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25 novembre 2015 23 h 19 min
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Contre le rétrécissement lexical !

Tout est « cool » ou « relou » ?!

Tu pars en vacances ? C’est cool ! Ton boss refuse tes congés ? C’est relou ! T’as trouvé un job ? C’est cool ! T’es au chômage ? C’est relou ! T’as rencontré quelqu’un ? C’est cool ! T’es tout(e) seul(e) ? C’est relou ! On se voit ce soir ? C’est cool ! T’es pas libre ce soir ? C’est relou ! Tu déménages ? C’est cool ! T’es toujours chez tes parents ? C’est relou !

Sommes-nous dans un univers binaire informatique, 01, oui-non, positif-négatif, blanc-noir ? Plus de nuances ?

Et la richesse de la langue française ?

D’accord, on élimine « chouette, génial », trop datés. Mais c’est intéressant, voire excitant de partir en vacances, admirable ou extraordinaire d’avoir un emploi, merveilleux ou charmant d’avoir rencontré l’amour, sympa de passer une soirée ensemble et c’est une aventure positive de déménager… Suivant le niveau de langue où l’on se place, c’est salaud, ou vache, ou contrariant que le chef refuse tes congés, angoissant, décourageant ou énervant, voire chiant d’être au chômage, désespérant, triste ou pénible d’être seul(e), agaçant ou désagréable que tu ne sois pas libre ce soir et nase, nul, rétrograde que tu habites toujours chez tes parents.

Il ne s’agit pas là de critiquer l’anglicisme « cool » (bien que je préfère dire que « je vais me concentrer sur les messages transmis avant la réunion du Bureau » plutôt que « je vais focuser sur les mails forwardés avant le meeting du Board ») ou le verlan « relou », mais plutôt l’étroitesse d’esprit que leur emploi à tout crin suppose. En effet, les employer pour les petites comme les grandes choses suppose que tout équivaut à tout : c’est exactement la même chose de trouver un job, un appart’ ou l’amour que de partir en vacances ou de pouvoir passer une soirée – forcément « cool » elle aussi – entre amis, comme ça a exactement le même impact sur ta vie de ne pas pouvoir partir en congés, de ne pas avoir de job, de petit(e) ami(e) ou d’appart’.

La langue véhicule la culture grâce à un système de références internes (corpus littéraire, usages, mode de vie) mais elle permet aussi de nuancer notre pensée en l’exprimant de la manière la plus fine possible. Si je dis la même chose à propos de tout, c’est que je pense la même chose sur tout, mon intelligence est limitée, mes émotions rétrécissent aussi et je ne peux plus communiquer mon enthousiasme, mon empathie, ma tendresse, mon indifférence, mon affection ou ma révolte, mon antagonisme ou ma commisération dans ce système binaire simplifié.

J’ai donc décidé d’éliminer ces deux expressions de mon vocabulaire et de réagir à ce que tu me dis avec davantage de finesse et donc de sincérité (c’est tellement vite dit : « c’est cool » ou « c’est relou », ou écrit par sms ou dans un chat : « c cool » ou « c relou », ce qui veut juste dire « j’accuse réception de ton info positive/négative » et basta).

 

Category: Actualité culturelle
Tags: cool, culture, français, nuance, relou, vocabulaire
20 novembre 2015 22 h 54 min
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F*ck you – Lily Allen

Chanson contre l’homophobie et la guerre

Ecrite en 2008, figurant sur l’album It’s not Me, it’s You, son deuxième, cette chanson, selon Lily Allen, a d’abord été écrite pour se fustiger soi-même, puis contre le parti national britannique, puis en fin de compte pour dénoncer l’étroitesse d’esprit de certains qui peut mener à la guerre.

Moi je l’adore parce que, quand quelqu’un m’énerve, je l’écoute en adressant cette insulte au chieur du moment. Il y a eu des périodes où je devais, hélas, l’écouter souvent, voire en boucle, mais même maintenant elle vient à point aider à exprimer une colère, une frustration.

Et le clip est un bijou artistique !

Tourné dans les rues de Paris (on reconnaît les bords du Canal Saint Martin), il emploie des manipulations vidéo qui nous paraissent banales aujourd’hui, mais qui montraient une réelle innovation à l’époque.

Allez, on regarde, on écoute, et on se défoule !

Category: My Playlist
Tags: chanson, clip, colère, Fuck you, Lily Allen
18 novembre 2015 23 h 15 min
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Jean-Christophe Rufin – Le grand Coeur

L’un de mes écrivains préférés !

Je choisis de chroniquer ce roman de 2012 que je viens de terminer, mais j’ai aimé tous ceux que j’ai lus, depuis Rouge Brésil, Prix Goncourt 2001. Une écriture fluide, un sens du suspense, de belles descriptions, Jean-Christophe Rufin nous entraîne où il veut et nous le suivons, en haleine, passionnés, accrochés.

Quel Coeur ?

