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#carpes

24 juillet 2015 21 h 05 min
2 Comments

Le carré Necker

Un havre de paix au milieu des souffrances pédiatriques

L’hôpital Necker-enfants malades a été fondé en 1778 par Mme Necker, la femme de Jacques Necker, le fameux directeur général des Finances de Louis XVI, et la mère de Mme de Staël comme chacun sait. C’est en 1802 qu’il devient officiellement un hôpital pour les enfants âgés de moins de 15 ans et depuis, c’est toujours le plus grand hôpital pédiatrique du monde. C’est là que le Dr Laennec invente le stéthoscope en 1816 et réalise la première consultation. Tout cela nous est rappelé sur des panneaux dans un endroit dont il va être question ici :

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C’est l’hôpital des « premières » : 1er cabinet de radiologie, 1ère greffe du rein, 1ère greffe des intestins… Des découvertes sur des maladies génétiques rares pour des enfants…

Une partie a été entièrement refaite récemment dans ce style actuel tout en verre et surface inclinée et, comme il accueille aussi des adultes, j’y suis suivie pour… hum, je n’ai pas à vous le révéler. Toujours est-il que j’y vais trois fois par an depuis 10 ans. Mais hier, j’étais très en avance et pour une fois, je suis sortie de l’autre côté des enregistrements car j’ai avisé un banc. Il était juste indiqué « carré Necker » de l’autre côté du passage. Et là, quelle ne fut ma surprise de découvrir, en effet, une cour carrée ! C’est la partie historique des bâtiments :

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Comme on peut le voir, il y a un petit bassin au centre avec des carpes :

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Et aussi des poissons rouges qui jouent à cache cache sous les nénuphars :

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Il y avait aussi plein de moineaux qui piaillaient, cela devient rare à Paris. En voici un qui se désaltère, tranquille :

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j’ai été le témoin d’une scène très attendrissante : une petite fille d’une dizaine d’années regardait les poissons avec son papa, sans doute était-elle en convalescence après une opération, son père avait sorti le fauteuil à roulettes de sa chambre pour lui faire prendre le soleil. Arrivent une petite fille du même âge environ avec ses parents. Elle a l’air attardé et elle vient regarder les poissons à côté de l’autre, puis s’asseoit près d’elle dans le fauteuil. Alors l’autre ouvre le grand livre qu’elle tenait sur les genoux et lui montre les photos en lui expliquant qu’il s’agit de dinosaures. La petite fille attardée lui dit alors : »Tu veux être ma copine ? » Là, dans ce lieu hostile où l’on amène les enfants qui souffrent, j’en ai vu deux détendues et sereines dans un cadre reposant et j’ai trouvé ça très émouvant (j’avoue que j’étais moi-même un peu angoissée par l’examen qui m’attendait et je me suis un peu détendue aussi).

Alors je vous refile le tuyau : si un jour vous devez aller à l’hôpital Necker, je vous conseille de passer par ce lieu inattendu et vous verrez, vous irez mieux tout de suite !

Category: Mes sorties
Tags: carpes, carré, détente, hôpital, Necker
16 janvier 2014 23 h 14 min
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VERSAILLES – IV

Le Hameau de la Reine

En sortant du Petit Trianon, il faut encore marcher vers le fond du Parc, admirer la ravissante petite gloriette avec la statue de l’Amour, et au détour d’un petit chemin qui traverse un charmant ruisseau, on arrive en vue d’un lac avec, en saison, des nénuphars jaunes. De grosses carpes goulues se pressent près des rives, nombreuses, nageant en groupes énormes, on se demande comment on les laisse ainsi proliférer… Mais ce n’est pas l’essentiel de ce décor bucolique. Le lac est bordé de petites maisons à colombages de style normand. Là, Marie-Antoinette venait jouer à la paysanne avec ses dames d’honneur et faisait semblant de garder des moutons qui portaient des rubans. Ces dames buvaient un chocolat ou mangeaient du fromage préparé dans la laiterie voisine, jouaient à des jeux de société dans les petites maisons de ce faux village. Elles appréciaient le calme de cette retraite campagnarde comme nous, nous profitons de ce grand espace après la foule du château et tous les gens qui se prennent en photo devant la fontaine de Neptune. Car même si une sorte de train sur pneus ou des voiturettes électriques à louer nous emmènent jusqu’au Petit Trianon, peu de visiteurs font le trajet jusqu’au bout du Domaine. Il faut en effet compter toute une journée pour tout voir (et surtout avec Domi qui explique l’Histoire de France comme si vous y étiez et les techniques de fabrication d’un vase Médicis avec un décor évoquant une scène historique…). On s’assoit donc au bord du lac, on se détend après tous ces ors, ces satins et ces porcelaines fines et on s’imagine mener une vie simple dans l’une de ces adorables maisons décorées de géraniums-lierres et de pétunias d’un rose éclatant. Ragaillardis, nous pouvons aller dire bonjour aux animaux !

La Ferme de Marie-Antoinette

Déjà à l’époque de la Reine, près des vignes qui donnent toujours du vin réservé à quelques privilégiés, des fermiers s’occupaient des vaches, des poules et des moutons. De nos jours, c’est une association de protection des animaux qui les soigne. Cochons, chèvres, moutons, vaches, poules avec des coqs magnifiques, pigeons… et des ânes ! Gris avec une rayure sur le flanc et le dos, adorables, tout beaux dans leur enclos qui viennent voir près de la clôture (électrifiée, on n’a pas le droit de les nourrir) ! Mon animal préféré avec le zèbre dont il sera question dans un autre article sûrement…

âne Versailles

En conclusion

On commence la visite de Versailles par « l’Etat c’est moi » et les grilles dorées à l’or fin du Roi Soleil, on continue avec l’élégance du Premier Empire et le souvenir douloureux de la fin de la Première Guerre mondiale, on poursuit avec le charmant petit refuge de Marie-Antoinette et on termine en toute simplicité à la campagne dans une ferme. Une belle journée de visite, à organiser dès le printemps pour profiter des somptueux parterres de fleurs – l’arbre planté par le naturaliste Buffon il y a 300 ans n’a pas résisté à la tempête de 1999 – et des grandes eaux musicales, nostalgie des fêtes organisées par Louis XIV avec des pièces de Molière et la musique de Lully. Bien sûr il y a eu la Révolution, Liberté, Egalité, Fraternité, l’abolition des privilèges le 4 août 1789, mais cela n’empêche pas d’admirer la beauté du domaine royal et de s’imaginer un bref instant revivre les fastes de la vie à la Cour – avec son smartphone et Internet quand même !

Category: Actualité culturelle
Tags: ânes, animaux, carpes, hameau, lac, Marie-Antoinette, moutons, reine, Versailles
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr