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Mes sorties

7 octobre 2015 21 h 08 min
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Madama Butterfly – Opéra Bastille

Un beau cadeau d’anniversaire pour Maman… et pour moi !

Nos amis nous ont offerts cette soirée (forcément, j’accompagne Maman…) pour les 90 ans de Maman, merci à eux !

Billets pour Madama Butterfly

 

 

Je n’étais jamais allée à l’Opéra Bastille, quelle salle extraordinaire !

 

 

 

Opéra Bastille la salle

Opéra Bastille, le plafond

 

 

 

 

 

 

Pour brièvement rappeler l’histoire de cet opéra de Puccini : Cio-Cio-San, appelée aussi Madama Butterfly est une jeune geisha dont le père est décédé à la guerre. Un entremetteur lui fait rencontrer Benjamin-Franklin Pinkerton, marin américain sur le bateau Abraham Lincoln. Amusé par ces rituels étrangers, Pinkerton accepte une cérémonie de mariage dont il se moque éperdument, ayant le projet d’épouser une Américaine par la suite. Il promet de revenir, ce qu’il ne fera que trois ans plus tard. Cio-Cio-San l’a patiemment attendu, avec sa servante Suzuki et le fils qu’elle a eu de Pinkerton. Mais elle comprend qu’il n’a pas été aussi fidèle qu’elle et, sur les injonctions du consul des Etats-Unis, accepte de lui confier leur fils qui sera élevé par Mrs Pinkerton. N’ayant pas d’autre choix, elle se suicide.

Nous avons eu la chance d’entendre la soprano albanaise Ermonela Jaho dans le rôle-titre et ce fut un enchantement ! Quelle voix sublime ! Claire comme du cristal dans les notes aigües, chaleureuse dans un registre plus bas, sans effort apparent, fluide, douce, veloutée, magnifique ! Du coup, le ténor italien Piero Pretti était un peu plus faible dans le rôle de Pinkerton, alors qu’Annalisa Stroppa, mezzo-soprano, était parfaite en Suzuki et le baryton Gabriele Viviani superbe dans le rôle du Consul.

Hélas également, tous ces personnages, ainsi que le décor, ont été « Robert Wilsonisés ». Le Consul et Pinkerton portent donc des vestes croisées qui leur arrivent aux pieds, j’allais dire « comme d’habitude » chez Robert Wilson, mais oui un peu. Les femmes ont des tenues japonisantes minimalistes, loin du kimono habituel et sans la coiffure à la Shimada, ce chignon laqué dans lequel sont plantés de fins peignes métalliques et des épingles. Et le décor est réduit à sa plus simple expression, ce qui fait que, quand le consul explique à Pinkerton le système des shôjis ou cloisons coulissantes, il fait des gestes dans l’air. On aime ou on n’aime pas. Voici la scène :

madama Butterfly, décor

 

 

 

 

 

 

Mais peu importe, nous avons passé une soirée formidable, la direction d’orchestre de Daniele Rustioni était parfaite aussi et nous sommes restées sous le charme de la sublime Ermonela Jaho dans ce lieu magique.

Category: Mes sorties
Tags: Bastille, Ermonela Jaho, Madama Butterfly, opéra, Puccini
3 octobre 2015 22 h 01 min
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Au piano : Maniola Camuset Trebicka

Une pianiste albanaise joue des oeuvres d’un compositeur américain dans une église catholique arménienne à Paris !

Vous avez dit multiculturalisme ? Moi j’ai dit banco ! Maniola Camuset Trebicka nous fait découvrir un compositeur américain, Louis Moreau Gottschalk (1829-1869) qui est né à La Nouvelle Orléans, a connu Chopin et Berlioz à Paris, s’est inspiré de l’Espagne qu’il a visitée, est retourné aux Etats-Unis donner des concerts, puis s’est produit à Cuba, aux Antilles, en Amérique du Sud… On le dit précurseur du ragtime et du jazz, en effet. Truculente pianiste, Maniola Camuset Trebicka nous fait partager cette joie de vivre dynamique et sautillante grâce à son agilité au piano et avec sa générosité, nous fait vivre une soirée pianistique d’exception.

Maniola Camuset Trebicka au piano

Maniola Camouset Trebicka

 

 

 

 

 

Ce qui est dommage ? C’est qu’il y ait tant d’artistes d’exception comme elle à Paris. Ce qui est fantastique ? C’est qu’il y ait tant de lieux pour écouter de la musique à Paris ! La Cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens est une petite église cachée dans le Marais, très émouvante.

cathédrale Sainte-Croix des Arméniens

nef et orgue de la Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens

 

 

 

 
Soirée placée sous l’égide de l’Ambassade d’Albanie, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur et Madame nous ont fait l’honneur de leur présence. Vous vous souvenez ? Je l’ai rencontré à l’anniversaire d’un ami albanais en décembre 2013, c’était mon premier article ici ? Que de chemin parcouru depuis !

C’était un événement organisé par mon ami Rezart Jasa et sa société Rezart Jasa Events. D’origine albanaise, il a voulu promouvoir des artistes de son pays d’origine en France, car il n’y a pas de centre culturel albanais à Paris et l’ambassade n’a que peu de moyens pour organiser des événements culturels. N’écoutant que son coeur, Rezart a décidé de pallier ce manque et organise des événements, non seulement au moment de la fête nationale albanaise le 28 novembre, mais tout au long de l’année : avec des livres albanais comme ceux de Klara Buda ou Bessa Myftiu, un récital de violoncelle de Juliana Laska extraordinaire, la pianiste virtuose Dhurata Lazo, la chanteuse de jazz Mariza Ikonomi, le peintre Artur Murahemmi et bien d’autres que nous découvrons avec émerveillement au fil de l’année… Infatiguable défenseur de sa culture d’origine, acteur majeur de la scène culturelle albanaise à Paris avec qui il faut compter désormais, Rezart ne ménage pas sa peine pour partager sa passion ici et en Albanie où il intervient dans les médias régulièrement. Si vous souhaitez savoir ce qu’il prépare pour les prochains mois, le mieux est de consulter sa page Facebook Rezart Jasa Events et vous découvrirez un univers qui vaut le détour !

Category: Mes sorties
Tags: cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, Louis Moreau Gottschalk, Maniola Camouset Trebicka, piano, récital, Rezart Jasa Events
28 septembre 2015 22 h 55 min
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Edith Piaf chantée en arabe

Concert à Bobino hier

Le premier d’une série qu’on espère longue, ce concert m’a scotchée. Le lieu mythique tout d’abord, pour lequel je m’étais habillée en conséquence, style « Montparnos années 50-60 » : tunique, gilet et baskets bleus, jean rouge, veste noire. Bobino, le lieu où ont chanté Brassens, Brel, Ferré mais aussi Damia, Joséphine Baker, Dalida, et tant d’autres a été détruit puis reconstruit et depuis 2006, produit surtout des one-man-shows. Mais le lieu reste mythique, en témoigne la statue qui orne sa façade :

Bobino, la façade

Bon, j’ai mes rubis et diamants au doigt, et le rouge à lèvres Pur Couture d’Yves Saint-Laurent du rouge exact de mon jean, on n’est pas parisienne pour rien quand même, mais les Libanaises, elles, se sont habillées pour sortir : brushing impeccable pour des cheveux épais qui retombent en cascade sur leurs épaules, yeux de biche soulignés de khôl et lèvres grèges, la couleur à la mode cet automne, mains impeccables aux ongles carmins, bague en émeraude et bracelets diamantés, tout ce qui sur toi aurait l’air vulgaire et qui leur donne une classe fascinante, un charme venu d’ailleurs. Elles s’embrassent, heureuses de se retrouver là, invitées par Nayla Khalek, la productrice libanaise du spectacle, venues avec leur mari en chemise blanche et costume, avec cette élégance naturelle qui sied si bien aux Méditerranéens…

Assis là au troisième rang, entourés par les sons des conversations en arabe qui s’enroulent autour de nos oreilles comme en avant-première du spectacle qui va déferler et nous abasourdir, nous sommes soudain loin de Paris : Beyrouth, l’Opéra du Caire, la mystérieuse Bagdad ? Seule Paris peut nous offrir ces déplacements sans bouger, ces ailleurs immobiles…

L’orchestre s’installe en demi-cercle, le pianiste Michel Fadel arrive sous les applaudissements, le spectacle commence avec l’apparition gracieuse de Jahida Wehbé, toute de dentelle noire vêtue dans une robe improbable qui lui va comme un gant et dans laquelle tu ressemblerais à un bateau ivre sur une mer en perdition…

Jahida Wehbé chante Piaf

Elle commence en douceur, c’est un peu froid, on l’attend au tournant, forcément… Puis sa voix monte en puissance et nous renverse dans une vague de sensations, j’ai la chair de poule : Non, je ne regrette rien composée pour Piaf à la fin de sa vie, où la Môme choisit de crier à la face du monde que sa vie, elle l’a menée comme elle voulait, qu’on ne vienne pas la juger maintenant… Suivent deux autres chansons mythiques : Hymne à l’amour et Mon manège à moi, c’est magnifique en arabe et la chanteuse commence à prendre ses aises, elle voit bien que nous sommes conquis. Sa gestuelle se marie à la sonorité de la langue arabe et, ne cherchant pas à imiter cette icône de la chanson française dont nous fêtons le centenaire cette année, Jahida Wehbé s’approprie son répertoire pour l’emporter vers d’autres paysages culturels, ondoyants et sensuels. Les chansons du monde entier ne parlent-elles pas toutes d’amour ?

Petit extrait de Mon manège à moi :

Jahida Wehbé Mon manège à moi

Bien sûr, nous connaissons les paroles par coeur, donc cela nous fait frissonner d’entendre Mon Dieu ou L’accordéoniste dans une langue dont nous comprenons des mots ici et là seulement, mais tout de même, le talent de l’interprète et des musiciens qui l’accompagnent n’y sont pas pour rien non plus ! Et nous reprenons en choeur avec elle le fameux Padam padam qui claque comme un défi, Piaf criant sa douleur face à la joie de la rue… Pour ma part, je retiendrai le refrain de Milord : Yalla etfaddal Milord. Bravo aux traducteurs qui ont su garder le rythme des chansons et adapter des textes qui swinguent ou pleurent dans une langue dont la richesse permet toutes les souplesses. Prochain rendez-vous à Beyrouth le 1er novembre.

Avant de commencer, Jahida Wehbé rappelle que Bobino a été le dernier endroit où Piaf a chanté en 1963, quelques mois avant sa mort, et que son souffle se trouve dans chaque recoin de ce théâtre de music-hall, aussi c’est avec ce souffle qu’elle va chanter. Je confirme, Jahida, Edith était là. Et elle était heureuse.

 

Category: Mes sorties
Tags: arabe, Bobino, chanson, concert, Jahida Wehbé, Piaf
24 septembre 2015 21 h 27 min
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Echos de Palestine 2015

La soirée à l’Institut du Monde Arabe

C’était la semaine dernière, le désormais traditionnel rendez-vous de l’association, peut-être vous souvenez-vous de mon article de l’an dernier sur le sujet ? Rappel  : chaque année, l’écrivain Yanne Dimay parcourt la Palestine pour animer des ateliers d’écriture dans les départements de français des 4 grandes universités palestiniennes : Gaza, Naplouse, Hebron, Bir Zeit. Elle organise un concours de nouvelles et un jury en choisit 15 qui seront publiées dans un petit volume Echos de Palestine aux éditions du Littéraire. Les trois premiers lauréats se voient offrir un séjour d’une semaine à Paris avec visites touristiques et peuvent ainsi être présents à la soirée organisée pour eux tous à l’Institut du Monde arabe. Deux jeunes comédiens de la compagnie de la Feuille d’Or lisent les textes. Une adaptation théâtrale mise en scène par Dany Toubiana est en projet, renseignements sur le site de la Feuille d’Or.

Yanne Dimay présente la soirée :

Yanne Dimay, IMA

 

 

 

 

 

 

Puis les comédiens, un jeune homme et une jeune femme, lisent les textes :

comédien à l'IMA, soirée Palestinecomédienne à l'IMA, textes palestiniens

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier prix de cette année, Abdulhamid Abuqubaita, compare dans sa nouvelle l’occupation israélienne à un cancer qui rongerait le corps d’une jeune fille depuis 1948. Aujourd’hui, elle a perdu l’usage de ses membres et ses sens car la maladie a envahi 90% de son corps et personne ne veut l’aider aux alentours. Ecrite dans un français parfait, la nouvelle est très émouvante, mais le plus émouvant, c’est qu’au milieu de sa lecture son jeune auteur sort un rouleau de papier pour se sécher les yeux, car il est en larmes !

Nouveauté cette année, de courts reportages vidéo réalisés par des étudiants sous la direction de Benoît Pergent, réalisateur et de Thomas Coex, photographe en chef du bureau de l’AFP à Jérusalem. Huit petits films nous sont proposés, sur des sujets aussi divers que la pêche, la surdité, l’agriculture, le travail des enfants… Bien sûr, le poids de l’occupation se fait sentir à chaque fois, mais une jeune fille très enthousiaste nous fait découvrir les lieux touristiques de Gaza puis son conservatoire de musique « car il n’y a pas que des terroristes et des maisons détruites par les bombes à Gaza », nous dit-elle. C’est ce dernier reportage qui emportera la faveur du public, elle recevra donc un cadeau, et nous le lui annonçons en direct car elle est avec nous par Skype, avec Ziad Medoukh, professeur de français à l’université de Gaza ! Elle est « très ravie » et c’est « très magnifique ! » de nous voir ce soir-là. Nous en pensons de même !

Bara'a avec Ziad Medoukh

 

Pour clore la soirée, les lauréats sont invités à dire quelques mots, Samar Nakleh, 3ème prix, nous a écrit un petit poème, Mariana Rantissi rayonne dans sa robe traditionnelle et Abdulhamid Abuqubaita nous remercie dans un français à peine accentué :

 

Echos de Palestine, les lauréats 2015

 

 

 

 

 

 

Il y a hélas une note de tristesse dans cette soirée, car ce sera la dernière si quelqu’un ne vient pas rejoindre l’association Ecriture en Liberté en Palestine pour s’occuper de trouver des financements. Je lance donc un appel ici pour que le formidable travail de Yanne Dimay et de son équipe continue. Comme une sorte de bilan, ce sont des florilèges qui sont publiés cette année, nous stimulant pour vouloir poursuivre cette belle aventure :

Echos de Palestine 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Des informations et un contact sur le site : Ecriture en liberté

Merci pour eux !

 

Category: Mes sorties
Tags: atelier d'écriture, français, institut du monde arabe, lecture, Palestine, soirée, université, Yanne Dimay
4 août 2015 20 h 08 min
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L’été à Paris

C’est moche ! Mais pourquoi ?

Les Juilletistes partent, ouf on respire ! Ce ne sont pas les deux millions de touristes qui arrivent à leur place qui nous gênent, ils se regroupent dans les musées, devant les bâtiments historiques, dans le centre ville, bref, ce que l’on nomme fort justement « les lieux touristiques ». Si par chance on habite ailleurs, on n’est même pas sûr de les croiser !

Quand les Juilletistes reviennent, bronzés et détendus, les Aoûtiens crevés et énervés partent. Les touristes se relaient. Jusqu’ici tout va bien…

Bien sûr, il y a moins de bus, les chauffeurs partent aussi au bord de la mer, c’est normal, bon, on sait qu’on va attendre le bus cinq minutes de plus, mais on n’est pas pressé d’arriver au bureau quand l’activité se ralentit.

Les axes routiers de la capitale sont également moins encombrés, donc en principe, ça devrait aller… Mais alors ? Où est le problème ? Les travaux d’été !

Dès la mi-juillet, et jusqu’à fin août, le mot est lancé : creuser ! Et ça commence devant chez moi, merci pour le bruit un beau matin :

Travaux Avenue de la Frillière, Paris 16

 

 

 

Après, on nous refait les canalisations de chauffage, on y repensera cet hiver, bien au chaud chez nous, mais pour l’instant, on cuit au soleil dans les embouteillages des boulevards !

 

 

avenue du Pdt Kennedy Paris 16

Bd Barbès, Paris 18

 

 

 

 

 

 

 

 

Et bien sûr, si vous devez circuler en RER depuis votre lointaine banlieue, non seulement on refait le RER A sur une grande portion parisienne, mais nous avons aussi droit à l’interminable Castor entre Austerlitz et Javel ou Avenue Henri Martin sur la ligne C. Les travaux Castor nous pourrissent la vie tous les étés de mi-juillet à fin août depuis des années. Cette fois, on refait aussi la station « Avenue du Président Kennedy », donc à l’air libre, nous pouvons voir le chantier, aux sens propre et figuré :

Travaux Castor RER C

 

 

 

 

 

 

Conclusion : que l’on parte en juillet ou en août, on reste stressé dans les transports, forcément bondés car rares ou ralentis.
Et merci à la RATP de commencer les travaux de remplacement des anciens abribus par le démontage du système qui affiche le nombre de minutes à attendre avant le passage d’un bus, de ne rien faire d’autre pendant deux mois, et d’attendre encore deux mois après la fin des travaux pour remonter ce même système dans le nouvel abribus !

Category: Mes sorties
Tags: bus, été, Paris, RER, travaux
24 juillet 2015 21 h 05 min
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Le carré Necker

Un havre de paix au milieu des souffrances pédiatriques

L’hôpital Necker-enfants malades a été fondé en 1778 par Mme Necker, la femme de Jacques Necker, le fameux directeur général des Finances de Louis XVI, et la mère de Mme de Staël comme chacun sait. C’est en 1802 qu’il devient officiellement un hôpital pour les enfants âgés de moins de 15 ans et depuis, c’est toujours le plus grand hôpital pédiatrique du monde. C’est là que le Dr Laennec invente le stéthoscope en 1816 et réalise la première consultation. Tout cela nous est rappelé sur des panneaux dans un endroit dont il va être question ici :

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C’est l’hôpital des « premières » : 1er cabinet de radiologie, 1ère greffe du rein, 1ère greffe des intestins… Des découvertes sur des maladies génétiques rares pour des enfants…

Une partie a été entièrement refaite récemment dans ce style actuel tout en verre et surface inclinée et, comme il accueille aussi des adultes, j’y suis suivie pour… hum, je n’ai pas à vous le révéler. Toujours est-il que j’y vais trois fois par an depuis 10 ans. Mais hier, j’étais très en avance et pour une fois, je suis sortie de l’autre côté des enregistrements car j’ai avisé un banc. Il était juste indiqué « carré Necker » de l’autre côté du passage. Et là, quelle ne fut ma surprise de découvrir, en effet, une cour carrée ! C’est la partie historique des bâtiments :

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Comme on peut le voir, il y a un petit bassin au centre avec des carpes :

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Et aussi des poissons rouges qui jouent à cache cache sous les nénuphars :

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Il y avait aussi plein de moineaux qui piaillaient, cela devient rare à Paris. En voici un qui se désaltère, tranquille :

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j’ai été le témoin d’une scène très attendrissante : une petite fille d’une dizaine d’années regardait les poissons avec son papa, sans doute était-elle en convalescence après une opération, son père avait sorti le fauteuil à roulettes de sa chambre pour lui faire prendre le soleil. Arrivent une petite fille du même âge environ avec ses parents. Elle a l’air attardé et elle vient regarder les poissons à côté de l’autre, puis s’asseoit près d’elle dans le fauteuil. Alors l’autre ouvre le grand livre qu’elle tenait sur les genoux et lui montre les photos en lui expliquant qu’il s’agit de dinosaures. La petite fille attardée lui dit alors : »Tu veux être ma copine ? » Là, dans ce lieu hostile où l’on amène les enfants qui souffrent, j’en ai vu deux détendues et sereines dans un cadre reposant et j’ai trouvé ça très émouvant (j’avoue que j’étais moi-même un peu angoissée par l’examen qui m’attendait et je me suis un peu détendue aussi).

Alors je vous refile le tuyau : si un jour vous devez aller à l’hôpital Necker, je vous conseille de passer par ce lieu inattendu et vous verrez, vous irez mieux tout de suite !

Category: Mes sorties
Tags: carpes, carré, détente, hôpital, Necker
7 juillet 2015 21 h 50 min
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Garden Party à l’Hôtel de Beauharnais

La résidence des ambassadeurs d’Allemagne à Paris

Petit historique : Eugène de Beauharnais, le fils de Joséphine et Alexandre de Beauharnais, achète l’hôtel en 1803 et y fait des travaux. Il a participé aux campagnes de Napoléon et, féru d’Egypte, fait rajouter un péristyle avec des motifs égyptiens :

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La façade arrière est aussi très néo-classique :

 

 

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En 1806, Eugène épouse la fille du roi de Bavière et devient vice-roi d’Italie. Jusqu’en 1811, la naissance de l’Aiglon, il est l’héritier officiel de Napoléon 1er !

 

En février 1818, Frédéric Guillaume II de Prusse achète l’hôtel dont Napoléon se servait pour loger des invités auparavant. L’intérieur est resté décoré dans un style Empire avec des éléments orientalisants, tout est d’époque, même après le passage des ambassadeurs allemands, y compris pendant la Seconde guerre mondiale. L’Etat français a récupéré le bâtiment pour le Ministère des affaires étrangères à cette époque, mais l’a redonné à l’Allemagne en 1962. L’Ambassade y a installé ses locaux puis a déménagé dans le 8ème, mais l’Hôtel Beauharnais est désormais la résidence des ambassadeurs d’Allemagne à Paris (il s’agit actuellement d’une ambassadrice).

Nous avons été invités à la traditionnelle garden party qui suit les travaux conjoints des radios publiques françaises et allemandes et la remise du Prix Franco Allemand du Journalisme. Ces événements ont lieu en alternance à Paris et Berlin d’une année sur l’autre.

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C’est la récompense d’un travail acharné de plusieurs mois, la détente avec les partenaires allemands. Il faisait très chaud, mais il y avait de quoi se désaltérer !

 

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C’était vraiment sympa, l’occasion de discuter avec les collègues, les amis, et de faire de nouvelles connaissances, comme cette prof de littérature allemande à la Sorbonne…

En repartant, on traverse la bibliothèque somptueuse et on jette un oeil dans la salle à manger verte superbement restaurée et le petit salon charmant, mais hélas, on n’a pas le droit de monter le majestueux escalier pour aller voir la baignoire qu’ont utilisée Bismarck et Richard Wagner…

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On ne voit pas bien à cause du bouquet de fleurs, mais les tableaux de cette salle à manger sont d’Hubert Robert…

 

 

 

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En revanche, ce méli-mélo de figurines est-il en porcelaine de Meissen ? Je n’ai pas eu le temps de lire la pancarte, ça sera pour la prochaine fois…

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C’est un vrai plaisir de visiter un lieu historique d’une telle beauté, je voulais le partager.

Category: Mes sorties
Tags: Allemagne, ambassadeurs, Beauharnais, Empire, garden party, Napoléon
27 mai 2015 22 h 57 min
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La coulée verte René Dumont – Paris 12ème

Une promenade bucolique dans Paris au milieu des végétaux

Sur le trajet de l’ancienne voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, à l’est de Paris, on a créé petit à petit à partir de la fin des années 80, un chemin planté d’arbres et d’arbustes de toute sorte où l’on peut se promener entre la place de la Bastille et la porte de Montempoivre sur 4,7 km. On passe au-dessus du Viaduc des Arts, en haut de l’avenue Daumesnil, on traverse des passerelles entre des immeubles de tous les styles architecturaux, on peut courir, emmener les enfants et s’arrêter au square Charles Péguy avec eux, s’asseoir en amoureux sur un banc et se croire seuls au monde, arriver au Jardin de Reuilly en passant le grand pont de bois au-dessus du boulevard Diderot.

On marche, on respire, on flâne, on se dit bonjour, c’est la campagne !

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Et le panneau te dit où tu es, où tu vas, tu ne te perds pas tout en admirant la végétation en fleurs :

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Un joli petit bassin bordé d’iris ajoute une touche de fraîcheur au petit chemin :

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Oui c’est ma fleur préférée on le sait… Merci à Nina qui m’a fait découvrir ce lieu magique témoin de nos fous rires – un de plus ! Une autre partie passe en banlieue, tout aussi charmante. On a donné à cette coulée verte, autrefois « Promenade plantée », le nom de René Dumont, écologiste et premier candidat à représenter ce mouvement à des élections présidentielles. Nous, nous sommes arrivées jusqu’au jardin de Reuilly, où l’on peut se désaltérer à une fontaine d’eau plate, évidemment, mais où coule aussi de l’eau gazeuse, c’est unique au monde ! Voici comment le jardin descend vers l’avenue Daumesnil (humm, il est préférable d’emprunter les escaliers) :

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Renseignements sur les horaires d’ouverture, le parcours, les activités, en cliquant ici

Category: Mes sorties
Tags: arbres, bancs, coulée verte, iris, promenade
16 mai 2015 21 h 58 min
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Le pousse café – LE spot de Boulogne (92)

Un restaurant-bar super cool dans une ville qui l’est moins

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Dans cette ville bourgeoise où l’on a le choix entre dîner dans un restau un peu classe – nappes blanches et addition salée pour une nourriture assez banale, ou dans un lieu style mexicain ou asiatique très moyen, le pousse café est un lieu chaleureux à la cuisine traditionnelle faite de produits frais en provenance directe du lieu de production : la viande de l’Aubrac est à fondre de plaisir, la planche de charcuterie/fromages est arrivée d’Auvergne le matin même, c’est sûr, il n’y a qu’à goûter le Saint Nectaire et on sait qu’il ne vient pas du supermarché du coin ! Le tout à un prix super abordable avec un petit vin de pays très gouleyant, d’ailleurs voici l’ardoise :

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C’est au 48, rue Danjou, à Boulogne dans les Hauts de Seine, et si on n’y avait pas fêté l’anniversaire de mon amie Eve, habitante du quartier, jamais je n’aurais su qu’un tel lieu existait à quelques mètres du métro Marcel Sembat où la pizzeria avoisine le restaurant japonais…

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La déco est très chouette aussi, style américain kitsch avec un côté années 30 (on n’est pas loin du Musée des années 30) :

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Et tous les 15 jours, un groupe vient jouer de la musique latino, hier c’était le groupe brésilien Mini Bailinho super chouette :

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Alors si on ne dîne pas trop tard, on peut rester boire des coups et écouter la musique sans hésiter à esquisser quelques pas de danse.

 

 

Pour rester en contact avec eux et savoir qui va chanter dans 15 jours, la page Facebook du Pousse café vous dit tout ! C’est ici

Category: Mes sorties
Tags: Auvergne, Boulogne, musique, restaurant
3 mai 2015 20 h 38 min
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Le bois de Boulogne

Se promener dans une forêt, pique-niquer au bord d’un lac… et pouvoir y accéder en métro !

Le bois de Boulogne existe depuis le XIVème siècle à l’ouest de Paris. Saccagé pendant la Révolution puis par les soldats anglais et russes qui ont occupé Paris en 1814, il a été replanté et aménagé par Napoléon III qui voulait des espaces verts aux quatre points cardinaux de la capitale.

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Il comporte 25 km d’allées cavalières et 15 km de pistes cyclables, les serres d’Auteuil et le Parc de Bagatelle, ainsi que l’hippodrome de Longchamp, mais aux beaux jours, il est très agréable de s’y promener ou de s’installer sur l’herbe pour piquer-niquer, voire de canoter sur le grand lac autour des deux îles. C’est vert, c’est calme, c’est proche, que demander de plus ?

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Si ça vous tente de passer une après-midi bucolique, n’hésitez pas, c’est au métro Porte d’Auteuil pour arriver par l’hippodrome, Porte Dauphine pour retrouver le grand lac tout de suite et Porte Maillot vers le Jardin d’Acclimatation si vous y allez avec vos enfants.

Category: Mes sorties
Tags: bois, Boulogne, canot, lac, pique-nique, promenade
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