire : « L’artiste ne peut être un créateur qu’au moment où les formes dans son tableau n’ont plus rien à voir avec la nature. » La couleur liée à des formes géométriques représente la dynamique du tableau, l’agitation dans laquelle l’homme moderne se trouve, loin de tout objet.

Voici ce que ça donne :

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Il part enseigner son art à Vitebsk, la ville de Chagall et développe ses idées sur l’évolution de l’art pictural. Puis il revient dans les années 30 à la figuration, dans un style tout de même imprégné de ses recherches. Celles-ci déplaisent au régime stalinien qui préfère le « réalisme socialiste » et Malevich ne pourra plus exposer, de nombreuses toiles seront cachées. Il est même arrêté et soupçonné d’espionnage durant son séjour en Allemagne… Mais son Carré noir continue à faire parler de lui, et le suprématisme entre dans la grande Histoire de l’Art. La toile ne sera exposée à nouveau que dans les années 80. A son enterrement dans les années 30 cependant, de nombreuses personnes sont venues avec un drapeau figurant ce carré noir.

Une salle de l’exposition montre ses oeuvres au crayon depuis le tout début de son travail. C’est fascinant ! On peut y voir comment il a retravaillé certaines toiles vers la fin de sa vie.

C’est une rétrospective de l’oeuvre et un hommage au peintre qui nous manquaient. Ces derniers temps, nous voyions plutôt des toiles dans des expositions collectives car thématiques, comme la superbe exposition du Musée d’Art Moderne de Paris sur l’art des années 30 il y a plus de dix ans.

Avec ce lien vers la page de l’exposition sur le site de la Tate Modern vous saurez tout pour vous organiser. Et vous m’en direz des nouvelles !

Category: Actualité culturelle
Tags: exposition, Londres, Malevich, peinture, suprématisme
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr