C’est moche ! Mais pourquoi ?

Les Juilletistes partent, ouf on respire ! Ce ne sont pas les deux millions de touristes qui arrivent à leur place qui nous gênent, ils se regroupent dans les musées, devant les bâtiments historiques, dans le centre ville, bref, ce que l’on nomme fort justement « les lieux touristiques ». Si par chance on habite ailleurs, on n’est même pas sûr de les croiser !

Quand les Juilletistes reviennent, bronzés et détendus, les Aoûtiens crevés et énervés partent. Les touristes se relaient. Jusqu’ici tout va bien…

Bien sûr, il y a moins de bus, les chauffeurs partent aussi au bord de la mer, c’est normal, bon, on sait qu’on va attendre le bus cinq minutes de plus, mais on n’est pas pressé d’arriver au bureau quand l’activité se ralentit.

Les axes routiers de la capitale sont également moins encombrés, donc en principe, ça devrait aller… Mais alors ? Où est le problème ? Les travaux d’été !

Dès la mi-juillet, et jusqu’à fin août, le mot est lancé : creuser ! Et ça commence devant chez moi, merci pour le bruit un beau matin :

Travaux Avenue de la Frillière, Paris 16

 

 

 

Après, on nous refait les canalisations de chauffage, on y repensera cet hiver, bien au chaud chez nous, mais pour l’instant, on cuit au soleil dans les embouteillages des boulevards !

 

 

avenue du Pdt Kennedy Paris 16

Bd Barbès, Paris 18

 

 

 

 

 

 

 

 

Et bien sûr, si vous devez circuler en RER depuis votre lointaine banlieue, non seulement on refait le RER A sur une grande portion parisienne, mais nous avons aussi droit à l’interminable Castor entre Austerlitz et Javel ou Avenue Henri Martin sur la ligne C. Les travaux Castor nous pourrissent la vie tous les étés de mi-juillet à fin août depuis des années. Cette fois, on refait aussi la station « Avenue du Président Kennedy », donc à l’air libre, nous pouvons voir le chantier, aux sens propre et figuré :

Travaux Castor RER C

 

 

 

 

 

 

Conclusion : que l’on parte en juillet ou en août, on reste stressé dans les transports, forcément bondés car rares ou ralentis.
Et merci à la RATP de commencer les travaux de remplacement des anciens abribus par le démontage du système qui affiche le nombre de minutes à attendre avant le passage d’un bus, de ne rien faire d’autre pendant deux mois, et d’attendre encore deux mois après la fin des travaux pour remonter ce même système dans le nouvel abribus !