• Accueil
  • Actualité culturelle
  • Voyages
  • Hongrie
Domi-leblog
  • Littérature
  • Mes sorties
  • My Playlist
  • Mes cours d’arabe
  • Articles récents

    • Expo Le studio africain à Paris
    • 50 nuances de Pink
    • Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !
    • La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel
  • Commentaires récents

    • domi dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • So' dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • lorentus dans Saint Valentin – le piège
    • Lorentus HOUEDOTE dans Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !
    • domi dans Expo Le studio africain à Paris
  • Archives

    • janvier 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • avril 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • octobre 2017
    • septembre 2017
    • août 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • mars 2016
    • février 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • juillet 2015
    • juin 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • janvier 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • août 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
  • facebook google twitter

Actualité culturelle

20 janvier 2019 22 h 20 min
4 Comments

Expo Le studio africain à Paris

Une exposition à la galerie Argentic jusqu’au 16 février !

Cinq photographes africains, et non des moindres, exposés ensemble pour notre plus grande émotion esthétique. Seydou Keïta, Malick Sidibé, Cornélius A. Augustt, Jean W. Depara, et Philippe Koudjina dans les magnifiques tirages de Philippe Salaün. Vous allez me dire, encore les mêmes, ça va, c’est bon, on ne voit que ça à Paris, gna gna gna… Oui d’accord, Seydou Keïta au Grand Palais, Malick Sidibé à la Fondation Cartier… Mais les deux ensemble ?! Avec trois autres ?! Et les deux sur une même photo ?! Aha ! Voilà que j’ai piqué votre curiosité !

On a donc, le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire… Des portraits, depuis les années 60 jusqu’à récemment. Du noir et blanc plutôt que de la couleur. On pourrait se demander pourquoi. A mon avis, c’est une histoire de contraste. Le noir et blanc est plus expressif, c’est d’ailleurs pourquoi certains cinéastes le privilégient aussi. Du coup, on entrevoit la vie intérieure du modèle du portrait, on a un aperçu de son âme. Et ces âmes sont toutes fortes et belles. Il est temps de vous les montrer :

Pour une comparaison, je me suis amusée à me mettre en scène de la même façon. Oh le fiasco !

Je ne sais pas ce que mes yeux clairs révèlent de mon âme…

Donc courez-y, c’est mieux, et venez dialoguer avec l’âme africaine ! Je vous conseille aussi la page Facebook de la galerie : https://www.facebook.com/argentic.fr/

Category: Actualité culturelle
23 décembre 2018 18 h 17 min
3 Comments

Le must-have piégeux de la panoplie bobo

Et bien oui, à force de voir tout le monde dans le métro avec son thermos à la main, en train de siroter gorgée par gorgée comme si c’était du cognac, je me suis acheté ça moi aussi :

 

Comme on vit dans un monde anglo-saxonnisé à fond, y a écrit Enjoy Winter, parce que si y avait écrit Profite de l’hiver, personne ne l’achèterait. Bref, je me suis dit que ça serait super pour transporter mon thé vert-citron-gingembre-cannelle-miel spécial soyons-en-forme-tout-l’hiver. En effet, ça contient davantage que ma bouteille en verre de 25cl et ça aura l’avantage de garder le liquide chaud, même si c’est bon à température ambiante aussi.

Vous connaissez le principe : on remplit et on peut boire grâce à un système placé dans le bouchon et qui comporte une petite ouverture :

 

 

Les premiers étaient transparents, on pouvait voir les gens boire des liquides aux couleurs bizarres, sûrement pas du café ni du thé. je n’ai jamais osé poser la question, mais je ne crois pas que même les plus endormis boivent un demi-litre de café…

Donc, ravie et excitée par mon nouveau gadget, je suis fièrement partie avec le gimmick dans mon sac… à main. Posé bien droit pour éviter les fuites. J’arrive au bureau, je sors l’engin, puis mes lunettes, et oh ! C’est quoi cette humidité ? patatras ! Les trois quarts du liquide s’étaient renversés dans mon sac ! J’ai dû tout sortir, oui, TOUT ! Mes papiers, mes cartes, ma batterie nomade, mes pierres favorites de lithothérapie que je suis allé rincer au lavabo… L’horreur ! Non seulement j’ai à peine pu boire trois gorgées de mon délicieux breuvage, mais j’ai étalé toutes mes affaires autour de moi pour qu’elles sèchent ! La cata !

Je n’ai plus utilisé cet objet dépuis, cela va sans dire, mais j’ai compris une chose au passage :

Pourquoi tout le monde tient ce truc à la main ? A votre avis, pour frimer, être tendance, ou… Parce que cette mésaventure est arrivée à tous ses utilisateurs ????

Voilà donc l’exemple d’un ustensile qu’on utilise depuis des lustres et qu’un petit malin a modernisé pour séduire les influenceurs / fashionistas / twittos / instagrammeuses à deux balles…

Category: Actualité culturelle
Tags: café, mode, tendance, thé, thermos
7 octobre 2018 20 h 19 min
Leave a Comment

Accessoire ou vraiment utile ? Le Tote bag

Tout le monde a ce sac en tissu sur l’épaule… Le tote bag sert à transporter tout ce qu’on veut, d’où son nom anglais. On y met sa bouteille d’eau, son bouquin, des dossiers, une tablette de chocolat pour le bureau, le cadeau d’anniversaire de la copine, le pain qu’on achète en rentrant…

Mais comment faisait-on avant ?

On a d’abord eu les sacs en plastique des supermarchés. Puis les magnifiques sacs en papier glacé avec des rubans des marques de luxe. On frimait en montrant qu’on avait acheté un produit hors de prix ici ou là. Mais ça se salissait, ça se déchirait, ce n’était jamais de la bonne taille, pffff… Bref, il fallait être une shoppeuse enragée pour emporter quoi que ce soit au bureau sans prendre un sac de voyage…

Puis vint la notion de développement durable

Il faut sauver les océans où dérivent des continents entiers de sacs plastique, arrêter de massacrer des forêts pour transporter son déjeuner au bureau, en un mot sauver la planète !

La solution ? Le sac en tissu réutilisable à l’envi, lavable, à la contenance idéale, à porter sur l’épaule sans même y penser. Pourquoi j’en ai une dizaine, alors ?

Il y a ceux de nos marques préférées pour qui c’est agréable de faire la pub. Il y a ceux qui nous permettent de frimer en arborant une citation ou le logo d’un musée (étranger, c’est mieux). Et il y a ceux dont on aime la couleur et le style du logo.

Et puis nous les femmes, on aime bien assortir nos fringues et nos chaussures à notre humeur, alors pourquoi pas nos tote bags ?

Voici une partie des miens, illustration parfaite à cet article :

 

 

 

 

A gauche, j’adore, à droite, pub pour une radio formidable !

 

 

 

 

 

 

A gauche, la marque de mon ami Abdallah Samata Man and Mode, à droite, la librairie Le Divan dans le 15ème, que j’adore !

 

 

 

 

 

 

A gauche, Sèvres en bleu bien sûr et à droite, le Grand Palais en toute simplicité

 

 

 

Et vous constaterez par leur état que je m’en sers !

Category: Actualité culturelle
Tags: accessoire, musée, publicité, sac, tote bag
23 septembre 2018 21 h 27 min
Leave a Comment

Almusiqa : l’expo qu’il fallait rater

L’expo de la Philharmonie de Paris sur la musique arabe

Je n’ai pas eu le temps d’y aller, mais plusieurs personnes de mon entourage l’ont vue et ne m’ont pas fait regretter de ne pas y être allée. Mon cher ami Hersen, aka Ibn Al-Arnab, me fait l’honneur de rédiger ce compte-rendu assassin mais érudit. Nous avons attendu la fin de l’expo pour le publier :

La philharmonie de Paris consacre ses espaces d’expositions au vaste sujet qu’est la musique arabe. Qu’est-ce que la musique arabe ? Un ou plusieurs courants traditionnels issus du monde arabe ? Tous les répertoires illustrant toutes les époques ? Faut-il définir ce monde arabe avec le critère de langue ? Si tel est le cas, doit-on se limiter aux pays dont l’arabe est la langue officielle ou associer ceux dont elle est co-offcielle ? Paradoxalement, ces questions jaillissent après la visite de l’exposition alors qu’elles semblaient plus claires avant. Ne comptez pas sur la visite pour vous éclairer.

Quelques lignes de présentation insistent sur le caractère central que revêt la musique au sein des sociétés arabes. Curieusement, la commissaire ne semble pas avoir souhaité valoriser les courants   actuels qui bousculent ces sociétés bien qu’ils soient, dans certains pays, à l’origine de révolutions toujours en cours. La musique n’y est-elle pas le seul média fiable et accessible depuis l’extérieur ? Ces élans artistiques méritent peut-être un certain recul avant de les associer au sujet. Cela est à craindre car il faudrait attendre plus d’un demi-siècle au moins si l’on prend comme autre exemple la faible évocation d’un des courants les plus populaires à l’échelle internationale, le raï.

Une affiche du groupe « carte de séjour » et un clip du plus gros tube du « 133 » résument sur quelques centimètres l’influence de la musique arabe en France. Des courants et de véritables phénomènes ont pourtant fait rayonner ces cultures pendant plus de trente ans comme aucun historien ne l’aurait jamais imaginé. C’est peut-être l’éternel problème de ces expositions, enfermées dans des dogmes d’historiens, d’académiciens et de « thèseux ». Le café Barbés installé au cœur de l’exposition est à traverser avec un avertissement qui fait cruellement défaut : visitez ce lieu et imaginez son contraire pour deviner la chaleur et l’intensité des cafés dédiés de l’époque. Saluons tout de même la démarche périlleuse d’une telle reproduction, mission impossible dès lors qu’elle est conçue comme une salle d’exposition privée de toutes les réalités visuelles, sonores et gourmandes d’un vrai café.

Passons sur les échos de la rue et les nouveaux courants venus du Liban et d’Egypte, mais le parti pris historique aurait quand même pu évoquer des incontournables comme le groupe Nass El Ghiwane. Cette formation culte dans le Maroc des années 70 a fait l’objet d’un documentaire par Martin Scorsese qui les baptisa les Rolling Stones de l’Afrique. Soyons fous, les mêmes Stones auraient pu être cités dans cette exposition si l’idée de valoriser l’influence des musiques arabes dans tous les répertoires s’était associée à l’envie d’attirer un plus large public. Lors des tournées américaines, le groupe monte sur scène au son de l’Orchestre National de Barbès. Le titre « continental drift » enregistré à Tanger avec Bachir Attar regorge d’anecdotes. De belles images de ces séances combleraient le manque de surprise et d’originalité de l’exposition. L’exemple est mal choisi et volontairement provocateur pour une collection qui ne raconte rien des musiques Gnaoua au Maroc, Diwane en Algérie et Stalmbali en Tunisie. Arrivées avec les esclaves, ces musiques se sont suffisamment installées au fil des siècles dans une partie du monde arabe pour briller par leur absence dans une telle thématique.

Sans excès de zèle et pour conclure, n’attendez pas cette exposition pour découvrir la place de la femme grâce à la musique. L’affiche utilise pourtant l’effigie de la grande Oum Kalthoum, passetemps malin pour vous tenir en haleine en cherchant un peu de Oum. Un petit indice ? Quelques reproductions de ses robes de couleurs sont présentées… toute une histoire !!!

Al musiqa est une exposition ennuyeuse pour l’initié, frustrante pour le néophyte et brouillonne pour tout le monde. Elle donne au moins l’envie de… monter une exposition sur la musique arabe.

Exposition virtuelle et alternative

Les Rolling Stones à Tanger enregistrent avec les Masters of Jajuka un hommage à Brian Jones, amoureux des musiques rifaines à l’occasion des 20 ans de sa mort.

En ISRAEL, quand il ne chante pas en hébreux, Dudu Tassa reprend le répertoire de son grand père irakien en arabe. Il représente la nouvelle génération qui utilise la musique pour rêver de la paix.

Au Maroc les groupes Nass el Ghiwane et Jil Jilala sont connus pour leurs chansons contestataires. Ils marquèrent profondément le pays dans les années 70. Le réalisateur Martin Scorsese les surnomma Rolling Stones de l’Afrique.

Dans les années 70, l’Algérie de Boumediene développe une scène rock conséquente.

En Egypte Mariam Saleh, au Liban Yasmine Hamdan, en Tunisie Emel Mathlouthi … les femmes tournent dans le monde entier à l’encontre des clichés du monde arabe.

Tous ces exemples que nous citons peuvent s’écouter sur YouTube. Faites-le et vous aurez votre véritable exposition sur la musique arabe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Category: Actualité culturelle
Tags: almusiqa, arabe, expo, musique, Philharmonie de Paris
28 janvier 2018 21 h 06 min
Leave a Comment

Wish list, To do list, PAL, tout en listes !

Mais des listes de quoi ?

Commençons par la wish list : mes camarades blogueuses Lifestyle la connaissent bien et en proposent régulièrement. Avant Noël, avant un anniversaire, avant l’été… Dans le Bullet Journal (qui fera peut-être l’objet d’un article séparé), ça se traduit par « Ce que j’aimerais », « Dans la vraie vie, je ferais » sur une page. De quoi s’agit-il ? D’énumérer nos souhaits (traduction de wish) : voir ses amis plus souvent, aller enfin dans ce restaurant que tout le monde nous recommande, reprendre le sport, commencer un régime… Il n’est pas nécessaire d’être réaliste ou de se donner des délais, juste d’écrire la liste de ce que l’on aimerait (notez le conditionnel). Cela peut donc être un voyage sur la Route de la Soie, peu importe si on ira un jour à Samarkand, militer dans une ONG, lâcher prise… On note tout sans censure. Après, on peut séparer les choses réalisables des purs fantasmes et se donner la satisfaction d’avoir réalisé certaines des choses que nous avions notées.

Ensuite la To-do list : là on est dans le concret ! En début de mois, ou chaque semaine, ou chaque jour, en fonction de notre rythme, noter tout ce que l’on doit faire absolument, ce qu’il ne faut pas oublier. Un moyen de ne rien oublier d’important et, quand on a un Bullet Journal , voire un agenda, ça permet de ne pas éparpiller des post-its qui se décollent au bout d’un moment. On peut choisir un code de couleurs : en vert, à faire dans la semaine, en bleu, à prévoir, en rose, sympa à faire, en rouge, prioritaire et en noir les rendez-vous à honorer ou à prendre. C’est une façon de s’organiser et aussi d’avoir la satisfaction de barrer ou cocher ce qui a été fait, ce qui nous donne la sensation d’avancer ! Ecrire, c’est poser les choses, donc les contrôler et les fixer !

Enfin la PAL ou Pile à Lire, l’outil de mes camarades blogueurs-euses littéraires. Moi j’en ai une dans mon Bullet Journal bien sûr (je sens que je suis en train de vous soûler avec ça…) mais j’en ai aussi une concrète :

Ma PAL

Là aussi, quel bonheur de voir la pile diminuer ou de cocher la liste, car certains livres y sont depuis un moment, et on peut en lire d’autres entretemps, ce qui ne fait pas diminuer la pile. Attention à ne pas confondre la liste des livres à checker en librairie, voire à acheter, avec la PAL !

Mais nous, les blogueuses, avons plus d’une liste dans notre sac et on ne se prive pas de les sortir pour en faire profiter tout le monde ! Pour exemple, une Lyonnaise que j’adore, Louise Grenadine qui partage avec nous ses 5 recettes d’automne préférées, ses 5 thés d’hiver préférés, Ce qu’on adore détester en hiver, etc. Je vous encourage à lire son blog : louisegrenadine mais elle n’est pas la seule à nous inspirer ainsi !

Mais c’est quoi, le but de toutes ces listes ?

S’organiser, ordonner ses idées, maîtriser le temps qui passe trop vite, se donner la satisfaction d’avoir réalisé des choses qui étaient sur la liste, parfois reportées de semaine en semaine, et pas seulement des choses utiles ou obligatoires. Oui, je suis contente d’avoir vu l’ORL ou d’avoir fait mes vaccins pour aller en Afrique, mais je suis aussi contente d’être allée voir l’expo Irving Penn avec une amie ou d’avoir assisté à une conférence intéressante ! Et j’ai vraiment l’impression d’être davantage organisée et de faire plein de choses car je répartis mieux mon temps.

Malheureusement, la tendance est à l’exagération, comme souvent quand quelque chose est très hype. Du coup, on fait sans arrêt des listes sur tous les blogs et ça devient n’importe quoi ! J’avoue que cet article partait pour dénoncer cette invasion de listes mais, en cours de route, je me suis rendu compte que j’en faisais aussi pas mal, rolala ! Piégée, la Domi !

Alors, à vos listes, mais avec modération, d’accord ?

Category: Actualité culturelle
Tags: blogueuses, Bullet Journal, Lifestyle, listes, to-do list, wish list
22 novembre 2017 23 h 35 min
Leave a Comment

Réseaux sociaux ou sites de rencontre ?

Et oui, certains confondent les réseaux sociaux avec des sites de rencontre !

J’ai ouvert un compte Facebook il y a plus de 4 ans pour garder le contact avec ma famille en Hongrie, surtout les plus jeunes qui communiquent via Messenger. Très vite, je suis devenue amie avec mes amis de la vraie vie et j’ai intégré des groupes de discussion passionnants où je me suis fait des nouveaux amis qui partagent mes centres d’intérêt. Jusque-là, tout va bien.

J’ai eu un premier contact privé qui sortait de nulle part, un Américain de Chicago qui me demandait si j’étais toujours célibataire. Suite à ma réponse positive, j’ai quand même fait remarquer que de Chicago à Paris, France, ça ne serait pas très facile, il a dit que ça ne serait pas un problème… et a disparu sans laisser de traces.

Je voyais souvent des copines se plaindre sur Facebook de contacts masculins non-désirés et inopinés et moi je n’avais rien donc je n’y croyais pas trop. Mais depuis quelques temps, j’ai régulièrement des demandes d’amis de la part de mecs divorcés, veufs ou séparés qui ont comme seules publications publiques une photo de couverture ou de profil sur les deux dernières années. J’ai envie de leur dire : »Et oh les gars, vous êtes ici pour quoi ? Pécho ? Y a d’autres endroits pour ça ! » Mais en fait je supprime la demande et voilà.

Mais voici que maintenant ça arrive aussi sur Messenger ! Un inconnu total qui dit juste « Hello » ou « bonjour ». Mais d’où tu sors toi ? tékitoi ? (je fais partie d’un groupe d’amateurs de tapis d’orient et j’ai un gars qui m’a demandé si je vendais de l’acrylique ou seulement des tapis tissés en soie, ça je ne le compte pas). La seule fois où j’ai répondu, je me suis retrouvée à parler avec un escroc mais je ne suis pas tombée dans le piège de son amour fou, ça m’a juste énervée parce que je me doute que d’autres femmes plus fragiles ou plus solitaires tombent dans le panneau et s’endettent pour des salauds.

Sur Twitter, je ne sais pas pourquoi, mais ce sont surtout des blondes très maquillées et à forte poitrine très dénudée qui me suivent en espérant que je vais les suivre à mon tour. C’en est presque vexant, enfin, ça se voit pas que je suis une fille ?

Sur Google+, où je suis membre de diverses communautés de blogueurs à thèmes, j’ai parfois un gentil message d’un Monsieur qui veut faire plus ample connaissance avec ma beauté (ou mon charme). Ben non, gars, je partage mes articles ici, pas mon plumard…

Voici que j’ouvre un compte Instagram (pourquoi pas, c’est marrant) et bim ! au bout de deux publications de ma frimousse, demandes de message ! Oui, d’accord, les gars ont l’air sympa, mais qu’ils s’inscrivent sur Meetic ou je sais pas quoi ! Je partage des photos, encore une fois, pas mon plumard…

Heureusement, dans cet univers de réseaux sociaux très connectés, il existe un lieu vierge de toute drague : LinkedIn ! Là, tu es en réseau avec des professionnels qui partagent des articles sur le monde du travail, s’intéressent à ton profil pro et ne viennent pas te demander de faire plus ample connaissance avec toi dans ton plumard. Ouf !

Donc les mecs, ne mélangez pas tout ! N’ouvrez pas un compte Facebook bidon pour regarder tous nos profils comme on feuillette un catalogue de La Redoute, pour choisir la plus mignonne ou la moins farouche, nous ne sommes ni connes ni dupes ! Et attention à ne pas figurer dans #balancetonporc ! ou à la brigade de répression des fraudes pour tentative d’extorsion de fonds ! Je serai sans pitié !

 

Category: Actualité culturelle
Tags: drague, Facebook, Google+, LinkedIn, Messenger, réseaux sociaux, sites de rencontres, Twitter
12 novembre 2017 21 h 12 min
Leave a Comment

Euroradio jazz Orchestra à Radio France, waaaouuuuh !!!!

Un orchestre de jazz éphémère sous l’égide de l’UER : 14 jeunes musiciens

Chaque année, les producteurs d’émissions de jazz se réunissent à l’invitation de l’une des radios membres de l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision). Cette année, nous accueillions cette réunion internationale dans la belle salle panoramique du 22ème étage de la tour pour une journée de travail.

En même temps, les producteurs choisissent chacun un jeune musicien de jazz de moins de 30 ans dont la carrière n’a pas encore vraiment commencé, pour créer un orchestre ponctuel qui va jouer quelques concerts. Cette année, c’était donc nous qui organisions le concert au studio 104 de la Maison de la radio. Nous avons choisi de faire confiance à la compositrice trompettiste Airelle Besson, qui a dirigé elle-même l’orchestre composé de la façon suivante :

Euroradio Jazz Orchestra
Les appelant sur scène, Alex Dutilh a d’abord cité les filles, « Les Elles d’Airelle », puis les garçons, « Les sons de Besson ».

 

 

 

 

l'orchestre

Mais avant de parler de l’aboutissement de nos efforts, voyons comment tout cela s’est monté et pourquoi nous étions tous si fiers hier soir :

 

Dans les coulisses de l’opération, 14 personnes aussi !

Avec sa chaleureuse générosité landaise, de sa voix rocailleuse et chantante, Alex Dutilh nous a tous cités avant le concert car en effet, nous aussi avions une partition éphémère à interpréter, et elle s’est jouée sans fausses notes. La Direction de la musique et de la création culturelle, la Direction juridique, France Musique, la Direction des relations internationales (donc moi aussi), les déléguées RH et gestion, comme dans le Boléro de Ravel les instruments, chacun de nous est arrivé avec ses compétences, son expérience, voire son expertise et a mis la main à la pâte avec un enthousiasme infatigable.

Nous avons tout fait ensemble, nous impliquant à des degrés divers dans ce projet artistique stimulant que nous voulions tous voir aboutir. Logistique, budget, contrats, location des studios pour les répétitions, catering, réservation des chambres d’hôtel, instruments, captation technique pour France Musique : diffusion du concert samedi 2 décembre à 19h sur France Musique ! Main dans la main, régisseur, administratifs, personnels de l’UER, Valentin qui est là en alternance et a dû beaucoup apprendre… Tout le monde dans la salle des machines, les mains dans le cambouis ! Des réunions où tout se décortiquait, chaque difficulté aplanie avec des efforts communs, un beau travail d’équipe à saluer !

Et maintenant, on peut se féliciter car c’était magnifique. Sous la houlette de la gracieuse Airelle, qui a le jazz chevillé au corps comme d’autres la foi, cet orchestre éphémère, au bout de seulement 4 jours de répétitions, nous a offert tout ce qu’il pouvait nous donner de meilleur ! Chapeau !

Airelle BessonIMG_4930 Airelle Besson

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer, je vous invite fortement à écouter l’émission d’Alex Dutilh sur France Musique, Open jazz du lundi au vendredi de 18h03 à 19h !

Category: Actualité culturelle
Tags: Alex Dutilh, concert, Euroradio, jazz, orchestre, Radio France
1 novembre 2017 20 h 56 min
2 Comments

40 ans, le punk ? Waouh ! J’étais là au début !

1977 – 2017 : ah ouais, 40 ans de punk ?!

Mais c’est arrivé comment ? Pour comprendre, il faut repartir en arrière et, du coup, JE vais repartir en arrière avec VOUS. Car je vais vous parler de ce que j’ai vécu à l’époque (en mode vas-y Mamie Domi, raconte-nous les temps fougueux de ta jeunesse !) :

Ma génération avait 10 ans en 68, on n’a pas tout compris, mais on a vu. On a vu aussi les images de la guerre du Vietnam tous les soirs à la télé, les sit-in des étudiants américains pacifistes qui se terminaient parfois très mal (4 morts sur le campus dans l’Ohio). Et puis on a vu Woodstock, trois jours de musique, de paix et d’amour. Et on y a cru. Un autre monde devenait possible, bien avant celui des altermondialistes d’aujourd’hui. Et il nous appartenait à nous de le construire, nous étions suffisamment nombreux pour croire y arriver, du haut de nos 16-17 ans. Nous écoutions Janis Joplin, Jimi Hendrix, Yes, Crosby Stills, Nash and Young, nous étions influencés par la non-violence de Gandhi au son du sitar de Ravi Shankar. Nous avions vu les barricades de 68, la fumée des lacrymogènes, cela n’était pas pour nous. Si nous nous donnions tous la main, si nous prônions des valeurs d’entraide et d’amour et non de profit et d’intérêt, l’humanité tout entière pourrait vivre dans le bonheur et la paix, le partage et l’amour. Il ne s’agissait pas de communisme, la solution politique nous déplaisait aussi. Après les 30 glorieuses, le choc pétrolier était passé par là et on voyait bien qu’aucune solution politique ne pouvait convenir. On a passé notre bac en voulant faire des études pour contribuer à construire un monde meilleur en arrivant sur le marché du travail.

On a quitté le cocon douillet du lycée, les potes avec qui on refaisait le monde. On a retrouvé d’autres potes avec qui le refaire à la fac.

Alors, où ça a merdé ?

Je ne peux pas dire que j’ai été frappée d’un coup par la désillusion. Avec le recul, je pense que cela a été moins violent que cela, je ne l’ai juste pas vu venir. C’est arrivé petit à petit : je fais des études de langues étrangères pour devenir ethnologue, ça ne me mènera à rien… A la fac, on nous prépare à être de futurs cols blancs, pas à s’épanouir dans un job qui nous plaît : filières bouchées, avenir ou pas d’avenir. Tout dépend soudain de l’argent : celui qu’ont tes parents, celui que tu as en poche chaque mois, celui que tu vas devoir gagner pour vivre. Non, ce monde ne veut pas être changé, il appartiendra toujours aux profiteurs sans état d’âme. Arrête de planer à 15 000, le chômage est là, la crise de l’énergie, la débandade des Américains au Vietnam, la Guerre Froide qui continue ad nauseam…

T’as envie de participer à ça ? Non ! Alors démarque-toi et fonce dans le tas. Il ne s’agit plus de prendre des gants, de faire des sourires et d’espérer changer le monde dans la douceur.

Et PUNK dans ta gueule !

Je me suis fait couper les cheveux à 2mm du crâne, j’ai raccourci et rétréci mes pantalons, porté des bretelles et des badges provocateurs. Mon signe distinctif ? Une pince à linge en métal autour du cou. Il s’agissait tout à coup de prendre son destin en main en rejetant en bloc la société de consommation qui nous poussait à la passivité. Je suis passée des accords planants de Pink Floyd à The Stooges sans transition, puis The Clash. Voici la chanson qu’ils ont écrite après les émeutes raciales de Brixton :

Les mots d’ordre étaient : »Destroy » et « No future… for you ! » qui est devenu « No future ! » tout court. Cet avenir, on n’en voulait pas et on le clamait haut et fort. Les Sex Pistols chantaient que la monarchie britannique était un régime fasciste et nous, les petits blancs un peu mous, il fallait nous secouer et hurler.

C’était une musique, c’était une mode – Doc Martens, jeans courts, bretelles, tartan -, c’est devenu une attitude.

Domi punkDomi punk 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Punk’s not dead !

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, musique, paix, punk, révolte, Woodstock
2 octobre 2017 19 h 26 min
Leave a Comment

Moi j’aide à nettoyer les océans, et toi ?!

Tous les renseignements ici :

C’est une association qui finance le nettoyage des océans de deux façons : par le nettoyage des plages, pour éviter que le plastique et les déchets entrent dans la mer, et en nettoyant dans les océans les déchets qui s’y trouvent déjà.

Comment ?

Très simple : ils fabriquent des bracelets avec du plastique recyclé et les vendent 20$ pièce. Tu en achètes un, tu contribues à nettoyer 450grs (une livre) de déchets. Quand on sait comment le plastique est léger, c’est pas mal, non ? En tout cas, moi j’ai eu envie d’ajouter ma petite pierre à l’édifice. Avertie par des potes écolos et partageurs sur Facebook, je suis allée voir de quoi il s’agissait et j’ai sauté le pas, j’ai commandé mon bracelet. Je l’ai reçu aujourd’hui !

4Ocean envelope

Donc vous avez pigé le jeu de mots 4 the Ocean (four the ocean, soit for the ocean, pour l’Océan).

J’étais toute excitée car je les vois en photo depuis un certain temps, et enfin j’ai le mien. Dans une pochette super mimi en plus !

 

 

 

 

 

pochette bracelet 4Oceanbracelet 4Ocean

Les perles en plastique sont transparentes et le cordon, bleu… océan. Le logo est un poisson, celui-même qui respire sans la pollution des océans et qui ne risque plus de s’étouffer avec un sac en plastique. Mon halogène à cette heure-ci fait une ombre orange, mais j’avais trop envie de vous en parler tout de suite pour attendre la lumière naturelle demain !

Et le tout est accompagné d’un carton qui explique comment les océans sont nettoyés et qui me remercie. Vous y verrez aussi les coordonnées sur Instagram, Facebook et twitter pour commander le ou les vôtres. C’est aussi un cadeau à faire à un(e) ami(e) concerné par ce problème de la saleté des océans.

Info #4theocean

Thank you from #4the ocean

 

 

 

 

 

 

Alors, à vous de jouer !

Category: Actualité culturelle
Tags: bracelet, nettoyer, océans, plastique, recyclé
13 juillet 2017 22 h 24 min
Leave a Comment

La Sainte Chapelle, Paris, un lieu magique !

Saint Louis revient des croisades avec la couronne d’épines du Christ, un morceau de la Croix et d’autres reliques. Il convient de leur donner une châsse particulière, aussi la construction de la Sainte Chapelle est décidée en 1239. De style gothique flamboyant, elle est la première des chapelles royales construites en France, dans l’enceinte du palais de la Cité où Hugues Capet a placé l’administration de son royaume. Un tribunal lui a été adjoint ensuite et, lorsque les rois ont décidé d’habiter Versailles et Vincennes, un concierge en a assuré l’entretien. Voilà pourquoi de nos jours on l’appelle la Conciergerie.

Rosace de la Sainte ChapelleIMG_3310

Comme nous le savons, le rouge était la couleur royale, les verriers obtenaient difficilement du bleu. A l’époque, c’était de la poudre de lapis lazuli afghan qui transitait par la Turquie, diluée et contenue dans des cubes de verre. Les verriers faisaient fondre le verre et récupéraient la couleur. La Sainte Chapelle est un exemple extraordinaire du savoir faire de ces artisans. Mais ce savoir faire a été menacé, d’abord par la Révolution, puis par l’extension du Palais de Justice…

Vitraux de la Sainte Chapelle

Les reliques sont enlevées, la chapelle vidée par les révolutionnaires, elle n’a plus d’intérêt comme lieu de dévotion et devient un dépôt d’archives du Tribunal. A quoi bon la laisser là ? On projette sa destruction, mais un tollé populaire empêche les autorités de mener à bien ce projet et, en 1836, les restaurations commencent. Le monument est très abîmé, d’importants travaux sont entrepris, si bien que ce que nous voyons aujourd’hui date largement de cette époque. La chapelle basse et la chapelle haute sont néanmoins sauvées et inscrites au registre des monuments historiques en 1862.

Elle se visite depuis entre deux restaurations et des concerts y sont organisés. Hymne de pierre et de verre à Dieu, elle inspire le respect et, devant la statue du Christ qui nous bénit, on ne peut que songer humblement à notre statut d’être humain face à l’Eternité divine…

Statue du Christ à la Sainte Chapelle

 

 

 

 

 

 

 

 

Les touristes ne s’y trompent pas, faisant la queue tout au long de l’année pour s’émerveiller de la foi de leurs ancêtres et de leur savoir faire dans cette chapelle à la beauté immuable.

Category: Actualité culturelle
Tags: chapelle, Cité, Conciergerie, Paris, reliques, Saint Louis, vitraux
Older posts
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr