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Actualité culturelle

1 juin 2015 19 h 38 min
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Révolution culturelle, financière, technologique : le Bitcoin

Une crypto-monnaie digitale

bitcoin

De quoi ??? Et bien oui, les espèces sonnantes et trébuchantes ne sont plus les seuls moyens de paiement, mais on n’en est pas revenu au troc non plus. Dans notre ère technologique, de nouvelles monnaies ont fait leur apparition, la plus connue étant le Bitcoin. Mais pour ne pas raconter de bêtises sur ce sujet délicat, j’ai interviewé Stéphane Roche qui est de la partie, à la Maison du Bitcoin, un lieu par ailleurs très intéressant, où l’on peut aussi acheter des bitcoins :

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Tout d’abord, il est indiqué dans la brochure de la Maison que le Bitcoin est un protocole avant d’être une monnaie. De quoi s’agit-il ?

SR : Ce qu’on appelle le Protocole Bitcoin, c’est l’ensemble des règles qui régissent le système Bitcoin. Ces règles sont écrites sous forme de code informatique (en langage C++). La première version du Protocole, écrite par un certain Satoshi Nakamoto, est publiée sur Internet en open source en 2009, gage de fiabilité et de sécurité. Tous les développeurs du monde peuvent lire et analyser le code, de même que soumettre des propositions pour l’améliorer. Une proposition est intégrée au Protocole si plus de 50% des mineurs (nous reviendrons sur le minage plus tard) choisissent de l’adopter.

Les Bitcoins sont stockés dans un portefeuille numérique composé de deux parties, la clé privée et la clé publique. Comment obtenir ces deux clés et à quoi servent-elles ? Doit-on fournir les mêmes informations personnelles que pour ouvrir un compte bancaire ?

SR : Pour avoir une paire de clés publique/privée, il faut simplement télécharger un portefeuille numérique, c’est-à-dire une application, mobile ou desktop. Vous pouvez aussi créer un compte en ligne chez un fournisseur de « portefeuille Web » mais ce type de portefeuille est le moins sûr, étant un objet de convoitise par nombre de hackers. Le portefeuille se chargera de générer les paires de clés pour nous. Aujourd’hui, tous les portefeuilles sont des HD wallets, c’est-à-dire hiérarchiques et déterministes. Hiérarchiques car ils créent en fait un arbre de paires de clés à partir d’une chaîne de caractères unique appelée master seed, et déterministes car la cryptographie nous permet de régénérer autant de fois que nous le souhaitons l’ensemble de l’arbre à partir de cette seed. La seed, souvent présentée sous la forme de 12 ou 24 mots, nous donne un moyen facile de sauvegarder et de restaurer notre portefeuille sur une application. Inutile de dire que votre seed doit être conservée très soigneusement.

Ainsi, aucune information personnelle n’est à fournir à qui que ce soit. Vous pouvez faire confiance à un tiers pour conserver vos bitcoins mais ce n’est pas une obligation. Bitcoin vous permet d’être votre propre banque, avec ses avantages et ses inconvénients.

Pour vous aider dans le choix d’un portefeuille, vous pouvez aller sur https://bitcoin.org/fr/choisir-votre-porte-monnaie . Je conseillerais les applications Hive, Multibit ou Electrum pour les ordinateurs de bureau et Hive, Mycellium ou Greenbits pour mobile. En revanche, ne prenez pas Bitcoin Core où vous allez devoir télécharger l’ensemble des transactions depuis la création de Bitcoin, soit près de 25Go.

On peut stocker des Bitcoins sur son disque dur d’ordinateur, son mobile ou un site en ligne, mais il existe une sorte de clé USB ultra-sécurisée appelée Ledger Wallet, en quoi cela consiste-t-il ?

SR : Le Ledger Wallet a été créé par une start-up française. C’est un hardware wallet, un portefeuille matériel qui permet de stocker ses bitcoins sur une clé USB sécurisée. Les clés privées ne sont pas en contact direct avec Internet, rendant impossible toute tentative de vol et constituant ainsi l’un des moyens les plus sûrs de conserver ses bitcoins. Le Ledger Wallet se rapproche de ce que l’on appelle le stockage à froid, à ceci près qu’avec cette clé nous pouvons télécharger une application pour émettre et recevoir des paiements. En effet, Ledger a développé une application Chrome afin de communiquer avec cette clé. Si vous êtes intéressé par ce produit, vous pouvez visiter leur site Web : https://www.ledgerwallet.com

Les Bitcoins sont générés automatiquement et pour un temps défini, au cours d’un processus décentralisé que l’on nomme « minage ». Comment cela fonctionne-t-il et qui sont les « mineurs » ?

SR : Comprendre le but et le fonctionnement global du minage est essentiel à la compréhension de Bitcoin, c’est réellement le coeur du système. Bitcoin est un réseau d’ordinateurs pair-à-pair et décentralisé, c’est-à-dire sans serveur central. Au sein de ce réseau, nous avons les clients légers, les portefeuilles qui permettent d’envoyer et de recevoir des bitcoins, ainsi que des clients lourds qui permettent en plus de « miner ». L’application qui permet de transformer son matériel informatique en mineur s’appelle Bitcoin Core. Ce qui distingue Bitcoin Core des portefeuilles numériques simples, c’est que l’application permet de confirmer chacune des nouvelles transactions du réseau. Toutes les transactions depuis la création de Bitcoin sont enregistrées dans un registre public nommé la blockchain, dont chaque mineur conserve une copie. N’importe qui peut aller lire ce registre sur des sites « explorateur de blockchain« , tel que blochchain.info.

Un bloc de transactions, contenant les transactions apparues depuis le dernier bloc, est ajouté à la blockchain toutes les 10 minutes en moyenne. On dit qu’il est « miné ». Pour ajouter un bloc à la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, le mineur doit trouver la solution à un difficile problème mathématique basé sur un algorithme de hachage cryptographique. La solution au problème cryptographique, appelée « preuve de travail », est incluse dans le nouveau bloc et tient lieu de preuve aux efforts de calcul importants déployés par le mineur. Les transactions qui font désormais partie d’un bloc et sont ajoutées à la blockchain sont considérées comme « confirmées », ce qui autorise les nouveaux propriétaires de bitcoins à dépenser ce qu’ils ont reçu dans de nouvelles transactions.

Les mineurs reçoivent deux types de récompenses en échange de leur minage : de nouveaux bitcoins créés avec chaque nouveau bloc (25 btc actuellement mais ceci décroît de moitié tous les quatre ans), et les frais de transaction de toutes les transactions comprises dans le bloc.

Le minage est avant tout cette compétition entre mineurs afin de résoudre un nouveau problème cryptographique toutes les dix minutes en moyenne. Cela sécurise le système Bitcoin et permet l’émergence d’un consensus sur tout le réseau sans le besoin d’une autorité centrale. La récompense n’est qu’une mesure d’incitation qui aligne les actions des mineurs à la sécurité du réseau, oeuvrant dans le même temps à la création monétaire.

Pour information, si vous désirez réaliser des opérations frauduleuses sur la blockchain, il vous faudra au moins la moitié de la puissance totale du réseau pour avoir une chance de réussir, laquelle est actuellement de 334 859 282 GigaHashes/s. Autant dire que vous aurez plus de chances de succès en braquant une banque !

On peut à tout moment échanger des bitcoins contre des euros ou des dollars, mais qui détient la réserve en monnaie ? Ou cela ne se passe pas comme les échanges monétaires traditionnels ?

SR : Comme nous l’avons vu, il n’y a pas d’autorité centrale qui émet la monnaie mais un système de consensus décentralisé où un mineur dans le monde émet, à l’heure d’aujourd’hui, 25 bitcoins toutes les dix minutes en moyenne. Le taux d’émission décroît de moitié tous les quatre ans. Il sera à nouveau réduit à 12,5 bitcoins par bloc dans le courant de l’année 2016. Sur la base de cette formule, les récompenses au minage de bitcoin diminuent de façon exponentielle jusqu’à environ l’année 2140, quand tous les bitcoins (21 millions) auront été émis. Après 2140, aucun nouveau bitcoin ne sera émis.

Cette monnaie étant digitale et basée sur une technologie informatique, ne risque-t-elle pas de disparaître du jour au lendemain ? En un mot, puis-je en acheter et en stocker sans risques, ou est-ce que j’achète du vent ?

SR : Cette monnaie n’existe que sous forme digitale mais existe cependant bel et bien. Le système Bitcoin et sa monnaie existeront tant qu’il y aura suffisamment de mineurs pour sécuriser le réseau bitcoin et conserver la blockchain, l’ensemble des transactions effectuées depuis la création du bitcoin.

On ne stocke jamais réellement ses bitcoins mais plutôt une clé privée qui permet de débloquer des fonds enregistrés dans une transaction. Une transaction est effectuée sur une adresse publique et ma clé privée prouve que je suis le propriétaire de ces fonds. Mon solde correspond à l’ensemble des fonds enregistrés sur les transactions effectuées sur mon/mes adresse(s) publique(s).

La technologie du système Bitcoin est donc très robuste et bien pensée. Ceci étant dit, le prix du cours du bitcoin dépend de son adoption. Il est difficile de prédire si le bitcoin va réellement se démocratiser mais de plus en plus de grands acteurs commencent à exploiter cette technologie.

Merci Stéphane pour ces explications détaillées.

Vous pouvez donc acheter vos premiers bitcoins en ligne, après avoir téléchargé l’application qui vous donnera vos clés bien sûr. La Maison du Bitcoin quant à elle, se trouve au 35, rue du Caire dans le 2ème arrondissement de Paris, mais il y en a aussi à New-York, Tel Aviv, Toronto et Québec.

Category: Actualité culturelle
Tags: banque, bitcoin, échanges, monnaie, technologie
20 mai 2015 22 h 34 min
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Louis Comfort Tiffany (1848 – 1933)

Le bijoutier ? Tiffany & Co à New-York ? Non, son fils !

Tout le monde a en mémoire Audrey Hepburn qui va contempler les vitrines du bijoutier en croquant dans un croissant pour son petit-déjeuner… La firme connaît d’ailleurs un succès fou ces temps-ci avec ses bracelets auxquels s’attachent des charms de toute sorte, et ses clés en pendentif, vendus dans des boîtes vert pâle très reconnaissables.

Il est question ici du fils, artisan génial du verre, créateur majeur de l’Art Nouveau en Amérique, aussi connu de son temps qu’Emile Gallé en France au tournant du XXème siècle. Sa technique du verre opalin a été employée pour des vitraux en décoration intérieure, mais aussi pour des vases et… oui bien sûr, vous ne connaissez qu’elle, la fameuse « lampe Tiffany » dont on fabrique à l’envi des reproductions en plastique Made in China ! En voici une originale et je vous vois d’ici faire « Ah oui bien sûr ! » :

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Pourquoi est-il intéressant ? Car l’Art Nouveau appelé ainsi en France et en Belgique, a surtout « pris » en Europe – Sécession à Vienne, Prague et Budapest, Jugendstil en Allemagne, Arts and Crafts en Grande Bretagne, influences folkloriques en Finlande et en Europe du Nord en général. Les créations de Louis Comfort Tiffany nous viennent de l’autre côté de l’Atlantique, leur auteur ayant été influencé par William Morris, l’un des chefs de file du mouvement Arts and Crafts. Il a travaillé le verre, créant des couches superposées de motifs, des inclusions de verre sur du verre et même des filaments métalliques dans la matière, tout cela en motifs végétaux typiques de l’art 1900.

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On peut bien voir la technique sur ces photos d’une exposition ayant eu lieu au château Festetics de Keszthely en Hongrie où je passais par hasard.

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J’espère vous avoir donné envie de découvrir les oeuvres de Tiffany au-delà de la lampe colorée dont les mauvaises imitations se voient partout. J’en profite pour rendre hommage aux musées hongrois qui, moyennant un petit supplément au prix du billet d’entrée, vous autorisent à photographier les oeuvres exposées. Merci à Csilla, ma cousine, qui s’en est acquitté pour me permettre de garder un souvenir de cette magnifique exposition où figuraient également des vases de Gallé (si loin de Nancy)…

Category: Actualité culturelle
Tags: Art Nouveau, lampes, Tiffany, vases
12 avril 2015 19 h 40 min
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Exposition : Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne

A la Pinacothèque de Paris jusqu’au 21 juin

Vous qui me lisez fidèlement, vous savez mon intérêt passionné pour cette période de l’histoire de l’art – en gros, 1898-1914 – et pour l’expression de ce style dans la capitale de l’Empire austro-hongrois. J’en ai déjà parlé dans mon article Vienne – la Sécession et Otto Wagner suite à une visite dans la capitale autrichienne. Cela ne surprendra donc personne que j’aie vu cette exposition parisienne :

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Elle a été remarquablement conçue car on nous montre tout d’abord François-Joseph 1er (portraits et statue) sous le règne de qui a éclos ce style en rupture (sécession) avec le classicisme et le baroque favorisés par l’aristocratie et la grande bourgeoisie à la fin du XIXème siècle. Représenté par les architectes Guimard et Majorelle en France, Victor Horta en Belgique, Charles Rennie MacIntosh et Aubrey Beardsley en Grande-Bretagne, ce style Art Nouveau a explosé jusqu’à la Première guerre mondiale dont les atrocités ont ensuite inspiré l’expressionnisme en peinture, puis une réaction à ce chaos avec l’Art Déco à la fin des années 20.

Même si c’est un tableau de lui qui figure sur l’affiche, il ne s’agit pas d’une exposition dédiée à Klimt, mais d’autres peintres, designers et architectes sont représentés aux côtés de cet artiste majeur de la période – Carl Moll, Koloman Moser, Egon Schiele, Max Kurzweil, Oskar Kokoschka, on ne peut les citer tous. Nous pouvons même voir de magnifiques céramiques de l’artiste polonais Michael Powolny, des meubles de Joseph Hoffman et d’Adolf Loos. Didactique, l’exposition nous explique ainsi que la Sécession, avec la création des ateliers viennois, Wiener Werkstätte (je vous renvoie à mon article sur le sujet), vise à bouleverser nos habitudes esthétiques dans tous les domaines de notre cadre de vie : mobilier, décoration intérieure, peinture, sculpture, céramique, bijoux, illustrations de livres… Avec une surprise somptueuse : une copie de la Frise de Beethoven de Gustav Klimt en demi cercle sur les murs de la salle du bas (mon coeur s’est arrêté de battre, j’ai cru un instant que l’original avait été décroché du mur du Pavillon de la Sécession de Vienne pour cette exposition parisienne) !

Interdiction de prendre des photos, je n’ai pas bravé l’interdit, alors courez-y et vous serez éblouis ! C’est ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30, nocturnes les mercredis et vendredis jusqu’à 20h30, ouvert de 14h à 18h30 le 1er mai. Et si vous n’avez pas les moyens de vous offrir le catalogue, faites comme moi, prenez la revue en couleurs de la Pinacothèque, c’est déjà très bien fait.

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En couverture, Judith toujours, un célèbre tableau de Klimt qui représente la femme qui a séduit le général païen Holopherne en l’enivrant et l’a décapité pendant la nuit, sauvant ainsi les Juifs qu’il allait massacrer. Cette héroïne, ainsi que Salomé sur qui Oscar Wilde a écrit une pièce de théâtre, a inspiré les artistes depuis Le Caravage jusqu’à la Sécession : la Femme sensuelle initiée aux mystères de la vie et liée à la nature magique où elle emmène l’homme trop attaché au matérialisme terrestre peut aussi être dangereuse et apporter la mort…

 

Et voici Salomé :

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Vous trouverez tous les renseignements pour la visite sur le site de La pinacothèque.

Category: Actualité culturelle
Tags: architectes, Art Nouveau, exposition, Klimt, peintres, Sécession, Vienne
11 février 2015 21 h 49 min
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Saint Valentin – le piège

La fête des amoureux, un piège ? oui !

14 février, la Saint Valentin (fête de l’évêque qui célébrait des mariages interdits par l’empereur… hmmm, bon). Mais au départ, comme souvent, fête associée au moment où les oiseaux chantaient pour s’accoupler, fête romaine où les jeunes filles célibataires d’un village se cachaient pour être découvertes par un jeune homme, bref rien à voir avec l’église catholique.

Depuis quelques années, c’est la fête des confiseurs et des fleuristes, et c’est un piège pour tout le monde :

– Tu es marié(e), pacsé(e), en concubinage, en couple ? Dîner romantique obligatoire, cadeaux pour Monsieur (chocolats en forme de coeur, fleurs, etc.) et/ou invitation pour un dîner romantique au restaurant, ou pour Madame, super bon dîner servi à la maison dans une atmosphère feutrée (bougies, lingerie aguichante, etc.).

– Tu es séparé(e) ? C’est l’horreur ! Tu pleures dans ton whisky en repensant à l’année précédente où tu as vécu ce qui est décrit au-dessus et tu détestes tous les hommes (si tu es une femme) ou toutes les femmes (si tu es un homme) et tu te lamentes sur ton triste sort… Pourquoi juste ce soir ? Parce que c’est LE soir à passer à roucouler à deux en écoutant les chansons d’amour à la radio !

– Tu es seul(e) ? Tu te sens cent fois plus seul(e) que les 250 autres soirées dans l’année où tu te vautres devant la télé en jogging ou manges de la glace chocolat/noix de pécan avec un bon bouquin… Pourquoi ? Parce que c’est LE soir à passer à (oui, bon, voir ci-dessus).

Mais cette année, c’est samedi !

Trop la chance ! Tout(e) seul(e), tu peux sortir avec les potes, organiser un dîner entre amis, aller au ciné comme n’importe quel samedi ! Mais surtout, n’écoute pas la radio, ne branche pas la télé car :

Ce sera la Sainte Guimauve Dégoulinante !!!

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, fête, romantique, Valentin
16 janvier 2015 20 h 55 min
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La porcelaine de Saint-Cloud

Une manufacture à la vie trop courte !

En 1678, le directeur de cette manufacture de faïence trouve une formule pour de la porcelaine à pâte tendre. En 1766, moins d’un siècle plus tard, ils font faillite !

De quoi s’agit-il ? Les porcelaines chinoises arrivent en Europe par voie maritime et suscitent un engouement croissant. Mais les Européens n’ont pas le secret du kaolin, cette argile blanche ultra fine qu’utilisent les Chinois depuis plusieurs siècles ! Alors ils tentent de l’imiter en utilisant un mélange de verre pilé, puis de stéatite et/ou de chaux ajouté à l’argile « ordinaire », la fritte. Cela s’appelle de la porcelaine tendre  car l’acier la raye, contrairement à la porcelaine dure à base de kaolin, dont un gisement très important sera découvert près de Limoges.

Saint-Cloud fabrique des objets à décor bleu grâce au minerai de cobalt, des tasses car il faut inventer des objets utilitaires pour consommer les nouveaux produits qui viennent de l’étranger : thé, café, chocolat, mais aussi des manches de couverts, des pommeaux de cannes et bien sûr des services de table (je rêve d’une paire de salières trop mignonnes !) et des petites boîtes – un membre de la Société des Amis de Sèvres m’a dit qu’on en trouve à des prix très abordables.

Quelques exemples, « chipés » dans les vitrines du Musée de Sèvres :

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On imite également les décors japonais « Kakiemon » comme Meissen ou Sèvres. On invente des soucoupes pour les tasses avec un creux au milieu que l’on appelle « trembleuses ». En voici :

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Où peut-on en voir ? Au Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud, dit Musée des Avelines bien sûr, déjà. Il existe une collection magnifique au Musée des Arts décoratifs à Paris (mais bien sûr, j’avais vu l’exposition en 1997 !).  Et à Sèvres, forcément, où tout ce qui a été créé en céramique, argile, faïence et porcelaine, est exposé au Musée national de céramique (cité de la céramique).

Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, manufacture, porcelaine, Saint-Cloud, Sèvres
29 décembre 2014 19 h 20 min
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La photographie au 104

Comme toujours dans ce lieu magique, plusieurs artistes, plusieurs lieux, plusieurs styles de photographie…

Jean-François Spricigo

Artiste en résidence au 104, né à Tournai (Belgique), il expose son amour de la nature et des animaux, capture un instant de lumière intense sur l’horizon, le regard d’une chèvre ou d’un âne, un chien dont on peut penser que c’est un loup et vice versa. Le titre de son exposition Toujours l’aurore reflète ce début de jour, ce commencement de lumière sur l’horizon que guette l’artiste au quotidien. On peut également visionner sa vidéo de 18′ En silence je l’ai aimé à trois personnages : « Toi, Moi, Le silence » où la nature, surexposée, en noir et blanc, lointaine et proche, mystérieuse, prend toute la place, sur une musique du pianiste Alexandre Tharaud. Sur les premières images : « A toi que j’aime dont j’oublie le nom / tant il me reste encore à aimer. » Les photos ont été publiées dans un ouvrage au titre éponyme où figurent des textes de l’artiste, mais aussi de Josef Nadj, André S. Labarthe, etc. Une relation au mouvement de la danse et du cinéma se fait jour dans ces clichés parfois flous mais jamais retouchés, il ne s’agit pas de figer le temps mais c’est « l’espace d’un instant, un instant dans l’espace. »

Le photographe publie parallèlement Lettres à quelqu’un, des lettres écrites par un gamin à un Monsieur, l’adulte qu’il est devenu et qui reçoit ainsi des nouvelles de l’enfant qu’il a été.

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Small Universe

Au centre de l’immense cour un espace temporaire accueille des photographes néerlandais sous la houlette du commissaire et directeur artistique Erik Kessels. Le point commun de ces photographes ? Documenter un univers très intime : la vie d’un pélargonium, une famille avec laquelle pose Hans Eijkelboom comme s’il était le père des enfants, Amsterdam dans ses recoins les plus insignifiants en collages de Jos Houweling, un frère qui ne veut pas être pris en photo et qui est donc photographié alors qu’il tourne au coin de la maison pour s’en aller, une jeune femme qui donne à manger à un foulque avec différents objets – petit palmier en plastique, photo, papier froissé – et voit comment l’oiseau les intègre à son nid et, ma préférée, Melanie Bonajo qui, suite à un chagrin d’amour, se prend en photo dès qu’elle pleure, avec ce titre : Merci de m’avoir fait du mal, j’en avais vraiment besoin.

L’exposition dure jusqu’au 4 janvier 2015, si vous êtes en vacances sur Paris, courez-y ! Toutes les infos pratiques pour y aller : ici

 

Category: Actualité culturelle
Tags: exposition, le 104, photographie
17 décembre 2014 20 h 01 min
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Une collection d’ours en peluche… chez une dame âgée !

Et d’abord, le Grand Ancêtre… à l’aise dans son fauteuil

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Il a environ 85 ans et vient de Budapest. Le pauvre a subi très jeune un accident urbain : tombé sur les rails du tramway, il a été poussé de côté sans ménagement par le système spécial de la rame qui écarte les obstacles et y a laissé une oreille… Réparé par une amie experte, il trône désormais en bonne place chez sa propriétaire qui a pris quelques années, elle aussi.

Au fil des ans, d’autres sont venus de tous les horizons lui tenir compagnie. Il y a les chanceux près du grand ancêtre, et les compagnons de tous les jours sur le bureau :

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C’est une collection très attendrissante pour une dame de 89 ans qui paraît en avoir 4 quand elle en parle. Et tout le monde se prête au jeu et lui en offre.

 

 

Pour finir, voici les miens, avec mon « grand ancêtre » à moi, qui s’appelle rózsaszín, tout simplement parce qu’il est rose. Il m’a accompagné dans toutes mes maladies infantiles et je ne m’en séparerais pour rien au monde !

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Pourquoi parler d’ours en peluche ? Parce que c’est un doudou qui dure toute la vie et, avant Noël, cela nous fait repenser aux jouets d’autrefois, même si c’est un peu nostalgique. A l’époque où l’on offre des cadeaux numériques aux digital natives, rappelons-nous aussi la tendresse, c’est le message de Noël de Domi !

Category: Actualité culturelle
Tags: jouet, Noël, ours, peluche
11 décembre 2014 22 h 18 min
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Exposition monumentale Giuseppe Penone – Musée de Grenoble

Après le prestigieux cadre du Château de Versailles du 11 juin au 31 octobre 2013, on peut admirer les oeuvres de Giuseppe Penone à Grenoble jusqu’au 22 février 2015.

Pour tous les détails, c’est ici

On ne fait pas que du ski dans le Vercors l’hiver !

Une bonne – autre – raison de visiter cette région magnifique : admirer des oeuvres d’art inspirées de la nature, voir des pièces anciennes mêlées à des plus récentes, toujours fidèles à l’arte povera italien. Ce courant artistique, né dans les années 60, se définit comme une attitude et non un mouvement. Il s’agit de défier l’industrie culturelle et la société de consommation en utilisant des matériaux « pauvres » (d’où le nom) tels que le chiffon, le sable, le bois, les vieux vêtements… dans une forme de guérilla. Rappelons le contexte historique : Mai 68 dans toute l’Europe, les Brigades Rouges, l’assassinat d’Aldo Moro.

Il s’agit aussi d’une forme de minimalisme, voire d’ascèse franciscaine pourquoi pas. Ah si ce blog avait déjà existé l’an dernier, vous auriez vu de somptueuses photos d’oeuvres dans le parc de Versailles, mais j’ai quand même photographié quelque chose d’intéressant dans le salon de Mme de Maintenon, oui ce sont des feuilles de thé incrustées dans le mur :

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Mais laissons parler l’artiste qui sculpte notamment le bois d’une façon révérencieuse et spectaculaire :

Dépouiller l’arbre, couche par couche, du poids de ses gestes fixés dans le bois, pour retrouver le moment d’équilibre entre la dimension du bois et la forme de l’arbre. Rassembler en un seul espace la forêt des arbres découverts dans le bois, c’est recréer l’entrelacs des relations sociales qui existent entre les individus de la forêt et les contacts secrets de leurs racines, le mélange, l’union, l’intimité que suggère l’idée de la forêt. (1991)

Category: Actualité culturelle
Tags: arte povera, bois, exposition, Grenoble
1 novembre 2014 13 h 41 min
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Sèvres – La revue

C’est Noël avant Noël, j’ai reçu le numéro de 2014 de la revue Sèvres ! Elle est en vente dans les librairies d’art et celles des musées, mais moi je la reçois car c’est la revue de la Société des Amis de Sèvres qui l’édite et je fais partie de cette docte assemblée (même si je suis un peu moins docte que certains membres collectionneurs avisés). Vous savez ma passion pour la porcelaine, puisque j’en ai déjà parlé dans un article précédent.

Le Musée de Sèvres s’intéresse également au verre puisque ce sont tous les arts du feu qui y sont à l’honneur. Il y a d’ailleurs de magnifiques pièces anciennes dans les vitrines du rez-de-chaussée. C’est pourquoi la couverture de ce numéro 23 représente une coupe en verre, photo de Tony Querrec pour la RMN, illustrant un article sur la verrerie d’Orléans :

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Figurent dans ce numéro des articles sur la porcelaine d’Ottweiler (Sarrebruck) par le directeur des Musées d’Augsburg, sur la faïence fine poitevine, sur deux pièces chinoises en verre trouvées dans les réserves du musée de Sèvres, sur la rénovation du musée national Adrien Dubouché de Limoges (notre Société des Amis est partenaire avec la leur), écrits par des historiens d’art, enfin je ne peux tout citer… Une bibliographie des nouveautés sur le sujet, et le programme des conférences 2015 complètent ce numéro. Raphaël de Villers, le céramiste actuellement en résidence à Sèvres, n’y est pas oublié. En effet, la Cité de la céramique accueille des artistes contemporains, et le Musée lui-même leur laisse une bonne place avec des expositions dédiées. Tous les renseignements et bien d’autres sont sur le site des Amis de Sèvres si cela vous intéresse d’en savoir plus.

On trouve également un article sur la dernière acquisition du Musée, et en 2012 il s’agissait d’une terrine dont notre Société avait aidé l’achat, j’étais très fière qu’une partie de ma cotisation serve à cela et que la photo de la terrine soit en couverture :

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J’en profite pour signaler que la revue est très richement illustrée de photos magnifiques, rien que pour cela, c’est un plaisir de la feuilleter !

Le Musée est à Sèvres, et porte désormais le nom de Cité de la Céramique, car la manufacture est à côté. On peut la visiter, et regarder travailler tous les corps de métier pour fabriquer des pièces qui ont fait la renommée de la Manufacture (les moules sont conservés) et d’autres plus modernes. Comptez environ 10 000 Euros pour un vase sur commande et quelques mois d’attente (bon d’accord, dans nos rêves… pour le plaisir des yeux alors…).

Les fours à bois de la manufacture peuvent encore fonctionner, bel exemple d’architecture industrielle, en voici un en couverture du numéro de la revue pour 2011 :

 

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Hé oui, c’est fascinant !
Le site de la Cité de la Céramique, si vous avez envie de découvrir un lieu magique et original.

Category: Actualité culturelle
Tags: musée, porcelaine, revue, Sèvres
15 octobre 2014 20 h 46 min
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Anne Teresa de Keersmaeker, chorégraphe belge flamande

Tu n’aimes pas la danse contemporaine ? Moi non plus ! Des types nus qui urinent sur scène en début de spectacle, des danseurs couverts de boue qui rampent sur le sol… Non merci !

Mais trois chorégraphe trouvent grâce à mes yeux : l’Albanais Angelin Preljocaj, le Hongrois de Voïvodine Josef Nadj dont je parlais ici l’autre jour dans mon article Josef Nadj et, bien au-dessus de tous, Anne Teresa de Keersmaeker.

Après des études de danse à New York et un parcours très riche, elle fonde sa compagnie, Rosas. Elle crée deux pièces en 1983, Fase et Rosas danst Rosas, inspirées du travail de Merce Cunningham et de John Cage, excusez du peu. J’ai vu ce spectacle au Centre Pompidou avec un ami qui a attiré mon attention sur cette chorégraphe. Le choc ! Une émotion incroyable, une surprise totale, un émerveillement ! Depuis, Fase est régulièrement représenté avec le même succès partout dans le monde et je l’ai d’ailleurs revu avec la même émotion.

Alliant danse et musique, la chorégraphe travaille avec des compositeurs contemporains et est une fidèle du Théâtre de la Ville, squatté par les abonnés qui réduisent nos chances d’avoir des places. Mais son spectacle Rain, sur une musique de Steve Reich, est à l’affiche de l’Opéra Garnier de fin octobre à début novembre ET IL RESTE DES PLACES !!!!

Je passe à la FNAC demain !

Voici Fase, où la chorégraphe danse avec Michèle Anne de Mey sur une musique de Steve Reich, c’est une merveille absolue :

Category: Actualité culturelle
Tags: chorégraphe, contemporain, danse, spectacle, Steve Reich
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