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Littérature

6 novembre 2018 23 h 46 min
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La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel

Je n’avais rien lu de cet auteur, et celui-ci m’a été suggéré par un blogueur dont les goûts sont proches des miens, dans une chronique publiée dans une communauté Google+, bienvenue au XXIème siècle !

Quoi de plus délicieux, que de découvrir un auteur, quand on aime lire ?

Tanguy Viel nous prévient tout de suite : lui, l’écrivain français, a eu envie d’écrire un roman américain avec des personnages américains vivant dans un lieu américain, ressentant des émotions américaines. Cliché ? Imitation ? Loin de là ! Ce roman postmoderne construit en abyme raconte une histoire en train de s’imaginer dans l’esprit de l’écrivain qui s’inspire de ce qu’il connaît de la littérature et de la culture américaines. Alors, non seulement le lecteur est embarqué dans une histoire de divorce, d’alcoolisme, de délinquance et de déchéance, comme les écrivains américains savent les écrire, mais Tanguy Viel nous dévoile les ficelles de cette narration, de la construction de cette fiction. Il nous explique ce qu’un écrivain américain aurait développé à partir de telle ou telle scène, ce qu’il aurait révélé des personnages et donc que lui, écrivain français voulant écrire un roman américain, se doit d’écrire aussi.

Et la conclusion de tout cela nous entraîne dans la réalité imaginaire d’un roman américain pur jus. Et Tanguy Viel piège ainsi son lecteur avec un final grandiose et inattendu, magistral. C’est court, ça se déguste comme un whisky soda juste avant le barbecue, c’est délectable !

Extrait :

Pour tout dire, j’ai pensé longtemps que mon livre commencerait là-dessus, sur ce grand dîner qui poserait tous les personnages ensemble et donnerait une vraie idée de l’Amérique, à cause de plusieurs romans que j’avais lus qui commençaient  comme ça, sur une grande scène où il ne se passe rien mais qui permet de présenter tout le monde.
J’ai longtemps réfléchi à ce qu’un romancier américain aurait fait avec ça, un dîner dans l’Amérique blanche du Michigan, avec Dwayne qui ferait griller deux kilos de boeuf sur sa terrasse, avec l’odeur des pins et les conversations autour du base ball, avec Ralph et Becky qui se joindraient à eux pour que Dwayne soit moins seul.

Category: Littérature
Tags: américain, Jim Sullivan, roman, Tanguy Viel
2 septembre 2018 20 h 30 min
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L’étoile des sables de Sarah Levana

Les sables du désert algérien, surprenant point d’ancrage d’une vie chaotique


Nous nous sommes connues à l’école primaire, c’est dire ! Je me souviens d’une fille timide, murée dans sa douleur, des zébrures rouges sur les jambes (nous portions des jupes à l’école dans les années soixante) et nous savions que son père la battait. Elle était malheureuse et nous ne pouvions rien pour elle…

Je la retrouve trente ans plus tard, magnifique, pleine de vie, le regard pétillant, mordant la vie à pleines dents. Elle vient me voir sur mon lieu de travail et pas un seul de mes collègues masculins ne reste indifférent à son passage, et pourtant… elle me raconte tout ce qu’elle a vécu et j’en reste scotchée ! D’ailleurs, dit-elle, elle a commencé à écrire un livre sur sa vie, toute cette douleur doit sortir, sa rédemption aussi… Elle me confie les premières pages, que je lis avec attention, et hop ! La vie nous sépare à nouveau ! Vingt ans plus tard et grâce aux réseaux sociaux, nous nous retrouvons. Cette éternelle voyageuse est de nouveau à Londres, donc nous sommes plus proches que lorsqu’elle était au Qatar ou à Jérusalem, voire à Madrid…

Et puis, un soir, coup de fil : « ça y est, mon livre va paraître ! » Quelle émotion, quelle excitation ! L’aboutissement de tant de travail pour arriver à tout raconter… Les éditions L’Harmattan le publient cette année, je me dois de le lire et de le chroniquer ici.

Le sous-titre, Histoire d’une vie peu ordinaire, est tout à fait exact. Sarah a vécu mille vies en une : gamine battue par un père sévère, fuyant un mariage algérien avec un oncle plus âgé, se retrouvant seule à Barcelone, détruite et se reconstruisant sans cesse, passant par des pays arabes puis par Israël, sa destination rêvée, devenue juive par conviction, rencontrant l’amour qui vient et qui s’en va, la mort, le désespoir, l’amitié… Et toujours, au creux de son coeur, comme une étoile qui la guide, l’amour inconditionnel de son grand-père, Babaya avec qui elle passe des journées entières dans le sable, heureuse, libre, aimée…

C’est peut-être un cliché de parler de leçon de vie, mais c’en est une pour toutes ces jeunes femmes trop gâtées, hésitantes, capricieuses qui ne s’intéressent qu’au dernier sac à main à la mode et portent des jeans savamment troués.

Sarah m’a fait l’honneur de m’offrir un exemplaire de son autobiographie lorsque nous nous sommes revues cette année au milieu d’éclats de rire et de nouvelles anecdotes, je suis très touchée par sa confiance et c’est avec beaucoup d’émotion que je vous recommande chaudement sa lecture. Je suis sûre que son optimisme et sa générosité vous parleront comme ils m’ont parlé à moi, qui la connaît cependant personnellement.

Un extrait, alors que la petite fille quitte son Babaya adoré :

Un sanglot douloureux, presque désespéré, se terre au fond de ma gorge. Je ne veux pas pleurer devant lui, mais je sais qu’il devine mon désarroi et ma tristesse. J’ai, à ce moment même, la certitude que je ne le reverrai plus. Il me faudra vivre le reste de ma vie avec le souvenir d’un être qui, par sa bonté et sa miséricorde, a bien voulu croiser mon chemin quand toutes les issues paraissaient infranchissables. Pour la dernière fois, nous mangeons ensemble de la purée de dattes accompagnée de lait de chèvre tiède, dans le silence de la cour baignée par le soleil. Seul le minaret de la mosquée proche est le dernier témoin de nos secrets.

 

Category: Littérature
Tags: Algérie, autobiographie, désert, Israël
1 juillet 2018 20 h 32 min
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Lectures dans le métro

Des lectures clin d’oeil dans le métro

Il y a en gros trois personnes sur quatre (oui on est assis deux face à deux dans le métro parisien) qui consultent leur smartphone – jouent à un jeu débile, regardent une série ou discutent avec trois personnes à la fois sur trois réseaux sociaux différents et publient sur un quatrième.

Et puis il y a ceux qui lisent. Des livres. En format papier. Wao !

Debout aux heures de pointe :

 

Ou bien confortablement installé.e.s malgré le sac et les voisins à l’étroit :

 

 

 

Alors c’est quoi ? Moi ça me passionne ! Le dernier polar islandais, le dernier Musso, Bussi, Gavalda… et parfois des auteurs qui sortent de nulle part dont les titres sont totalement inconnus ! Moi qui fréquente assidûment les librairies et lit des journaux littéraires, je me demande parfois comment telle personne a pu acheter ce livre, où elle en a entendu parler, est-ce son libraire qui le lui a conseillé car oui, il existe encore des libraires passionnés qui conseillent leurs fidèles clients avec coeur ? Je suis presque vexée de ne pas connaître ce roman, j’ai presqu’envie de demander à son lecteur, sa lectrice, de qui, de quoi il s’agit. J’essaie de retenir le nom de l’auteur ou le titre mais je n’y parviens pas.

Il y a les gens qui lisent en anglais, en italien, en espagnol, en polonais, en japonais (je reconnais grâce aux kana), en arabe ou dans des langues plus rares, c’est intriguant.

Mais parfois…

Des livres nous font des clins d’oeil de connivence, des petits signes d’amitié, des « Tu te rappelles ? Tu m’as aimé autrefois ? » Et ouiiii ! Souvenir ému ! On a envie de serrer leur lecteur dans nos bras, de s’extasier avec lui ou elle : Oh quelle chance tu as de découvrir Robin Hobb ! J’ai lu ses trois trilogies en anglais, c’est époustouflant ! Oh, tu lis Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez, quel bonheur, je l’ai lu il y a tellement longtemps !

Et plus fort : Je lis par-dessus l’épaule de mes voisins car tout signe imprimé attire immédiatement mon regard. Et parfois, je reconnais un style, un environnement, une imagination particulière et… j’attends l’indice révélateur ! Je me souviens d’une fois, en particulier, où j’étais persuadée que ma voisine lisait l’un des tomes de Dune, sans doute l’un des prequels du fils de Frank Herbert et tout à coup, paf ! Le personnage qui parle s’appelle Harkonnen ! Banco ! J’avais gagné ! Ce sont des petites complicités joyeuses qui font plaisir dans l’univers pressé et agressif des usagers du métro. Et cela me réjouit toujours de voir qu’un inconnu apprécie un univers imaginaire où j’ai eu grande satisfaction à me promener.

Le livre me fait un petit signe d’amitié, mais son lecteur, sans le savoir, se connecte à mes rêves le temps d’un trajet en commun.

Category: Littérature
Tags: lecture, livre, métro, roman
21 janvier 2018 21 h 34 min
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La Chamane blanche d’Olga Kharitidi

Psychiatre et chamane initiée en Sibérie, une histoire vraie scotchante !

La chamane blanche

Ecrit à la fin du XXe siècle, cette histoire fascinante est le récit d’une psychiatre sibérienne qui vit à Novossibirsk et exerce dans un hôpital psychiatrique où elle doit aussi tenter de réparer les gens détruits par le système soviétique : vous savez, celui qui critique le régime est forcément fou, puisque c’est le meilleur du monde, donc on l’enferme et on l’assomme de médicaments. Grâce à la Perestroïka de Gorbatchev, ces méthodes n’ont plus cours, mais certains en sont restés fracassés à vie et cet aspect-là du témoignage d’Olga Kharitidi est passionnant aussi.

Parmi les patients qu’on lui amène, Nicolaï, originaire d’un petit village de l’Altaï et voisin d’Anna, une grande amie d’Olga, entend des voix dans sa tête et ne sait plus que faire : c’est son oncle, un chaman décédé, qui lui enjoint de prendre sa suite. Mais Nicolaï résiste et se trouve de plus en plus mal. Olga l’hypnotise, une séance assez incroyable…

L’amie d’Olga dépérit mais les médecins ne comprennent pas l’origine de son mal. Nicolaï lui propose de partir voir une guérisseuse car il a décidé de renoncer à sa carrière en ville et à son mariage pour répondre à l’injonction de son oncle. Elle demande à Olga de venir avec eux. Après un refus, Olga accepte. Et là, c’est le choc : un monde étrange et fascinant s’ouvre à elle dans les montagnes glacées de l’Altaï où vivent encore d’authentiques chamans malgré la répression du régime communiste. Oumaï la guérisseuse soigne Anna et entrouvre la porte de cet autre monde à Olga :
J’aspirai l’air pur et sentis la chaleur de la main d’Oumaï qui se posait sur mon front.
– Maintenant fermez les yeux et écoutez bien ce que je vais vous dire. Nous ne sommes pas liés à la Terre. Votre respiration vous ouvre des espaces bien au-delà de ce monde, et même au-delà du corps où vous séjournez actuellement. Ne vous abandonnez pas à la crainte de perdre votre moi. Laissez votre respiration vivre sa propre vie, librement. Suivez mon récit, et je vous suivrai. Vous êtes protégée.

A la fois guérisseurs, gardiens du monde des esprits, historiens du clan et garants de sa cohésion, les chamans sibériens vont et viennent entre notre monde réel et une dimension spatio-temporelle extra-sensorielle. Au cours de transes rythmées par leur tambour, ils en rapportent l’esprit affecté du malade, rétablissent l’harmonie dans son corps et son mental, y dialoguent avec des entités bienfaisantes et y luttent contre des entités malfaisantes, aident les défunts à y accéder et communiquent avec eux à travers le Temps. Olga se retrouve dans cet univers magique sans l’avoir vraiment souhaité mais elle va utiliser ce savoir ancestral pour soigner ses patients.

Olga Kharitidi est un médecin dévoué à guérir les malades souffrant de schizophrénie et une scientifique rigoureuse dont le récit est d’autant plus crédible. On reste accroché à ses descriptions d’un univers magique parallèle au nôtre et on s’attache à sa personnalité curieuse et analytique en avançant avec elle pas à pas dans cette initiation bouleversante. Ce livre m’avait été recommandé lorsque j’avais publié le poème suivant sur Facebook, en écho à mes origines hongroises possiblement ouralo-altaïques :

L’esprit du cheval m’emporte
je galope dans la steppe hivernale
Le cheval-chaman me conte les légendes d’autrefois.
J’absorbe l’air froid par ses naseaux et je me purifie.
Je me reconnecte à mon peuple.

C’est en livre de poche, pas de quoi se priver et bon voyage dans la Sibérie magique !

Category: Littérature
Tags: chamane, guérison, initiation, psychiatre, Sibérie
17 novembre 2017 20 h 53 min
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Vibrant hommage à Edward Said

Dominique Eddé nous présente son livre sur Edward Said

Est-ce un livre sur cet immense spécialiste de littérature palestinien-américain, sur sa pensée, ses combats ? Est-ce le récit d’une rencontre ? D’une collaboration ? Une explication de texte ? Un hommage à la fois au penseur et à l’homme ? Ou tout cela à la fois ? Voici ce que nous dit la couverture :

Dominique Eddé sur Edward Said

Est-ce une fiction ? Non, plutôt un récit, une narration donc pas forcément fictionnel, mais pourtant parfois une interprétation de l’oeuvre d’Edward Said au regard de sa vie, racontée par quelqu’un qui l’a connu de près et l’a compris.

Dominique Eddé a choisi de le raconter en parallèle avec Joseph Conrad, exilé polonais qui a également fait de l’anglais sa terre d’adoption fictionnelle et sur lequel Said a écrit sa thèse de doctorat.

Elle nous présente Said, son livre sur lui, son oeuvre à lui, ses idées à elle, avec passion car elle est convaincue de ce qu’elle explique :

Dominique Eddé

Quel souffle d’air frais ! Elle expose des idées, ne cherche pas la polémique, parle avec conviction mais sans acrimonie, sans tenter de nous faire comprendre que la pensée d’Edward Said était la meilleure, sans l’opposer à celle d’autres intellectuels, travers dans lequel tombent actuellement tous les soi-disant intellectuels français qui écrivent non pas POUR mais CONTRE d’autres et se perdent en débats stériles.

Il est bien sûr question de la Palestine, mais aussi de la littérature, de la réception de l’oeuvre de Said en France, minoritaire car pas arrivée à un moment où nous étions prêts à la recevoir… Il est question d’exil, de terre natale, d’un cheminement académique face à une réalité de terrain terrible, d’un sens aigu de la justice… Passionnée et passionnante, Dominique Eddé nous fait revivre la figure charmeuse et imposante d’Edward Said qui nous manque tant. Sous l’oeil bienveillant d’Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique qui publie son livre, et avec qui elle partage une amicale complicité, elle nous entraîne dans un univers que nous n’avons plus guère l’occasion de fréquenter, hélas.

Eric Hazan et Dominique Eddé

Où sont les Barthes, Foucault, Deleuze, Sartre, les grands débats des années 70-80 ? Qui a pris la relève ? Nous avons traversé tant de chocs, de transformations… L’ère numérique est arrivée, avec son lot de fake news, de faux spécialistes qui interviennent dans les médias à tout bout de champ, toujours les mêmes sur les mêmes sujets, qui prétendent savoir mais ne connaissent rien et visent avant tout une notoriété personnelle, parlent de livres qu’ils n’ont pas lus, d’une pensée qui leur est étrangère et polémiquent à l’envi !

Face à eux, impériale, sûre d’elle, Dominique Eddé nous parle de son expérience, de ses idées, de celles d’Edward Said et nous sommes emportés, convaincus car nous voyons bien que tout ce qu’elle dit est authentique. Dans cette société plus que jamais du spectacle, voici quelqu’un qui nous livre une parole vraie, et c’est vraiment bon à prendre, par les temps qui courent !

Naturellement, je vous conseille le livre, mais aussi tout ce que publie La Fabrique et, pour finir, le lieu qui nous a accueillis, La Colonie, 128 rue Lafayette dans le 10ème arrondissement, trop sympa !

Category: Littérature, Non classé
Tags: Dominique Eddé, Edward Said, livre, Palestine, pensée
6 novembre 2017 22 h 40 min
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Les bouquins et la bouffe : trop rigolo !

Naaaaan, j’ai pas dit « Littérature et gastronomie », j’ai dit « Les bouquins et la bouffe » ! Pas la Madeleine de Proust… J’explique !

Lire est une façon de voyager sans bouger de son canapé, on est d’accord. Mais quand lire te donne des envies de bouffe, là ça devient marrant :

L’Illiade et la Grèce

Homère, Troie, les batailles, les héros, les Dieux qui s’engueulent à travers les hommes… Une histoire de beauté et de déesses jalouses… Ben moi ça me donne envie de bouffer des raisins secs ! Je lis tout le bouquin avec les raisins de Smyrne de la famille, je suis sûre que ma grand-mère a dû se demander où ils étaient passés quand elle en a eu besoin dans sa pâtisserie… Et moi je voguais sur la Mer Egée…

Le Marin de Gibraltar de Marguerite Duras

Ils sont sur un bateau, il fait chaud, c’est la Méditerranée. Il ne se passe pas grand chose, comme souvent chez Duras, et c’est ça qui est sublime… Ils mangent du melon – jambon de Parme – rosé et c’est super bon ! Alors moi aussi cet été-là ! Et je me régale aussi ! Sublime, forcément sublime…

Les Vagabonds célestes de Jack Kerouac

Première incursion en anglais dans la Beat Generation. La fameuse lecture de 1956 à la 6th Gallery de San Francisco, première lecture publique de Howl d’Allen Ginsberg, poèmes lus par Gary Snyder et les autres, ambiance de folie, Kerouac y participe avec le quart de gallon de porto… Moi aussi ! Je n’en bois pas des litres, mais juste de quoi être « dans l’ambiance » ! Quel ambianceur, ce Jack !

Par la suite, vers l’heure du goûter, les jours où je bosse jusqu’à 21h, je me fais un « plan Kerouac » : tarte aux pommes et café comme Sur la route ! Mon premier Hot Fudge Sundae est un événement littéraire, pas gastronomique ! Ah, si je pouvais aussi écrire en prose spontanée sur un rouleau d’imprimerie !…

Les écrivains anglais et le thé

Virginia Woolf, Rosamond Lehman et le thé de cinq heures… Scones, jam, clotted cream : un émerveillement chez Fortnum & Mason’s à Londres ! Comme si j’entrais de plain pied dans l’un de leurs roman ou nouvelle : porcelaine fine – bone china – cake et thé au lait. Etes-vous MIF ? Milk in First ou mettez-vous le lait après ? Tout un art de vivre reflété dans la littérature… Nerveuse, Katharine émiette son cake dans son assiette au lieu de le manger et, lorsqu’elle boit une gorgée de thé, repose trop brutalement sa tasse qui heurte la soucoupe avec bruit… ou comment Virginia Woolf décrit le désarroi de son héroïne dans Nuit et Jour.

Wolf Solent de John Cowper Powys

Un personnage survolté qui réprime ses pulsions dans une nature galloise sauvage… Un souffle poétique immense de cet auteur anglais qui s’est installé là, au milieu de nulle part, et y a puisé son inspiration… Des êtres tourmentés, révoltés, rêveurs… Que mange son héros ? Un dîner de fromages arrosé de bière brune. Sympa ? Exotique ? Tentant ? Je l’imite un soir et achète des fromages anglais : Cheddar, Stilton, Leicester avec bien sûr des cheese crackers et une bonne bière brune, et me voici au milieu des landes venteuses de la côte galloise ! Dépaysement garanti !

Et le meilleur pour la fin : Glamorama et le Snapple !

Qui n’a pas lu Brett Easton Ellis dans les années 90 a raté sa vie de lecteur :-). Avant American Psycho et l’horreur absolue, après Moins que Zéro et Les Lois de l’attraction, vraiment excitant comme nouveau style,  Glamorama dérape déjà dans le surnaturel. Son héros est un personnage new-yorkais très tendance qui fréquente les stars. Entre deux Xanax, qu’exige-t-il de ses assistantes ? Du Snapple ! Mais c’est quoi ? Des jus de fruits hyper mode, un must-have même à Paris ! Et on en trouve où ? A La Grande Epicerie ! J’y vais ! je les goûte ! Fashionista ou Fashion Victim ? Non ! Literature victim ! C’est dans des petites bouteilles super sympa, c’est bon, et c’est furieusement tendance (comme on disait à l’époque). Une collègue lectrice me dit : « Tu bois du Snapple ? T’as lu Glamorama ! » Ouiiiii ! C’est un signe de ralliement littéro-gastronomique, plaisir gustatif de lecture !

Il y a le livre de Dinah Fried qui parle des plats décrits dans les livres et qu’elle a reproduits, Fictitious Dishes, dont je parle dans mon article eh bien moi je vous parle non pas de préparer des recettes décrites dans les romans, mais de ce que m’inspirent les ambiances ou les cultures gastronomiques des livres que je lis. Et vous, ça vous est déjà arrivé ?

 

Category: Littérature
Tags: ambiance, bouffe, bouquin, Brett Easton Ellis, Kerouac, Powys, Woolf
23 octobre 2017 21 h 17 min
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Fritz Zorn : Mars ou le roman ultime !

L’autobiographie de la mort !

Ecrivain suisse, Fritz Angst de son vrai nom (angoisse donc) est né sur ce que l’on appelle La rive dorée de Zurich. Il n’a manqué de rien, sauf de l’essentiel : l’amour. N’en ayant pas reçu, il a été incapable de le rencontrer, d’en donner, de s’en enrichir…

Quel courage ! Il a entrepris d’écrire son autobiographie sous le pseudonyme de Mars, car Mars est la planète de son signe astrologique, bélier, signe qui se bat, qui en impose, mais qui dans son cas n’a pas fonctionné. N’ayant aucune passion particulière, spectateur de sa vie plutôt qu’acteur, ne manquant de rien de matériel, le jeune Fritz sombre dans une dépression cachée car il a trop honte d’exhiber sa solitude et son mal-être, lui à qui rien ne manque à part un essentiel invisible, un but dans la vie, des émotions, des amis, bref autre chose que cette affreuse solitude. Et cette dépression se transforme en cancer qui le dévore, il meurt à 32 ans « éduqué à mort », éduqué par des parents eux-mêmes névrosés et en retenue sentimentale, retenant ses larmes qui finissent par une tumeur dans le cou, puis des métastases lui rongeant les os dans d’atroces souffrances, son âme malade torturant son corps.

Une lecture morbide ?

Pas  du tout ! Fritz Zorn décrit sa vie, puis sa maladie, avec une lucidité incroyable ! Nous pénétrons au plus profond de son mal-être puis de sa pathologie. Son style léché et épuré nous touche bien plus que des épanchements trop émotionnels. Pour lui, le cancer est le résultat logique du mal-être à quoi toute son éducation bourgeoise l’a mené. Il est soulagé d’apprendre sa maladie, car c’est l’aboutissement logique de sa souffrance. Rebelle, son âme malheureuse détruit son corps. Oeuvre originale, mais touchante puisque l’on sait que son auteur est réellement décédé de ce mal qu’il décrit, ce roman figure à juste titre dans la liste de la littérature mondiale à découvrir sans faute !

Fritz Zorn, Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

La couverture du Folio est très parlante : comme un coup de foudre au-dessus d’enfants en petits costumes marins bourgeois, la dépression et la maladie s’abattent sur l’auteur !

Category: Littérature
Tags: bourgeoisie, cancer, Fritz Zorn, Mars, Suisse
19 septembre 2017 22 h 08 min
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Le butin d’une virée en librairie

Aujourd’hui, au lieu de rendre compte d’un livre lu, j’ai choisi de vous parler des livres que je viens d’acheter, ce qui me donne l’occasion d’expliquer comment je fonctionne côté achat de nouveaux livres. Vers la fin de sa vie, Philippe Lavastine, indianiste, disait : « Ce n’est plus moi qui achète les livres, ce sont les livres qui m’achètent. » Comme il avait raison ! Et encore, il n’avait que les journaux littéraires ou les éventaires des libraires pour être tenté…

Aussi, pour commencer, je ne remercie pas les deux camarades blogueurs littéraires qui m’ont entraînée à la dépense :-). Après Ayelet Waldman et son remarquable Médaillon de Budapest lu cet été grâce à la recommandation d’une blogueuse, j’ai acheté deux livres suite à leur recension dans une communauté de blogueurs littéraires :

Tanguy Viel et Akutagawa Ryunosuke

 

Je vous en dirai des nouvelles quand je les aurai lus, je ne connais que Rashomon d’Akutagawa, ces nouvelles sont extraordinaires et je recommande aussi l’excellent film d’Akira Kurosawa d’après la nouvelle éponyme, et je n’ai jamais lu Tanguy Viel, mais ça a l’air passionnant.

Cherchant l’auteur japonais dans le rayon ad hoc, sur quoi je tombe ? La traduction inédite d’une oeuvre de mon auteur japonais culte, Osamu Dazai ! J’ai lu ses deux romans traduits en anglais, et voici qu’une nouveauté publiée en français cette année me tend les bras ! Je prends ! J’adore !

 

Osamu Dazai

 

 

Puis je change de rayon, j’ai très envie de lire Mars d’Unica Zürn. Je cherche parmi les auteurs de langue germanique et je trouve en effet, mais c’est de Fritz Zorn ! Comment ai-je pu confondre les deux auteurs ? Quelle importance, je n’ai lu aucun des deux, alors je prends les deux !

 

 

 

Fritz Zorn et Unica Zürn

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que les deux vont me plaire. On dit que ce n’est pas nous qui choisissons les livres que nous allons lire, mais les livres qui nous choisissent, ce qui rejoint la pensée de Lavastine. Et il est vrai que nous sommes souvent attirés par une histoire qui nous parle à un instant T.

Me trouvant au rayon des livres traduits de l’allemand, je tombe « comme par hasard » sur Karl Kraus, un auteur qui me fascine depuis longtemps. J’ai évidemment lu La troisième nuit de Walpurgis et d’autres essais, mais voici que me sont proposés des aphorismes. C’est suffisamment rare pour être intrigant et peut-être vous rappelez-vous mon article consacré à ceux de mon ami Yahia Lababidi. Des aphorismes de Karl Kraus, pamphlétaire viennois mort avant l’Anschluss mais qui avait tout prédit avant même le début de la Deuxième guerre mondiale, aphorismes parus dans sa revue Die Fackel, le Flambeau, où il publiait des articles virulents très controversés qui ne caressaient pas le régime dans le sens du poil, voilà qui est intéressant, et je remercie le Ciel de vivre à une époque où tout cela est traduit et accessible !

Karl Kraus aphorismes

 

Et si vous êtes observateur, vous remarquerez que le Dazai et le Kraus sont publiés chez le même éditeur, Sillage, que je ne connaissais pas et qui, du coup, semble intéressant à suivre…

Je ne promets rien, mais peut-être y aura-t-il dans un futur proche un article sur l’un de ces livres. En tout cas, je suis ravie de mes trouvailles et je remercie ma pote Marianne qui, avec son cadeau d’un bon FNAC, a participé à ces achats ! Merci ma belle !

Category: Littérature
Tags: Fritz Zorn, Karl Kraus, librairie, Osamu Dazai, Ryunosuke Akutagawa, Unica Zürn
6 août 2017 20 h 45 min
2 Comments

Charlotte Delbo : Aucun de nous ne reviendra

On connaît tous le nom de Charlotte Delbo, mais qui l’a lue ?

Et bien, je viens de lire le premier de ses trois ouvrages réunis sous le titre Auschwitz et après et je dois dire que je ne m’attendais pas à ce style concis et précis où alternent poésie, descriptions neutres, chapitres très courts et chapitres plus longs, très construits sans en donner l’air, très maîtrisés. Car en effet, comment décrire l’indescriptible, narrer l’inénarrable, dire l’indicible ? Charlotte Delbo ne cherche nullement à analyser ou commenter la réalité irréelle qu’elle a vécue à Auschwitz, mais nous la fait comprendre, au sens propre du terme, c’est-à-dire com-prendre, prendre avec nous, fait intégrer en nous ce que nous n’avons pas connu : la barbarie, la cruauté humaine poussée à son comble, le désespoir total mais aussi la camaraderie, l’entraide, la solidarité, extrêmes dans ce lieu de mort.

Charlotte Delbo : aucun de nous ne reviendra

Bref rappel biographique

Née en 1913, Charlotte Delbo s’engage dans la résistance intérieure en tant que militante communiste, avec son mari. Arrêtés tous les deux, ils ne vivront pas le même destin : son mari est fusillé, elle est déportée à Auschwitz en 1943 puis à Ravensbrück.

Aucun de nous ne reviendra paraît en 1965 et sera le premier d’une série d’ouvrages que Charlotte Delbo consacre à la déportation, à l’instar de Primo Levi et de Robert Antelme. Il s’agit de témoigner, non pas au nom de celles qui ne sont pas revenues et qui mouraient, muettes, disant juste : »Je vais claboter », mais parce qu’elle a survécu, l’une des 49 du convoi de 230 femmes, déportées politiques.

Alors elle décrit ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu, sans jamais juger ses bourreaux. Et nous voyons ce qu’elle désigne : la kapo qui met dehors l’agonisante qui râle en pleine nuit ; le SS qui, voyant qu’en traversant le ruisseau pour aller travailler le matin, Charlotte en a profité pour puiser de l’eau avec sa gamelle tellement elle a soif, envoie son chien patauger pour faire remonter la vase et qu’elle ne puisse pas boire de cette eau souillée le soir ; les camarades qui donnent du courage quand on n’en peut plus : »Mets-toi derrière moi, qu’on ne te voie pas. Tu pourras pleurer. » ; en hiver, les 1500 femmes en rang par 5 pendant l’appel qui dure des heures, placent leurs mains sous les aisselles de celle qui est devant elles pour essayer de se réchauffer.

Chaque matin, Charlotte voudrait se laisser glisser dans la mort : »La mort me rassure : je ne la sentirais pas. « Tu n’as pas peur du crématoire, alors pourquoi ? » Qu’elle est fraternelle, la mort. Ceux qui l’ont peinte avec une face hideuse ne l’avaient jamais vue. » Mais chaque matin, elle voit passer sur une petite civière les mortes du block 25, celui des malades et des femmes devenues folles dans cet univers où règnent l’arbitraire et le désespoir. Elles sont nues car leur vêtement peut servir à une autre, dans une mince couverture d’où dépassent leurs jambes et leurs bras décharnés, leur petite tête rasée. Et chaque matin, « la répugnance l’emporte. », Charlotte ne veut pas finir sur cette petite civière, alors les autres sont mortes aussi pour elle. Et quand elle est emportée malgré tout, il y a Viva qui la ramène vers la vie : tomber pendant l’appel, c’est ne pas se relever. Elles forment un petit groupe solidaire où chacune veille sur l’autre et devine, à des signes à peine perceptibles, que l’autre se laisse emporter du mauvais côté. Elles se pincent les joues pour avoir l’air en pleine forme quand le médecin vient faire son inspection, s’encouragent à courir quand les SS le demandent, s’entraînent dans la marche à la sortie et la rentrée au camp pour ne pas tomber en route non plus…

Plus qu’un poème, il s’agit d’une élégie, ode à celles qui ne sont pas revenues, mémoire rapportée de l’enfer en dépit de tout pour le décrire car, conclut Charlotte Delbo : « Aucun de nous n’aurait dû revenir. »

 

Category: Littérature
Tags: Auschwitz, Charlotte Delbo, déportation, témoignage
17 avril 2017 16 h 15 min
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Le Maroc en ses livres : deux événements importants

Le Maroc invité cette année du Livre Paris

Avant, ça s’appelait le Salon du Livre, mais bon… La tradition d’inviter un pays et sa littérature continue, et en 2017, c’était le Maroc. Un très beau stand aéré, inspiré des façades arabes aux petites fenêtres, et plein de livres à l’intérieur, essais, fictions, livres pour enfants, livres en arabe…

Stand Maroc au Salon Livre ParisIntérieur stand Maroc Salon Livre Paris

Les textes figurant dans les cases pouvaient s’arracher comme d’un bloc. Il s’agissait de témoignages d’écrivains marocains. J’en ai pris plusieurs, en français, en arabe et, parce que c’est super beau, en amazigh (non, après le bengali, le japonais et l’arabe, je ne peux plus me lancer dans l’aventure de l’apprentissage d’une écriture différente… trop compliqué) :

Texte marocain

 

 

 

 

Et en plus je ne connais personne qui sait lire ça (je le regrette) :

 

 

 

texte en amazigh

 

Pour finir, j’ai été très bien conseillée par les vendeurs. Je voulais faire un voyage au Maroc en lisant une histoire qui s’y déroulerait, pas lire un polar ou une histoire de terroristes. Je n’aime pas les polars et je lis des histoires de terroristes dans la presse… Voilà donc avec quoi je suis repartie, je vous en dirai des nouvelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y avait également un salon de thé et des pâtisseries pour créer une ambiance sympa.

Exposition de manuscrits marocains à l’Institut du Monde Arabe

Un deuxième événement, juste pour 15 jours, peut-être à cause de la fragilité des manuscrits, sur les trésors des bibliothèques marocaines de Fès et Rabat. Cela commençait par une Torah, un évangile traduit en arabe et un exemplaire du Coran pour montrer qu’à une certaine époque, les trois religions cohabitaient dans le Royaume. Puis des livres concernant le soufisme, des beia, traités d’allégeance superbement enluminés comme ces deux exemplaires du XIXème siècle :

Beia de 1859Beia de 1873

Témoins d’une vie intellectuelle intense, des traités scientifiques : histoire par Ibn Khaldun (1389), médecine par Avicenne, mathématiques, astronomie, ou encore sur l’art de la guerre, reliés de cuir, pas photographiables du dessus malheureusement à cause du reflet des lumières du plafond sur les vitres, j’espère que vous verrez quand même de quoi il retourne :

Copie du traité d'histoire d'Ibn Khaldun (1389), Fès

Copie du traité d’histoire d’Ibn Khaldun (1389), Fès

Vue du dessus

Vue du dessus

 

 

Oui, ce n’est pas terrible… Voici les autres vus de profil du coup :

 

 

 

Traité d'Avicenne

Traité d’Avicenne

Livre de mathématiques (1204)

Livre de mathématiques (1204)

L’exposition était complétée par de grands panneaux montrant des lettres échangées entre le Maroc et le gouvernement français, d’autres traités d’allégeance, des photos magnifiques d’écoles de différentes villes du Maroc. Les dernières vitrines exposaient des écritoires, une « planche à Coran » pour l’enseigner et de magnifiques enluminures et calligraphies. Le catalogue reprend tout cela en détail pour ne pas vous faire regretter d’avoir loupé l’exposition et se vend encore, c’est la moindre des choses au vu de la brièveté de l’exposition (et c’est toujours un plaisir d’aller à la boutique de l’IMA où il y a plein de livres intéressants en français, en anglais et en arabe, des cartes postales et des marque-pages, des céramiques palestiniennes, des produits naturels de hammam, du thé, etc.).

Catalogue Splendeurs de l'écriture au Maroc

 

 

 

 

 

 

Je vous redonne le lien pour consulter le site de l’Institut du Monde Arabe car il y a toujours des événements intéressants qui s’y déroulent (expos, cinéma, danse, conférences, concerts…).

Category: Littérature
Tags: bibliothèques, enluminures, exposition, livres, manuscrits, Maroc
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