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2 novembre 2014 22 h 49 min
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HK et les Saltimbanks

Je les ai découverts hier pendant la journée consacrée à la Palestine aux docks de Paris à Saint-Denis et je vous les présente dans la foulée : Kaddour Haddadi, membre du groupe le Ministère des Affaires Populaires de 2006 à 2009, fonde son groupe en 2009, à partir de son surnom, HK. Citoyen du monde (c’est le titre d’une de leurs chansons), HK se dit nomade, saltimbanque sans frontière, et parle de tous les sans-papiers, immigrés, laissés pour compte de notre monde globalisé, capitaliste, accro au profit et qui a oublié les valeurs humaines de fraternité et d’entraide. Fille d’exilés politiques d’origine étrangère, je ne pouvais que me retrouver dans ces chansons qui traitent de l’immigration, du passage, de l’accueil dans une société tellement différente de celle que j’ai connue enfant mais où l’on se méfie toujours de « l’étranger », « l’autre », celui qui vient « d’ailleurs » et que l’on inviterait volontiers à y retourner…

D’origine algérienne, HK sympathise avec la cause palestinienne et a écrit une chanson magnifique sur Jérusalem, Al Quds en arabe :

Ils ont résumé leurs frustrations de ce monde qui exclut plutôt qu’il ne rassemble et contre lequel il faut résister sans relâche dans une chanson devenue culte depuis 2010 :

Pour plus d’infos, le lien vers leur site Internet ici

Category: My Playlist
Tags: HK, musique, saltimbanque, sans-papier
1 novembre 2014 13 h 41 min
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Sèvres – La revue

C’est Noël avant Noël, j’ai reçu le numéro de 2014 de la revue Sèvres ! Elle est en vente dans les librairies d’art et celles des musées, mais moi je la reçois car c’est la revue de la Société des Amis de Sèvres qui l’édite et je fais partie de cette docte assemblée (même si je suis un peu moins docte que certains membres collectionneurs avisés). Vous savez ma passion pour la porcelaine, puisque j’en ai déjà parlé dans un article précédent.

Le Musée de Sèvres s’intéresse également au verre puisque ce sont tous les arts du feu qui y sont à l’honneur. Il y a d’ailleurs de magnifiques pièces anciennes dans les vitrines du rez-de-chaussée. C’est pourquoi la couverture de ce numéro 23 représente une coupe en verre, photo de Tony Querrec pour la RMN, illustrant un article sur la verrerie d’Orléans :

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Figurent dans ce numéro des articles sur la porcelaine d’Ottweiler (Sarrebruck) par le directeur des Musées d’Augsburg, sur la faïence fine poitevine, sur deux pièces chinoises en verre trouvées dans les réserves du musée de Sèvres, sur la rénovation du musée national Adrien Dubouché de Limoges (notre Société des Amis est partenaire avec la leur), écrits par des historiens d’art, enfin je ne peux tout citer… Une bibliographie des nouveautés sur le sujet, et le programme des conférences 2015 complètent ce numéro. Raphaël de Villers, le céramiste actuellement en résidence à Sèvres, n’y est pas oublié. En effet, la Cité de la céramique accueille des artistes contemporains, et le Musée lui-même leur laisse une bonne place avec des expositions dédiées. Tous les renseignements et bien d’autres sont sur le site des Amis de Sèvres si cela vous intéresse d’en savoir plus.

On trouve également un article sur la dernière acquisition du Musée, et en 2012 il s’agissait d’une terrine dont notre Société avait aidé l’achat, j’étais très fière qu’une partie de ma cotisation serve à cela et que la photo de la terrine soit en couverture :

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J’en profite pour signaler que la revue est très richement illustrée de photos magnifiques, rien que pour cela, c’est un plaisir de la feuilleter !

Le Musée est à Sèvres, et porte désormais le nom de Cité de la Céramique, car la manufacture est à côté. On peut la visiter, et regarder travailler tous les corps de métier pour fabriquer des pièces qui ont fait la renommée de la Manufacture (les moules sont conservés) et d’autres plus modernes. Comptez environ 10 000 Euros pour un vase sur commande et quelques mois d’attente (bon d’accord, dans nos rêves… pour le plaisir des yeux alors…).

Les fours à bois de la manufacture peuvent encore fonctionner, bel exemple d’architecture industrielle, en voici un en couverture du numéro de la revue pour 2011 :

 

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Hé oui, c’est fascinant !
Le site de la Cité de la Céramique, si vous avez envie de découvrir un lieu magique et original.

Category: Actualité culturelle
Tags: musée, porcelaine, revue, Sèvres
26 octobre 2014 21 h 46 min
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Le dictionnaire arabe-français

Pourquoi seulement maintenant

J’ai acheté assez tôt un dictionnaire français-arabe pour pouvoir préparer mes exercices d’écrit, où je décris ce que j’ai fait, les lieux que j’ai visités, etc. Mais pour le dictionnaire arabe-français, je me suis contentée de la version en ligne, où l’on peut choisir un mot en cliquant sur les lettres de l’alphabet arabe. Le mot s’inscrit dans un carré, et ensuite on a le choix de cliquer sur différents dictionnaires en ligne pour la traduction. Sauf quand, pour une raison obscure, le mot n’existe pas dans la base de données et au lieu de sa traduction, on nous écrit la prononciation de chaque syllabe dans le carré réservé à cet effet. Du coup, tu te retrouves avec un truc du style « maghon » et tu n’es pas plus avancé…

Voici mon dico, qui est en train de devenir mon ami :

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Oui, c’est la même collection que le français-arabe, mais avec plus de mots…

 

Bien sûr, le dictionnaire classe les mots par ordre alphabétique, puisqu’il y a un alphabet en arabe, mais ça serait trop simple… En arabe, la langue fonctionne par racines auxquelles on ajoute des préfixes, voire des lettres à l’intérieur. Donc à chaque fois que l’on voit un mot inconnu, il faut en extraire la racine. Ces racines sont signalées par des gros points noirs. Sont énumérés ensuite au-dessous tous les dérivés, parmi lesquels on a toutes les chances de trouver celui que l’on cherche… si l’on a su correctement éliminer les syllabes « en trop » et donc extraire la racine. J’ai mis deux ans pour être sûre de moi sur ce sujet, mais ça marche plutôt bien. Je vous montre une page, allez :

 

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C’est clair, non ? Les gros points noirs, puis les dérivés… Un jeu ? Bien sûr ! et quelle belle récompense quand on trouve vite !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, dictionnaire, mot, racine
24 octobre 2014 14 h 23 min
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La recyclerie, café-restaurant Porte de Clignancourt à Paris

Où vas-tu prendre un verre avec Nina Madeinrécup ? A la recyclerie ! Mais son concept de surconsommation a été récupéré (sans jeu de mots) par des designers qui ont créé un restaurant dans l’ancienne gare de la petite ceinture de Paris à Clignancourt. Pour mémoire, la petite ceinture est la voie de chemin de fer désaffectée (et quel dommage !) qui fait le tour de Paris vers l’intérieur en parallèle avec les Maréchaux – qui sont eux-mêmes les boulevards de ceinture de Paris d’avant le Périphérique et que l’on surnomme ainsi car ils portent tous un nom de Maréchal de la Grande Armée de Napoléon.

Voici à quoi ça ressemble, intérieur – extérieur :

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A l’extérieur, il y a le petit marché bio des fermiers de l’association « La Ruche qui dit oui », un abri pour les chèvres et un poulailler.

 

 

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L’idée c’est de commander au bar et d’aller chercher ton plat au comptoir de la cuisine (oui c’est un ancien meuble de métier), puis de débarrasser ton assiette sale à un autre comptoir où il y a un bac pour récupérer pour les poules la verdure que tu n’as pas mangée.
Mais… vu le plafond très haut, le bruit des conversations résonne et, comme ce n’est pas cher, il y a beaucoup de monde qui arrive pour dîner, alors on ne s’entend plus.

Du coup, nous avons pris le métro pour aller dîner dans un restaurant italien rue Xavier Privat, à Saint-Michel, où d’autres aventures nous attendaient. Les pizzas sont très bonnes, même si le cuisinier est sri-lankais, mais le serveur, à quelques années de la retraite, cherche surtout à donner l’impression aux passants que le restaurant est plein. Il doit d’ailleurs être le beau-frère du patron : même dégaine, même accent italien, même nonchalance méditerranéenne. Nous avons ainsi servi d’appât pendant trois quarts d’heure après avoir mangé nos pizzas, nous voulions voir jusqu’où cela irait mais nous avons fini par appeler le serveur qui, ainsi que le patron, nous a dit qu’il nous avait laissé tranquillement discuter. Du coup, nous avons juste pris un café et, voyant qu’il ne nous était pas offert pour nous récompenser de notre patience, nous avons réussi à négocier un verre de vin.

Il y avait de la bonne musique en fond sonore, Nina tournait le dos à la télé, mais moi je pouvais voir la chaîne polonaise de vidéos hot où, sans le son, des jeunes filles s’agitaient en petite culotte, en alternance avec des femmes accortes trop décolletées et trop maquillées… Grâce aux coupures pub, je sais désormais quelles pastilles pour la gorge je peux acheter si jamais je prends froid un jour en Pologne ! Le service étant fini, le patron et son équipe attendaient notre départ pour dîner en regardant cette fois, et toujours sans le son, une chaîne documentaire sur la vie sauvage où serpents et varans étaient filmés en très gros plan. J’ai dû décaler ma chaise pendant que Nina se pliait de rire.

Pour finir, nous sommes entrées exécuter quelques pas de salsa dans un bar de la même rue qui offrait des cocktails latino-américains avec cette musique. Quelle soirée !

Category: Mes sorties
Tags: recycler, restaurant
18 octobre 2014 19 h 35 min
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Arcturus, les Norvégiens de génie

Groupe norvégien de metal symphonique tirant sur le black créé en 1987, puis de plus en plus avant-gardiste, notamment dans cet album, le quatrième et dernier du groupe. Oui, Arcturus c’est la planète.

C’est puissant, c’est rapide, mais c’est aussi très construit et harmonieux !!! Et donc ça t’emmène très loin si tu lâches tout un soir de blues ou d’exaspération car c’est à la fois compact et délié, fluide et heurté, magistral donc !

Je choisis d’en parler aujourd’hui car leur titre « Stay with me », un instru, vient de sortir dans une compilation intitulée « Trance Arena Music » où il y a quoi d’autre ? J’en sais rien et je m’en fous, c’est ma plateforme musicale préférée qui me le recommande !

Category: My Playlist
Tags: groupe, metal, musique, norvégien
15 octobre 2014 20 h 46 min
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Anne Teresa de Keersmaeker, chorégraphe belge flamande

Tu n’aimes pas la danse contemporaine ? Moi non plus ! Des types nus qui urinent sur scène en début de spectacle, des danseurs couverts de boue qui rampent sur le sol… Non merci !

Mais trois chorégraphe trouvent grâce à mes yeux : l’Albanais Angelin Preljocaj, le Hongrois de Voïvodine Josef Nadj dont je parlais ici l’autre jour dans mon article Josef Nadj et, bien au-dessus de tous, Anne Teresa de Keersmaeker.

Après des études de danse à New York et un parcours très riche, elle fonde sa compagnie, Rosas. Elle crée deux pièces en 1983, Fase et Rosas danst Rosas, inspirées du travail de Merce Cunningham et de John Cage, excusez du peu. J’ai vu ce spectacle au Centre Pompidou avec un ami qui a attiré mon attention sur cette chorégraphe. Le choc ! Une émotion incroyable, une surprise totale, un émerveillement ! Depuis, Fase est régulièrement représenté avec le même succès partout dans le monde et je l’ai d’ailleurs revu avec la même émotion.

Alliant danse et musique, la chorégraphe travaille avec des compositeurs contemporains et est une fidèle du Théâtre de la Ville, squatté par les abonnés qui réduisent nos chances d’avoir des places. Mais son spectacle Rain, sur une musique de Steve Reich, est à l’affiche de l’Opéra Garnier de fin octobre à début novembre ET IL RESTE DES PLACES !!!!

Je passe à la FNAC demain !

Voici Fase, où la chorégraphe danse avec Michèle Anne de Mey sur une musique de Steve Reich, c’est une merveille absolue :

Category: Actualité culturelle
Tags: chorégraphe, contemporain, danse, spectacle, Steve Reich
12 octobre 2014 23 h 00 min
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SAINT-MALO, la cité corsaire bretonne

Bien sûr, c’est à eux qu’on pense d’abord…. Mais disons que Saint-Malo est surtout une ville qui ouvre sur le vaste océan et a inspiré l’aventure en mer aussi bien que le négoce, les échanges commerciaux avec les contrées du Nouveau Monde de l’autre côté de l’Atlantique. Et la ville protégée derrière ses remparts témoigne aussi de la protection nécessaire de la France face aux ennemis venus de la mer, telle la perfide Albion, cette Angleterre avec laquelle l’alliance est si difficile et la rivalité si évidente. C’est dans sa direction que la statue du célèbre Malouin Robert Surcouf pointe le doigt :

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Corsaires ou Pirates ?

Grosse différence ! Les pirates sont comme les brigands armés qui dévalisent les voyageurs, les corsaires sont des combattants mandatés par l’Etat en temps de guerre, pour capturer des bateaux ennemis et en rapporter la cargaison. A la différence de Dugay Trouin qui a tout remis au Roi, ou presque, Surcouf a gardé une belle part de ses butins et, armateur ensuite, a pu laisser un bel héritage à ses enfants. Si les pirates font rêver les enfants, les corsaires inspirent le respect car ils combattaient à leur façon, sur mer, pour leur pays. Des marins patriotes en somme, de vaillants capitaines aussi. Et on navigue toujours depuis Saint-Malo, de courageux navigateurs ont pris le relais des capitaines téméraires, sur des bateaux suréquipés en technologie moderne, mais qui doivent toujours relever le défi de la nature et se confier aux vagues capricieuses.

La ville, les remparts et hors les murs

Petite ville qui date du VIème siècle déjà, détruite par un grand incendie et reconstruite, Saint-Malo est encerclée par les remparts construits par l’inévitable Vauban au XVIIIème siècle. Les hautes maisons de granit des armateurs voisinent avec des constructions plus anciennes dans des petites rues où l’on trouve des commerces sympas, comme celui où des dames vendent des sacs, lampadaires et carnets cousus dans de la voile neuve ou usagée :

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Vous pouvez consulter leur site Internet si vous êtes intéressés : Vent de Voyage

 

 

Il y a aussi un éditeur à Saint-Malo, passionné d’histoire locale et de littérature, avec qui c’est un plaisir d’échanger dans sa librairie, je vous donne aussi le lien si vous êtes curieux de voir son catalogue : Pascal Galodé Editeurs

Sur les remparts, on voit le large et on comprend que d’aventureux jeunes gens aient été irrésistiblement attirés par le départ, et puis on se promène en ville, et alors on passe l’une des portes et on se retrouve hors les murs, sur la plage magnifique, pieds dans l’eau après le shopping ou un bon déjeuner de crèpes ou de fruits de mer…

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La ville :

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Et la belle plage :

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Allez pour finir, je ne résiste pas, voici une belle chanson de marins :

Category: Voyages
Tags: corsaires, marins, mer
8 octobre 2014 20 h 26 min
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La dépression saisonnière, mythe ou réalité ?

Laissons parler un spécialiste de la mélancolie, voire de la dépression, Charles Baudelaire, dans l’un de ses poèmes intitulé Spleen :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit languissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Au secours ! Où est le gaz que je me pende ?! STOP !

Et bien oui, c’est l’automne ! Les températures baissent, la lumière baisse, voilà pourquoi en anglais on appelle l’automne « Fall », tout tombe ! Alors on devient mélancolique nous aussi, on est malheureux sans trop savoir pourquoi et on se sent fatigué et découragé : le moral « tombe »…

Hé ho, toi qui déprimes à la tombée du jour, j’ai une bonne nouvelle pour toi : le soir tombe toute l’année ! Si ! La nuit existe, je l’ai vue de mes yeux vue !!!

Quoi ? La nature dépérit ? Allons donc ! C’est la saison des champignons – 1ère fricassée de cèpes à l’ail et au persil dimanche, 1ère omelette aux girolles lundi avec à chaque fois une bonne salade verte… Et surtout : châtaignes, noisettes et noix pour faire le plein de magnésium et de vitamines avant l’hiver ! Hmmm la bonne purée de marrons maison aromatisée au rhum avec de la crème Chantilly… Les noix fraîches qu’on casse une par une à la fin d’un repas entre amis en refaisant le monde jusqu’à pas d’heure… après un bon potage de potiron, avec ou sans lard grillé, ou un pot au feu qui commence par une tranche de pain grillé à la moelle avec du gros sel… Et il y a la choucroute, la potée, les légumes secs cuisinés de toutes les façons (chez nous Hongrois, le roux et la crème ne sont jamais bien loin).

Tu te sens fatigué ? Mets-toi au lit plus tôt et tu vivras au rythme de la nature qui sommeille. Ben oui, comme il fait nuit à 19h, à 22h tu as déjà l’impression qu’il est minuit, alors tant pis, couche-toi à 22h… et réveille-toi reposé ! Ne sommes-nous pas des créatures naturelles ? Alors, pourquoi essayons-nous d’avoir le même rythme à toutes les périodes de l’année ? Cela nous fatigue comme de ramer à contre-courant.

Bon oui, je sais…

Il y a autour de nous des personnes fragiles qui ressentent vraiment la baisse de luminosité et voient approcher avec angoisse la fin de l’année. Respectons-les… et apportons-leur le soleil qui est dans notre coeur, la chaleur de notre affection et la lumière de notre regard aimant. Nous aussi, nous nous en sentirons mieux et nous échapperons ainsi à la dépression !

Category: Actualité culturelle
Tags: automne, dépression, mélancolie
2 octobre 2014 16 h 16 min
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Mohamed Mounir – chanteur égyptien

Nubien né à Assouan, pour être précise, Mounir est aussi surnommé le King. Il chante l’amour… pour les femmes… pour La femme… pour la terre natale – femme nourricière, sacrée, mais aussi traîtresse qui le renie, le connaît, le reconnaît, le délaisse, prend des directions qui lui déplaisent. Amoureux aussi de la langue égyptienne, il choisit des textes écrits pour lui par des poètes qui la tordent, l’éludent, donnent aux mots des sens qui rendent ses chansons fascinantes et intrigantes, parfois décryptées dans le sud du pays, à la limite de la syntaxe et de la grammaire admises et qui rendent son style inimitable. Il a également travaillé avec Abdelrahman Alabnoudi, poète et auteur de contes pour enfants qui écrit en dialecte égyptien plutôt qu’en arabe classique, afin de rendre ses textes accessibles au plus grand nombre pour faciliter le développement d’une culture égyptienne populaire, politique que défend également Mounir lui-même.

Chanteur depuis trois décennies, il a aussi une belle carrière d’acteur à son actif.

Un exemple, où il fait des reproches à cette femme dont le sourire l’appelle et qui le reconnaît, même si elle trahit les promesses d’épanouissement que symbolise une fleur flétrie dans sa main, métaphore de l’Egypte…

Category: My Playlist
Tags: chanson, Egypte
29 septembre 2014 19 h 08 min
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Josef Nadj, le chorégraphe

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Né en Voïvodine dans une famille hongroise, donc yougoslave mais français à présent, Josef Nadj s’attache à décrire notre monde de la façon la plus réaliste possible. C’est pourquoi ces spectacles sont anxiogènes mais brillants. Le dernier en date, Paysage inconnu, commence par une grosse boule de neige projetée sur un écran, trouée à plusieurs reprises de deux yeux, un nez et une bouche de formes différentes.

Puis deux hommes entrent en scène, vêtus d’un costume sombre et la tête enfermée dans un bas. Ils vont tour à tour se donner une accolade, s’engueuler, s’apostropher, s’éviter et se rejoindre, dans un spectacle qui tient à la fois du mime et de la danse. Nadj a en effet étudié chez Marcel Marceau et Etienne Ducroux, deux maîtres incontestés du geste dans toutes ses expressions. On pense à Beckett et ses personnages perdus au fin fond de nulle part, on pense aux corps tordus du peintre Otto Dix et à tout ce que l’expressionnisme allemand a pu exprimer d’angoisse et de désespoir, et puis soudain, un brusque sourire illumine le visage de ces êtres désespérés et une touche d’humour vient nous dire que tout n’est pas perdu. Le calme revient, les gestes se font plus lents, les corps se frôlent, se tâtent, un front s’appuie sur l’autre…

Mais cela ne dure pas et tout reprend dans une lutte sans raison. La violence est là, l’absurde de nos vies quotidiennes où nous ne pouvons plus communiquer… Colère, douleur, peine, amitié, entraide, soutien, rire, cri, frénésie, la chorégraphie reflète une folie maîtrisé dans ce paysage qui est nulle part et partout à la fois.

Performance technique de Josef Nadj, 57 ans, et d’Ivan Fatjo, un danseur plus jeune qui donne tout ce qu’il a. Ils sont accompagnés par deux musiciens, Akosh Szelevényi le Hongrois et Gildas Etevenard qui, eux, jouent sur les instruments les plus improbables : violoncelle posé à l’horizontale, archet le long d’un tube en métal, cloches et percussions en tout genre.

Présenté au 104 à Paris, dans le cadre du Festival Temps d’Image, le spectacle va tourner dans toute la France. On peut se renseigner sur le site de Josef Nadj qui est également directeur du Centre Chorégraphique d’Orléans.

Category: Mes sorties
Tags: chorégraphie, spectacle Josef Nadj
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr