• Accueil
  • Actualité culturelle
  • Voyages
  • Hongrie
Domi-leblog
  • Littérature
  • Mes sorties
  • My Playlist
  • Mes cours d’arabe
  • Articles récents

    • Expo Le studio africain à Paris
    • 50 nuances de Pink
    • Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !
    • La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel
  • Commentaires récents

    • domi dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • So' dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • lorentus dans Saint Valentin – le piège
    • Lorentus HOUEDOTE dans Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !
    • domi dans Expo Le studio africain à Paris
  • Archives

    • janvier 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • avril 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • octobre 2017
    • septembre 2017
    • août 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • mars 2016
    • février 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • juillet 2015
    • juin 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • janvier 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • août 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
  • facebook google twitter
31 mars 2016 22 h 36 min
Leave a Comment

Jim Harrison : la voix d’un immense conteur s’est tue

Et ce blog porte le deuil…

Il y a eu d’autres hommages ici : Pete Seeger et David Bowie par exemple, mais voilà 5 jours que Jim Harrison s’est éteint et je suis restée muette… Désormais quand nous parlerons du dernier roman de Jim Harrison, ce sera vraiment le dernier que nous évoquerons, car il n’y en aura plus d’autre ! Et comme je suis heureuse de ne pas les avoir tous lus, car Jim me tiendra encore compagnie quelques temps !

C’est un jeune collègue qui me l’a fait découvrir, en français et en même temps que James Crumley, autre incroyable écrivain américain déjanté, drôle, brillant et atypique, comme seule l’Amérique sait les produire. Avec James Welch, c’est mon trio gagnant d’une écriture originale, marginale, rurale, à la fois désespérée et comique qui met en scène des personnages hors norme mais dans lesquels on peut tous se reconnaître. Paumés dans les montagnes du Montana, pêchant dans les rivières du Michigan en buvant des bières, dégustant avec des potes une viande sauvage cuite au barbecue, pris dans la neige, les questionnements sur les origines, le sens de la vie, obsédés sexuels, alcooliques, gourmets, aventuriers, romantiques et idéalistes, risquant tout car n’ayant rien à perdre, se laissant manipuler par des femmes perverses ou aussi perdues qu’eux, les personnages des romans et nouvelles de Harrison nous emportent dans les vastes étendues de cette nature omniprésente en Amérique du Nord. Ils se révèlent à eux-mêmes ou restent pétrifiés dans leurs certitudes et leurs habitudes, mais où qu’ils aillent, nous les suivons dans leur détermination : quête amoureuse dans Un bon jour pour mourir, quête du sens de la vie dans Nord-Michigan où le héros doit choisir entre garder la terre de ses ancêtres ou partir et entre deux femmes, quête familiale dans Dalva, l’un de ses romans les plus célèbres où une femme part à la recherche de son fils mais se pose des questions sur son grand-père qui a tant influencé sa vie, et dont Harrison a écrit une suite 6 ans plus tard : La Route du retour et bien sûr, la novella que tous les cinéphiles connaissent : Légendes d’automne avec un Brad Pitt tout jeune dont le talent se révélait, ou bien encore Revenge que Hollywood a transformé en bluette romantique mais que je vous engage à lire, c’est autrement plus puissant. Chaque roman ou nouvelle est en effet écrit dans un style ciselé magnifique (je les lis en anglais et c’est un régal d’érudition) mais avec une certaine distanciation. Poète, Jim Harrison manie la langue comme peu le font, et j’en profite pour rendre ici hommage à son traducteur, Brice Matthieussent, un homme délicieux, modeste comme tous ceux qui ont un vrai talent. Traducteur de Kerouac et Snyder, il a traduit Tom McGuane, ami de Kerouac et immense auteur américain également, puis son ami Harrison « tout naturellement », dit-il.

Jim Harrison décrit des gens simples qui se posent des grandes questions, une ruralité qui oppose les tenants d’une tradition stricte et étouffante à d’autres qui veulent vivre autrement mais ne peuvent se défaire facilement de leurs chaînes. La mort est omniprésente comme un rappel que la vie est précieuse, la nature joue un rôle comme n’importe quel autre personnage car c’est elle qui nous façonne, et tout cela nous ramène aux fondamentaux : s’entraider et non pas se haïr, préserver notre environnement et non pas le détruire, y prendre notre place sans chercher à nous hisser au-dessus des autres êtres vivants mais dans un respect total.

Je vous montre ma collection, j’espère que vous aurez envie de découvrir cet auteur à votre tour, et de vous créer votre propre collection :

Jim Harrison

 

 

 

 

 

 

Un extrait, en anglais tant pis, de True North, traduit sous le titre De Marquette à Vera Cruz :

I slipped out very early for a walk with No. The wind had subsided clocking around to the east and though the air was coolish there were still rumpled whitecaps on Lake Superior. The sky looked washed, glistening blue, and the sunrise made my tired heart ache. No led the way downhill on a path through alders  and dogwood to the beach, a path he evidently knew.

Tout est là : le jour se lève, le narrateur est mélancolique, son chien l’emmène vers la plage, dans une promenade qu’il connaît et qui remettra du baume au coeur de son maître. Prose poétique entre deux passages plus crus, mais toujours décrits dans ce style fluide et mélodieux qui nous berce. Le conteur est à l’oeuvre, nous sommes subjugués.

Jim Harrison est mort samedi dernier d’une crise cardiaque, à 78 ans, en écrivant un poème. Désormais, il doit boire les vins français qu’il aimait déguster, avec ses potes là-haut, James Crumley notamment… Santé, les gars !

Category: Littérature
Tags: écrivain, Jim Harrison, Michigan, Montana
28 mars 2016 22 h 35 min
Leave a Comment

Tchouang tseu, Les tablettes intérieures

Un concentré de sagesse toujours d’actualité

Après en avoir lu des extraits traduits et brillamment commentés par l’éminent sinologue suisse et professeur émérite Jean-François Billeter, dont j’ai parlé dans ce blog, je me suis lancée sans filet dans les textes de Tchouang tseu eux-mêmes, traduits cette fois par Jean-François Rollin. Dans une préface très érudite, le traducteur nous parle à la fois du contexte dans lequel ont été écrits ces textes, de leur auteur, et des spécificités de la langue chinoise avec les difficultés de traduction y afférent. Un appareillage de notes, intelligemment situé en fin de volume et sans renvoi dans le texte, complète le volume. « La présente traduction a été menée dans un esprit qui tend à réviser les idées reçues sur ce qu’on appelle en Occident le Taoïsme. Plutôt que l’exégèse et la paraphrase le traducteur s’est attaché à interroger le texte lui-même.« , dit la 4ème de couverture. Prenant sa suite, nous interrogeons le texte, le méditant plutôt que le lisant simplement, marchant aux côtés du Maître sur le sentier de la Connaissance, avançant pas à pas dans une compréhension qui dépasse l’intellect. Dialogues entre maître et disciple rappellent Socrate et les philosophes grecs, puis soudain nous comprenons que ce qui nous est expliqué se situe ailleurs que dans la sphère de la pensée. Vient ensuite une petite histoire qui se termine par une question, la réalité plonge dans le Vide situé au-delà d’elle, le phénomène débouche sur une autre Réalité que la raison ne peut appréhender. On aurait envie de comparer cela aux paraboles des Evangiles, mais ce n’en sont pas, car leur enseignement n’est pas moral ou religieux. Notre esprit cartésien doit alors se débarrasser de ses modes de fonctionnement habituels, de ses repères, ou bien rester dans ses ornières et ne lire que de gentilles histoires exotiques où princes et cuisiniers discutent du vent dans les branches…

Extrait : Conseil à un jeune homme qui veut rendre visite à un prince égaré :

– Je me permets de vous demander en quoi consiste la purification du coeur, dit Yan Hui.
– Tu seras tout entier dans ce vers quoi tu tendras. Tu n’écouteras plus avec les oreilles, mais avec le coeur ; ensuite tu n’écouteras plus avec le coeur, mais avec le souffle. Car les oreilles sont arrêtées par ce qu’elles entendent comme le coeur l’est par les images qui se déposent en lui. Le souffle, c’est le vide capable de contenir les êtres et les choses. Seule la Voie réunit au vide. Le vide est le purificateur du coeur.

Tchouang tseu les tablettes intérieures

 

 

 

 

 

 

 

 

Le livre est paru en 1988 aux éditions Séguier (oui, je l’ai trouvé en occasion chez Gibert) mais se trouve sur les sites de vente en ligne.

Category: Littérature
Tags: exégèse, taoïsme, Tchouang tseu, traduction
25 mars 2016 0 h 03 min
Leave a Comment

Paillettes colorées pour tatouage éphémère

Un talent de ma petite cousine pour animer les fêtes de famille !

En hongrois, ça s’appelle csillám car ça brille. On colle une matrice sur la peau, on remplit les vides avec des paillettes colorées en fonction du motif, et voilà ! Sur le bras, dans le dos, sur le visage ou, dans mon cas, autour de la cheville. J’ai eu droit à un motif de broderie traditionnelle de la région de Kalócsa, rien que pour moi, et à la cheville !

Démonstration : le cadre :

Etape 1 cadre

 

 

Etapes 2 et 3 : le remplissage des couleurs :

 

 

 

étape 2 remplissageétape 3 remplissage vert

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici le résultat !

résultat final

 

Bien sûr, c’est mieux en été, mais une semaine après, j’ai encore des tas de paillettes et c’est rigolo ! Pour tout enlever, on peut utiliser de l’alcool à 90° ou attendre que tout s’écaille.

 

 

Plus de photos sur le site csillamvilag.com « le monde du scintillement », pour une traduction française.

Petit aperçu du matériel, couleurs et décalcomanies :

les couleurscouleurs et matrices

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais oui, c’est bien ça : ça fait « vacances » ! Les tongs et la plage ne sont pas loin, avec soirée disco pour finir…

Category: Beauté
Tags: couleurs, dessin, paillettes, vacances
10 mars 2016 23 h 21 min
Leave a Comment

Préparatifs de départ… encore ?!

Mais pour où ? Budapest bien sûr !

La dernière fois, c’était Noël en famille. Alors cette fois, c’est quoi le prétexte ? Un concert de ouf ! Voilà longtemps qu’on en parle et cette fois, ça y est, c’est LA tournée des 40 ans de scène d’un groupe mythique : EDDA ! A mon retour, vous aurez tout le reportage bien sûr, avec un de leurs titres les plus connus (en Hongrie) dans My Playlist. C’est triste qu’un groupe de rock aussi bon ne soit pas davantage connu en Europe, voire dans le monde, et ne parlez pas de la barrière de la langue, les gens qui comprennent l’anglais chanté se comptent sur les doigts d’une main…

Voici ce que j’ai reçu il y a trois mois :

Edda billet du concertEdda concert des 40 ans

 

 

 

 

Après avoir sauté en l’air, je suis allée sur le site d’Air France et j’ai envoyé les possibilités de vols à ma petite cousine. Dès son accord, j’ai pris mes billets pour Budapest. Je vais arriver pile pour sa fête d’anniversaire ! Et celle de son fils et de son neveu ! Alors, je prépare ce départ comme d’habitude : parfums et crèmes de beauté pour les femmes, jouets pour les enfants, fromages français pour tout le monde, Maman m’aide et nous faisons nos emplettes en sachant que nous allons faire des heureux.

Ce n’est pas vraiment un voyage touristique, même si je prévois de visiter des lieux Art Nouveau où je ne suis pas encore allée et la ville de province où le concert a lieu ; ce n’est pas un retour au pays, puisque je n’y ai jamais vécu ; c’est une visite à la famille, une famille qui habite loin mais dans laquelle je suis de plus en plus intégrée car de plus en plus présente aux grandes fêtes : on va picoler, faire du karaoké en étant morts de rire, et se faire des gros câlins. Bien sûr, j’ai toujours un petit sentiment d’envie en pensant à mes collègues et à mes amis qui prennent un train ou leur voiture pour retrouver des cousins… Moi je dois me taper le taxi, les contrôles à l’aéroport, l’attente de l’embarquement… Mais au fond, en deux heures je suis là-bas, et pour l’instant, je suis tout à ma joie d’oublier le français sur mon territoire linguistique d’origine…

Je sais qu’une semaine c’est très court, je n’aurai pas le temps de voir mes amis, mais… j’y retournerai ! Encore et encore !

Category: Hongrie
Tags: Budapest, concert, famille, Hongrie
6 mars 2016 23 h 05 min
Leave a Comment

Delphine de Vigan, D’après une histoire vraie

Delphine de Vigan, d'après une histoire vraie

Le roman récent d’un auteur français mondialement connu… qui me tombe des mains !

 

 

 

 

 

Pourquoi ne devrait-il être question ici que de mes auteurs cultes ou des ouvrages que j’ai adorés ? Suis-je hypocrite ou lèche-bottes ? Non ! Alors mon blog devrait-il l’être ? Non plus !

C’est mon premier Delphine de Vigan, dont les romans figurent toujours en bonne place dans les librairies. Même celui-ci, je suis sûre que vous l’avez vu partout, ou abondamment lu dans les transports depuis sa parution. Je profite de ce que Maman, qui connaît déjà l’auteur, inscrive ce roman sur sa liste de Noël, pour y jeter un oeil.

D’abord le titre : il y a une histoire vraie, ce serait donc autobiographique… Mais attention, ça commence par d’après ! Ce serait donc plutôt de l’autofiction, ce genre mis à la mode par Christine Angot (que je n’ai pas lue) ou Catherine Millet (pareil). En somme, il s’agirait de raconter une histoire vraie en brodant dessus, privilège de l’écrivain. Mouais, admettons…

Dès le début, nous savons que Delphine a failli ne plus jamais écrire et qu’après coup, elle s’est rendu compte que c’était à cause de l’influence d’une femme, L. Voici le pitch, comme on dit maintenant : Delphine, donc, a écrit un roman qui a fait des remous dans la « vraie » vie autour d’elle, dans sa famille notamment. Il a aussi eu un écho très fort chez ses lecteurs qui se confient à elle. C’est incroyable, émouvant, mais aussi épuisant au fil des dédicaces. C’est alors que Delphine rencontre L. à qui elle va petit à petit se confier comme à une interlocutrice très compréhensive et exclusive aussi. L. ? Mais oui, comme l’histoire se fonde sur des faits réels (c’est moi qui souligne), on ne peut citer le prénom de cette femme sans risquer de lui nuire ! Elle sera donc désignée par son initiale – la vraie ou une inventée ? On ne sait pas et, j’allais dire, on s’en fout. Car à ce stade de l’histoire, on a compris que cette fameuse L. a pourri la vie de cette pauvre Delphine en l’empêchant d’écrire son roman suivant, par une sorte de castration de la création. Or, ce choix d’initiale crée un ridicule, sans doute involontaire, dans des passages tel que celui-ci : L. s’est arrêtée en bas de chez moi. Elle m’a souri et remerciée. Sans doute simplement par cette phrase « merci d’être venue avec moi », mais prononcée comme si je venais de l’accompagner pour un examen douloureux à l’hôpital ou l’annonce d’une grave maladie.
J’ai ressenti une sorte d’élan vers elle, l’envie de la prendre dans mes bras.
En vertu d’une intuition étrange, je me rappelle m’être dit que L. n’avait pas toujours été la femme ravissante et sophistiquée que j’avais devant moi. Quelque chose en elle, quelque chose d’enfoui, à peine perceptible, indiquait que L. revenait de loin, d’un territoire obscur et fangeux, et qu’elle avait fait l’objet d’une phénoménale métamorphose. 

Vous voyez ce que je veux dire ? L. et elle… elle et L. c’est un peu too much dans le style, pour moi en tout cas. Et, le roman étant centré sur cette pauvre Delphine qui perd ses moyens d’écrivain, L. reste une énigme. Donc on se moque éperdument de l’ascendant qu’elle prend sur la narratrice, puisqu’on ne la connaît pas mieux à la moitié du roman qu’au début. Parti pris de l’auteur : « Je raconte l’histoire à la première personne, donc ce que je ne sais pas ou ne comprends pas, mon lecteur ne doit ni le savoir, ni le comprendre avant moi. » Oui mais du coup, ce récit plat et factuel, où les sentiments, les impressions et les faits sont décrits de la même façon, ne parvient pas à retenir notre attention. En tout cas la mienne. Il ne s’agit pas non plus d’un processus de narration où, pour maintenir le suspense, on nous révèle le caractère d’un personnage petit à petit. Il n’y a aucun suspense ici. Et même les discussions entre Delphine et L. sur l’utilité du roman à notre époque, avec forces citations de Barthes, ne parviennent pas à éveiller notre intérêt. Tout cela, on l’a lu ailleurs, merci beaucoup.

On a envie de dire : « Alors Delphine, tu as rencontré quelqu’un de toxique qui t’a coupée de ta créativité d’écrivain, tu t’en es sortie et tu en as fait un roman, ben alors bravo, c’est cool ! Il te fallait 479 pages pour nous raconter ça ? Moi j’en suis à 193, je ne sais pas si j’ai vraiment envie de continuer à m’ennuyer… » C’est dur ? Pas sympa ? Peut-être… Disons que c’est mon opinion et que je l’exprime en toute liberté. Cela ne m’empêchera pas de lire un autre roman de cet auteur, juste pour voir, je ne suis pas bornée non plus…

Category: Littérature
Tags: autofiction, Delphine de Vigan, histoire vraie, roman
2 mars 2016 20 h 39 min
Leave a Comment

Sourcils, le détail du maquillage devenu essentiel !

Autrefois, et pendant longtemps, soit tu laissais tes sourcils vivre leur vie, les affinant juste un peu, soit tu les épilais jusqu’à n’en plus faire qu’une ligne très mince rehaussée d’un trait de crayon. Passée la soixantaine, tu redessinais tes sourcils au crayon parfois noir et pas spécialement prévu pour ça, ce qui te donnait un air étonné ou étrange, quand c’était fait de façon aléatoire. Blonde, moi je n’y faisais pas trop attention, les épilant une fois tous les dix ans…

Et puis j’ai remarqué, il y a environ deux ans, une mode de folie chez les femmes du Moyen-Orient : je regardais une chaîne arabe pour pratiquer ma compréhension orale, et j’ai vu tout à coup des jeunes filles et des femmes plus âgées avec des sourcils incroyables sous la bordure de leur voile. Parfois bistres, assez foncés, parfois d’un gris acier très chic, mais toujours rectangulaires, taillés au cordeau en ligne droite et assez épais, comme si elles les avaient rasés et peints. Pas au milieu du front comme les Japonaises de l’époque Heian non plus, mais c’était tout de même saisissant. Et très chic à mon avis. Même la présentatrice du journal télévisé sacrifiait à cette mode.

Pendant ce temps, chez nous, les brosses à sourcils, poudres, cires, techniques diverses pour les colorer, les lisser, les épaissir, les discipliner, les redessiner et les mettre en valeur débarquaient en force. Au début, moi aussi j’ai acheté le petit boîtier avec deux nuances de poudre et la cire pour fixer, mais c’était trop long à appliquer le matin alors je me suis lassée. Et puis, il y a eu un truc nouveau : le bar à sourcils. Waouh ! Mais qu’y fait-on ? Et bien, on ne s’y occupe que du regard ! Incroyable ! Et j’ai vu chez les jeunes filles au teint mat ces mêmes barres bistres parfaitement géométriques que dans les pays arabes. La mode des beaux sourcils artistiques est bel et bien lancée, alors ?! Il semblerait que oui, si on en croit la multiplication de ces bars où rien ne nous est servi à boire mais où, comme dans celui à côté de chez moi, il y a le même genre de table que chez le kiné pour un massage… Bien sûr, on épile, teint et lisse tes sourcils pour mettre ton regard en valeur au mieux, mais on s’occupe aussi de tes cils (rehaussement, teinture, permanente pour les allonger) et, quitte à s’occuper de magnifier ton regard, on peut aussi te proposer un maquillage des yeux semi-permanent.

Foi de Domi, je ne pouvais rester une minute de plus avec mes sourcils en vrac ! Sans aller aussi loin, je me suis contentée de me les faire épiler dans mon Institut préféré et j’utilise la brosse pour les teinter, j’en ai déjà parlé dans mon article sur mon maquillage . Voici ce que ça donne, pas mal, non ?

Mes sourcils

 

 

 

 

 

 

 

 

Les foncer permet de contraster en beauté avec ma blondeur et de mettre en valeur mon beau regard bleu, c’est déjà formidable. Mais j’en resterai là… Les bars à sourcils ? Allons, n’exagérons pas !

Category: Beauté
Tags: bar à sourcils, cils, crayon, maquillage, mode, sourcils
28 février 2016 22 h 48 min
4 Comments

Blockchain : acquérir, stocker, échanger en toute sécurité !

La blockchain, nous en avions déjà parlé avec Stéphane Roche au sujet du Bitcoin ici-même, mais cette révolution technologique n’a pas servi qu’à créer des crypto-monnaies !

De quoi s’agit-il au juste ?

C’est un registre de transactions possédé par chaque noeud du réseau, donc infalsifiable, car il faudrait falsifier l’information partout en même temps. Or, elle est verrouillée par un groupe fermé de valideurs, les « mineurs » qui donnent une signature numérique aux blocs qu’ils créent (blockchain = chaîne de blocs). Les produits (assets) stockés ou échangés ont une empreinte digitale, et peuvent être de toute nature : biens immobiliers, physiques, financiers… et s’échangent de pair à pair (peer to peer) sans intermédiaire. La blockchain est donc le registre qui permet d’enregistrer ces transactions sans aucune contestation possible de la part des utilisateurs de la blockchain. Mais cette « empreinte digitale », c’est quoi ? Une chaîne de caractères donnée, résultat d’une fonction de hachage (encryption), que l’on nomme donc un hash  – en français aussi pour le coup.

Pourquoi créer une blockchain ?

Pour garantir la possession d’un bien, le stocker sans possibilité de vol par des hackers et l’échanger sans intermédiaires, donc à moindre coût. Au départ, il s’agissait d’acheter ou de vendre des Bitcoins, puis d’autres crypto-monnaies, mais désormais, on peut en créer une pour toutes sortes d’applications, par exemple pour tracer le process de fabrication d’un produit, comme le diamant par exemple (être sûr de ne pas acquérir des blood diamonds) : la provenance et le transfert sont sécurisés. A tel point, que les convaincus des tout débuts s’inquiètent que ça soit désormais utilisé pour tout et n’importe quoi. Au départ en effet, il s’agissait d’une communauté d’informaticiens favorables à l’open source et au contact direct entre les gens pour les échanges en P2P. Ils étaient conscients de former une communauté soudée et solidaire, pour rendre l’Internet utile à tous. Mais comme ça réduit les coûts, ça intéresse les banques, les assurances, la finance en général, ou l’immobilier qui intègrent la blockchain comme n’importe quelle autre technologie. Du coup, se disent les mecs cools du début, on va voir arriver des technocrates en costard qui vont créer des blockchains pour les grands groupes financiers ou politiques pour des salaires à plein de zéros et ça va pourrir l’idée… Il y en a même un qui a écrit un article très intéressant pour expliquer ce qu’il faut très précisément pour que ton projet soit intéressant à développer en blockchain : en premier, c’est une base de données partagée (ton projet en requiert une ?) ; en deuxième, elle comporte des rédacteurs multiples qui gèrent les noeuds ; en troisième, le manque de confiance entre les rédacteurs : la blockchain ne nécessite pas que les rédacteurs se fassent confiance pour agir ensemble ; en quatrième, l’absence d’intermédiaire pour modifier la base de données et valider les transactions ; en cinquième, l’interaction entre les transactions ; en sixième, l’établissement de règles intégrées dans la base de données ; en septième, choisir les valideurs quand on crée sa blockchain, pour éviter les problèmes ; en huitième, garantir ses biens, si quelqu’un veut récupérer leur valeur, il faut pouvoir la lui donner « en vrai ». Ainsi, conclut l’auteur de l’article, si votre projet n’intègre pas ces huit points, transformez-le en simple base de données.

Quelques exemples de blockchain existantes :

Côté finances, pour des transactions : http://symbiont.io/  ou http://counterparty.io/  ou encore https://ventureequity.exchange/ basé sur Ethereum

Pour retracer la provenance d’un produit : https://www.provenance.org  ou aussi http://www.skuchain.com

Dans la convergence avec le secteur IoT (Internet of Things), car oui, il fallait bien que ça arrive ! https://slock.it/ ou le verrou connecté

Pour la gouvernance : imagine que tu puisses donner ton opinion politique ou organiser des élections complètement infalsifiables ! https://bitnation.co ou la gouvernance 2.0 ! et http://democracyos.org/

Pour l’e-commerce, un site pour tout acheter, vendre, etc. : https://bithalo.org  ou https://openbazaar.org

Après, il y a des sites rigolos, comme http://lovock.com : « Les cadenas c’est has been, scelle ton amour dans la blockchain » dixit Stéphane, car oui, il s’agit d’avoir un cadenas virtuel infalsifiable avec ton prénom et celui de ton amour ! Il y a aussi des garanties pour tes achats, du covoiturage… Et on réfléchit à de nouveaux types de réseaux sociaux, bref ce n’est que le début, et grâce à Domi, vous pourrez dire que vous y étiez !

Vous n’avez rien compris ? Une petite vidéo pour tout expliquer en images et en 5 mn !

Category: Actualité culturelle
Tags: bitcoin, blockchain, commerce, crypto-monnaies, échanges, finances
25 février 2016 22 h 47 min
Leave a Comment

Art en gare 2015, le livre

Gares et connexions, un département de la SNCF méconnu

Quelques chiffres : 3029 gares de voyageurs en France, 10 millions d’usagers par jour ! Un patrimoine architectural à entretenir, restaurer, moderniser, dynamiser… Ne pas seulement être le lieu où les voyageurs attendent leur train ou qu’ils traversent en arrivant d’ailleurs, mais un lieu vivant, en lien avec la ville où il se trouve : veiller au confort matériel du voyageur avec des espaces de restauration, des points de rencontre conviviaux, mais aussi organiser des événements culturels parfois interactifs. Installations par des plasticiens, expositions de photographie en partenariat avec les régions, cours de danse, piano dont tout le monde peut jouer, la gare est un endroit où l’on peut s’attarder désormais et où l’on vient aussi avec plaisir, pas seulement par obligation. Plus de détails sur leur site Internet gares et connexions pour tout savoir sur les événements organisés.

Ainsi, en 2015, l’art a envahi nos gares et la SNCF en a sorti un ouvrage magnifique :

livre Art en gare

Gare par gare, événement par événement, cet ouvrage nous raconte les animations culturelles qui se sont déroulées l’an dernier, avec des témoignages d’artistes et d’usagers et de nombreuses illustrations :

 

 

photographie de Malick Sidibé

 

Comme cette photographie de Malick Sidibé avec le FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) de Bretagne. On y voit aussi David Bowie à Paris Nord en écho à une exposition à la Philharmonie de Paris, des images de la Méditerranée à Gare de Lyon et Marseille, en lien avec le Festival PhotoMed, une exposition à la gare de Deauville-Trouville avec le FRAC de Normandie, etc.

 

 

Un ouvrage magnifique qui témoigne d’événements destinés au public le plus large possible, dans un esprit ouvert de partage de la culture sous toutes ses formes. Oui c’est un peu pompeux, j’avoue, mais quand l’art est exposé en dehors des musées et touche des millions de personnes en même temps, je ne cache pas mon enthousiasme !

Category: Actualité culturelle
Tags: art, gare, partage, photographies, trains
21 février 2016 15 h 27 min
Leave a Comment

200ème article ! Mais qu’est-ce que je raconte ici ?

Petites stats pour commencer

Depuis mon 100ème, qui parlait du back office, c’est-à-dire de la « cuisine » du blog, j’ai écrit : 16 articles sur des livres ou des auteurs français, anglo-américains, hongrois, finlandais ou égyptiens ; 18 articles sur des visites de monuments ou d’expos, Musée de l’Orangerie, Fondation Louis Vuitton, Expos Hip Hop, Osiris, la Sécession à Vienne au temps de Klimt entre autres ; 19 articles sur des restaurants, des spectacles ou des activités extérieures, Madama Butterfly à l’Opéra, la Maison des Métallos, mon massage ayurvédique par exemple ; 6 articles sur mes cours d’arabe ; 3 articles sur mon pays d’origine, la Hongrie ; 13 articles sur mes voyages, Madère, Genève, Budapest, la Turquie, etc. ; 6 articles Beauté, rubrique récente et 1 non classé où je souhaite bon anniversaire au blog. J’ai par ailleurs partagé 11 chansons avec vous dans ma playlist, de l’électro au Black metal symphonique en passant par le steampunk, les contre-ténors, la chanson française… Cette liste n’est pas exhaustive !

J’ai par ailleurs, après Pete Seeger le jour de sa mort, continué à rendre hommage à des artistes décédés que j’admirais beaucoup : ainsi du poète Christophe Tarkos le jour où le journal Libération faisait la recension d’ouvrages inédits, hommage aux migrants noyés avec la chanson d’Alain Souchon C’est déjà ça et mon hommage personnel à David Bowie. Je continuerai à faire cela car c’est important pour moi.

Comment ça marche ?

J’ai un petit cahier où je note tous les articles par titres au fur et à mesure, mais aussi mes idées futures et des infos qui les concernent :

mon cahier du blog

 

Vous remarquerez que c’est le 2ème… J’y prends également des notes lors d’une conférence pour le cas où… Donc je le trimbale partout dans mon sac, ce qui lui donne cette apparence un peu usée très sympa.

J’ai également un dossier près de Charlie (c’est mon ordi) avec de la doc, brochures prises sur place, articles imprimés sur des artistes ou des lieux, pour la rédaction d’articles en préparation.

 

J’ai aussi deux blocs avec des intercalaires où je répertorie les articles par rubrique et où j’ai noté des idées. En effet, ce blog étant intemporel, je peux choisir d’y parler de tout sujet qui me touche dans chacune des rubriques, indépendamment de l’actualité.

Pukka pad blog

Ainsi, j’ai les articles projetés de longue date – mes auteurs ou peintres et photographes favoris, mes chansons culte. J’ai les articles « prémédités » : je vais dans un lieu que je ne connais pas – restaurant, musée, monument – ou je vais à une exposition, ou j’assiste à une conférence, je prévois d’écrire un article. Parfois, ça ne fonctionne pas : l’expo est décevante, la conférence trop pointue… Je suis allée à la Maison Européenne de la Photographie avant-hier par exemple, l’expo de Bettina Rheims est un grand choc, je vous la recommande, mais vous vous doutez bien qu’il est interdit de photographier ses oeuvres et, c’est une photographe mondialement connue, elle n’a pas besoin de ce blog pour davantage de reconnaissance (et je n’ai pas envie d’avoir un procès pour avoir reproduit une de ses oeuvres sans son autorisation).

Et puis parfois, surprise, je suis dans un endroit où j’allais le nez au vent, et c’est tellement bien que j’ai envie d’en faire un article. J’exhibe mon statut de blogueuse, toujours très apprécié, je pose des questions à l’organisateur du vernissage, de la conférence, etc. et je demande l’autorisation de prendre des photos, que l’on m’accorde volontiers ! Je me sens VIP d’un coup et je parle avec des gens avec qui je n’aurais jamais imaginé échanger, c’est magique, j’adore !

Enfin, au-delà de mes passions, de mes lectures, de mes voyages et de mes visites, c’est parfois en parlant d’un sujet avec quelqu’un que j’ai envie d’en faire un article. Le blog, mon espace d’expression libre, une réflexion constante !

Une déception depuis le début ? Oui !

Je voudrais faire de ce blog un espace d’échange où des amis, spécialistes ou passionnés d’un sujet, viendraient en parler. Jusqu’à présent, seuls trois ont osé : Stéphane pour une interview sur le bitcoin, Tarek pour le point de vue du prof sur la langue arabe, et Hersen qui m’a offert deux belles chroniques tangéroises et un article sur le groupe Voodoo Game.

Mon invitation tient toujours, alors qui veut venir ?

Category: Non classé
Tags: articles, blog, idées, projets, rédaction
16 février 2016 21 h 31 min
Leave a Comment

Louise Attaque, nouvel album : Anomalie

Un événement !

Bien sûr, on a tous en mémoire leur superbe premier album qui date pourtant de 1997, avec des titres quasiment cultes depuis… Mes favoris ? Ton invitation, La Brune, Arrache-moi et, depuis que j’en connais une dans la « vraie » vie, Léa.

Ils restaient dans notre univers musical, on réécoutait de temps en temps cet album aux émotions brutes, à la langue et aux rythmes heurtés et puis, vers la fin de l’année dernière, l’info tombait : Louise Attaque allait sortir un nouvel album en janvier 2016, enfin un single apparaissait, et puis… Tadam ! Anomalie avec 10 chansons. Bien sûr, on espérait retrouver la même énergie, alors on est un peu déçu. Elle apparaît tout de même çà et là, dans le titre éponyme notamment avec ces phrases :  j’ai pas choisi d’être seul ici, j’ai pas choisi d’être une anomalie mais – et peut-être s’agit-il tout simplement d’un apaisement dû à la sagesse qui vient avec l’âge – on sent une réflexion plus mûre, un ton moins à vif, à fleur de peau. Mais attention ! Louise, la Louise Michel toujours communarde au bagne de Cayenne, attaque toujours ! Pas question de rentrer dans le rang ! Donc c’est intéressant, forcément. Les paroles sont toujours découpées au couteau, les rythmes décalés.

Voici mes deux chansons – déjà – préférées :

Tout savoir sur le groupe, sa tournée, etc. sur leur site louiseattaque.com

Bien sûr, Domi défend et soutient la chanson française ! Oui, pas la variétoche, la chanson française de qualité ! A un mois de la semaine de la Francophonie, il fallait le dire !

Category: My Playlist
Tags: chanson, Louise attaque, nouvel album
Older posts Newer posts
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr