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16 avril 2018 22 h 02 min
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Diflex, une musique de ouf !

Dimension Flexible, devenu Diflex, un duo béninois

L’Afrique nous offre autre chose que des conflits, des famines et des sécheresses si on sait l’écouter. Ah oui ? De la musique world ? Du folk ? Un truc traditionnel africain avec des percussions ? Stop les clichés ! Oui, ça vient d’Afrique, du Bénin précisément, mais non, ce n’est pas une musique folklorique retravaillée à la sauce commerciale globalisée incolore, inodore et sans saveur propre…

Deux jeunes gens pétillants, Fenu Yeton et Yewhe Yeton qui chantent, rappent, nous interpellent en français mais pas que et sur des rythmes traditionnels vaudou aux sonorités aussi très urbaines et contemporaines. Ils parlent de l’Afrique à des Africains, racontent leur quotidien et leur fierté d’être nés sur ce continent dynamique, ont un flow que beaucoup leur envieraient…

Alors, influence ? Le rap américain conquiert l’Afrique après avoir conquis l’Europe ? La musique est-elle aussi victime de la mondialisation imposée par des Blancs aux autres peuples ? Culture dominante face aux dominés ? Oppressions de toujours ?

NON !

Il s’agit ici d’un vrai dialogue, d’un va et vient entre trois continents – Europe, Afrique, Amériques. Ah, ça vous rappelle quelque chose ? Le commerce triangulaire par exemple ? Et bien là, c’est de tout autre chose dont il s’agit : pas un commerce, mais un dialogue, pas un marché sanguinaire, mais un échange culturel. Chacun des partenaires est l’égal des autres. L’UNESCO n’avait-elle pas conclu sa conférence internationale de 1949 en déclarant que les échanges culturels sont les seuls garants de la paix mondiale ? Voici ce dont il s’agit ici : ces jeunes Béninois de Diflex nous donnent l’exemple éclatant de ce que la créativité musicale peut engendrer : les rythmes vaudous chantés dans les champs de coton du Deep South ou les champs de canne à sucre de Haïti ont donné naissance au blues, au jazz, au funk, puis à toutes ces cultures urbaines que les Afro-Américains se sont réappropriées, tels Nas, Jay Z ou Busta Rhymes, qu’ils ont transmises à leurs frères des quartiers en Europe, deuxième génération de rappeurs français tels La Fouine ou Booba et qui ainsi ont rejoint leur berceau d’origine, le Bénin, où Diflex s’intègre dans le même courant artistique. Il ne s’agit pas d’imitation ou d’influence, Fenu et Yewhe ont été bercés par ces rythmes dès l’enfance et perpétuent une tradition ancestrale mais aussi en la réinterprétant pour des publics de leur génération, se joignant ainsi à leurs frères des autres continents.

Les voici en mode « beau gosse » tournée en France, interviews à la radio :

Diflex

Ils sont aussi talentueux que beaux, aussi modestes et gentils que beaux et talentueux, généreux avec leur public… On est conquis, forcément !

Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps, voici un de leurs titres phare et vous allez tout comprendre :

 

 

 

 

Les suivre ? Mais oui, sur Facebook, Diflex officiel. J’espère vous avoir donné envie de les écouter dans une carrière que je leur souhaite très longue !

Que nous disent-ils ? Avec son patrimoine culturel très riche, ses peintres, ses poètes, ses écrivains, ses musiciens, l’Afrique n’est plus notre propriété, elle est notre avenir à tous.

Category: My Playlist
Tags: Bénin, Diflex, musique, Rap
23 février 2018 22 h 38 min
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Skinceuticals le confort de la peau !

SkinCeuticals Metacell renewal B3 va va voom !

Vous connaissez ma confiance en Sophie et son Institut rue du Ranelagh, le bien nommé Institut de Sophie dans le 16e à Paris. Sur ses conseils, j’ai testé les produits Decléor et j’utilise encore l’huile à la rose d’Orient en sérum pour la nuit. Et bien, figurez-vous que Sophie a changé de marques, pour notre bien à toutes ! J’ai donc essayé la crème Metacell Renewal de chez SkinCeuticals :

Skinceuticals Metacell Renewal
Un packaging sobre, un flacon-pompe hyper pratique, un nom anglais parce que c’est américain, et pour une fois ce qui nous vient d’outre-atlantique est bienfaisant, SkinCeuticals allie la dermatologie et la cosmétologie pour d’abord créer des sérums puis toute une gamme de produits à mi-chemin entre les soins et la cosmétique.

Donc fidèle à mes sérums huileux, je choisis de commencer cette nouvelle gamme de soins du visage par la crème. Elle s’utilise matin et soir et tient ses promesses ! Oui elle hydrate ! Oui elle raffermit ! Oui elle aide à lutter contre le vieillissement de la peau !

Sans parfum marqué, elle est d’une texture fluide et s’étale facilement, pénètre bien sans laisser de traces, ce qui est très agréable pour la nuit et le matin sous le maquillage.

Je n’ai pas touché un centime pour faire cette promo, mais si vous avez plus de 50 ans, faites comme moi, essayez-la, vous allez l’adopter ! On ne renonce pas facilement à un tel confort et pour ce prix tout à fait abordable !

Pour en savoir plus, le site SkinCeuticals ou rendez-vous à l’Institut de Sophie pour un soin du visage avec les produits ! Je vous tiendrai au courant quand j’essaierai les sérums.

Category: Beauté
Tags: beauté, crème, institut de Sophie, peau, SkinCeuticals, soin, visage
30 janvier 2018 23 h 01 min
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Hommage à Mark E Smith par Hersen Rivé

Mark E Smith vient de nous quitter, je laisse à l’ami Hersen le soin de lui rendre hommage avec son style inimitable et ses anecdotes perso

La disparition le 24 janvier de Mark.E Smith, leader historique et charismatique de la scène rock anglaise, surprend par l’écho médiatique qu’elle suscite en dehors de son pays. Pour ne prendre que l’exemple de la France, tous les medias ont relayé cette nouvelle et l’un des plus grands titres de presse quotidienne a même eu l’audace d’en faire sa Une. Combien connaissaient vraiment Mark et qui suivait encore son groupe, The Fall, dans notre pays ? En quatre décennies, seuls Bernard Lenoir, ancien producteur à France Inter, et le dessinateur Luz, qui lui consacra un opus, étaient identifiés comme des fans de The Fall. Le groupe y a si rarement joué faute de réel public mais aussi par antipathie déclarée à l’égard du public français.

Son décès à l’âge de 60 ans, déjà annoncé par la BBC au printemps dernier par erreur, était hélas prévisible en raison d’un problème respiratoire (on en sait à peine plus) qui le maintenait hospitalisé ou en fauteuil roulant depuis cet été. Une avalanche d’hommages est tombée. Des médias tellement éloignés de son univers se sont émus, comme si Mark E Smith incarnait à lui seul la survie de l’underground, d’un réel parcours sans concession ou d’un exemple sans faille de cette fameuse notion fantasmée de l’indie. On n’a jamais autant parlé de Mark et paradoxalement jamais si peu parlé de lui, de sa musique et de ses rêves. Au gré des publications se dessine une personnalité caractérielle, sauvage à la limite détestable. La quasi-totalité des articles oublie l’origine du nom de son groupe fondé en 1976 près de Manchester. The Fall, c’est tout simplement le titre de l’œuvre du même nom d’Albert Camus. Mark. E Smith ne se référait que très rarement et s’adossait encore moins au milieu rock. Son univers était poétique et sa musique organique, une matière sonore dense et aussi anarchique qu’on l’a décrite. Sa voix unique, pincée et maintes fois qualifiée de nasillarde (canard) suggérait des mélodies jamais complètement révélées. Il les chantait dans une espèce de déclamation unique et lyrique. Le répertoire du groupe est une œuvre dont on dira étrangement qu’il n’y a jamais eu deux albums identiques alors que tous se ressemblent.

Les mots ne diront jamais assez ce qu’il était. Il faut revoir l’arrivée sur scène de Mark pour comprendre son charisme et son côté si « spécial ». Sa démarche en entrant sur scène, ses costumes pourtant ultra classiques, son regard balayant et défiant, ses mimiques, son éternel chewing-gum et sa façon de marmonner pouvaient même provoquer une forme de malaise. Lorsque Damon Albarn l’invite à plusieurs reprises pour accompagner un titre de Gorillaz, son arrivée sur scène semble exploser et dominer tout ce qui était en place avant son intervention et le rabaisser au rang du plus grand conformisme. Parmi les anecdotes récoltées, il y a celle d’Abdallah du groupe Tinariwen se retrouvant par hasard devant une scène où le groupe se produisait. Un large sourire sous son chèche indigo, le bluesman touareg s’exclama : «  waou, c’est country et western » !

Oui, le leader de The Fall a usé et martyrisé l’intégralité des membres de sa formation sans cesse renouvelée. Oui, Mark. E. Smith pouvait écouter un journaliste poser une question, se lever et quitter la pièce. Tout ce que vous avez lu et entendu sur lui est bien réel et jamais exagéré. Néanmoins ce que l’histoire devrait retenir c’est que cette teigne était franchement douce et attachante. Si vous partagiez son univers, si vous écoutiez ses albums pour l’intensité qu’ils dégagent (ce qu’il sentait dans votre regard) et si vous ne vous comportiez pas en groupie fanatique, alors Mark était le rocker le plus aimable, joyeux et farceur. De son propre aveu, son passe-temps préféré était de rejoindre sa mère et sa sœur (les trois habitaient le même immeuble) pour danser en famille dans le salon au son de « Mr Pharmacist », incontournable hymne punk de son registre.

A l’annonce de sa disparition, me sont remontées les images de moments intimes partagés avec lui. Celle d‘un homme qui ne lâche pas son sourire et vous harcèle une heure avec une pièce de monnaie d’une autre devise dans la main pour vous rembourser la bière achetée sur une aire d’autoroute. Celle d’un éternel gamin qui insiste pour rencontrer « Lee Scratch Perry » avec toute l’organisation que cela requiert puisque Lee Perry effectuait un vol Zurich-Genève de trente minutes pour le simple  besoin d’être dans le ciel avant cette soirée. A son arrivée, Mark E Smith s’est finalement enfermé à double tours dans sa loge, tellement intimidé, alors que madame Perry donnait le ok, bouteille de champagne à la main pour une occasion qui restera à jamais loupée. Je revois son émerveillement en passant devant la maison de Jean-Luc Godard en Suisse et découvrant que le mythique réalisateur de la nouvelle vague était encore en vie. Sa compagne et clavier du groupe, Elena, m’interpela en cachette à la veille du premier avril 2006, me sommant de ne plus suggérer d’accrocher de vrais poissons dans le dos des gens le lendemain car l’idée lui plaisait tellement qu’il commençait les préparatifs et : « lui, il va vraiment le faire ».

The Fall restait probablement le groupe le plus prolifique de sa génération avec la publication d‘un album par an depuis sa création. En Angleterre le célèbre DJ de la BBC John Peel, défricheur de talents de Pink Floyd à Laurent Garnier en passant par les Smiths , the Cure, Thin Lizzy, Undertones, et Joy division, disait toujours que l’idée de la mort le chagrinait du fait de louper les futurs albums de The Fall. Ironie du sort, c’est la vie qui va ressentir le vide sans ce marqueur annuel, dont on avait à la longue oublié qu’il s’arrêterait aussi un jour. R.I.P Mark.

 

Elena, Mark E Smith et Hersen Rivé, 2006

Elena, Mark E Smith et Hersen Rivé, 2006 (photo de l’auteur)

Category: Non classé
Tags: Elena, hommage, Lee Scratch Perry, Mark E Smith, The Fall
28 janvier 2018 21 h 06 min
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Wish list, To do list, PAL, tout en listes !

Mais des listes de quoi ?

Commençons par la wish list : mes camarades blogueuses Lifestyle la connaissent bien et en proposent régulièrement. Avant Noël, avant un anniversaire, avant l’été… Dans le Bullet Journal (qui fera peut-être l’objet d’un article séparé), ça se traduit par « Ce que j’aimerais », « Dans la vraie vie, je ferais » sur une page. De quoi s’agit-il ? D’énumérer nos souhaits (traduction de wish) : voir ses amis plus souvent, aller enfin dans ce restaurant que tout le monde nous recommande, reprendre le sport, commencer un régime… Il n’est pas nécessaire d’être réaliste ou de se donner des délais, juste d’écrire la liste de ce que l’on aimerait (notez le conditionnel). Cela peut donc être un voyage sur la Route de la Soie, peu importe si on ira un jour à Samarkand, militer dans une ONG, lâcher prise… On note tout sans censure. Après, on peut séparer les choses réalisables des purs fantasmes et se donner la satisfaction d’avoir réalisé certaines des choses que nous avions notées.

Ensuite la To-do list : là on est dans le concret ! En début de mois, ou chaque semaine, ou chaque jour, en fonction de notre rythme, noter tout ce que l’on doit faire absolument, ce qu’il ne faut pas oublier. Un moyen de ne rien oublier d’important et, quand on a un Bullet Journal , voire un agenda, ça permet de ne pas éparpiller des post-its qui se décollent au bout d’un moment. On peut choisir un code de couleurs : en vert, à faire dans la semaine, en bleu, à prévoir, en rose, sympa à faire, en rouge, prioritaire et en noir les rendez-vous à honorer ou à prendre. C’est une façon de s’organiser et aussi d’avoir la satisfaction de barrer ou cocher ce qui a été fait, ce qui nous donne la sensation d’avancer ! Ecrire, c’est poser les choses, donc les contrôler et les fixer !

Enfin la PAL ou Pile à Lire, l’outil de mes camarades blogueurs-euses littéraires. Moi j’en ai une dans mon Bullet Journal bien sûr (je sens que je suis en train de vous soûler avec ça…) mais j’en ai aussi une concrète :

Ma PAL

Là aussi, quel bonheur de voir la pile diminuer ou de cocher la liste, car certains livres y sont depuis un moment, et on peut en lire d’autres entretemps, ce qui ne fait pas diminuer la pile. Attention à ne pas confondre la liste des livres à checker en librairie, voire à acheter, avec la PAL !

Mais nous, les blogueuses, avons plus d’une liste dans notre sac et on ne se prive pas de les sortir pour en faire profiter tout le monde ! Pour exemple, une Lyonnaise que j’adore, Louise Grenadine qui partage avec nous ses 5 recettes d’automne préférées, ses 5 thés d’hiver préférés, Ce qu’on adore détester en hiver, etc. Je vous encourage à lire son blog : louisegrenadine mais elle n’est pas la seule à nous inspirer ainsi !

Mais c’est quoi, le but de toutes ces listes ?

S’organiser, ordonner ses idées, maîtriser le temps qui passe trop vite, se donner la satisfaction d’avoir réalisé des choses qui étaient sur la liste, parfois reportées de semaine en semaine, et pas seulement des choses utiles ou obligatoires. Oui, je suis contente d’avoir vu l’ORL ou d’avoir fait mes vaccins pour aller en Afrique, mais je suis aussi contente d’être allée voir l’expo Irving Penn avec une amie ou d’avoir assisté à une conférence intéressante ! Et j’ai vraiment l’impression d’être davantage organisée et de faire plein de choses car je répartis mieux mon temps.

Malheureusement, la tendance est à l’exagération, comme souvent quand quelque chose est très hype. Du coup, on fait sans arrêt des listes sur tous les blogs et ça devient n’importe quoi ! J’avoue que cet article partait pour dénoncer cette invasion de listes mais, en cours de route, je me suis rendu compte que j’en faisais aussi pas mal, rolala ! Piégée, la Domi !

Alors, à vos listes, mais avec modération, d’accord ?

Category: Actualité culturelle
Tags: blogueuses, Bullet Journal, Lifestyle, listes, to-do list, wish list
21 janvier 2018 21 h 34 min
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La Chamane blanche d’Olga Kharitidi

Psychiatre et chamane initiée en Sibérie, une histoire vraie scotchante !

La chamane blanche

Ecrit à la fin du XXe siècle, cette histoire fascinante est le récit d’une psychiatre sibérienne qui vit à Novossibirsk et exerce dans un hôpital psychiatrique où elle doit aussi tenter de réparer les gens détruits par le système soviétique : vous savez, celui qui critique le régime est forcément fou, puisque c’est le meilleur du monde, donc on l’enferme et on l’assomme de médicaments. Grâce à la Perestroïka de Gorbatchev, ces méthodes n’ont plus cours, mais certains en sont restés fracassés à vie et cet aspect-là du témoignage d’Olga Kharitidi est passionnant aussi.

Parmi les patients qu’on lui amène, Nicolaï, originaire d’un petit village de l’Altaï et voisin d’Anna, une grande amie d’Olga, entend des voix dans sa tête et ne sait plus que faire : c’est son oncle, un chaman décédé, qui lui enjoint de prendre sa suite. Mais Nicolaï résiste et se trouve de plus en plus mal. Olga l’hypnotise, une séance assez incroyable…

L’amie d’Olga dépérit mais les médecins ne comprennent pas l’origine de son mal. Nicolaï lui propose de partir voir une guérisseuse car il a décidé de renoncer à sa carrière en ville et à son mariage pour répondre à l’injonction de son oncle. Elle demande à Olga de venir avec eux. Après un refus, Olga accepte. Et là, c’est le choc : un monde étrange et fascinant s’ouvre à elle dans les montagnes glacées de l’Altaï où vivent encore d’authentiques chamans malgré la répression du régime communiste. Oumaï la guérisseuse soigne Anna et entrouvre la porte de cet autre monde à Olga :
J’aspirai l’air pur et sentis la chaleur de la main d’Oumaï qui se posait sur mon front.
– Maintenant fermez les yeux et écoutez bien ce que je vais vous dire. Nous ne sommes pas liés à la Terre. Votre respiration vous ouvre des espaces bien au-delà de ce monde, et même au-delà du corps où vous séjournez actuellement. Ne vous abandonnez pas à la crainte de perdre votre moi. Laissez votre respiration vivre sa propre vie, librement. Suivez mon récit, et je vous suivrai. Vous êtes protégée.

A la fois guérisseurs, gardiens du monde des esprits, historiens du clan et garants de sa cohésion, les chamans sibériens vont et viennent entre notre monde réel et une dimension spatio-temporelle extra-sensorielle. Au cours de transes rythmées par leur tambour, ils en rapportent l’esprit affecté du malade, rétablissent l’harmonie dans son corps et son mental, y dialoguent avec des entités bienfaisantes et y luttent contre des entités malfaisantes, aident les défunts à y accéder et communiquent avec eux à travers le Temps. Olga se retrouve dans cet univers magique sans l’avoir vraiment souhaité mais elle va utiliser ce savoir ancestral pour soigner ses patients.

Olga Kharitidi est un médecin dévoué à guérir les malades souffrant de schizophrénie et une scientifique rigoureuse dont le récit est d’autant plus crédible. On reste accroché à ses descriptions d’un univers magique parallèle au nôtre et on s’attache à sa personnalité curieuse et analytique en avançant avec elle pas à pas dans cette initiation bouleversante. Ce livre m’avait été recommandé lorsque j’avais publié le poème suivant sur Facebook, en écho à mes origines hongroises possiblement ouralo-altaïques :

L’esprit du cheval m’emporte
je galope dans la steppe hivernale
Le cheval-chaman me conte les légendes d’autrefois.
J’absorbe l’air froid par ses naseaux et je me purifie.
Je me reconnecte à mon peuple.

C’est en livre de poche, pas de quoi se priver et bon voyage dans la Sibérie magique !

Category: Littérature
Tags: chamane, guérison, initiation, psychiatre, Sibérie
18 décembre 2017 21 h 11 min
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Volupthé, des thés qui font voyager

les thés de KahinaUne marque de thés toute jeune et très originale !

Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de participer à une soirée où des thés nous étaient présentés. Epices, agrumes, plantes aromatiques mélangées à des thés noirs ou verts, voici toute la gamme :

thés volupthés

Afrique, Asie, Europe, on voyage dans des villes et des capitales, chaque boîte ayant un design spécifique qui évoque des parfums. C’est raffiné, varié, parfumé, Kahina nous fait sentir ce qu’elle a mis dans les petites coupes et nous fait goûter quelques thés. A part trois qui vont bientôt l’être aussi, tous sont agencés avec des produits bio, le petit plus irrésistible.

Kahina nous raconte : un an de recherches avec des fournisseurs très pointus, un mois d’existence, une idée principale : le voyage. Avec son associé, Kahina propose gratuitement un paquet à celui qui s’apprête à partir pour la destination correspondante, en échange de quelques photos sur place. Les arômes viennent de loin et y retournent ! Génial, non ? Chaque boîte a un design qui rappelle la région du monde d’où il vient. Moi je délaisse l’Europe et, attirée par l’Afrique, ai envie d’Abidjan avec son beau motif wax, cacao, vanille, cannelle, miam ! Je l’ai goûté hier, un délice !

 

Il y a aussi Gertwiller, la ville du pain d’épices en Alsace et oui, ça en a le parfum ! Je prends aussi Zanzibar et Tizi Ouzou : dattes, figues, agrumes, baies sauvages… Un pur bonheur !

Où se procurer ces thés ? Sur le site volupthe.fr et, si vous partez loin, contactez Kahina pour partir avec l’un de ses thés et rapportez-lui des photos !

Category: Mes sorties
Tags: agrumes, épices, thé noir, thé vert, voyage
10 décembre 2017 21 h 33 min
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Chez Habesha, un dîner-voyage éthiopien

Dîner dans un restaurant éthiopien à Paris, waouh !

Niché dans une petite rue du 15ème arrondissement de Paris, ce restaurant éthiopien n’est connu et fréquenté que par les vrais amateurs de cuisine africaine. Et ils sont servis !

Mais parlons d’abord du décor, tout un dépaysement (je commence par la photo que j’ai piquée sur leur page, pas de panique, oui vous aurez le lien) :

Habesha restaurant éthiopien

On s’installe, on commande, et le patron soulève le gros couvercle tressé et pose un plateau richement garni. Les petites tables triangulaires servent à poser verres et bouteille(s).

La carte est à des prix très raisonnables, nous avons goûté le plat « découverte » avec du poulet, de la viande hachée, des lentilles corail, des lentilles, de la salade, un légume super bon, du fromage, un oeuf dur et des aromates succulentes. Adorable, le patron me demande si j’aime la cuisine relevée, je lui réponds que moyennement, il s’arrange pour qu’une partie soit relevée et l’autre sans piment. C’est parfait ! C’est délicieux ! C’est copieux ! On mange avec les mains car ça se présente comme ça :

 

plat éthiopien

 

Je vous rassure, nous étions quatre pour tout ça. Le principe ? C’est posé sur des galettes dont les morceaux nous serviront à attraper viandes et légumes. Le patron m’explique qu’en Ethiopie, ces galettes sont faites avec une farine sans gluten qui s’appelle teff mais ici, le climat n’étant pas le même, ça cuit moins bien, alors il faut rajouter de la farine de blé. Sur la carte, c’est quand même indiqué comme teff, tradition oblige ! Vous me connaissez, je ne résiste pas, la curiosité l’emporte, je pose des tas de questions, le patron m’apporte donc un échantillon de teff dont je vous fais profiter :

teff éthiopien

 

 

Non seulement l’ambiance est très conviviale et chaleureuse, mais tous les convives sont sympas ! J’imagine que ce sont des Ethiopiens, mais au fond je n’en sais rien… Ainsi, nos jeunes voisins boivent un café, servi selon un cérémonial précis, avec de l’encens, et bien sûr je peux prendre la photo :

 

 

 

café éthiopien

 

Nous, nous choisissons de goûter une spécialité locale qui nous intrigue : la boisson fermentée au miel qui s’appelle tedj (oui, ben bien sûr, je me mets à l’éthiopien demain, vous me connaissez !). Rien à voir avec le chouchen breton ou hydromel. Il s’agit ici de miel, houblon et malt. Le patron m’explique qu’en Ethiopie il suffit de faire fermenter du miel avec du houblon et on obtient une boisson assez forte en alcool. Ici, maudit climat encore ! il faut rajouter du malt et les degrés sont moindres au final. En effet, c’est plutôt doux, même si le goût est très agréable :

tedj éthiopien

 

L’ambiance est décidément éthiopienne, avec des clips sympas à la télé et cette écriture incroyable (oui c’est un défi à l’intellect que l’on aurait envie de relever…). Le patron m’explique que là-bas on est en 2009 selon un calendrier particulier : il y a 12 mois de 30 jours et un 13ème de 5 jours chaque année ! Si ça, ça fait pas envie d’y aller !

 

 

 

télé éthiopiennetélé éthiopienne

Pour finir, soyons pratiques : c’est au 19, rue Copreaux dans le 15ème, métro Volontaires. Pour réserver (c’est conseillé) : 09 67 48 09 42 ou 06 84 81 50 99.

On peut aussi s’abonner à la page Facebook, comme je l’ai fait, le lien c’est Habesha bien sûr !

Maintenant, j’ai une furieuse envie d’aller en Ethiopie mai j’hésite : si là-bas ils sont tous aussi beaux et charmants que le patron et ses convives, je risque de ne plus revenir !

Category: Mes sorties
Tags: aromates, éthiopien, miel, Paris, restaurant, tedj, teff
26 novembre 2017 19 h 42 min
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Huile de figue de barbarie ho ho ho !!!!

Une huile de beauté incroyable !

Si vous suivez, vous vous souvenez que j’ai découvert les huiles de soins cosmétiques cet été, j’en ai parlé dans un article ici. Vous savez aussi que je participe régulièrement aux Beautea times de Sou où la belle Souad nous propose toutes sortes de cosmétiques naturels. Voilà déjà un moment qu’elle parlait des bienfaits de l’huile de figue de barbarie et que je hochais la tête, l’air de dire « Oui oui, on verra… » Et puis, voilà que mon sérum habituel YSL se termine et que j’ai envie d’essayer autre chose (pas question de ne pas mettre de sérum sous la crème de jour, voyons !). Alors, au dernier Beautea time, j’ai enfin dit oui à Souad, va pour ce petit flacon tout chou et à la provenance bio de toute confiance !

huile de figue de barbarie

 

Donc je vous résume : nettoyer la peau, mettre cette huile pas grasse du tout qui s’absorbe, bien tirer vers le haut en partant du bas du cou vers le haut des joues et, comme dit Kamelia, make-up artist, le tour sous les yeux, remonter vers le front et redescendre en haut du nez pour stimuler la lymphe. Et hop l’effet liftant ! J’ai 20 ans de moins ! Un air rayonnant ! Une mine superbe ! Un teint lumineux !

Merci Souad !

On n’oublie pas le sérum et la crème contour des yeux et le soir, nettoyage à l’eau de rose qui est un bon désinfectant… Pour le corps, huile d’argan à la rose ou au musc. Je vous parlerai de l’huile de sésame quand je l’aurai essayée !

Tous les conseils et bien d’autres astuces sur son site Sou & You sur lequel, je vous le rappelle, on peut aussi commander des produits pour les cheveux, le visage et le corps. Mes prochains conseils à moi ici après le prochain Beautea Time hé hé hé !

Category: Beauté
Tags: argan, beauté, figue de barbarie, huile, rose, soin, visage
22 novembre 2017 23 h 35 min
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Réseaux sociaux ou sites de rencontre ?

Et oui, certains confondent les réseaux sociaux avec des sites de rencontre !

J’ai ouvert un compte Facebook il y a plus de 4 ans pour garder le contact avec ma famille en Hongrie, surtout les plus jeunes qui communiquent via Messenger. Très vite, je suis devenue amie avec mes amis de la vraie vie et j’ai intégré des groupes de discussion passionnants où je me suis fait des nouveaux amis qui partagent mes centres d’intérêt. Jusque-là, tout va bien.

J’ai eu un premier contact privé qui sortait de nulle part, un Américain de Chicago qui me demandait si j’étais toujours célibataire. Suite à ma réponse positive, j’ai quand même fait remarquer que de Chicago à Paris, France, ça ne serait pas très facile, il a dit que ça ne serait pas un problème… et a disparu sans laisser de traces.

Je voyais souvent des copines se plaindre sur Facebook de contacts masculins non-désirés et inopinés et moi je n’avais rien donc je n’y croyais pas trop. Mais depuis quelques temps, j’ai régulièrement des demandes d’amis de la part de mecs divorcés, veufs ou séparés qui ont comme seules publications publiques une photo de couverture ou de profil sur les deux dernières années. J’ai envie de leur dire : »Et oh les gars, vous êtes ici pour quoi ? Pécho ? Y a d’autres endroits pour ça ! » Mais en fait je supprime la demande et voilà.

Mais voici que maintenant ça arrive aussi sur Messenger ! Un inconnu total qui dit juste « Hello » ou « bonjour ». Mais d’où tu sors toi ? tékitoi ? (je fais partie d’un groupe d’amateurs de tapis d’orient et j’ai un gars qui m’a demandé si je vendais de l’acrylique ou seulement des tapis tissés en soie, ça je ne le compte pas). La seule fois où j’ai répondu, je me suis retrouvée à parler avec un escroc mais je ne suis pas tombée dans le piège de son amour fou, ça m’a juste énervée parce que je me doute que d’autres femmes plus fragiles ou plus solitaires tombent dans le panneau et s’endettent pour des salauds.

Sur Twitter, je ne sais pas pourquoi, mais ce sont surtout des blondes très maquillées et à forte poitrine très dénudée qui me suivent en espérant que je vais les suivre à mon tour. C’en est presque vexant, enfin, ça se voit pas que je suis une fille ?

Sur Google+, où je suis membre de diverses communautés de blogueurs à thèmes, j’ai parfois un gentil message d’un Monsieur qui veut faire plus ample connaissance avec ma beauté (ou mon charme). Ben non, gars, je partage mes articles ici, pas mon plumard…

Voici que j’ouvre un compte Instagram (pourquoi pas, c’est marrant) et bim ! au bout de deux publications de ma frimousse, demandes de message ! Oui, d’accord, les gars ont l’air sympa, mais qu’ils s’inscrivent sur Meetic ou je sais pas quoi ! Je partage des photos, encore une fois, pas mon plumard…

Heureusement, dans cet univers de réseaux sociaux très connectés, il existe un lieu vierge de toute drague : LinkedIn ! Là, tu es en réseau avec des professionnels qui partagent des articles sur le monde du travail, s’intéressent à ton profil pro et ne viennent pas te demander de faire plus ample connaissance avec toi dans ton plumard. Ouf !

Donc les mecs, ne mélangez pas tout ! N’ouvrez pas un compte Facebook bidon pour regarder tous nos profils comme on feuillette un catalogue de La Redoute, pour choisir la plus mignonne ou la moins farouche, nous ne sommes ni connes ni dupes ! Et attention à ne pas figurer dans #balancetonporc ! ou à la brigade de répression des fraudes pour tentative d’extorsion de fonds ! Je serai sans pitié !

 

Category: Actualité culturelle
Tags: drague, Facebook, Google+, LinkedIn, Messenger, réseaux sociaux, sites de rencontres, Twitter
17 novembre 2017 20 h 53 min
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Vibrant hommage à Edward Said

Dominique Eddé nous présente son livre sur Edward Said

Est-ce un livre sur cet immense spécialiste de littérature palestinien-américain, sur sa pensée, ses combats ? Est-ce le récit d’une rencontre ? D’une collaboration ? Une explication de texte ? Un hommage à la fois au penseur et à l’homme ? Ou tout cela à la fois ? Voici ce que nous dit la couverture :

Dominique Eddé sur Edward Said

Est-ce une fiction ? Non, plutôt un récit, une narration donc pas forcément fictionnel, mais pourtant parfois une interprétation de l’oeuvre d’Edward Said au regard de sa vie, racontée par quelqu’un qui l’a connu de près et l’a compris.

Dominique Eddé a choisi de le raconter en parallèle avec Joseph Conrad, exilé polonais qui a également fait de l’anglais sa terre d’adoption fictionnelle et sur lequel Said a écrit sa thèse de doctorat.

Elle nous présente Said, son livre sur lui, son oeuvre à lui, ses idées à elle, avec passion car elle est convaincue de ce qu’elle explique :

Dominique Eddé

Quel souffle d’air frais ! Elle expose des idées, ne cherche pas la polémique, parle avec conviction mais sans acrimonie, sans tenter de nous faire comprendre que la pensée d’Edward Said était la meilleure, sans l’opposer à celle d’autres intellectuels, travers dans lequel tombent actuellement tous les soi-disant intellectuels français qui écrivent non pas POUR mais CONTRE d’autres et se perdent en débats stériles.

Il est bien sûr question de la Palestine, mais aussi de la littérature, de la réception de l’oeuvre de Said en France, minoritaire car pas arrivée à un moment où nous étions prêts à la recevoir… Il est question d’exil, de terre natale, d’un cheminement académique face à une réalité de terrain terrible, d’un sens aigu de la justice… Passionnée et passionnante, Dominique Eddé nous fait revivre la figure charmeuse et imposante d’Edward Said qui nous manque tant. Sous l’oeil bienveillant d’Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique qui publie son livre, et avec qui elle partage une amicale complicité, elle nous entraîne dans un univers que nous n’avons plus guère l’occasion de fréquenter, hélas.

Eric Hazan et Dominique Eddé

Où sont les Barthes, Foucault, Deleuze, Sartre, les grands débats des années 70-80 ? Qui a pris la relève ? Nous avons traversé tant de chocs, de transformations… L’ère numérique est arrivée, avec son lot de fake news, de faux spécialistes qui interviennent dans les médias à tout bout de champ, toujours les mêmes sur les mêmes sujets, qui prétendent savoir mais ne connaissent rien et visent avant tout une notoriété personnelle, parlent de livres qu’ils n’ont pas lus, d’une pensée qui leur est étrangère et polémiquent à l’envi !

Face à eux, impériale, sûre d’elle, Dominique Eddé nous parle de son expérience, de ses idées, de celles d’Edward Said et nous sommes emportés, convaincus car nous voyons bien que tout ce qu’elle dit est authentique. Dans cette société plus que jamais du spectacle, voici quelqu’un qui nous livre une parole vraie, et c’est vraiment bon à prendre, par les temps qui courent !

Naturellement, je vous conseille le livre, mais aussi tout ce que publie La Fabrique et, pour finir, le lieu qui nous a accueillis, La Colonie, 128 rue Lafayette dans le 10ème arrondissement, trop sympa !

Category: Littérature, Non classé
Tags: Dominique Eddé, Edward Said, livre, Palestine, pensée
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