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14 octobre 2016 13 h 07 min
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Bravo à Bob Dylan pour son Nobel de Littérature mérité !

Ah Bon ? Un auteur de chansons ???? Mais oui !!!

Tout d’abord, on ne parle pas de n’importe qui ici ! Et deuxio, grincheux et mesquins s’abstenir, je suis très très contente et voici pourquoi :

Le jeune Robert Zimmermann commence sa carrière sous l’égide de la poésie, puisqu’il prend le pseudo de Dylan en hommage à Dylan Thomas, écrivain gallois mort à 39 ans à New York de complications de son alcoolisme, l’un des très grands poètes du milieu du XXème siècle.

Ensuite, croyez-vous qu’il joue de la guitare et de l’harmonica pour jouer des bluettes country ? Que nenni ! Il s’inscrit dans cette noble tradition des musiciens qui écrivaient des protest-songs au début du siècle dernier, parcourant les Etats-Unis pour jouer devant un public d’ouvriers et de travailleurs agricoles, exprimant leur misère, leurs combats contre les capitalistes sans pitié, racontant leur pauvre condition et se faisant la voix du puissant syndicat des années 20-30. Alors je suis persuadée qu’au Paradis, Woody Guthrie et aussi Pete Seeger à qui je rendais hommage ici le soir de sa mort dans un article musical, ont dû trinquer à sa santé hier soir !

Conscience politique, oui, mais aussi sens du rythme de la langue anglaise, virtuosité linguistique dans l’usage de métaphores comme dans Mr Tambourine Man, The Times they are a-changin’ ou encore le fameux A Hard Rain’s gonna fall prémonitoire dans les années soixante car la pluie violente – mort des océans, bombes, mépris de l’individu, absence de solidarité – nous sommes en train de nous la prendre sur la figure. Alors, n’en déplaise à certains, M. Bob Dylan est un poète, un poète qui chante comme d’autres d’ailleurs (je pense à Patti Smith qui disait que, si elle la chante, sa poésie aura plus de chances d’être diffusée).

Les poètes de la Beat Generation ne s’y sont pas trompés, accueillant Bob Dylan parmi eux, le voyant comme un continuateur de leurs efforts pour écrire autrement, pour parler d’une Amérique révoltée, solidaire, fantaisiste pour laquelle l’argent ne fait sûrement pas le bonheur. Allen Ginsberg apparaît même dans l’une de ses vidéos, c’est dire si le parrainage est prestigieux !

Etait-ce prémonitoire de ma part ? En début de semaine, lasse d’avoir les chansons de Dylan en tête, j’ai réécouté son cultissime Greatest Hits et j’ai failli partager sur Facebook A Hard Rain’s gonna fall. Et bien la voici, les jeunes, prenez-en de la graine, les moins jeunes, rappelez-vous cette époque où nous étions contre l’establishment et voulions vivre en communauté pour échapper à ce monde capitaliste que nous vomissions. C’était l’époque de la guerre au Vietnam et chaque soir, nous voyions les images des bombes américaines tomber sur les rizières et tuer des innocents. Les chansons de Dylan ne sont-elles donc pas d’actualité maintenant que nous voyons d’autres bombes tomber sur un autre pays et tuer des innocents ?

Les jurés du Prix Nobel de Littérature ont-ils voulu un geste politique en récompensant un auteur de chansons protestataire juste au moment où les Etats-Unis sont engagés dans une cynique et sinistre course à la Maison Blanche ? Dylan a-t-il raison en disant aux hommes politiques de se pousser du chemin parce que The times, they are a-changin’ ?

Dénonçons donc avec lui ce que le monde dans lequel nous vivons comporte d’injustices et de violences. Oui, la pluie est violente :

Category: Littérature
Tags: Amérique, Bob Dylan, chanson, littérature, Prix Nobel
8 octobre 2016 21 h 16 min
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Maryam Saleh et Tamer Abu Ghazaleh, soirée de ouf !

Festival d’Île de France au Divan du Monde

Un super concert « debout » dans une salle charmante où le public, pas seulement arabe, est venu applaudir Maryam Saleh et Zeid Hamdan – je vous recommande leur dernier album, Halawella, – en première partie et Tamer Abu Ghazaleh ensuite.

Fantastique chanteuse égyptienne accompagnée d’un batteur, un bassiste et un guitariste pour un gig d’électro-pop super pêchu d’une heure. La voici sur scène :

Maryam Saleh

 

 

Passionnée, sensuelle, avec une voix superbe, Maryam Saleh nous offre un début de concert magnifique ! Non, je n’ai pas réalisé de petite captation, je préfère vous montrer cette vidéo de Ghaba qui veut dire La Jungle. Elle a chanté cette chanson hier et nous avons été scotchés :

 

 

 

Et puis le musicien palestinien Tamer Abu Ghazaleh a pris possession de la scène avec son oud, accompagné aux claviers, à la batterie et à la basse par ses musiciens. Mélange de musique traditionnelle palestinienne et de rock, sa musique nous berce, nous fait danser et rêver tour à tour. Bien sûr il parle d’amour, mais aussi de nostalgie, de plaisirs… et de son pays. Il a beaucoup d’humour, de la joie à communiquer, et chaque note de sa musique nous emmène dans son univers, cet orient si riche dont nous, Occidentaux, connaissons si peu de choses.

Tamer Abu Ghazaleh

Son tout nouvel album, Thulth, est sorti cette année et, avec sa couverture au masque impressionnant, se voit partout, s’écoute partout…

 

 

 

 

 

 

 

Après plus d’une heure de concert, avec un rappel (exigé par nous), il nous remercie : « Thank you, beautiful people ». C’est chou, ou bien ?

Voici le lien pour tout savoir sur lui, son site, tamer en toute simplicité !

Avec ces deux parties, superbe concert qui représente bien la dynamique scène musicale arabe !

Category: Mes sorties
Tags: concert, Divan du Monde, électro-pop, Festival d'Île de France, Maryam Saleh, musique arabe, Tamer Abu Ghazaleh
4 octobre 2016 19 h 37 min
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Nouvelle boutique à Paris 16 : Latifa

38, avenue Victor Hugo, une adresse à retenir ! Inauguration aujourd’hui !

Au milieu d’enseignes plus convenues de ce que l’on appelle encore Les beaux quartiers, vient d’ouvrir un bijou de baroque vénitien rempli de merveilles !

La vitrine se voit de loin, toute rose :

latifa-vitrine

 

La déco intérieure est en harmonie totale avec ce thème baroque, voire rococo, en rose et or du plus bel effet : éventails anciens, livres d’art, fauteuils couverts de chintz fuchsia sur lesquels on a envie de s’asseoir pour bavarder avec l’adorable propriétaire des lieux, miroirs et tentures tout droit sortis d’un palais des rives du Grand Canal, et le lustre ! Un enchantement ! Mais je vous montre plutôt :

 

latifa-fauteuil-roselatifa-eventails

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la propriétaire :

latifa

 

 

 

Mais que vend-elle ? Des bijoux, baroques forcément, des vêtements dans des tissus magnifiques, pas encore ses créations, me dit-elle, ça viendra plus tard, mais elle a déjà exposé deux de ses tableaux :

 

 

 

latifa-bijoux
latifa-colliers

 

 

 

 

 

 

 

 

latifa-vêtements

 

 

 

 

 

 

Les tableaux sont roses bien sûr !

 

latifa-tableaux

 

 

 

 

Et comme c’est l’inauguration, petits cadeaux : un biscuit siglé, rose bien sûr, et des dragées, mais oui, roses ! Merci Latifa :

 

 

latifa-cadeaux

 

 

 

 

 

 

Il ne me reste plus qu’à vous conseiller d’aller y faire un tour, pour vous faire plaisir, pour un cadeau original, c’est à deux pas de l’Arc de Triomphe, donc pas le bout du monde ! Latifa, un nom à retenir…

Category: Beauté
Tags: baroque, bijoux, boutique, cadeaux, Latifa, Paris, vénitien, vêtements
2 octobre 2016 19 h 59 min
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Petrouchka de Stravinsky à l’Auditorium de Radio France

Par l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck et les marionnettes de la compagnies Per Poc

Un spectacle très original et agréable pour un dimanche après-midi à l’Auditorium de Radio France, mon cadeau d’anniversaire à Maman qui a été ravie de découvrir ce lieu superbe :

Auditorium de Radio FranceAuditorium de Radio France Petrouchka

Stravinsky a écrit cette petite histoire avant de se lancer dans Le Sacre du printemps à fond. On peut cependant sentir toute la modernité du style. La période romantique est définitivement terminée, place désormais à Debussy, Ravel, puis Bartók.

L’histoire se déroule pendant le Carnaval : la musique est enjouée, il y a des gens qui se promènent partout, un montreur d’ours et un montreur de marionnettes :

Petrouchka : montreur de marionnettes

 

Il y en a trois : un Maure, une ballerine et Petrouchka, un jeune homme. Les trois marionnettes éprouvent des sentiments humains, ainsi Petrouchka est amoureux de la ballerine qui lui préfère le Maure. A la suite d’une rixe, le Maure tue Petrouchka mais la marionnette réapparaît le soir à son montreur en signe de défi. La compagnie Per Poc a choisi de montrer la différence entre les marionnettes manipulées avec des fils et celles qui éprouvent des sentiments par une différence de taille. Plus grandes, les marionnettes « humaines » sont ainsi manipulées sans fils. Elles sont impressionnantes !

 

Le ballet a été créé par la compagnie de Serge Diaghilev à Moscou au début du siècle dernier, avec – forcément, j’allais dire – Vaslav Nijinski dans le rôle de Petrouchka. Epoque bénie des fameux ballets russes !

Créée en Espagne par Santi Arnal, la compagnie a pour objectif de faire vivre le théâtre de marionnettes. Elle va interpréter L’Histoire du Soldat le samedi 8 octobre à l’Auditorium de Radio France, et ça va sûrement valoir le coup ! Les renseignements sont sur le site de la Maison de Radio France et si vous voulez en savoir plus sur les marionnettes, vous pouvez consulter le site de la compagnie Per Poc

Category: Mes sorties
Tags: Auditorium, Maison de Radio France, marionnettes, Mikko Franck, Per Poc, Petrouchka, Stravinsky
26 septembre 2016 21 h 33 min
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Voyage d’affaires : le jury d’un Grand Prix Radio à Budapest

Prix Radio 2016 de l’URTI (Union Radiphonique et Télévisuelle Internationale)

J’ai l’honneur de représenter Radio France, le groupe radiophonique public français, à ce jury international pour décerner le Grand Prix, la Médaille d’argent, Médaille de bronze et Grand Prix de la Découverte. Cette année, le jury se réunit à Budapest pour 4 jours. Nous sommes accueillis par la Radio et la Télévision hongroises dans les locaux de la télévision.

Entrée de la MTVALogo de la MTVA télévision hongroise

 

Il y a 42 programmes, 25 pays participants et cette année, le thème est Femmes et conflits. En effet, le prix URTI a la particularité d’avoir un thème, différent chaque année et voté par la Commission Radio.

 

Nous avons vu l’éventail le plus large possible sur ce thème : la guerre bien sûr, mais aussi la femme qui lutte dans son couple, contre les préjugés de la société, pour obtenir des droits, son autonomie, sa liberté… Différents traitements radiophoniques, reportages, fictions, documentaires… De la Chine et la Corée jusqu’à l’Europe de l’Est et de l’Ouest en passant par les pays africains, toutes les problématiques ont été évoquées dans une dizaine de langues. Nous avons tout écouté, avec un script anglais ou français lorsque le programme était dans une autre langue : serbe, coréen, macédonien, chinois, arabe, persan, hongrois, espagnol… Un tour du monde vertigineux de ce que vivent les femmes au quotidien.

jury URTIjury URTI et script

 

 

Nous étions venus du Cameroun, de Roumanie, de Hongrie, de France et de Belgique pour écouter ces programmes…

 

 

 

 

jury Urti et mon ordi

Nous écoutons et nous lisons, nous prenons des notes. Nous apprenons comment sont conçues des émissions de radio ailleurs que chez nous, des mondes inconnus s’ouvrent à nous.

Et vient l’heure du choix : nos 10 finalistes, puis nos 4 lauréats. Nous votons, revotons, argumentons, et voilà le résultat final noté sur le tableau :

 

 

résultat final URTI Prix Radio

 

Au fond, les grands gagnants, c’est nous car nous avons appris plein de choses en écoutant les programmes et en échangeant pendant les sessions du jury et en dehors. Nos pauses-café, nos soirées, nos discussions sur le média radio dans nos différents pays, nous ont enrichis tout autant que l’écoute de ces programmes venus du monde entier. Nos réactions durant nos écoutes nous ont aussi fait mesurer le poids de nos cultures, de notre éducation et de nos traditions, toutes nos différences qui, lorsque nous les découvrons dans un dialogue ouvert, élargissent notre vision du monde.

Nous voici réunis pour la traditionnelle « photo de famille » :

 

Jury URTI photo de groupe

 

 

 

 

 

 

Je remercie les collègues de la radio et de la télévision hongroise qui nous ont accueillis si chaleureusement, ainsi que les collègues de l’URTI pour une organisation sans failles, et les collègues du jury pour des échanges sincères et constructifs.

 

Category: Voyages
Tags: Budapest, Grand Prix, jury, radio, URTI
18 septembre 2016 22 h 33 min
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Jimi Hendrix : mort un 18 septembre… Hommage

En toute simplicité, j’avais envie de vous parler de Jimi Hendrix, ce Guitar Hero, cette légende des années 60 qui fait partie du fameux Club des 27, artistes morts à 27 ans, comme Janis Joplin et Jim Morrison,.

Jimi Hendrix a participé aux prestigieux festivals de Monterey (67), Woodstock (69) où il interprète l’hymne national américain à la guitare électrique et proteste contre la guerre du Vietnam, Île de Wight (70, juste avant sa mort), il a joué avec les dents, sur des guitares de droitiers dont il inversait les cordes pour jouer en tant que gaucher, il a mis le feu à sa guitare sur scène… Il a repris plusieurs chansons de Bob Dylan, a créé le groupe The Jimi Hendrix Experience et enregistré les albums mythiques, Are you Experienced  et Electric Ladyland, qui font partie de l’Histoire de la Musique. Rythm & Blues, blues, influences de Cream, le groupe d’Eric Clapton et des Beatles avec leur album Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band, Jimi Hendrix a passé une partie de sa – courte – vie au Royaume Uni, où il aurait voulu être enterré. Et il a illuminé mon adolescence alors, ce soir, le blog lui rend hommage, pour le 46ème anniversaire de sa mort.

Ecoutez bien, les jeunes, pour nous c’est culte, toute une époque !

Category: My Playlist
Tags: Bob Dylan, guitare, île de Wight, Jimi Hendrix, Monterey, mort, Woodstock
10 septembre 2016 21 h 14 min
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Beauté : et on fait quoi pour nos lèvres ?

Beauté des lèvres : j’ai sauté le pas !

Il y a quelques temps, j’ai compris une évidence : de même que l’on mettait une crème nourrissante sur le visage sous son maquillage, il était utile de mettre une crème nourrissante pour les lèvres sous le rouge à lèvres. Et je vous avais parlé dans un article de « Rêves de miel », baume pour les lèvres de Nuxe qui ne me quitte plus car on peut en remettre tout au long de la journée.

Ensuite, chez une blogueuse beauté, j’ai appris qu’il existait un gommage pour les lèvres, le truc improbable, mais évident quand on y pense : éliminer les peaux mortes, les petites gerçures dues au soleil l’été et au vent froid l’hiver, rien que de plus naturel : un geste beauté de plus.

Et hop ! Les magasins Sephora accueillent la marque californienne Glamglow, et donc le gommage bien-nommé Poutmud, la « boue à moue » pour faire la moue avec des lèvres impeccables :

gommage lèvres Glamglowgommage Glamglow
Tout est dit : traitement pré-rouge à lèvres, ça a l’air idiot, mais pourquoi ferait-on des gommages du visage avec crème nourrissante avant maquillage, et rien pour les lèvres ? Quand on l’ouvre, on comprend encore mieux ha ha ! :

 

 

 

Gommage lèvres Glamglow la boîte

 

 

La petite boîte ronde contient un gommage mentholé très frais, aux grains pas du tout agressifs, très agréable à appliquer en massages légers, en avançant les lèvres, bravo le design !

 

 

 

 

boîte gommage lèvres Glamglow

 

 

Et on met quoi après ? Un vrai soin des lèvres qui s’applique aussi sur les contours, et non le truc ponctuel comme le baume Nuxe. Il s’agit du soin Clarins, marque dont j’ai toujours davantage apprécié les soins spécifiques corps que les crèmes pour le visage, va savoir pourquoi :

 

 

 

Clarins soin des lèvres et contours

 

 

Un soin à utiliser au quotidien, car il y a un âge où il faut faire attention à tout ! Le résultat ? Des lèvres douces et hydratées, un confort avant tout pour soi (bon, après, s’il y a un volontaire pour un baiser tout doux, j’étudierai la proposition 🙂 ).

En tout cas, voici le résultat :

 

 

Mes lèvres

 

 

 

Alors, ça vous plaît ? Il n’y a plus qu’à appliquer un beau rouge à lèvres et… je vous livre un secret en avant-première : je vais me lancer dans les rouges mats grâce à cette base hydratante !

Category: Beauté
Tags: beauté, crème, gommage, lèvres, soin
1 septembre 2016 21 h 38 min
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A nouvelle traduction, nouveau titre obligé ?

Petit coup de gueule ce soir !

Je viens de lire dans l’un de mes magazines habituels que le roman de Virginia Woolf The Voyage out vient de reparaître en français dans la traduction d’Armel Guerne et sous le titre Croisière. Magnifiquement traduit par Marguerite Yourcenar il y a bien longtemps déjà, il portait le titre de La traversée des apparences. Ce titre reflétait bien l’intrigue, puisque la jeune héroïne, traversant l’océan Atlantique pour aller en Amérique du Sud, découvrait en même temps que le monde des adultes est hypocrite et insincère, donc tout en apparences. Je n’ai rien contre Armel Guerne qui décide de le retraduire en 1952, mais pourquoi sous un autre titre ? On a l’impression que le roman parle d’un voyage d’agrément en mer, alors qu’il s’agit de tout autre chose.

Et ce n’est pas la seule oeuvre de Virginia Woolf qui subit ce changement, puisque To the Lighthouse paru sous le titre de La promenade au phare est retraduit sous le titre Vers le phare, plus proche de l’original en effet, mais a-t-on pensé à tous les lecteurs francophones qui le connaissaient sous le premier titre et peuvent être perplexes ?! De même, Une chambre à soi s’intitule Un lieu à soi dans la traduction de Marie Darrieussecq. Est-ce bien utile ?

Ce n’est pas la traduction elle-même que je remets en cause, au contraire, il faut parfois un petit coup de frais aux romans traduits autrefois, ça peut être fait avec talent. Ce qui me gêne, c’est de donner l’impression qu’il ne s’agit pas du même livre. Aurait-on l’idée de retraduire L’idiot de Dostoïevski en l’intitulant L’Imbécile ?

Bien sûr, ce n’est pas très grave, mais ça m’agace et je tenais à le faire savoir. Car vous qui me lisez, vous savez que Virginia Woolf est l’un de mes auteurs préférés de tous les temps, grâce à cet article paru ici-même. Et je vous ai aussi parlé du métier de traducteur ici.

Christophe Ono-dit-Biot dit d’ailleurs le plus grand bien du roman, le premier qu’a écrit Virginia Woolf, et je vous le recommande dans la traduction que vous souhaitez. Il ne mentionne pas Armel Guerne, comme trop souvent, hélas, les critiques littéraires qui nous zappent, sauf pour critiquer notre travail plutôt que pour le louer (et justement il cite Marie Darrieussecq pour dire que c’est la meilleure traduction de A room of one’s own, ben tiens)…

Category: Littérature
Tags: Armel Guerne, Christophe Ono-dit-Biot, titre, traduction, Virginia Woolf
2 août 2016 21 h 56 min
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La chasse aux Pokemons, folie inoffensive ?

Un article de Khaled Elraz, ami invité du blog de Domi, qui parle de ce sujet avec brio !

Il fut un temps où l’on regardait comme de doux dingues les passionnés qui parcouraient les champs et les bois, un filet à la main, pour capturer des papillons. On les retrouve soudain d’un bout à l’autre de la planète, smartphone en main, explorant fiévreusement tous les horizons pour y découvrir des « Pokemons ».

Il existe en apparence peu de différence entre l’aimable chasseur de papillons poursuivant avec son modeste filet de petits animaux ailés, et le rêveur absorbé qui marche en tous sens son smartphone en main pour découvrir d’infimes êtres virtuels numériquement glissés dans le monde qui l’entoure. Même démarche absente, mêmes affolements soudains, mêmes triomphes fugaces.Au moins pouvait-on excuser la douce folie des chercheurs d’ailes multicolores en prétextant leur apport éventuel à la connaissance des espèces, par la découverte de variétés nouvelles, de papillons exceptionnels, de mutations génétiques inattendues. Ils passaient beaucoup de temps à identifier et à classer dans des albums savants, nourris de noms latins, leurs fragiles butins, si prompts à perdre leurs précieuses couleurs.Leurs avatars contemporains ne s’intéressent plus à l’inventaire de la nature et du réel. Il faut dire que l’usage des insecticides et des désherbants divers a décimé les papillons, dont l’hécatombe a rendu la rencontre plus rare désormais. Pas grave, on se passera des papillons : les chasseurs de Pokemons sont entièrement emportés dans le virtuel.

Emportés dans le virtuel

Car ces créatures n’ont de réalité que par l’illusion numérique qui leur donne une existence. La réalité numérique est bonne fille : plusieurs chasseurs peuvent capturer la même créature irréelle. Elle est inépuisable : l’imagination la plus débridée préside à leur fabrication. Elle est infinie : le jeu ne peut pas s’arrêter faute de gibier, puisqu’il se régénère à volonté.

Mieux même pour pimenter le songe collectif où les chasseurs de Pokemons sont plongés, il est possible de faire combattre entre elles ces créatures qui une fois capturées peuvent s’affronter dans des duels à la fois sanglants et factices dont elles sortent lessivées, ou vidées de leur vie provisoire et limitée. On a déjà vu des chasseurs de Pokemons éplorés jeter à terre leur onéreux smartphone pour se venger de l’irrémédiable perte d’une de leurs conquêtes virtuelles.Ainsi la mondialisation n’est-elle pas seulement mondialisation des communications, des capitaux, des marchés, des images : c’est aussi la mondialisation du divertissement. Toute la planète est entraînée dans la même folie ludique, apparemment inoffensive. On peut se demander pourtant si cette fuite hors du réel n’est pas aussi profondément nocive que la démence des intégristes religieux ou les délires spéculatifs des financiers. Car elle traduit la même tendance du nouvel âge de l’humanité où nous sommes entrés : le refus de la réalité, l’indifférence à son prochain, l’abandon d’un monde usé. Mais pourra-t-on vraiment habiter le virtuel ?

Ça vous a plu ? Retrouvez les autres articles de Khaled Elraz sur afrik.com !

Category: Actualité culturelle
Tags: chasse, papillons, Pokemon, smartphone, virtuel
29 juillet 2016 22 h 58 min
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Mais où va s’épanouir le rap à l’international ?!

Rap français contre ou inspiré du rap américain, une polémique dépassée !

En France, les spécialistes du genre s’interrogent souvent sur les influences du rap américain sur le rap français, ou comment les uns se sont démarqués des autres. J’ai assisté d’ailleurs récemment à une émission publique qui traitait des mots du rap et qui en parlait, j’en ai rendu compte dans mon article sur Les mots du rap ensuite.

Bon, je n’ai pas encore dévoilé qui était mon rappeur américain préféré, alors voici l’un d’eux, dans sa nouvelle création : il s’agit de Nas, dont le film The Land va bientôt sortir. L’extrait de la bande originale, This Bitter Land avec Erykah Badu, est déjà accessible, et sublime. Ce type a un talent fou et je suis sûre que son film va faire un carton :

J’ai aussi parlé ici de la très belle expo sur le rap dans les pays arabes Hip Hop : du Bronx aux rues arabes où l’Institut du Monde Arabe nous dévoilait des groupes pour qui ce genre de musique constituait l’expression d’une révolte ou la rage de se faire entendre. Je ferai plus tard un article entier sur mes chouchous, DAM (Dem Arab Mcs) rappeurs palestiniens. L’un des membres, Tamer Nafar a écrit le scénario d’un film, Junction 48 réalisé par Udi Aloni et dans lequel il joue le rôle d’un musicien de Hip Hop amoureux d’une musicienne. On commence à en parler dans les festivals, alors forcément j’en parlerai aussi…

Mais on rappe aussi en Iran ! Ecoutez Yas, de son vrai nom Yaser Bakhtiari, qui rappe en persan, influencé étant môme par Tupac Shakur ! Allez dire après ça que le pays est totalement fermé… Moi ça m’a fait chaud au coeur de le découvrir sur Deezer. Il a aussi lu la poésie persane, ce qui nous fait vraiment regretter de ne pas comprendre ce qu’il chante…

Et puis bien sûr, on rappe en Hongrie. J’ai découvert ce groupe il y a quelques mois grâce à une collègue et amie de la Radio jeune hongroise et j’adore, je vous en fais profiter. Le titre est un jeu de mot sur Zen – Bouddhisme Zen, Bouddhisme zene (prononcer zènè) qui veut dire musique. Refrain : ton âme est la mélodie, ton corps le rythme, l’esprit est la rime, c’est le Bouddhisme musique. Cela parle d’être en harmonie avec soi-même. Le groupe s’appelle Akkezdet Phiai, ce qui sonne un peu grec (on pense à la lettre Phi de philosophie) et n’est pas écrit comme cela devrait mais cela veut dire Les Fils du Commencement. Quel commencement les a engendrés, on ne sait pas, mais je trouve qu’ils ont du talent, voici la chanson :

Je vais m’arrêter là pour ne pas vous fatiguer, je voulais juste montrer que le Hip Hop se répand partout et s’adapte à toutes les langues, la musique demeure universelle et c’est encourageant, par les temps qui courent !

Category: My Playlist
Tags: américain, français, hip hop, hongrois, musique, persan, Rap
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr