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2 janvier 2017 21 h 23 min
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Jade, sublime expo au Musée Guimet à Paris !

Sculpté, taillé, poli… Blanc, vert pâle, vert foncé, ocré… Du jade plein la vue !

Les Chinois ont su faire de cette pierre des merveilles dès le Néolithique et cette exposition, jusqu’au 16 janvier, montre toute la beauté de la pierre dans ses variétés et l’adresse des artisans qui l’ont travaillée. Dès l’entrée, on peut toucher deux morceaux de pierre brute :

jade brut

Le long d’un couloir qui mène à l’entrée de l’exposition proprement dite, des estampes anciennes montrent comment se travaille le jade, et en vitrine, les outils authentiques que l’on voit sur les tableaux. Impressionnant !

Ensuite, une carte nous montre les gisements encore exploités en Chine. Puis nous pénétrons dans l’exposition elle-même, c’est-à-dire dans un univers de beauté féérique.

De grands panneaux nous expliquent le jade et son histoire…

Jadis, l’empereur était Fils du Ciel, garant de l’ordre naturel, intermédiaire entre le Ciel et la Terre, entre le monde surnaturel et le monde des hommes. Des cérémonies rythmaient l’année, au cours desquelles l’empereur portait une tablette de jade gravée, le gui, symbole de son pouvoir. En voici une, gravée d’un motif de montagnes, symboles taoïstes :

un gui en jade

 

 

Les mandarins portaient aussi des tablettes, et des ceintures de jade.

Les artisans gravaient des assiettes, des pots à pinceaux pour la calligraphie, mêlant parfois jade et d’autres pierres, comme ici cette cornaline orange du plus bel effet, ou des coupes, comme celle-ci datant de la dynastie Yuan (12ème – 14ème siècle), dans laquelle la petite tortue, symbole de longévité aux pouvoirs magiques, a l’air de nager si on remplit la coupe d’eau :

 

 

cornaline et jade blanccoupe en jade aux tortues

 

Le travail de ciselure donne à ces objets des allures de porcelaine. Translucides, ils laissent passer la lumière comme la plus fine des créations de kaolin, autre art dont les Chinois sont friands et qu’ils nous ont appris.

L’exposition est tellement bien agencée que l’on peut contourner les pièces et voir la lumière les traverser, éclairant les gravures sur leur face :

 

plaques de jade gravées

Dragons de jade

 

 

 

 

 

 

 

 

L’engouement des Européens pour cette pierre n’est pas récent : les Ambassadeurs asiatiques à la Cour des rois de France apportaient des objets, cadeaux prestigieux et aussi preuves des savoir-faire dans leur pays. Voici la coupe au lotus qu’aurait offerte l’ambassade de Siam en 1686 à Louis XIV. Elle date de la dynastie Ming (1368-1644) et fait la fierté du Muséum d’histoire naturelle où elle est exposée habituellement :

 

coupe au lotus en jade

Mais c’est avec le – tragique – sac du Palais d’été de Pékin que les Européens ont rapporté d’innombrables trésors, à la fin du XIXème siècle. L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, a ainsi pu constituer un véritable trésor au château de Fontainebleau. N’allez pas le voir maintenant, de nombreuses pièces sont dans cette exposition, dont cette remarquable coupe en jade blanc de la dynastie Qing (1644-1911) qui porte l’inscription « Studio du grand labeur » :

 

coupe ronde en jade blanc

L’exposition se termine par la période Art Déco, où les bijoutiers et décorateurs se sont inspirés de l’Orient pour créer des petits flacons à parfum, des montres, des boucles d’oreille où le jade figure en bonne place avec diamants et rubis. C’est aussi la mode des paravents, dont Coco Chanel raffolait (ils sont toujours dans son appartement de la rue Cambon et sa chambre au Ritz), mais j’avoue qu’après toutes ces beautés millénaires, ces objets un peu trop clinquants m’ont laissée froide. La pureté taoïste sans doute…

 

Courez voir l’exposition avant qu’elle ne se termine et profitez non seulement de la beauté des objets exposés, depuis les jades anciens du Néolithique jusqu’au 19ème siècle, en passant par l’époque des Royaumes combattants et le règne de l’empereur Qianlong qui collectionnait les jades anciens, les faisait graver et les sublimait sur des socles de bois sculptés.

Category: Actualité culturelle
Tags: Art Déco, Chine, exposition, gravure, jade, Musée Guimet
26 décembre 2016 19 h 20 min
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Hommage à George Michael, artiste de talent !

Compositeur, parolier, chanteur, showman, George Michael a enchanté notre jeunesse !

Non, je ne vous referai pas ici mon Wikipédia, vous trouverez ailleurs des détails sur sa vie, son vrai nom, etc. moi ce que je veux me rappeler de lui aujourd’hui, c’est la pop pétillante de Wham!, sa collaboration avec Andrew Ridgeley dans les années 80, la gaieté de notre jeunesse, des chansons comme Everything she wants, Wake me up before you go go ou le charmant Club Tropicana qui nous faisait sautiller, l’une des premières vidéos où l’on voit des jeunes gens insouciants se trémousser au bord d’une piscine…

Insouciants, nous l’étions aussi à cette époque. Nous portions des vêtements colorés, des vestes cintrées avec un padding qui nous faisait des épaules de nageuse est-allemande et je faisais mes premiers balayages dans les cheveux, que je portais longs d’un côté, courts de l’autre, mes premières excentricités de coiffure… La vie n’était pas chère, on avait des petits jobs et on était étudiants, on pouvait sortir au ciné, au resto, on se retrouvait dans des soirées où on écoutait cette musique légère en sirotant des gin-tonics (le mojito de l’époque). C’est l’époque de Duran Duran, Aha et, même si j’écoute aussi Dépêche Mode, Pet Shop Boys, New Fast Automatic Daffodils, The The  ou The Cure, on n’est pas encore dans le trip-hop ou l’angoisse de Coldplay ou Eels.

Wham! a aussi sorti des tubes plus mélancoliques, comme Careless Whisper (« pardon ma chérie, j’ai pas fait exprès de te blesser, j’ai raconté n’importe quoi ») et Last Christmas (« L’an dernier je t’ai donné mon coeur à Noël et dès le lendemain tu l’as donné à quelqu’un d’autre, cette année, je le donne à quelqu’un de spécial »). Aujourd’hui, on joue sur les mots et ce Last Christmas « Noël de l’an dernier » devient « dernier Noël » pour le chanteur qui nous quitte un 25 décembre…

Et puis est arrivé le câble, 18 ou 20 chaînes d’un coup ! Et surtout, MTV avec ses vidéos à n’en plus finir. Madonna, Sinéad O’Connor et son superbe Nothing compares 2U George Michael qui commence sa carrière solo avec l’album Faith. De même que Wham!, j’ai naturellement acheté le vinyle et je l’ai écouté en boucle. C’est un peu différent et il y a le sulfureux I want your sex (Part I & II) qui est aussi très dansant. Ce n’est qu’après que George Michael admet son homosexualité : surpris par la police dans des toilettes publiques en posture compromettante, il sort une chanson très drôle dans Ladies & Gentlemen où il dit qu’après le canapé, l’entrée, la table de la cuisine, il a envie d’aller « dehors » (Outside). La vidéo montre la police qui arrête un homme, des couples dans différents lieux extérieurs et des policiers qui s’embrassent.

Succès planétaires, concert à Wembley et duo sur scène avec Elton John Don’t let the sun go down on me dans un hommage à Freddy Mercury, duo avec Mary J. Blige, avec Whitney Houston, rien ne résiste à George Michael, et on continue à le suivre tout en écoutant plein d’autres trucs qui n’ont rien à voir.

C’est peut-être cliché, mais oui, c’est une partie de mes belles années qu’il a emportées avec lui, et après Bowie, Prince, et Leonard Cohen, ça commence à faire…

Alors je termine sur mon absolue chanson préférée, une vidéo remarquable où George Michael avait décidé de ne pas apparaître pour que les jeunes filles pâmées écoutent sa musique au lieu de regarder son physique : Freedom ’90 que je place toujours dans le Top Ten de mes vidéos les plus bluffantes et kifantes de tous les temps !

Category: My Playlist
Tags: Careless whisper, chansons, compositeur, concerts, Freedom, George Michael, Outside, Wham!
23 décembre 2016 23 h 52 min
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Concert de Jean-Michel Jarre, plein les yeux et les oreilles !

Oxygène a 40 ans cette année et son compositeur va très bien, il vous remercie !

J’étais au rendez-vous il y a 40 ans pour Oxygène, puis Equinoxe que ma soeur écoutait au casque… Avec Vangelis, Jean-Michel Jarre était l’un de ses compositeurs préférés, elle qui n’aimait pas le rock ni la pop mais le classique et l’opéra. J’ai pensé à elle bien sûr pendant cette soirée ! Un spectacle incroyable dans l’Accor Hotels Arena (ex-Bercy) : Jean-Michel Jarre est en pleine forme et nous démontre une fois encore qu’il sait utiliser les technologies les plus récentes pour nous bluffer. Effets de lumière, lasers, caméra dans la branche de ses lunettes qui filme ce qu’il fait et le projette en grand, morceau avec Edward Snowden, avec Pet Shop Boys (que j’adore) et bien sûr, sa fameuse harpe laser !

On se souvient de lui pour ses mégaconcerts – 14 juillet à Paris, Place Tien An Men en Chine, à Houston aux Etats-Unis… Le Caire pour le passage à l’an 2000, Moscou, Gdansk pour un hommage à Lech Walesa et au pape, mais aussi Lyon, d’où il est originaire et qu’il n’oublie pas : des concerts gratuits en plein air qui rassemblent des centaines de milliers de personnes… C’est la French touch avant l’heure, et Jean-Michel Jarre devient mondialement célèbre – ne dit-on pas tel père, tel fils ?

Innovateur infatigable, aventurier de l’électro, il enregistre chaque album avec la technologie à sa disposition : synthétiseur analogique, puis le premier synthétiseur numérique, le fameux Fairlight CMI dont il se servira ensuite pour enregistrer des voix dans le monde entier, enregistrement d’un DVD en 5.1… Ses successeurs savent ce qu’ils lui doivent, et sont présents dans la salle : Sébastien Tellier, Nicolas Godin du groupe Air et un membre de Daft Punk dont nous tairons le nom… Jean-Michel Jarre les salue depuis la scène et leur dédie un morceau, ils se parleront backstage.

Quelques photos des lumières – c’est lui qui les fait ! Tout seul !

Concert Jean-Michel JarreConcert Jean-Michel Jarre

 

 

 

 

 

 

Et du son, à Birmingham :

Et  ma petite capta : Concert Jean-Michel Jarre

Pour finir, cet homme délicieux et chaleureux, très disponible pour ses fans et les professionnels venus l’écouter, m’accorde une photo. Je lui dis qu’elle conclura mon article, il espère qu’il sera positif et part dans un éclat de rire…

jean-Michel Jarre et moi

 

 

 

 

 

 

 

 

On en est à Oxygène 17 et cette musique ne manque pas d’air ! Rendez-vous dans les prochaines années pour une nouvelle bouffée d’ox… non je n’ose pas la faire, celle-là !

Category: Mes sorties
Tags: concert, électro, French Touch, harpe laser, Jean-Michel Jarre, oxygène
18 décembre 2016 18 h 49 min
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Premier film yéménite sélectionné aux Oscars !

Moi Nojoum, 10 ans divorcée de Khadija Al-Salami

Après avoir réalisé 25 documentaires sur son pays d’origine, c’est le premier film de fiction qu’a tourné Khadija Al-Salami, d’après le récit de Nojoud Ali et Delphine Minoui paru en France en 2009 chez Michel Lafon et qui a rencontré un succès énorme. C’est l’histoire vraie d’une petite fille, mariée à 10 ans et qui a réussi à obtenir le divorce. Ayant vécu elle-même ce que raconte le film, mariée à 11 ans, divorcée, Khadija Al-Salami a écrit et réalisé ce long métrage, tournant dans des paysages yéménites à couper le souffle car elle y tenait, et elle a rencontré de grandes difficultés de la part des autorités. Et si elle a obtenu l’autorisation de filmer au tribunal, c’est, comme elle le dit avec un sourire, parce que : « Je n’ai pas donné les détails des scènes que nous allions tourner ».

J’ai eu la chance de rencontrer la réalisatrice à plusieurs reprises, l’un de ses documentaires ayant remporté le Grand Prix du Documentaire TV de l’URTI (Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale). Khadija Al-Salami est une femme remarquable au grand sourire généreux, pleine d’énergie et de projets. Elle se bat pour faire connaître la condition de la femme au Yémen, me racontant qu’elle a sorti un de ces documentaires du pays en dissimulant la carte-mémoire de sa caméra dans son chignon !  Présenter son film dans le monde entier depuis sa sortie en 2014 (soit avant la guerre) est une occasion pour elle de parler du mariage précoce au Yémen et d’essayer de faire bouger les choses. Son histoire, et celle de ces filles yéménites mariées avant l’âge de 18 ans (50% des filles dans le pays) à l’instar de l’héroïne du film, rencontrent un écho dans de nombreux pays. Il y a environ 15 millions de petites filles qui sont mariées chaque année dans le monde.

Quelques images du film, la jeune Reham Mohammed est remarquable dans le rôle-titre :

Moi, Nojoom, 10 ans divorcée

 

 

 

 

 

 

Je me réjouis que le film soit sélectionné pour les Oscars, dans la catégorie du film étranger, où il est en bonne compagnie (85 films en tout) : Xavier Dolan, Grand Prix à Cannes, l’Iranien Asghar Farhadi, le Russe Andrei Kontchalovsky et l’Espagnol Pedro Almodóvar pour n’en citer que quelques-uns.

Pour un petit aperçu, la bande annonce :

Category: Actualité culturelle
Tags: film, Khadija Al-Salami, Oscars, réalisatrice, Yémen
3 décembre 2016 22 h 29 min
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Expo à voir : L’art de la Paix au Petit Palais

 Jusqu’au 15 janvier, courez-y c’est extraordinaire !

La paix, c’est avant tout le contraire de la guerre. Donc « faire la paix », c’est arrêter de « faire la guerre ». L’exposition retrace donc l’histoire de la fin des guerres, depuis l’époque médiévale jusqu’au milieu du siècle dernier environ. Outre les traités eux-mêmes, documents originaux fascinants par leurs tailles et leurs formes diverses, on y trouve des portraits d’hommes célèbres pour avoir agi pour la paix au cours des siècles, accompagnés de citations.

Dans un ordre chronologique, la succession d’objets exposés nous apprend qu’au Moyen Âge et à la Renaissance, les grands de ce monde se faisaient la guerre pour agrandir leur territoire puis signaient la paix en redessinant les frontières de leurs royaumes, c’est « La paix des Princes ». Un exemple :

Traité d'Arras, 1482

Pas besoin de connaître le contexte, un empereur et un roi de France – Louis XI et Maximilien de Habsbourg – ratifient cet énorme document.
Puis les souverains ont été les garants de la « Paix de Dieu », ce qu’illustrent un magnifique manuscrit enluminé de La cité de Dieu de Saint-Augustin et un manuscrit de Christine de Pisan (je ne vous les montre pas pour ne pas tout déflorer).

Enfin, un moyen de garantir la paix était de marier la fille d’un roi étranger à un dauphin français, ici on nous montre le contrat de mariage entre Louis et Marie-Antoinette, ratifié par l’impératrice Marie-Thérèse et son fils Joseph II :

 

Contrat de mariage Louis et Marie-Antoinette

 

 

 

Les guerres napoléoniennes sont également représentées, mais ce qui m’a émerveillée, c’est l’original de l’acte final du congrès de Vienne en français, signé par tous les représentants des nations étrangères en 1815 :

 

 

 

Acte final du congrès de Vienne

Et nous voici au XXème siècle, avec son lot de conflits ! Nous avons en vitrine le télégramme envoyé de Vienne par l’Ambassadeur après l’assassinat de François-Ferdinand et de son épouse à Sarajevo, recopié « en clair » car envoyé chiffré, les accords Sykes-Picot de 1916 avec la carte qui aurait été réalisée par les diplomates eux-mêmes, les accords de Munich de 1938, des télégrammes envoyés de Berlin en août 39, le traité de l’Atlantique Nord, celui de non-prolifération des armes nucléaires, le traité de Rome tel que rédigé par Schuman, le traité mettant fin à la guerre d’Indochine :

l'attentat de Sarajevo

l’attentat de Sarajevo

Les accords Sykes-Picot, original anglais

Les accords Sykes-Picot, original anglais

 

 

 

 

 

 

 

Et le traité qui m’a touchée aussi, car c’est suite à sa signature que l’audiovisuel public allemand et l’audiovisuel public français se doivent de coopérer : le Traité de l’Elysée de 1963 suite auquel une commission mixte franco-allemande se réunit chaque année, en alternance à Paris et à Berlin, pour discuter de projets communs en radio et télévision :

Traité de l'Elysée, 1963

 

 

 

 

 

 

Pour préparer votre visite, c’est par ici, le lien vers le site de l’exposition L’art de le Paix au Petit Palais et bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: Berlin, exposition, France, histoire, paix, Petit Palais, rois, traités, Vienne
30 novembre 2016 18 h 58 min
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Carte postale d’un voyage immobile

Quoi ? Elle est encore barrée, la Domi ?!

Mais non, rassurez-vous. Je passe quelques jours de congés à la maison et bien sûr, c’est beaucoup de repos, mais aussi courses de Noël, expos, réparation des rideaux qui pendaient de la tringle, rangement, et… suite à mon massage mensuel (rappelez-vous, ayurvédique dont j’ai parlé ici) et un rééquilibrage énergétique chez l’ostéopathe (« vous êtes fatiguée physiquement, mais aussi psychologiquement », non sans blague ?!), je me retrouve dans une bulle de bien-être depuis samedi. Bien au chaud sur mon canapé, j’explore les richesses de mes paysages intérieurs, je voyage au centre de mon être le plus profond et je me retrouve. Car oui, on se perd facilement de vue quand le boulot nous happe avec ses détails permanents qui nous font perdre une énergie incroyable et du coup nous font NOUS perdre. Pas le temps de se retrouver soi-même, de se ressourcer dans le calme et la solitude… Il faut savoir dire STOP !

En vacances, c’est-à-dire vacante de mes activités rémunératrices et peu épanouissantes, je me mets en congés de la société du spectacle dans laquelle je suis obligée de paraître au quotidien, c’est l’entracte ! J’ai retiré mon maquillage d’assistante compétente et j’arbore mon vrai visage. Quel souffle d’air frais ! J’en profite pour me nettoyer et panser mes blessures psychiques. Je reprends des forces pour cette fois, ne plus m’égarer ni oublier qui je suis.

Prendre le temps de s’aimer, de se faire du bien, de dénouer les tensions physiques pour lâcher prise mentalement aussi. Déployer ses ailes et retrouver une énergie positive. Et surtout, comme on rapporte des souvenirs de ses vacances à l’étranger, garder avec soi ces sensations, cette paix intérieure à nouveau perceptibles et non plus enfouies sous du stress, une armure pour se protéger des violences quotidiennes de la vie de bureau.

Quels guides j’ai emporté avec moi ? D’abord un essai sur taoïsme et bouddhisme en Chine :

Yen Chan La voie du Bambou

 

 

Et, certains d’entre vous le savent, j’utilise aussi l’énergie des minéraux, voici ma combinaison gagnante pour guérir mes blessures et me rendre joyeuse : citrine, aventurines, quartz rose et rhodocrosite.

 

 

 

 

minéraux

 

 

 

Pour conclure, cette belle image d’un oiseau libre comme l’air dont le reflet dans l’eau qu’il boit est riche de symboles !

 

 

rouge-gorge

 

 

 

 

 

 

 

 

J’espère que cet article un peu particulier vous a plu, je reviendrai sans doute à quelque chose de plus habituel la prochaine fois ! En attendant, prenez soin de vous !

Category: Voyages
Tags: bouddhisme, lâcher prise, minéraux, paysage intérieur, repos, taoïsme, vacances, voyage
19 novembre 2016 22 h 40 min
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Agenda électronique et mémoire du passé

Conversation avec un écrivain âgé 

Je discute avec Endre Karatson, écrivain hongrois et professeur émérite de littérature comparée. Nous parlons de radio (les mesures d’audience sont tombées hier pour la période de la rentrée), des nouveaux moyens de l’écouter – en streaming, en podcast sur Ipod ou smartphone, sur ordinateur tout en faisant autre chose, des nouveaux contenus qui doivent s’adapter à ces nouveaux modes d’écoute, des nouveaux médias – webradios notamment – et il a déjà le vertige. Puis il me demande conseil pour un nouveau smartphone qu’on doit lui offrir à Noël : que demander ? Je lui parle d’IOS et d’Android, le tout est de choisir. Nous parlons applications, je lui décris ce que j’ai moi-même et à quoi ça me sert, et lui conseille vivement la 4G, lui qui se plaint que son vieux smartphone est très lent. Il prend note. Alors je parle de synchronisation avec son ordinateur pour ne pas perdre de données (photos, sms, contacts, agendas). Très fière, je lui explique que je n’ai plus de plan, là où lui se déplace encore avec un petit bouquin du plan de Paris. J’ai l’appli RATP et j’ai « Plans » où je tape l’adresse de ma destination en sortant du métro et le chemin m’est indiqué. Je n’ai plus d’agenda ni de carnet d’adresse. Je parle de dématérialisation des supports. Tout est dans la mémoire de l’ordinateur, du smartphone, sur clé USB et disque dur externe. Tout à coup, il me dit :

Pas d’agenda papier, ça veut dire que toute la mémoire du passé s’efface ?!

Euh… Mince ! Ben oui… « Et alors moi qui prévois d’écrire mon histoire, je vais me fonder sur quoi ? », demande-t-il. Euh… Re-mince ! Lui a utilisé ses vieux agendas pour écrire ses mémoires. Bon, il pensait que le 1er janvier, toute l’année précédente s’effaçait d’un coup, c’est un peu moins radical que ça. Mais ça m’a fait réfléchir, car j’ai déjà essayé de retrouver, par exemple la date d’un rendez-vous chez l’ostéopathe quelques mois plus tôt, et tout était effacé. Mais, me direz-vous, la fréquence de ces rendez-vous n’a pas d’importance quand on écrit ses mémoires. Certes, mais au fond, je ne sais pas du tout combien de temps la « mémoire du passé » est conservée dans l’agenda électronique. Me voici inquiète…

Je m’en suis tirée par l’aveu d’un secret : je tiens un journal sur papier !

Et là, je note des événements autrement importants que des rendez-vous médicaux. Je m’y replonge parfois pour me rappeler la chronologie précise de certains événements ou mon état d’esprit à telle ou telle période charnière dans ma vie personnelle ou professionnelle. J’en ai cependant détruit certains et il peut parfois s’écouler un bon mois entre deux entrées, alors j’essaie de tout résumer mais j’omets certainement des ressentis, des dialogues, des colères ou des joies…

Mais la vraie mémoire de ta vie ? Tes photos !

Ouf, sauvée ! J’y ai pensé en dernier : comme tout le monde, je prends plein de photos, pas des selfies, mais depuis que je tiens ce blog, les événements auxquels j’assiste, les lieux que je visite, les gens avec qui je me trouve. Comme ça, si plus tard j’ai envie d’en faire un article, les illustrations seront disponibles ! Classées dans des répertoires, elles conservent ma mémoire des dates. Du coup, j’avoue que je dégaine mon smartphone à tout va. Quant aux vacances, elles sont dûment documentées avec un appareil photo.

Au fond, c’est une sorte d’agenda en images, un nouveau mode de conservation de la mémoire du passé.

 

 

Category: Actualité culturelle
Tags: agenda, mémoire, nouveaux médias, passé, smartphone
6 novembre 2016 22 h 30 min
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Contre la dictature culturelle de la télé et du cinéma !

Je n’ai plus de télé depuis 3 ans et j’assume !

Oui, j’assume de ne plus pouvoir participer à une discussion qui commence par « T’as vu hier soir à la télé… ». Non, je n’ai pas vu, ça ne m’intéresse pas, et alors ? J’ai commencé par ne plus regarder les fictions par manque de temps. Ensuite, ça m’a ennuyée de devoir poser mon journal ou interrompre mes activités pour brancher les infos et me faire… manipuler par les images de façon de plus en plus flagrante ! Je ne regardais plus que les Mercredis de l’Histoire sur Arte, ou le documentaire du samedi soir. Plus de séries, donc plus de « Je suis pas libre le jeudi soir parce que je regarde XXX… ». J’avais l’impression que c’était la même chose partout, l’offre de programmes variés était en réalité répétitive. J’ai même repensé à la géniale phrase de la femme d’un pote qui avait dit, regardant un film passionnant en pensant à tout ce qu’elle devait faire par ailleurs : « C’est intéressant, mais ça ne m’intéresse pas. » Exactement ! J’ai regretté mon abonnement en promotion sur Canalsat via mon opérateur, vu que je ne regardais plus rien à la fin.

Alors, j’ai sauté le pas, et hop ! j’ai rendu mon décodeur (et pour ceux que ça intéresse, oui, j’ai récupéré ma caution) et pour finir, j’ai mis la télé à la cave (la copine à qui je l’avais vendue n’a pas pu y connecter de chaînes et me l’a rendue). Voilà donc un sujet de discussion au bureau évacué. Je passe pour une originale mais qui rate plein de choses (j’ai commencé à lire Game of Thrones mais, comme aucun personnage ne m’a donné envie de continuer ma lecture, je me fous de la série qui passionne tout le monde). Du coup, je revendique mon indépendance et me distancie de tout ce qui devient culte pour les générations plus jeunes. M’en fous, m’embêtez pas avec ça… Quelle liberté !

Le vrai problème, c’est que je deviens la cible idéale des commerciaux de Canalsat qui ont pour mission sacrée de me pousser à me réabonner ! Qui m’appellent tous les trois mois ! Qui ne comprennent pas que dans leur offre encore plus alléchante que la précédente, RIEN ne m’intéresse ! Qui n’envisagent pas un seul instant que j’ai remisé ma télé à la cave POUR TOUJOURS !!! Et donc avec qui, forcément, je suis DE MOINS EN MOINS AIMABLE !!!

Et pareil pour le cinéma ! Et j’assume !

Manque de temps, déménagement dans un appart’ sympa d’où je n’avais pas envie de sortir le dimanche, saturation… Je ne vais plus au cinéma depuis 13 ans. J’ai été dégoûtée par la prolifération d’effets spéciaux d’abord. Dans Le Grand Sommeil on voit une scène où deux hommes se disputent dans le salon d’un appartement. Il y a un coup de feu « Pan ! », l’un des deux s’écroule. Plan suivant : tache sur le tapis, Humphrey Bogart met un doigt dedans et le sent, et dit « C’est du sang ». De nos jours, la scène fait au moins une minute, le gars dégomme l’autre au fusil d’assaut, des bouts de chair et un flot de sang giclent dans toute la pièce au ralenti. L’intérêt ? Bravo au mec des effets spéciaux, c’est très réaliste. Et comment ça me distrait des infos que je vois tous les jours ?

Ensuite, il y a eu le mois où tu pouvais voir Monica Bellucci dans : un film de science-fiction, un polar, un film sur un problème de société, une comédie… J’ai dit bon, sans moi, merci.

Et enfin, c’est quoi notre offre ? Un petit village américain est attaqué par des zombies, un gars désespéré retrouve son courage et les abat un par un, cueillant au passage la fille la plus sexy qui le trouvait ringard et qui change d’avis ; des extra-terrestres attaquent la Terre et c’est l’armée américaine qui sauve le Monde ; des terroristes attaquent le monde occidental et c’est l’armée américaine qui le sauve ; un psychopathe viole et tue des jeunes filles dans un village américain, un gars désespéré etc. (voir ci-dessus). L’alternative européenne ? En France : Gérard couche avec Sandrine qui lui préfère Christian et elle tombe enceinte, ooooh de qui est l’enfant ?! Au Danemark : Un obsédé sexuel se rend maître d’une femme nymphomane et ils s’ébattent et se détruisent sous nos yeux pendant trois heures. En Angleterre, des mineurs luttent pour une augmentation de salaire et picolent dans une ville industrielle sinistrée. C’est les infos quotidiennes avec plus d’effets spéciaux et de ralentis !!! Merci bien, je passe mon chemin. Pour me tenir au courant de l’état du monde, je regarde des documentaires sur YouTube, je lis des articles de fond dans les journaux et je suis connectée aux réseaux sociaux. Bref, je ne fais pas l’autruche non plus.

Mais côté artistique, y a quoi ? Des expositions ! Des conférences ! Des concerts ! 

Dont je vous rends compte ici, alors n’allez pas vous plaindre !!!

 

Category: Actualité culturelle
Tags: cinéma, documentaires, fictions, films, Télévision
1 novembre 2016 20 h 28 min
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Rendez-vous beauté pour ce long week-end !

Je vous ai déjà parlé des Beautea time de Sou quand j’y suis allée la première fois. Et bien nous nous sommes retrouvées dimanche, avec des pâtisseries et un délicieux thé à la rose, pour de nouveaux produits. Souad fabrique elle-même des crèmes et huiles de beauté, rapporte des spécialités marocaines connues depuis la nuit de temps, et nous explique quoi utiliser, quand et comment.

Beautea time les produits

L’eau de rose nettoie et désinfecte le visage, l’huile d’argan nourrit la peau, l’huile de figue de barbarie est antirides, le savon d’Alep adoucit la peau, le beurre de karité lutte contre le dessèchement (celui qui entre dans la composition des crèmes vient du Burkina Faso, le pays qui refuse Monsanto et ses OGM), l’huile de ricin favorise la pousse des cheveux, des cils et des sourcils, l’huile de fenugrec renforce les cheveux, le rassoul nettoie la peau sans l’agresser…

Avec ces produits de beauté qui sentent bon et viennent de la nature, sans conservateurs ni colorants, on a envie de se faire plaisir tout de suite !

Quoi de plus sympa que de consacrer du temps à des rituels de beauté ?

Après avoir mis le nez dans les flacons et les pots, j’ai choisi ça :

Mes produits SouandYouGommage à la poudre d’argan et masque au rassoul (il faut juste ajouter de l’eau et hop ! c’est prêt) ; Huile d’argan à l’eau de rose pour le corps ; crème à l’huile d’argan et au beurre de karité, à appliquer le soir sur le visage deux fois par semaine ; huile de ricin pour cils et sourcils à appliquer comme un mascara, mais attention, ça colle, à garder chez soi car on ne peut pas mettre de mascara après ; eau de rose à utiliser en lotion matin et soir ; et le petit pot hydratant pour les lèvres, avec un coloris rose naturel, cadeau de la Maison.

Après ça, on sent bon, on est douce et on a l’impression d’être une princesse orientale raffinée ! Ne manque plus que le plateau de loukoums à la rose et le thé parfumé !

Category: Beauté
Tags: argan, beauté, gommage, karité, Maroc, masque, nature, rassoul
15 octobre 2016 21 h 07 min
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Autobiographie du Boss parue en français !

Born to run de Bruce Springsteen, le Boss : après l’album, le livre

Hé oui, il a choisi de donner à son autobiographie le même titre que celui de son album de 1975. Sur la pochette, il pose, à 24 ans, assis sur l’aile de la Chevrolet Corvette qu’il a pu s’offrir avec ses premiers vrais revenus. Son autobiographie, parue le mois dernier chez Albin Michel, porte le même titre avec la même photo :

born-to-run Bruce Springsteen

Quel chemin parcouru depuis !

Issu d’un milieu pauvre, défendant les droits des ouvriers, des vétérans du Vietnam, des Noirs, des homosexuels, Bruce Springsteen exprime sa rage de vivre dans un pays où dominent les inégalités, dans la droite ligne de Woody Guthrie qu’il respecte au point d’intégrer This Land is your Land à ses concerts. Alors bien sûr il galvanise les foules qui le reconnaissent comme The Boss, c’est lui le Patron, il sera à leurs côtés à jamais. Il chante avec ses tripes et nous recevons ses chansons avec les nôtres, pan !

Mais comme tous les vrais rockers enragés, il est ainsi parce qu’il est sensible. Et il exprime cette sensibilité, cette empathie avec les laissés-pour-compte de la désindustrialisation de régions entières, avec des balades magnifiques. L’un de ses albums que je préfère, The Ghost of Tom Joad, exprime ce tranquille désespoir des gens à qui on a ôté tout espoir avec des rythmes très country, accompagnés à l’harmonica.

Depuis, il a écrit sur les secours du 11 septembre qui montaient dans les tours alors que tout le monde descendait pour sauver sa peau, il parle de Black Lives Matter, le mouvement qui défend les droits des Noirs qui se font tirer comme des lapins par la police, sa voix se fait encore entendre alors qu’il a largement dépassé la soixantaine, bref c’est toujours lui le Boss !

Bob Dylan, dont je parlais ici hier pour fêter son Prix Nobel, a été adoubé par la Beat Generation. Bruce Springsteen serait plutôt dans la veine de Cormac McCarthy, Russell Banks ou Richard Ford qui avoue avoir intitulé son roman Independence Day en référence à la chanson de Springsteen.

Je vous propose The Ghost of Tom Joad :

Category: My Playlist, Non classé
Tags: autobiographie, balades, Bruce Springsteen, chansons, français, le Boss
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