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My Playlist

16 avril 2018 22 h 02 min
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Diflex, une musique de ouf !

Dimension Flexible, devenu Diflex, un duo béninois

L’Afrique nous offre autre chose que des conflits, des famines et des sécheresses si on sait l’écouter. Ah oui ? De la musique world ? Du folk ? Un truc traditionnel africain avec des percussions ? Stop les clichés ! Oui, ça vient d’Afrique, du Bénin précisément, mais non, ce n’est pas une musique folklorique retravaillée à la sauce commerciale globalisée incolore, inodore et sans saveur propre…

Deux jeunes gens pétillants, Fenu Yeton et Yewhe Yeton qui chantent, rappent, nous interpellent en français mais pas que et sur des rythmes traditionnels vaudou aux sonorités aussi très urbaines et contemporaines. Ils parlent de l’Afrique à des Africains, racontent leur quotidien et leur fierté d’être nés sur ce continent dynamique, ont un flow que beaucoup leur envieraient…

Alors, influence ? Le rap américain conquiert l’Afrique après avoir conquis l’Europe ? La musique est-elle aussi victime de la mondialisation imposée par des Blancs aux autres peuples ? Culture dominante face aux dominés ? Oppressions de toujours ?

NON !

Il s’agit ici d’un vrai dialogue, d’un va et vient entre trois continents – Europe, Afrique, Amériques. Ah, ça vous rappelle quelque chose ? Le commerce triangulaire par exemple ? Et bien là, c’est de tout autre chose dont il s’agit : pas un commerce, mais un dialogue, pas un marché sanguinaire, mais un échange culturel. Chacun des partenaires est l’égal des autres. L’UNESCO n’avait-elle pas conclu sa conférence internationale de 1949 en déclarant que les échanges culturels sont les seuls garants de la paix mondiale ? Voici ce dont il s’agit ici : ces jeunes Béninois de Diflex nous donnent l’exemple éclatant de ce que la créativité musicale peut engendrer : les rythmes vaudous chantés dans les champs de coton du Deep South ou les champs de canne à sucre de Haïti ont donné naissance au blues, au jazz, au funk, puis à toutes ces cultures urbaines que les Afro-Américains se sont réappropriées, tels Nas, Jay Z ou Busta Rhymes, qu’ils ont transmises à leurs frères des quartiers en Europe, deuxième génération de rappeurs français tels La Fouine ou Booba et qui ainsi ont rejoint leur berceau d’origine, le Bénin, où Diflex s’intègre dans le même courant artistique. Il ne s’agit pas d’imitation ou d’influence, Fenu et Yewhe ont été bercés par ces rythmes dès l’enfance et perpétuent une tradition ancestrale mais aussi en la réinterprétant pour des publics de leur génération, se joignant ainsi à leurs frères des autres continents.

Les voici en mode « beau gosse » tournée en France, interviews à la radio :

Diflex

Ils sont aussi talentueux que beaux, aussi modestes et gentils que beaux et talentueux, généreux avec leur public… On est conquis, forcément !

Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps, voici un de leurs titres phare et vous allez tout comprendre :

 

 

 

 

Les suivre ? Mais oui, sur Facebook, Diflex officiel. J’espère vous avoir donné envie de les écouter dans une carrière que je leur souhaite très longue !

Que nous disent-ils ? Avec son patrimoine culturel très riche, ses peintres, ses poètes, ses écrivains, ses musiciens, l’Afrique n’est plus notre propriété, elle est notre avenir à tous.

Category: My Playlist
Tags: Bénin, Diflex, musique, Rap
8 janvier 2017 22 h 25 min
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La Traviata de Verdi : opéra favori ! Culte ! Fétiche !

Je vous plombe un dimanche soir ? Naaaan, je vous parle beauté !!!

Vendredi après-midi, tout à coup sur Fip que nous écoutons au bureau, un extrait de La Traviata ! Je bondis pour monter le son, l’opéra, ça s’écoute FORT ! J’explique à mes collègues que c’est mon opéra fétiche et en même temps je me rends compte que vous, qui me lisez régulièrement, vous ne le savez pas encore ! Oubli réparé ce soir.

L’histoire s’inspire du roman d’Alexandre Dumas Fils, La Dame aux camélias, sauf que Violetta ne respire pas particulièrement cette fleur… On sait donc d’emblée que ça va mal finir, c’t affaire…

Violetta a été très malade mais se sent mieux. La tuberculose offre des rémissions semble-t-il… Alors elle doit vite relancer le commerce de ses charmes, car la concurrence est rude et, si elle n’a plus de protecteurs, son statut de super courtisane baisse d’un cran, et ses finances aussi. Donc soirée avec ami(e)s et amants, et champagne ! « Buvons », le célèbre Libiamo, premier grand air :

Un jeune homme se distingue : Alfredo. Il est venu prendre des nouvelles tous les jours, il est fou amoureux. Violetta lui accorde un moment en privé et, touchée, lui offre une fleur. « Pourquoi ? », demande-t-il, « Pour la rapporter », improvise-t-elle, « Quand ? », demande-t-il, « Quand elle sera fanée », répond-elle, « Oh ciel, demain ? », « Demain ! ». Et voilà qu’il est au comble de la félicité.

Restée seule, Violetta se dit qu’elle a eu un moment d’égarement : comment peut-elle se permettre d’aimer, elle qui fait commerce de ses charmes à qui peut se les offrir ? Non, non et non, cette folie ne peut arriver ! Toujours heureux, Alfredo chante dans la cour et, en entendant sa voix, Violetta a des palpitations. Et mince, si elle essayait quand même ? Advienne que pourra ! La Callas, sublime…

Deuxième acte, les voici à la campagne, très heureux. Alfredo ne se doute pas qu’elle dilapide tous ses biens de Paris pour payer les factures, il est sur un nuage. Ah les hommes ! Mais survient son père : Alfredo a une jeune soeur, charmante, innocente, fiancée à un gentilhomme de bonne famille. Mais voilà, ses parents traînent les pieds pour le mariage, car Alfredo vit dans le péché avec une courtisane. Donc papa vient plaider la cause de sa fille auprès de Violetta. Elle peut bien faire ça, non ? De toute façon, sa vie est dissolue, ce sacrifice la rachètera, et la gamine pourra épouser son prétendant, elle le mérite bien… Violetta argumente, elle préfèrerait mourir, puis accepte de renoncer à son grand amour. Et oui, c’est là que les choses se gâtent pour nous : le père la prend dans ses bras et lui dit de pleurer tout son saoul, comme sa fille pleurant dans les bras de son père. Il n’y a plus une seule paire d’yeux secs dans le public, vous vous en doutez bien, et je ne parle même pas des miens ! Je vous le montre avec Placido Domingo :

L’astuce ? Le quitter. Violeta part au bal de son amie Flora où elle se présente au bras du Baron, son protecteur « habituel ». Voyant l’invitation, Alfredo y va aussi. Il joue au chemin de fer avec le Baron et gagne une forte somme. Le Baron est très jaloux, Violetta essaie de protéger Alfredo en lui disant de partir. Jaloux, il est odieux et la soupçonne de vouloir protéger le Baron, alors, à bout, elle lui jette à la figure « Je l’aime ! ». Arrive une troupe de comédiens pour distraire les invités, même cet intermède est magistral et superbe à regarder, avec des danseurs (on en profite pour se sécher un peu les yeux). A la fin, Alfredo saisit violemment Violetta par le bras et devant tous les convives, demande « Cette femme, vous la connaissez ? » « Oui, Violetta ?! » répondent les autres, et alors là, Alfredo lui jette à la figure les billets qu’il vient de gagner et crie « Je la paie ! ». Violetta s’évanouit et tout le monde est scandalisé. Le père arrive et dit en gros à son fils : on ne traite pas une femme comme ça, viens je t’emmène en Provence avec moi, la mer et le soleil vont te faire du bien.

Passent les mois, commence le dernier acte. C’est le carnaval, Violetta entend les gens chanter dans la rue depuis le fond de son lit. Le docteur dit à sa servante que, si elle passe la journée, elle ne passera sûrement pas la nuit. Violetta relit une lettre qu’elle vient de recevoir : son père lui ayant tout raconté, Alfredo est bourrelé de remords et va venir la voir. « C’est trop tard ! », s’écrie-t-elle. Et nos yeux se remouillent de larmes, les violons aidant. Nathalie Dessay, extraordinaire :

Tadaaam ! Les voilà ! Quelle joie ! Ils veulent y croire ! Alfredo, imbécile jusqu’au bout, lui dit qu’ils vont partir à la campagne, que sa santé va s’améliorer, qu’ils vivront heureux… Mais elle n’a plus de forces ! Alors elle lui donne un portrait d’elle et lui explique que, lorsqu’il aura rencontré une femme et qu’il l’épousera, qu’il lui montre ce portrait et qu’il lui dise qu’au Ciel un ange veille sur leur amour. Je défie quiconque de rester insensible à cet aria ! Puis soudain, une nouvelle vigueur la prend, elle ne souffre plus, elle se lève, oui ils vont partir… et elle meurt !

J’espère vous avoir donné envie d’écouter l’intégrale, à vous de choisir avec quels chanteurs… Personnellement, ma première Violetta a été Renata Scotto, je n’ai pas pu vous la montrer car les enregistrements sur YouTube ont un son pourri, mais après elle, il y en a eu bien d’autres, la dernière en date étant bien sûr la sublimissime cantatrice albanaise Ermonela Jaho !

Category: My Playlist
Tags: Alfredo, aria, duo, La Traviata, opéra, Verdi, Violetta
26 décembre 2016 19 h 20 min
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Hommage à George Michael, artiste de talent !

Compositeur, parolier, chanteur, showman, George Michael a enchanté notre jeunesse !

Non, je ne vous referai pas ici mon Wikipédia, vous trouverez ailleurs des détails sur sa vie, son vrai nom, etc. moi ce que je veux me rappeler de lui aujourd’hui, c’est la pop pétillante de Wham!, sa collaboration avec Andrew Ridgeley dans les années 80, la gaieté de notre jeunesse, des chansons comme Everything she wants, Wake me up before you go go ou le charmant Club Tropicana qui nous faisait sautiller, l’une des premières vidéos où l’on voit des jeunes gens insouciants se trémousser au bord d’une piscine…

Insouciants, nous l’étions aussi à cette époque. Nous portions des vêtements colorés, des vestes cintrées avec un padding qui nous faisait des épaules de nageuse est-allemande et je faisais mes premiers balayages dans les cheveux, que je portais longs d’un côté, courts de l’autre, mes premières excentricités de coiffure… La vie n’était pas chère, on avait des petits jobs et on était étudiants, on pouvait sortir au ciné, au resto, on se retrouvait dans des soirées où on écoutait cette musique légère en sirotant des gin-tonics (le mojito de l’époque). C’est l’époque de Duran Duran, Aha et, même si j’écoute aussi Dépêche Mode, Pet Shop Boys, New Fast Automatic Daffodils, The The  ou The Cure, on n’est pas encore dans le trip-hop ou l’angoisse de Coldplay ou Eels.

Wham! a aussi sorti des tubes plus mélancoliques, comme Careless Whisper (« pardon ma chérie, j’ai pas fait exprès de te blesser, j’ai raconté n’importe quoi ») et Last Christmas (« L’an dernier je t’ai donné mon coeur à Noël et dès le lendemain tu l’as donné à quelqu’un d’autre, cette année, je le donne à quelqu’un de spécial »). Aujourd’hui, on joue sur les mots et ce Last Christmas « Noël de l’an dernier » devient « dernier Noël » pour le chanteur qui nous quitte un 25 décembre…

Et puis est arrivé le câble, 18 ou 20 chaînes d’un coup ! Et surtout, MTV avec ses vidéos à n’en plus finir. Madonna, Sinéad O’Connor et son superbe Nothing compares 2U George Michael qui commence sa carrière solo avec l’album Faith. De même que Wham!, j’ai naturellement acheté le vinyle et je l’ai écouté en boucle. C’est un peu différent et il y a le sulfureux I want your sex (Part I & II) qui est aussi très dansant. Ce n’est qu’après que George Michael admet son homosexualité : surpris par la police dans des toilettes publiques en posture compromettante, il sort une chanson très drôle dans Ladies & Gentlemen où il dit qu’après le canapé, l’entrée, la table de la cuisine, il a envie d’aller « dehors » (Outside). La vidéo montre la police qui arrête un homme, des couples dans différents lieux extérieurs et des policiers qui s’embrassent.

Succès planétaires, concert à Wembley et duo sur scène avec Elton John Don’t let the sun go down on me dans un hommage à Freddy Mercury, duo avec Mary J. Blige, avec Whitney Houston, rien ne résiste à George Michael, et on continue à le suivre tout en écoutant plein d’autres trucs qui n’ont rien à voir.

C’est peut-être cliché, mais oui, c’est une partie de mes belles années qu’il a emportées avec lui, et après Bowie, Prince, et Leonard Cohen, ça commence à faire…

Alors je termine sur mon absolue chanson préférée, une vidéo remarquable où George Michael avait décidé de ne pas apparaître pour que les jeunes filles pâmées écoutent sa musique au lieu de regarder son physique : Freedom ’90 que je place toujours dans le Top Ten de mes vidéos les plus bluffantes et kifantes de tous les temps !

Category: My Playlist
Tags: Careless whisper, chansons, compositeur, concerts, Freedom, George Michael, Outside, Wham!
15 octobre 2016 21 h 07 min
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Autobiographie du Boss parue en français !

Born to run de Bruce Springsteen, le Boss : après l’album, le livre

Hé oui, il a choisi de donner à son autobiographie le même titre que celui de son album de 1975. Sur la pochette, il pose, à 24 ans, assis sur l’aile de la Chevrolet Corvette qu’il a pu s’offrir avec ses premiers vrais revenus. Son autobiographie, parue le mois dernier chez Albin Michel, porte le même titre avec la même photo :

born-to-run Bruce Springsteen

Quel chemin parcouru depuis !

Issu d’un milieu pauvre, défendant les droits des ouvriers, des vétérans du Vietnam, des Noirs, des homosexuels, Bruce Springsteen exprime sa rage de vivre dans un pays où dominent les inégalités, dans la droite ligne de Woody Guthrie qu’il respecte au point d’intégrer This Land is your Land à ses concerts. Alors bien sûr il galvanise les foules qui le reconnaissent comme The Boss, c’est lui le Patron, il sera à leurs côtés à jamais. Il chante avec ses tripes et nous recevons ses chansons avec les nôtres, pan !

Mais comme tous les vrais rockers enragés, il est ainsi parce qu’il est sensible. Et il exprime cette sensibilité, cette empathie avec les laissés-pour-compte de la désindustrialisation de régions entières, avec des balades magnifiques. L’un de ses albums que je préfère, The Ghost of Tom Joad, exprime ce tranquille désespoir des gens à qui on a ôté tout espoir avec des rythmes très country, accompagnés à l’harmonica.

Depuis, il a écrit sur les secours du 11 septembre qui montaient dans les tours alors que tout le monde descendait pour sauver sa peau, il parle de Black Lives Matter, le mouvement qui défend les droits des Noirs qui se font tirer comme des lapins par la police, sa voix se fait encore entendre alors qu’il a largement dépassé la soixantaine, bref c’est toujours lui le Boss !

Bob Dylan, dont je parlais ici hier pour fêter son Prix Nobel, a été adoubé par la Beat Generation. Bruce Springsteen serait plutôt dans la veine de Cormac McCarthy, Russell Banks ou Richard Ford qui avoue avoir intitulé son roman Independence Day en référence à la chanson de Springsteen.

Je vous propose The Ghost of Tom Joad :

Category: My Playlist, Non classé
Tags: autobiographie, balades, Bruce Springsteen, chansons, français, le Boss
18 septembre 2016 22 h 33 min
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Jimi Hendrix : mort un 18 septembre… Hommage

En toute simplicité, j’avais envie de vous parler de Jimi Hendrix, ce Guitar Hero, cette légende des années 60 qui fait partie du fameux Club des 27, artistes morts à 27 ans, comme Janis Joplin et Jim Morrison,.

Jimi Hendrix a participé aux prestigieux festivals de Monterey (67), Woodstock (69) où il interprète l’hymne national américain à la guitare électrique et proteste contre la guerre du Vietnam, Île de Wight (70, juste avant sa mort), il a joué avec les dents, sur des guitares de droitiers dont il inversait les cordes pour jouer en tant que gaucher, il a mis le feu à sa guitare sur scène… Il a repris plusieurs chansons de Bob Dylan, a créé le groupe The Jimi Hendrix Experience et enregistré les albums mythiques, Are you Experienced  et Electric Ladyland, qui font partie de l’Histoire de la Musique. Rythm & Blues, blues, influences de Cream, le groupe d’Eric Clapton et des Beatles avec leur album Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band, Jimi Hendrix a passé une partie de sa – courte – vie au Royaume Uni, où il aurait voulu être enterré. Et il a illuminé mon adolescence alors, ce soir, le blog lui rend hommage, pour le 46ème anniversaire de sa mort.

Ecoutez bien, les jeunes, pour nous c’est culte, toute une époque !

Category: My Playlist
Tags: Bob Dylan, guitare, île de Wight, Jimi Hendrix, Monterey, mort, Woodstock
29 juillet 2016 22 h 58 min
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Mais où va s’épanouir le rap à l’international ?!

Rap français contre ou inspiré du rap américain, une polémique dépassée !

En France, les spécialistes du genre s’interrogent souvent sur les influences du rap américain sur le rap français, ou comment les uns se sont démarqués des autres. J’ai assisté d’ailleurs récemment à une émission publique qui traitait des mots du rap et qui en parlait, j’en ai rendu compte dans mon article sur Les mots du rap ensuite.

Bon, je n’ai pas encore dévoilé qui était mon rappeur américain préféré, alors voici l’un d’eux, dans sa nouvelle création : il s’agit de Nas, dont le film The Land va bientôt sortir. L’extrait de la bande originale, This Bitter Land avec Erykah Badu, est déjà accessible, et sublime. Ce type a un talent fou et je suis sûre que son film va faire un carton :

J’ai aussi parlé ici de la très belle expo sur le rap dans les pays arabes Hip Hop : du Bronx aux rues arabes où l’Institut du Monde Arabe nous dévoilait des groupes pour qui ce genre de musique constituait l’expression d’une révolte ou la rage de se faire entendre. Je ferai plus tard un article entier sur mes chouchous, DAM (Dem Arab Mcs) rappeurs palestiniens. L’un des membres, Tamer Nafar a écrit le scénario d’un film, Junction 48 réalisé par Udi Aloni et dans lequel il joue le rôle d’un musicien de Hip Hop amoureux d’une musicienne. On commence à en parler dans les festivals, alors forcément j’en parlerai aussi…

Mais on rappe aussi en Iran ! Ecoutez Yas, de son vrai nom Yaser Bakhtiari, qui rappe en persan, influencé étant môme par Tupac Shakur ! Allez dire après ça que le pays est totalement fermé… Moi ça m’a fait chaud au coeur de le découvrir sur Deezer. Il a aussi lu la poésie persane, ce qui nous fait vraiment regretter de ne pas comprendre ce qu’il chante…

Et puis bien sûr, on rappe en Hongrie. J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois grâce à une collègue et amie de la Radio jeune hongroise et j’adore, je vous en fais profiter. Le titre est un jeu de mot sur Zen – Bouddhisme Zen, Bouddhisme zene (prononcer zènè) qui veut dire musique. Refrain : ton âme est la mélodie, ton corps le rythme, l’esprit est la rime, c’est le Bouddhisme musique. Cela parle d’être en harmonie avec soi-même. Le groupe s’appelle Akkezdet Phiai, ce qui sonne un peu grec (on pense à la lettre Phi de philosophie) et n’est pas écrit comme cela devrait mais cela veut dire Les Fils du Commencement. Quel commencement les a engendrés, on ne sait pas, mais je trouve qu’ils ont du talent, voici la chanson :

Je vais m’arrêter là pour ne pas vous fatiguer, je voulais juste montrer que le Hip Hop se répand partout et s’adapte à toutes les langues, la musique demeure universelle et c’est encourageant, par les temps qui courent !

Category: My Playlist
Tags: américain, français, hip hop, hongrois, musique, persan, Rap
11 mai 2016 22 h 00 min
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Découverte du jour : Era Istrefi, chanteuse

La jeune chanteuse de Prishtina cartonne partout… sauf en France !

Era Istrefi a 21 ans, chante depuis 3 ans déjà et a fait ses débuts avec un succès instantané, le single Mani për money. Elle chante en dialecte gheg et non en albanais standard, avec un mélange de paroles en anglais très surprenant. Son look évoque Nina Hagen avec parfois des dreadlocks, car oui, elle est influencée par Bob Marley, osant le mix entre reggae, dubstep et pop. Elle a deux soeurs aînées, la pop star albanaise Nora Estrefi et la styliste Nita Estrefi. Leur mère chantait aussi, famille d’artistes donc.

On la compare à Rihanna, et elle sait se déhancher en short comme les chanteuses américaines, mais elle a un quelque chose en plus : une recherche artistique provocatrice, son soutien aux droits des LGBT, et/ou son audace musicale. En somme, elle est un OVNI européen, ayant fait un carton grâce à Internet. Son dernier single, Bonbon, a dépassé les 39 millions de vues sur YouTube ! Le voici :

Et voici son premier single, Mani për Money, très intéressant sur le plan musical :

Et en bonus pour vous, celle-ci que j’aime beaucoup, A Po Don :

Topissime, génialissime, dirait mon ami… albanais. A son actif, un tube d’été avec le rappeur kosovar Ledri Vula, ça s’intitule Shumë pis (et je ne vous le recommande pas seulement pour le déhanché à la Shakira d’Era en pantalon de dentelle blanche), et aussi un hommage à la grande chanteuse albanaise Nexhmije Pagarusha avec le titre E Dehun dans lequel figurent des samples des paroles et de la musique, forcément un gros succès en Albanie.
On attend son album, qui ne saurait tarder puisqu’elle a signé chez Sony Music Entertainment et Ultra Music.

Category: My Playlist
Tags: chanteuse, Era Istrefi, Kosovo, reggae, succès
30 avril 2016 22 h 14 min
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Giani Esposito : acteur, chanteur, ange

Né en 1930 d’un père italien, Giani Esposito naît en Belgique mais vit en Italie entre 9 ans et 19 ans. Il écrit, et veut aussi être sculpteur. Finalement, de retour à Paris, il se lance dans le cinéma et écrit des textes. Dans les années 40, il se produit dans des cabarets avec ceux qui se feront connaître en même temps que lui : Cora Vaucaire, Barbara, Marcel Marceau, etc. Sa chanson Les clowns, rebaptisée au singulier, lui apporte un grand succès au début des années 50.

Mais pour moi ?

Il est ce prince amoureux si touchant dans le film de Jean Renoir French Cancan. A l’époque où je commençais à m’intéresser aux religions orientales et aussi au mysticisme chrétien, Giani Esposito a été celui qui a mis en musique la fameuse épître de Saint Paul « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » et qui a chanté une sagesse intemporelle dans des chansons comme Amoureux et savants, L’arbre de santal ou la résistance non-violente comme dans A titre posthume, Victoire ou Un noble rossignol à l’époque Ming.

J’avais envie de le réécouter ce soir, et de le partager avec vous. Des anthologies sont parues.

Outre ses rôles au cinéma et à la télévision, et ses chansons, Giani Esposito a collaboré à l’opéra de Gérard Manset La mort d’Orion (dont je parlerai peut-être une autre fois ?) et a publié des recueils de poèmes. Sa quête spirituelle donne une dimension intemporelle à son oeuvre, il a d’ailleurs collaboré à un enregistrement où il parle des grands enseignements du bouddhisme dans la collection « Connaissance de la pensée universelle ».

Voici une anthologie, prenez vraiment le temps d’écouter, ça en vaut la peine ! :

Il est mort d’une tumeur au cerveau et d’une hépatite virale à 43 ans, rejoignant les anges à la communauté desquels il appartenait sans nul doute.

Allez, je vous offre cette chanson, Amoureux et savants, en bonus :

Category: My Playlist
Tags: bouddhisme, chanson, cinéma, Giani Esposito, mysticisme
16 février 2016 21 h 31 min
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Louise Attaque, nouvel album : Anomalie

Un événement !

Bien sûr, on a tous en mémoire leur superbe premier album qui date pourtant de 1997, avec des titres quasiment cultes depuis… Mes favoris ? Ton invitation, La Brune, Arrache-moi et, depuis que j’en connais une dans la « vraie » vie, Léa.

Ils restaient dans notre univers musical, on réécoutait de temps en temps cet album aux émotions brutes, à la langue et aux rythmes heurtés et puis, vers la fin de l’année dernière, l’info tombait : Louise Attaque allait sortir un nouvel album en janvier 2016, enfin un single apparaissait, et puis… Tadam ! Anomalie avec 10 chansons. Bien sûr, on espérait retrouver la même énergie, alors on est un peu déçu. Elle apparaît tout de même çà et là, dans le titre éponyme notamment avec ces phrases :  j’ai pas choisi d’être seul ici, j’ai pas choisi d’être une anomalie mais – et peut-être s’agit-il tout simplement d’un apaisement dû à la sagesse qui vient avec l’âge – on sent une réflexion plus mûre, un ton moins à vif, à fleur de peau. Mais attention ! Louise, la Louise Michel toujours communarde au bagne de Cayenne, attaque toujours ! Pas question de rentrer dans le rang ! Donc c’est intéressant, forcément. Les paroles sont toujours découpées au couteau, les rythmes décalés.

Voici mes deux chansons – déjà – préférées :

Tout savoir sur le groupe, sa tournée, etc. sur leur site louiseattaque.com

Bien sûr, Domi défend et soutient la chanson française ! Oui, pas la variétoche, la chanson française de qualité ! A un mois de la semaine de la Francophonie, il fallait le dire !

Category: My Playlist
Tags: chanson, Louise attaque, nouvel album
11 janvier 2016 20 h 42 min
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Bye bye David Bowie… and part of my youth!

Titre anglais en hommage à un immense talent qui s’est éteint

Bien sûr, quand on commence sa carrière dans les années soixante et qu’on tire sa révérence après avoir offert au monde un dernier album en 2016, on peut dire qu’on a eu une vie bien remplie ! Bowie était un créateur inlassable, inclassable, un novateur, dans une forme d’art total qui l’impliquait tout entier : maquillage, vêtements, styles de musique, surnoms… cet Anglais excentrique qui ose tout, comme on en croise encore à Londres. Un peu comme Brian Eno avec qui il a beaucoup échangé, Bowie restera cet homme caméléon qu’on gardera tous en mémoire, guettant ses nouveaux albums même lorsqu’il se tait parfois. Rock, pop, glam rock (Mon Dieu, quelle époque !), rock expérimental, post-punk, de Ziggy Stardust et Aladdin Sane au Thin White Duke, Mr Bowie is a master! Il était vraiment L’homme qui vient d’ailleurs comme dans ce film de 1976 de Nicholas Roeg où il incarne un extraterrestre venu chercher de l’eau sur Terre.

Quel courage enfin, d’avoir réalisé cet ultime album dont un clip, Lazarus, a été mis en ligne il y a 4 jours et où il incarne un homme au seuil de la mort, avec cette séquence incroyable où, en combinaison moulante qui rappelle sa période glam, il se trémousse avant de se prendre la tête dans les mains et de disparaître dans un placard (une allusion au placard de Narnia qui mène vers un autre monde ?).

Voici ce clip, suivi d’un extrait de ce qui pour moi demeure un choc esthétique éternel, son album Low, le premier de sa trilogie berlinoise. Heroes a suivi, tout aussi invraisemblable. A cette même époque, il produit Iggy Pop qui sombrait à la fin des Stooges et le remet en selle : Mr Bowie is a gentleman!

Category: My Playlist, Non classé
Tags: anglais, David Bowie, glam rock, musique, pop
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr