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#français

15 octobre 2016 21 h 07 min
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Autobiographie du Boss parue en français !

Born to run de Bruce Springsteen, le Boss : après l’album, le livre

Hé oui, il a choisi de donner à son autobiographie le même titre que celui de son album de 1975. Sur la pochette, il pose, à 24 ans, assis sur l’aile de la Chevrolet Corvette qu’il a pu s’offrir avec ses premiers vrais revenus. Son autobiographie, parue le mois dernier chez Albin Michel, porte le même titre avec la même photo :

born-to-run Bruce Springsteen

Quel chemin parcouru depuis !

Issu d’un milieu pauvre, défendant les droits des ouvriers, des vétérans du Vietnam, des Noirs, des homosexuels, Bruce Springsteen exprime sa rage de vivre dans un pays où dominent les inégalités, dans la droite ligne de Woody Guthrie qu’il respecte au point d’intégrer This Land is your Land à ses concerts. Alors bien sûr il galvanise les foules qui le reconnaissent comme The Boss, c’est lui le Patron, il sera à leurs côtés à jamais. Il chante avec ses tripes et nous recevons ses chansons avec les nôtres, pan !

Mais comme tous les vrais rockers enragés, il est ainsi parce qu’il est sensible. Et il exprime cette sensibilité, cette empathie avec les laissés-pour-compte de la désindustrialisation de régions entières, avec des balades magnifiques. L’un de ses albums que je préfère, The Ghost of Tom Joad, exprime ce tranquille désespoir des gens à qui on a ôté tout espoir avec des rythmes très country, accompagnés à l’harmonica.

Depuis, il a écrit sur les secours du 11 septembre qui montaient dans les tours alors que tout le monde descendait pour sauver sa peau, il parle de Black Lives Matter, le mouvement qui défend les droits des Noirs qui se font tirer comme des lapins par la police, sa voix se fait encore entendre alors qu’il a largement dépassé la soixantaine, bref c’est toujours lui le Boss !

Bob Dylan, dont je parlais ici hier pour fêter son Prix Nobel, a été adoubé par la Beat Generation. Bruce Springsteen serait plutôt dans la veine de Cormac McCarthy, Russell Banks ou Richard Ford qui avoue avoir intitulé son roman Independence Day en référence à la chanson de Springsteen.

Je vous propose The Ghost of Tom Joad :

Category: My Playlist, Non classé
Tags: autobiographie, balades, Bruce Springsteen, chansons, français, le Boss
29 juillet 2016 22 h 58 min
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Mais où va s’épanouir le rap à l’international ?!

Rap français contre ou inspiré du rap américain, une polémique dépassée !

En France, les spécialistes du genre s’interrogent souvent sur les influences du rap américain sur le rap français, ou comment les uns se sont démarqués des autres. J’ai assisté d’ailleurs récemment à une émission publique qui traitait des mots du rap et qui en parlait, j’en ai rendu compte dans mon article sur Les mots du rap ensuite.

Bon, je n’ai pas encore dévoilé qui était mon rappeur américain préféré, alors voici l’un d’eux, dans sa nouvelle création : il s’agit de Nas, dont le film The Land va bientôt sortir. L’extrait de la bande originale, This Bitter Land avec Erykah Badu, est déjà accessible, et sublime. Ce type a un talent fou et je suis sûre que son film va faire un carton :

J’ai aussi parlé ici de la très belle expo sur le rap dans les pays arabes Hip Hop : du Bronx aux rues arabes où l’Institut du Monde Arabe nous dévoilait des groupes pour qui ce genre de musique constituait l’expression d’une révolte ou la rage de se faire entendre. Je ferai plus tard un article entier sur mes chouchous, DAM (Dem Arab Mcs) rappeurs palestiniens. L’un des membres, Tamer Nafar a écrit le scénario d’un film, Junction 48 réalisé par Udi Aloni et dans lequel il joue le rôle d’un musicien de Hip Hop amoureux d’une musicienne. On commence à en parler dans les festivals, alors forcément j’en parlerai aussi…

Mais on rappe aussi en Iran ! Ecoutez Yas, de son vrai nom Yaser Bakhtiari, qui rappe en persan, influencé étant môme par Tupac Shakur ! Allez dire après ça que le pays est totalement fermé… Moi ça m’a fait chaud au coeur de le découvrir sur Deezer. Il a aussi lu la poésie persane, ce qui nous fait vraiment regretter de ne pas comprendre ce qu’il chante…

Et puis bien sûr, on rappe en Hongrie. J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois grâce à une collègue et amie de la Radio jeune hongroise et j’adore, je vous en fais profiter. Le titre est un jeu de mot sur Zen – Bouddhisme Zen, Bouddhisme zene (prononcer zènè) qui veut dire musique. Refrain : ton âme est la mélodie, ton corps le rythme, l’esprit est la rime, c’est le Bouddhisme musique. Cela parle d’être en harmonie avec soi-même. Le groupe s’appelle Akkezdet Phiai, ce qui sonne un peu grec (on pense à la lettre Phi de philosophie) et n’est pas écrit comme cela devrait mais cela veut dire Les Fils du Commencement. Quel commencement les a engendrés, on ne sait pas, mais je trouve qu’ils ont du talent, voici la chanson :

Je vais m’arrêter là pour ne pas vous fatiguer, je voulais juste montrer que le Hip Hop se répand partout et s’adapte à toutes les langues, la musique demeure universelle et c’est encourageant, par les temps qui courent !

Category: My Playlist
Tags: américain, français, hip hop, hongrois, musique, persan, Rap
25 novembre 2015 23 h 19 min
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Contre le rétrécissement lexical !

Tout est « cool » ou « relou » ?!

Tu pars en vacances ? C’est cool ! Ton boss refuse tes congés ? C’est relou ! T’as trouvé un job ? C’est cool ! T’es au chômage ? C’est relou ! T’as rencontré quelqu’un ? C’est cool ! T’es tout(e) seul(e) ? C’est relou ! On se voit ce soir ? C’est cool ! T’es pas libre ce soir ? C’est relou ! Tu déménages ? C’est cool ! T’es toujours chez tes parents ? C’est relou !

Sommes-nous dans un univers binaire informatique, 01, oui-non, positif-négatif, blanc-noir ? Plus de nuances ?

Et la richesse de la langue française ?

D’accord, on élimine « chouette, génial », trop datés. Mais c’est intéressant, voire excitant de partir en vacances, admirable ou extraordinaire d’avoir un emploi, merveilleux ou charmant d’avoir rencontré l’amour, sympa de passer une soirée ensemble et c’est une aventure positive de déménager… Suivant le niveau de langue où l’on se place, c’est salaud, ou vache, ou contrariant que le chef refuse tes congés, angoissant, décourageant ou énervant, voire chiant d’être au chômage, désespérant, triste ou pénible d’être seul(e), agaçant ou désagréable que tu ne sois pas libre ce soir et nase, nul, rétrograde que tu habites toujours chez tes parents.

Il ne s’agit pas là de critiquer l’anglicisme « cool » (bien que je préfère dire que « je vais me concentrer sur les messages transmis avant la réunion du Bureau » plutôt que « je vais focuser sur les mails forwardés avant le meeting du Board ») ou le verlan « relou », mais plutôt l’étroitesse d’esprit que leur emploi à tout crin suppose. En effet, les employer pour les petites comme les grandes choses suppose que tout équivaut à tout : c’est exactement la même chose de trouver un job, un appart’ ou l’amour que de partir en vacances ou de pouvoir passer une soirée – forcément « cool » elle aussi – entre amis, comme ça a exactement le même impact sur ta vie de ne pas pouvoir partir en congés, de ne pas avoir de job, de petit(e) ami(e) ou d’appart’.

La langue véhicule la culture grâce à un système de références internes (corpus littéraire, usages, mode de vie) mais elle permet aussi de nuancer notre pensée en l’exprimant de la manière la plus fine possible. Si je dis la même chose à propos de tout, c’est que je pense la même chose sur tout, mon intelligence est limitée, mes émotions rétrécissent aussi et je ne peux plus communiquer mon enthousiasme, mon empathie, ma tendresse, mon indifférence, mon affection ou ma révolte, mon antagonisme ou ma commisération dans ce système binaire simplifié.

J’ai donc décidé d’éliminer ces deux expressions de mon vocabulaire et de réagir à ce que tu me dis avec davantage de finesse et donc de sincérité (c’est tellement vite dit : « c’est cool » ou « c’est relou », ou écrit par sms ou dans un chat : « c cool » ou « c relou », ce qui veut juste dire « j’accuse réception de ton info positive/négative » et basta).

 

Category: Actualité culturelle
Tags: cool, culture, français, nuance, relou, vocabulaire
24 septembre 2015 21 h 27 min
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Echos de Palestine 2015

La soirée à l’Institut du Monde Arabe

C’était la semaine dernière, le désormais traditionnel rendez-vous de l’association, peut-être vous souvenez-vous de mon article de l’an dernier sur le sujet ? Rappel  : chaque année, l’écrivain Yanne Dimay parcourt la Palestine pour animer des ateliers d’écriture dans les départements de français des 4 grandes universités palestiniennes : Gaza, Naplouse, Hebron, Bir Zeit. Elle organise un concours de nouvelles et un jury en choisit 15 qui seront publiées dans un petit volume Echos de Palestine aux éditions du Littéraire. Les trois premiers lauréats se voient offrir un séjour d’une semaine à Paris avec visites touristiques et peuvent ainsi être présents à la soirée organisée pour eux tous à l’Institut du Monde arabe. Deux jeunes comédiens de la compagnie de la Feuille d’Or lisent les textes. Une adaptation théâtrale mise en scène par Dany Toubiana est en projet, renseignements sur le site de la Feuille d’Or.

Yanne Dimay présente la soirée :

Yanne Dimay, IMA

 

 

 

 

 

 

Puis les comédiens, un jeune homme et une jeune femme, lisent les textes :

comédien à l'IMA, soirée Palestinecomédienne à l'IMA, textes palestiniens

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier prix de cette année, Abdulhamid Abuqubaita, compare dans sa nouvelle l’occupation israélienne à un cancer qui rongerait le corps d’une jeune fille depuis 1948. Aujourd’hui, elle a perdu l’usage de ses membres et ses sens car la maladie a envahi 90% de son corps et personne ne veut l’aider aux alentours. Ecrite dans un français parfait, la nouvelle est très émouvante, mais le plus émouvant, c’est qu’au milieu de sa lecture son jeune auteur sort un rouleau de papier pour se sécher les yeux, car il est en larmes !

Nouveauté cette année, de courts reportages vidéo réalisés par des étudiants sous la direction de Benoît Pergent, réalisateur et de Thomas Coex, photographe en chef du bureau de l’AFP à Jérusalem. Huit petits films nous sont proposés, sur des sujets aussi divers que la pêche, la surdité, l’agriculture, le travail des enfants… Bien sûr, le poids de l’occupation se fait sentir à chaque fois, mais une jeune fille très enthousiaste nous fait découvrir les lieux touristiques de Gaza puis son conservatoire de musique « car il n’y a pas que des terroristes et des maisons détruites par les bombes à Gaza », nous dit-elle. C’est ce dernier reportage qui emportera la faveur du public, elle recevra donc un cadeau, et nous le lui annonçons en direct car elle est avec nous par Skype, avec Ziad Medoukh, professeur de français à l’université de Gaza ! Elle est « très ravie » et c’est « très magnifique ! » de nous voir ce soir-là. Nous en pensons de même !

Bara'a avec Ziad Medoukh

 

Pour clore la soirée, les lauréats sont invités à dire quelques mots, Samar Nakleh, 3ème prix, nous a écrit un petit poème, Mariana Rantissi rayonne dans sa robe traditionnelle et Abdulhamid Abuqubaita nous remercie dans un français à peine accentué :

 

Echos de Palestine, les lauréats 2015

 

 

 

 

 

 

Il y a hélas une note de tristesse dans cette soirée, car ce sera la dernière si quelqu’un ne vient pas rejoindre l’association Ecriture en Liberté en Palestine pour s’occuper de trouver des financements. Je lance donc un appel ici pour que le formidable travail de Yanne Dimay et de son équipe continue. Comme une sorte de bilan, ce sont des florilèges qui sont publiés cette année, nous stimulant pour vouloir poursuivre cette belle aventure :

Echos de Palestine 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Des informations et un contact sur le site : Ecriture en liberté

Merci pour eux !

 

Category: Mes sorties
Tags: atelier d'écriture, français, institut du monde arabe, lecture, Palestine, soirée, université, Yanne Dimay
18 septembre 2014 21 h 45 min
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Soirée Echos de Palestine à l’Institut du Monde Arabe

Il y a 5 ans Yanne Dimay, Française, écrivain qui anime des ateliers d’écriture, a créé le programme Ecriture en liberté en Palestine. Chaque année, elle se rend dans 4 prestigieuses universités de Cisjordanie et de la Bande de Gaza : Hebron, Naplouse, Bir Zeit et Gaza. Elle y anime un atelier d’écriture pour les étudiant(e)s du Département de Français. Les étudiants palestiniens sont en effet nombreux à apprendre notre langue qui devient pour eux une terre d’accueil. Ils s’évadent de leur quotidien en regardant des films français et en écoutant des chansons françaises, voyagent sans quitter ces Territoires qu’ils ne sont pas toujours autorisés à quitter.

Chaque année depuis cinq ans, ces ateliers d’écriture donnent lieu à un concours de nouvelles écrites en français. Un jury présidé par l’écrivain Gilbert Sinoué en choisit une dizaine qui seront publiée sous le titre général d’Échos de Palestine. Et chaque année, l’Institut du Monde Arabe accueille les lauréat(e)s des trois premiers prix pour une soirée exceptionnelle au cours de laquelle des comédiens de la Compagnie de la Feuille d’Or font une lecture des textes en public. Les lauréat(e)s passent une semaine à Paris au cours de laquelle on les emmène visiter le Louvre, la Tour Eiffel, et Versailles. Une promenade en bateau Mouches leur montre Paris sous son plus beau jour. Le thème du concours était cette année : »Bribes entendues ou lues. »

La soirée avait lieu hier et j’y étais. En première partie, Yanne Dimay et Gilbert Sinoué ont expliqué le projet et parlé de la Palestine, Elias Sanbar a apporté son point de vue sur la littérature palestinienne et la vie dans les Territoires Occupés, et Philippe Agret, Directeur du bureau de l’AFP à Jérusalem, a raconté que cette année, l’AFP a organisé en parallèle un concours de dépêches, brillamment réussi par certains étudiants.

Dire que les nouvelles lues étaient émouvantes est un euphémisme, car elles reflètent la vie quotidienne des Palestiniens, dans les villages mais aussi les camps de réfugiés, avec la menace des raids israéliens toujours présente. Mais elles étaient aussi pleines de poésie et d’humour, de joie et d’espoir. Quelle leçon de courage nous a été donnée par ces jeunes gens ! Et quelle belle initiative que ce projet franco-palestinien qui leur permet de s’exprimer autrement à travers la littérature ! Comme le dit Elias Sanbar : »La littérature dit mieux la réalité. »

Voici donc le tome 4 de ces Echos de Palestine :

photo 3 (4)

 

 

 

 

 

 

 

Nous savons déjà qu’en dépit de tous les obstacles, du peu de moyens, l’édition 2015 aura lieu. Elle se prépare déjà. Et nous, nous savons déjà que nous serons là pour écouter ces jeunes Palestiniens nous apporter leur enthousiasme et leur talent dans un français impeccable.

Category: Mes sorties
Tags: français, littérature, Palestine
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr