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#collection

14 novembre 2015 23 h 02 min
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Musée de l’Orangerie – Paris

Et quelques mots pour commencer :

J’écris contre la haine, la peur et l’ignorance, je publie un article sur la beauté dont l’homme est capable pour lutter contre sa barbarie, car indépendamment de son origine et de sa culture, il est capable de grandes choses et je publie aujourd’hui pour montrer que la vie continue comme avant et que rien ne peut menacer notre enthousiasme !

L’Orangerie a été construite en 1853 pour abriter pendant l’hiver les orangers du jardin des Tuileries que l’on mettait jusqu’alors au Louvre. La façade côté Seine est garnie de larges ouvertures pour permettre au soleil d’entrer à flot et celle côté rue de Rivoli fermée pour éviter les vents du Nord.

Musée de l'Orangerie
Après l’incendie du palais des Tuileries en 1871, l’Orangerie passe du domaine du Louvre à celui de l’Etat pour des expositions horticoles, canines, des salons entre autres. On construit alors le Jeu de Paume de l’autre côté, en 1866, pour exposer des artistes vivants. Mais c’est après la Première guerre mondiale qu’il est décidé qu’on y installerait les Nymphéas que Monet est en train de peindre et qu’il a donnés à l’Etat. Le peintre achève cette oeuvre en 1926 : 8 panneaux de 2 mètres de haut, d’une longueur totale de 91 mètres installés dans deux salles ovales. Ce que l’on voit actuellement est le résultat de la restauration du musée entre 2000 et 2006, travail colossal qui restitue l’atmosphère baignée de lumière des deux salles ovales dans lesquelles on pénètre, comme au tout début, par un étroit couloir, comme ces couloirs par lesquels les initiés à des Mystères de l’antiquité pénétraient dans le Saint des Saints, se dépouillant de leur vision illusoire du monde pour accéder à des révélations appartenant à un plan de perception supérieur. C’est ainsi que Monet l’a voulu et c’est encore ainsi que cela se produit 89 ans plus tard ! Le visiteur émerveillé arrive dans un monde liquide, plongé dans le lac mauve où des nymphéas roses affleurent à la surface, de verts saules pleureurs penchant leurs branches à fleur d’eau. Flottant comme à la contemplation des estampes japonaises de l’ukiyo-e, images du monde flottant de l’époque d’Edo (19ème siècle) dont Monet raffolait et dont on peut voir une collection remarquable dans la maison du peintre à Giverny, le visiteur se perd dans la contemplation de cet univers floral aquatique apaisant. Voici :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

La photographie leur rend difficilement justice, mais essayons encore :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

Au sous-sol, à voir avant ou après, la collection Jean Walter et Paul Guillaume, deux collectionneurs  d’impressionnisme avertis. Domenica, veuve de Guillaume, a épousé Walter ensuite et a voulu que les tableaux achetés par ses deux époux soient réunis. Ainsi, depuis les années 60, l’Etat a pu exposer toute la crème de l’impressionnisme d’une collection privée : Renoir, Derain, Cézanne, Matisse, Marie Laurencin et ses aquarelles, Modigliani, Renoir, Soutine, Le Douanier Rousseau, Utrillo et deux Picasso préfigurant l’abstraction. C’est charmant car, contrairement à Orsay où la foule se presse, c’est beaucoup plus confidentiel et même les touristes japonais restent discrets dans cette atmosphère lumineuse et recueillie qui permet une initiation à l’un des grands mouvements picturaux du début du siècle dernier.

Pour réserver et voir les salles des Nymphéas à 360°, le site de l’orangerie Bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: collection, Domenica, impressionnisme, Jean Walter, Monet, musée, orangerie, paul Guillaume
16 septembre 2014 18 h 57 min
2 Comments

Ma passion : la porcelaine !

Bien sûr que non, pas de panique, ici pas de cours magistral jamais… Donc nous ne parlerons pas de porcelaine à pâte tendre, de grand feu ou de petit feu, de céramique lustrée ou de majolique qui est un émail stanifère qui vitrifie à la cuisson… NON !!! Mais nous parlerons de :

Ma collection de petites assiettes décoratives

J’en ai 48 à ce jour, qui viennent de pays et manufactures différents. Certaines sont emblématiques d’un style, d’une époque… Le « motif aux oignons » – Zwiebel müster – de Meissen (Saxe) est une copie de porcelaine chinoise sur laquelle figuraient des grenades, fruit alors inconnu en Allemagne. Il fut donc décidé de les remplacer par des bulbes d’oignons – « zwiebel » en allemand. Herend, en Hongrie, a fabriqué un service pour la reine Victoria d’Angleterre avec des papillons et des pivoines stylisées – motif Viktória -, pas étonnant que ce soit mon préféré, mon deuxième prénom est Victoria en hommage à la Reine justement. Pour le Japon, j’ai Imari et Arita, Imari étant dans le fameux style et avec la technique d’Arita.

Un ami m’a construit un vaisselier pour les montrer :

P1010896

 

 

 

Ouiii, vous savez compter, il n’y a pas les 48 ! Je n’ai plus de place… On voit de loin les deux Sèvres avec leur bleu caractéristique, celle du haut est entourée de Meissen à gauche et KPM Berlin à droite.
Je n’énumère pas les manufactures, mais au moins les pays : France, Allemagne, Italie, Angleterre, Japon, Hongrie, Irlande, Autriche, Portugal, Danemark, Russie, Hollande (Delft, mais aussi Makkum, la moins connue mais que j’adore, c’est l’oiseau tout en bas à droite), République tchèque.

Donc voici les autres, « exilées » sur les rayonnages de ma bibliothèque :

P1010897P1010899

 

 

 

 

 

Et la petite italienne de Doccia toute seule :

P1010898

L’assiette chinoise centenaire, la Corse avec Napoléon et Joséphine, et la typique hongroise de Zsolnay :
photo (10)

Ma préférée ? Vous voulez rire ? Chacune d’elles est un souvenir de la visite d’un lieu, ou un cadeau d’un ami (angoissé que cela ne me plaise pas, c’est trop chou) ou d’un membre de la famille en visite dans un pays où il y a une manufacture. Donc chacune m’est chère. Et je compte bien voir la collection augmenter !

Category: Actualité culturelle
Tags: assiette, collection, manufacture, porcelaine
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr