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13 mars 2015 21 h 08 min
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Le nouvel escalier mécanique du métro Saint Paul

Un truc de ouf !

Nous savons tous, à Paris, que la RATP entretient les escaliers mécaniques du métro, puisqu’ils sont parfois arrêtés pour cette raison (le jour où tu es crevé, à une station bien profonde avec trois grosses volées de marches pour la sortie, de préférence). Mais ce que nous avons vu l’autre soir est encore plus intéressant : les très vieux escaliers mécaniques sont mis à la ferraille et on en installe un nouveau. C’est extrêmement impressionnant, ça se passe la nuit pour ne blesser personne, et c’est une grue qui soulève le tout pour le descendre dans la « fosse ».

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Voici l’escalier et son caisson sur lequel on pose le pied avant le roulement, grosse bête de métal allongée sur le trottoir nocturne de la place où se trouve la sortie « escalier mécanique » à Saint-Paul :

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Les gars sont des pros, très sympas en plus, ils nous expliquent leur travail. Ils ne s’occupent que d’installer le nouveau, pas de recycler l’ancien, et ils s’affairent autour du monstre, retenu par des cordes, que la grue va lentement descendre dans le trou, le grutier suivant au millimètre près les instructions de ses camarades qui lui font des gestes pour que l’escalier soit pile dans l’axe. Et voici ce que ça donne :

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Bien sûr, je reverrai ces images quand je poserai le pied sur un escalier mécanique la prochaine fois… Pas vous ?

Category: Mes sorties
Tags: escalier mécanique, métro, sortie
10 mars 2015 21 h 49 min
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Envie de manger coréen ? Oppa ! et voilà !

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C’est au 49, rue de Belleville, dans le 19ème à Paris, au métro Belleville, Oppa, restaurant coréen. Dans un décor naïf qu’on appellerait de style kawaï si on voulait frimer avec du japonais, mais que l’on qualifiera en bons occidentaux de mignon kitsch.

 

 

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Ben oui, j’avais prévenu…

Au service, une jeune fille à la douceur accueillante toute orientale et dans la cuisine, des gars qui ne plaisantent pas avec le bibimbap, ce plat coréen servi dans un bol avec riz, légumes sautés, boeuf ou une autre viande ou végétarien, champignons, que l’on peut agrémenter d’épices tout aussi variées, voire de kimchi, le chou fermenté au piment qui emporte la bouche mais qu’est-ce que c’est bon ! Il y a aussi la fondue coréenne et ses sauces, les nouilles sautées… Nous avons fait sobre, avec riz – poulet frit et sa petite sauce, et riz – boeuf sauté au sésame et citronnelle et ce petit goût délicieux que je n’identifie jamais mais pour lequel je suis prête à traverser tout Paris…

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Les prix sont inversement proportionnels au plaisir gustatif, c’est aussi un argument. Et il y a même une carte de fidélité, au bout de 10 repas servis on t’offre le onzième !

 

 

 

Category: Mes sorties
Tags: Belleville, coréen, Paris, restaurant
7 mars 2015 19 h 50 min
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Le Familistère de Guise

Les poêles Godin, Vous connaissez ?!

modèles de poêles

Jean-Baptiste André Godin naît dans l’Aisne en 1817, fils d’un artisan serrurier. A 18 ans, il fait un tour de France avec son cousin pour tout apprendre sur la serrurerie et travaille avec son père à son retour, en 1837. Trois ans plus tard, il dépose le brevet d’un poêle en fonte de fer dont il est l’inventeur. Il s’installe à Guise avec 30 ouvriers, et le succès de son usine est tel qu’en 1857, il emploie 300 ouvriers. Ce chiffre montera à 1500 en 1880 ! Témoin de la misère des ouvriers en ces débuts de l’ère industrielle, fouriériste convaincu, il a une idée remarquable :

Le Familistère

A proximité immédiate de son usine de poêles, Godin fait construire un « Palais social » pour accueillir ses ouvriers et leurs familles. Dans un immense bâtiment central, chaque famille a son propre appartement, avec deux pièces de 20 m², une grande armoire, un poêle bien sûr, un coin cuisine avec une jolie cuisinière, un lit pour les parents, un berceau…

cuisinière

 

 

 

 

 

 

Une douche commune au bout de chaque couloir et un vide ordure assurent une hygiène inconnue à l’époque.

Palais social et statue de Godinla cour centrale

 

 

 

 

 

 

Tout est conçu pour faire entrer l’air et la lumière, l’espace permet d’organiser des grandes fêtes et des bals dans la cour centrale… Tout le monde se retrouve et vit ensemble, s’entraide s’il le faut… Godin fait également construire des magasins où tout est moins cher qu’en ville, une buanderie pour les lessives communes, une piscine dont le sol peut s’élever pour que les enfants s’y baignent en ayant pied, une crèche (la nourricerie), des écoles pour éduquer les enfants sur place – certains deviendront apprentis puis ouvriers dans les différents ateliers – et un théâtre pour un accès à la culture à tous. Philanthrope ? Socialiste ? Utopiste ? En tout cas, Godin a su faire fructifier une idée et construire un lieu extraordinaire.

La piscine

La piscine

écoles

 

 

 

 

 

 

 

Cette usine va fonctionner jusqu’en 1968 sur le principe d’une association coopérative du capital et du travail. Les familles désireuses d’habiter là doivent se conformer aux règles communes. Rachetée par Le Creuset pour ses cocottes en fonte, l’usine sert désormais aux Cheminées Philippe, mais le Familistère et ses différents pavillons ont été convertis en musée. C’est à quelques kilomètres de Saint Quentin, dans l’Aisne donc, une très agréable promenade à faire !

Tous les renseignements sur le site, bien sûr : www.familistere.com

Category: Voyages
Tags: familistère, Godin, ouvriers, poêle
28 février 2015 21 h 35 min
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Premier voyage « au pays »

1965, Simca 1000 blanche avec galerie sur le toit

C’est la grande aventure : 1500 kilomètres à parcourir, les marks et les schillings à prévoir, Papa calcule le kilométrage entre les différentes étapes, les pleins d’essence, la nuit à l’hôtel quelque part près de Munich en Allemagne, environ à mi-chemin, et les forints pour le séjour.

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Pas de carte bleue Visa à l’époque, chaque devise est mise dans une enveloppe séparée. Pour le trajet, oeufs durs, tomates, fruits et bouteilles d’eau. Arrêts fréquents obligatoires pour laisser le radiateur refroidir !

 

 

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Arrivée à la frontière hongroise, à Hegyeshalom

Des files de voitures dans la chaleur étouffante. Les jeunes officiers des douanes ne plaisantent pas, nos passeports (français) sont longuement contrôlés, le coffre de la voiture ouvert et les questions fusent. L’ambiance ici n’est pas chaleureuse. La barrière s’ouvre au compte-goutte, même dans ce sens. Pour l’instant j’ai chaud, je somnole, je comprendrai plus tard que nous passons de l’autre côté du rideau de fer et le sens de la guerre froide m’apparaîtra en plein quand je serai plus âgée.

Au bout de deux ou trois heures d’attente, enfin nous voici en Hongrie. Je ne suis pas du tout attentive à ce que ressentent mes parents et ma grand-mère et je regarde sans intérêt ce paysage tout plat et sec, presqu’à l’abandon après les champs bien entretenus de l’Autriche. Plus d’autoroute non plus, mais d’étroites routes de campagne poussiéreuses  où nous sommes souvent ralentis par des charrettes tirées par un cheval, conduites par de vieux paysans à moitié édentés au visage tanné par le soleil. Nous mettons presqu’autant de temps à parcourir ces deux cents derniers kilomètres que les mille et quelques qui les ont précédés.

Budapest

Nous entrons à Budapest côté Pest où Papa, natif de Buda de l’autre côté du Danube, n’a jamais été en terrain très connu et nous voyons des barres d’immeubles comme chez nous, en banlieue parisienne. Première confusion pour mes aînés : c’est une ville moderne avec des bâtiments neufs après les bombardements de 1944 et 45, et des rues qui ont changé de nom. Il y a l’Avenue de la République Populaire qui croise le Boulevard Lénine juste après la place du 7 novembre (la révolution russe de 1917), là où autrefois c’était l’Avenue Andrássy qui croisait le Boulevard Teréz (hommage à Marie-Thérèse d’Autriche) après la place de l’Oktogon ainsi nommée car octogonale. Comment s’y retrouver ? Il faut désormais consulter un plan pour se déplacer dans une ville que l’on a quittée à 20 ans passés !

Mais moi, à sept ans, je m’en fiche. Tout le monde parle la langue que l’on ne parle qu’à la maison, alors c’est chez moi ici ! J’ouvre grand les oreilles pour écouter toutes les conversations à la fois… et je m’empiffre ! On m’offre tous les plats que je mange à la maison, mais en meilleur : vrai paprika, crème fraîche onctueuse, saucisse fumée inconnue chez nous, pâtisseries en tout genre, glaces délicieuses, abricots énormes dégoulinant de jus sucré et pastèques si rafraîchissantes…

Maman retrouve ses amies d’enfance qui ne savent pas quoi inventer pour nous gâter, nous passons des heures dans les grandes piscines de Budapest la ville thermale et de ses environs, nous allons au bord du lac Balaton aux eaux chaudes tellement agréables, bref, ce premier séjour est un enchantement.

je ne sais pas encore ce que le mot « racines » veut dire, je sais juste que ce pays ne sera jamais étranger pour moi.

Category: Hongrie
Tags: Hongrie, pays, racine, séjour, voyage
25 février 2015 21 h 21 min
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Billie Holiday – Lady Day

Une légende, rien de moins !

Née Eleonora Fagan à Philadelphie en 1915, Billie Holiday a suivi sa mère à Baltimore puis New York. Elle échappe à une tentative de viol, quitte l’école à 11 ans, se prostitue à 14 ans quand sa mère le fait aussi … La vie des jeunes Noires pauvres dans l’entre-deux-guerres aux Etats-Unis est très dure. Mais Billie chante, d’abord dans des petits clubs sans prétention de Harlem, puis avec Lester Young à partir de 1936. Elle a choisi son prénom d’après le nom d’une actrice célèbre à son époque, Billie Dove et son nom de famille, épelé Halliday d’abord, serait celui de son père biologique. Elle est remarquée dans les années 30 et chante avec l’orchestre de Count Basie, puis celui d’Artie Show, l’une des premières chanteuses noires à chanter dans un orchestre de blancs, ce qui n’est pas rien ! Signant un contrat avec une maison de disques, elle enregistre dans ces années-là, et jusqu’en 1942, des chansons qui font partie des classiques du jazz. Lester Young la surnomme Lady Day et devient l’un de ses accompagnateurs les plus fidèles. Elle enregistrera des dizaines de disques par la suite, chez Columbia puis Verve.

Au début, sa voix est plutôt claire, avec un phrasé traînant qui la caractérise, mais son addiction à l’héroïne et à l’alcool lui donne une qualité rocailleuse très émouvante. Plutôt que de tenir une note élevée, elle fait rouler la syllabe portée par elle dans sa gorge, ce qui donne au blues une nuance essoufflée de femme au bout du rouleau qui nous sort ses tripes et nous montre son coeur blessé. Car blessé, il l’a été, son coeur, et peu de vrais amis l’ont entourée, peu d’hommes l’ont respectée. Ses démêlés avec la justice, comme on dit, la laissent seule, et elle meurt épuisée à l’hôpital en 1959, laissant des enregistrements remarquables toujours populaires et aimés aujourd’hui.

Elle a tout compris à l’amour

Tu es seule et tu rêves à l’homme que tu vas rencontrer ? Elle a une chanson pour ça : « The man I love » (il va venir peut-être dimanche, peut-être lundi, peut-être maintenant) ; tu viens de rencontrer quelqu’un et tu es très amoureuse ? « Too marvelous for words » (j’emprunte une chanson d’amour aux oiseaux car il n’y a pas de mots pour dire comme tu es merveilleux) ; ton homme te trompe ? « Don’t explain » (tais-toi à présent, n’explique pas… tu rentres tard, du rouge à lèvres sur ton col) ; l’amour est compliqué ? « Love me or leave me » (tu m’aimes ou tu me quittes, je ne veux pas d’un amour que j’emprunte, l’avoir aujourd’hui et le rendre demain) ; ton homme t’a quittée ? « Travelin’ light » (je voyage léger parce que mon homme est parti) ; tu as le coeur brisé ? « Good morning heartache » (bonjour peine de coeur, je t’ai dit bonne nuit hier soir et je te retrouve ce matin). Les exemples se multiplient, je ne peux pas tout citer.

Et le reste…

Dans son autobiographie, aussi le titre de l’une de ses chansons, Lady sings the blues, elle parle de ses difficultés à exister en tant que chanteuse noire dans un monde de blancs, de sa tournée dans le Sud où elle ne pouvait pas descendre dans les mêmes hôtels que les autres membres de l’orchestre, et puis il y a cette ballade remarquable écrite par un poète juif, Abel Meeropol, qui parle du lynchage des Noirs suspendus aux arbres du Sud. Ce sera Strange fruit, un blues poignant. Billie est une femme généreuse et pleine d’amour qui a vécu des épreuves terribles. Ses chansons en sont un poignant témoignage.

Mais en ce soir d’hiver pluvieux pour certains, glacé pour d’autres, je choisis une chanson très jazzy pour illustrer cet article :

Pour plein de renseignements en plus, son site officiel si vous cliquez ici et bien sûr, toutes vos plateformes musicales habituelles pour vous gaver de ses chansons. En ce qui me concerne, pas un jour ne passe sans que je n’en fredonne une !

Category: My Playlist
Tags: amour, blues, chanson, Lady Day
21 février 2015 20 h 04 min
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Mon massage ayurvédique mensuel

Âyurvéda, une tradition indienne millénaire

Médecine utilisée depuis plus de deux mille ans avant notre ère, l’âyurvéda a une approche holistique de l’humain. On ne soigne pas un organe isolé, mais un individu. Nous avons tous une constitution unique, mais qui se rapporte à trois types définis, appelés en sanskrit vâtâ, pitta et kapha. Ces types se déterminent par l’apparence physique – peau sèche ou grasse, langue rose ou blanche, ongles cassants ou épais, cheveux fins et fragiles ou épais, forme du visage, qualité du sommeil, préférences alimentaires, – et aussi des caractéristiques psychiques ou mentales – créativité, peur, angoisse ou calme, gestion du stress et de la colère, etc. Ces caractéristiques, si elles sont démesurées, mènent à une disharmonie et donc à la maladie. Que faire dans ce cas ? Rééquilibrer par l’alimentation, le yoga, des tisanes de plantes, des oligoéléments, et le massage.

Le massage âyurvédique

Il y en a plusieurs sortes : massage du dos assis (technique plutôt japonaise utilisée chez mon praticien), massage des pieds, ou le nec plus ultra, tout le corps, avec de l’huile de sésame ou d’olive, des huiles essentielles parfois sur des points précis. On s’allonge nu sur la table, sur le ventre d’abord, puis sur le dos. Ça dure une heure, le praticien suit les méridiens (en âyurvéda on les appelle nadis) et insiste là où « ça coince ». Verdict : « votre foie est fatigué », oui je ne fais pas attention à ce que je mange en ce moment… « Les intestins fonctionnent bien ? » Euh… pas terrible (ben tiens, d’ailleurs ils gargouillent de joie qu’on les soulage en massant sous le pied gauche).

Bref, tu arrives là avec des gestes saccadés comme une figurine de Playmobil et tu repars en dansant, toutes les articulations déliées. Et ton corps a envoyé des messages au praticien qui peut te donner un petit traitement de plantes pour le requinquer. On sait que le chagrin se met dans les poumons, et un deuil peut provoquer une bronchite ou un rhume, voire un problème dentaire (ma soeur et moi avons chacune perdu une dent suite à un décès dans la famille). Le foie est le lieu où s’éliminent les toxines, il peut aussi s’engorger de toxines psychiques… Ainsi, contrairement à la médecine énergétique chinoise, l’âyurvéda a également une dimension spirituelle.

Soyons clairs tout de suite : l’âyurvéda soulage et rééquilibre, mais ne prétend pas guérir des maladies chroniques graves. C’est un bienfait que l’on se procure lorsque l’on se met à l’écoute de son corps au lieu de l’écraser dans la routine du quotidien « marche ou crève ». C’est une respiration nécessaire pour apprendre ce qui nous fait du bien, à nous personnellement, de façon simple. On peut y aller une fois de temps en temps, en cas de difficultés ponctuelles, ou plus régulièrement pour veiller à conserver une bonne harmonie corps/esprit/émotions. Prévoir ensuite de rester dans cette bulle de bien être et se coucher tôt.

Pour en savoir plus, il existe un centre à Paris avec restaurant, librairie et centre de formation, le centre Tapovan et sinon vous pouvez rechercher les praticiens près de chez vous sur Internet. Une bibliographie bien documentée sur les techniques de soins et de massage existe également.

Category: Mes sorties
Tags: âyurvéda, harmonie, massage
17 février 2015 22 h 41 min
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La Manufacture de porcelaine de Sèvres

Ça se visite ? Bien sûr ! Mais…

Les Amis de Sèvres, dont je fais partie, ont un régime de faveur, hé hé… Une conférencière attachée à la Cité de la Céramique (c’est ainsi qu’on appelle le complexe Manufacture, Musée désormais) a proposé à la Société des Amis du Musée un cycle de 5 visites d’ateliers avec commentaires de sa part et démonstrations spéciales de la part des artisans qui y travaillent.

Petit historique

La Manufacture royale, sise à Vincennes, déménage à Sèvres en 1756, dans des locaux utilisés par l’Education Nationale de nos jours. Madame de Pompadour veut développer la porcelaine française face à Meissen (Saxe) et Louis XV est d’accord. C’est le règne de la porcelaine à pâte tendre, c’est-à-dire sans kaolin. Tendre ? Hé oui, un couteau peut rayer une assiette ! Et cette pâte absorbe les couleurs, l’or aussi, donc on en remet une couche qui est quasiment ciselée en relief (ça se reconnaît à l’oeil nu). Exit Madame de Pompadour, arrive Madame du Barry… et le premier gisement de kaolin en France, découvert en 1768 ! Désormais, on fera à Sèvres de la porcelaine à pâte dure. Parallèlement, les chimistes du laboratoire décomposent les porcelaines chinoises pour savoir de quoi elles sont faites, n’hésitant pas à les briser. Aujourd’hui, au laboratoire, on rajoute des couleurs à toutes celles qui existent déjà, certaines depuis 250 ans, et l’on essaie d’améliorer encore la composition de la pâte – feldspath, quartz, kaolin, avec de l’argile, le mica des galets qui servent à broyer tout cela sans le polluer, etc.

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On dénombre actuellement à Sèvres 27 ateliers faisant appel à 30 métiers et un centre de formation. La Manufacture est une véritable ville avec des rues qui portent des noms :

 

 

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L’atelier où l’on broie les pâtes est relié aux ateliers où se trouvent les moules circulaires par des canalisations. La pâte liquide, appelée barbotine, sert en effet à la fabrication de pièces circulaires et est acheminée directement. La pâte plus solide, qui sera tournée pour effectuer des ébauches des pièces, sort d’un « hachoir » sous forme de colombins et est livrée dans de grandes boîtes, enroulée dans du plastique. Il y a 4 sortes de pâtes à Sèvres, dont la composition varie légèrement, en fonction du pourcentage de kaolin notamment.

 

Voici le grand atelier de tournage et de tournaçage, où les ébauches sont effectuées au tour, sèchent, puis sont en quelque sorte taillées aux cotes de chaque objet. Pour les assiettes par exemple, il existe un outil de calibrage pour que chaque pièce ait exactement la même forme :

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Au tournage, on creuse la pièce avec une grande éponge plate appelée « oreille d’éléphant » et une éponge plus épaisse pour l’extérieur. L’artisan ne laisse pas de traces de doigts sur la pièce. Pour le tournaçage, l’artisan peut appuyer son coude gauche et coince un long bâton entre son épaule et une planche graduée ajustable, de façon à soutenir sa main qui ne tremblera pas. Chaque artisan est hyper concentré et vigilant, car les défauts ne se voient qu’après la cuisson, quand il faut juste jeter la pièce défectueuse. Quand on sait qu’il faut environ six mois pour fabriquer un bol ou un vase, si l’on découvre une trace de doigts sur la couleur et que tout est foutu, c’est le travail de vingt personnes au moins qui est à jeter… De quoi se responsabiliser !

Le grand atelier est magnifique, il date de la construction de la Manufacture actuelle, sous Napoléon III. Tout a été pensé pour l’ergonomie et la lumière…

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Autres pièces d’époque, les seuls fours qui fonctionnent encore, fleuron du savoir faire industriel français du XIXème siècle :

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Pour finir, dans ce grand atelier, nous avons aussi vu le garnissage : il s’agit de rajouter des fioritures de porcelaine sur des pièces avant cuisson :

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Hé oui, si chaque pièce est unique et entièrement réalisée à la main, elle doit être identique à celle figurant dans le catalogue. Et, si chaque ratage avant coloration et cuisson peut être recyclé, après, c’est trop tard…
Nous avons visité trois ateliers, nous en visiterons encore 12 d’ici juin, sculpture, moulage, coulage, émaillage, filage et dorure, peinture, brunissage… Et à chaque fois, les vitrines du Musée où sont exposées les pièces de collection fabriquées avec les techniques que nous venons de voir !
Si vous aussi, vous voulez visiter ce lieu magique, voici le lien pour tout organiser, cliquez ici

Category: Mes sorties
Tags: artisans, ateliers, manufacture, porcelaine, Sèvres
11 février 2015 21 h 49 min
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Saint Valentin – le piège

La fête des amoureux, un piège ? oui !

14 février, la Saint Valentin (fête de l’évêque qui célébrait des mariages interdits par l’empereur… hmmm, bon). Mais au départ, comme souvent, fête associée au moment où les oiseaux chantaient pour s’accoupler, fête romaine où les jeunes filles célibataires d’un village se cachaient pour être découvertes par un jeune homme, bref rien à voir avec l’église catholique.

Depuis quelques années, c’est la fête des confiseurs et des fleuristes, et c’est un piège pour tout le monde :

– Tu es marié(e), pacsé(e), en concubinage, en couple ? Dîner romantique obligatoire, cadeaux pour Monsieur (chocolats en forme de coeur, fleurs, etc.) et/ou invitation pour un dîner romantique au restaurant, ou pour Madame, super bon dîner servi à la maison dans une atmosphère feutrée (bougies, lingerie aguichante, etc.).

– Tu es séparé(e) ? C’est l’horreur ! Tu pleures dans ton whisky en repensant à l’année précédente où tu as vécu ce qui est décrit au-dessus et tu détestes tous les hommes (si tu es une femme) ou toutes les femmes (si tu es un homme) et tu te lamentes sur ton triste sort… Pourquoi juste ce soir ? Parce que c’est LE soir à passer à roucouler à deux en écoutant les chansons d’amour à la radio !

– Tu es seul(e) ? Tu te sens cent fois plus seul(e) que les 250 autres soirées dans l’année où tu te vautres devant la télé en jogging ou manges de la glace chocolat/noix de pécan avec un bon bouquin… Pourquoi ? Parce que c’est LE soir à passer à (oui, bon, voir ci-dessus).

Mais cette année, c’est samedi !

Trop la chance ! Tout(e) seul(e), tu peux sortir avec les potes, organiser un dîner entre amis, aller au ciné comme n’importe quel samedi ! Mais surtout, n’écoute pas la radio, ne branche pas la télé car :

Ce sera la Sainte Guimauve Dégoulinante !!!

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, fête, romantique, Valentin
7 février 2015 20 h 33 min
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Michel Houellebecq – réaliste ? naturaliste ?

Un grand écrivain français

Objectivement, on ne peut le nier, ses oeuvres occupent une grande place dans le paysage littéraire français. Ecrivain, il est aussi poète et cinéaste. Depuis son premier roman, Extension du domaine de la lutte dont l’intrigue se passe dans une entreprise, inspiré par la propre expérience de l’auteur, Houellebecq n’a fait qu’affirmer son style.

Houellebecq décrit le monde dans lequel nous vivons sans fard et sans affèterie. Son narrateur n’a aucune illusion et analyse l’univers qui l’entoure à froid. Que ce soit le monde scientifique, l’univers commercial du marketing, une secte futuriste, le monde de l’art ou la vie académique et politique française, son héros désabusé et vaguement déprimé observe sans rien souhaiter de particulier. Rien ? Pas tout à fait… Chacun de ces hommes accorde une importance privilégiée au sexe. C’est l’occasion pour l’auteur de développer des thèses philosophiques et sociologiques sur nos sociétés occidentales. Ses héros sont dégoûtés du monde, négatifs, pessimistes, et n’attendent rien de la vie sans particulièrement vouloir mourir non plus.

On pourrait le dire réaliste car il n’use pas de métaphores ou de longues descriptions oniriques, ce qui le rapprocherait des grands écrivains de la fin du XIXème siècle , mais il est aussi un naturaliste qui fait penser à Zola pour le discours sociologique. Avec une nuance toutefois, le Nouveau Roman étant passé par là, qui a apporté une méfiance pour le langage et l’utilisation d’un métalangage. Houellebecq lui-même revendique l’influence de Schopenhauer qu’il qualifie de maître spirituel. Ainsi, son style oscille entre un langage parlé des plus crus et une langue très soutenue, ce qui crée parfois un comique de rupture très sympa.

Soumission

Son dernier roman, sorti en janvier, n’échappe aucunement à cette règle. Oeuvre d’anticipation, il est situé en 2022, à la veille des élections présidentielles en France. Le narrateur, spécialiste de Huysmans, enseigne la littérature française du XIXème siècle à Paris III – La Sorbonne et a une liaison avec l’une de ses étudiantes à chaque année universitaire, liaison qui se termine à la rentrée suivante. Lorsque c’est le candidat musulman qui est élu président, tout cela va changer… C’est l’occasion pour Houellebecq de décrire le monde universitaire. Et comme toujours, les situations les plus cocasses, les analyses les plus fines, sont écrites dans un style simple grâce auquel les idées les plus incongrues sont développées comme allant de soi, et l’humour, souvent noir, jaillit au détour d’une phrase.

On a l’impression que les narrateurs de Michel Houellebecq ont tous un caractère commun, où qu’ils vivent, un peu comme le François Pignon cher au cinéaste Francis Veber…

Category: Littérature
Tags: écrivain, littérature, naturaliste, style
4 février 2015 21 h 12 min
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Egyptian Project – une musique de rêve !

Un projet dont on aimerait avoir eu l’idée…

Jérôme Ettinger, directeur artistique et musicien nantais, part en Egypte une fois, deux fois… plein de fois… Passionné de musique, il rencontre les plus prestigieux : Sayed Emam, chanteur et joueur de kawala très connu, Salama Metwally, chanteur et aussi violoniste, virtuose du rababa, le violon traditionnel égyptien, et Ragab Sadek, percussionniste aux instruments variés avec des noms qui chantent aussi – dof, sagates, rek, darbouka et dhola. A leurs côtés, Jérôme apprend le dof et l’arghul, double flûte égyptienne. Il mettra des années de ténacité pour créer un groupe – Egyptian Project – auquel il participe également. Mélange de musique occidentale avec ordinateur et de tradition égyptienne électroacoustique, leur travaille a nécessité une démarche très belle, chacun allant vers l’univers musical de l’autre. Ces messieurs déjà âgés, références dans leur pays, ont collaboré avec le jeune Français sans a priori, comme les musiciens savent le faire, ouverts et passionnés. Leur premier album est sorti en 2013 et c’est un régal !

Concerts et participations aux festivals, accueil triomphal au Caire, tournées (celle de 2015 passera par la France, la Hongrie, l’Autriche, la Slovaquie et aussi Le Caire et la Tunisie) ont suivi. Nous sommes tous fascinés par ces mélodies envoûtantes qui parlent à nos émotions les plus profondes ou nous entraînent dans des rythmes étranges et irrésistibles.

Pour en savoir plus, le site des productions Togezer à consulter régulièrement, voici la page dédiée ici avec des photos de concert magnifiques.

On peut également s’abonner à la page Facebook d’Egyptian Project (photos, vidéos, infos, tout y est !).

Et pour avoir envie de faire tout ça, un extrait de leur album Ya Amar, la chanson éponyme :

Category: My Playlist
Tags: concerts, Egypte, musique, tradition
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