Avec une majuscule, il ne peut s’agir que de Jacques Coeur, bien sûr ! Né à Bourges à l’orée du XVème siècle, fils de fourreur qui s’est d’abord lancé dans le change et la monnaie pour ensuite bâtir un empire commercial colossal, Argentier de Charles VII (le roi couronné grâce à Jeanne d’Arc), puis l’un de ses conseillers, amoureux de la belle Agnès Sorel, maîtresse du roi dont un portrait sert d’illustration à l’édition Folio du roman :

Le Grand Coeur, édition Folio
Au lieu de nous reconstituer la période à travers un récit objectif, Rufin a choisi de la raconter à la première personne : Jacques Coeur rédige ses mémoires dans l’île de Chios où des assassins l’ont suivi pour le tuer. Il pense d’abord à la jalousie de Charles VII qui l’a disgracié lorsqu’il a su que son argentier était plus riche que lui (Coeur accepte de prêter au roi une somme colossale pour l’aider à chasser définitivement les Anglais hors du royaume), mais en apprenant que ses poursuivants sont florentins, il se souvient d’un jeune homme italien qu’il a ignoré et qui lui en veut depuis. La réalité historique est ailleurs, mais on ne s’en plaint pas, car la présence de ces hommes sur l’île où Coeur s’est réfugié donne une urgence à son récit : il tient à l’achever avant de mourir. Ainsi, il nous conte son histoire avec force détails, à la fois sur les événements qu’il a vécus, mais aussi sur le roi et sa cour, sur cette période de transition entre la chevalerie médiévale où les princes gouvernent de naissance et l’émergence d’une classe politique de roturiers bourgeois, et enfin sur le contexte plus large du monde au Moyen Âge : la papauté, les royaumes indépendants dont la Provence, et le Levant après les Croisades, Jacques Coeur ayant été un pionnier qui a développé le commerce avec toute la Méditerranée jusqu’en Egypte et en Syrie, avec une clairvoyance nouvelle.

C’est haletant, attendrissant, tantôt triste et tantôt joyeux, gourmand, sensuel, inquiétant, bref, c’est la grande Histoire comme si on y était !

Category: Littérature
Tags: Bourges, Charles VII, Jacques Coeur, Jeanne d'Arc, Moyen Âge
14 novembre 2015 23 h 02 min
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Musée de l’Orangerie – Paris

Et quelques mots pour commencer :

J’écris contre la haine, la peur et l’ignorance, je publie un article sur la beauté dont l’homme est capable pour lutter contre sa barbarie, car indépendamment de son origine et de sa culture, il est capable de grandes choses et je publie aujourd’hui pour montrer que la vie continue comme avant et que rien ne peut menacer notre enthousiasme !

L’Orangerie a été construite en 1853 pour abriter pendant l’hiver les orangers du jardin des Tuileries que l’on mettait jusqu’alors au Louvre. La façade côté Seine est garnie de larges ouvertures pour permettre au soleil d’entrer à flot et celle côté rue de Rivoli fermée pour éviter les vents du Nord.

Musée de l'Orangerie
Après l’incendie du palais des Tuileries en 1871, l’Orangerie passe du domaine du Louvre à celui de l’Etat pour des expositions horticoles, canines, des salons entre autres. On construit alors le Jeu de Paume de l’autre côté, en 1866, pour exposer des artistes vivants. Mais c’est après la Première guerre mondiale qu’il est décidé qu’on y installerait les Nymphéas que Monet est en train de peindre et qu’il a donnés à l’Etat. Le peintre achève cette oeuvre en 1926 : 8 panneaux de 2 mètres de haut, d’une longueur totale de 91 mètres installés dans deux salles ovales. Ce que l’on voit actuellement est le résultat de la restauration du musée entre 2000 et 2006, travail colossal qui restitue l’atmosphère baignée de lumière des deux salles ovales dans lesquelles on pénètre, comme au tout début, par un étroit couloir, comme ces couloirs par lesquels les initiés à des Mystères de l’antiquité pénétraient dans le Saint des Saints, se dépouillant de leur vision illusoire du monde pour accéder à des révélations appartenant à un plan de perception supérieur. C’est ainsi que Monet l’a voulu et c’est encore ainsi que cela se produit 89 ans plus tard ! Le visiteur émerveillé arrive dans un monde liquide, plongé dans le lac mauve où des nymphéas roses affleurent à la surface, de verts saules pleureurs penchant leurs branches à fleur d’eau. Flottant comme à la contemplation des estampes japonaises de l’ukiyo-e, images du monde flottant de l’époque d’Edo (19ème siècle) dont Monet raffolait et dont on peut voir une collection remarquable dans la maison du peintre à Giverny, le visiteur se perd dans la contemplation de cet univers floral aquatique apaisant. Voici :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

La photographie leur rend difficilement justice, mais essayons encore :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

Au sous-sol, à voir avant ou après, la collection Jean Walter et Paul Guillaume, deux collectionneurs  d’impressionnisme avertis. Domenica, veuve de Guillaume, a épousé Walter ensuite et a voulu que les tableaux achetés par ses deux époux soient réunis. Ainsi, depuis les années 60, l’Etat a pu exposer toute la crème de l’impressionnisme d’une collection privée : Renoir, Derain, Cézanne, Matisse, Marie Laurencin et ses aquarelles, Modigliani, Renoir, Soutine, Le Douanier Rousseau, Utrillo et deux Picasso préfigurant l’abstraction. C’est charmant car, contrairement à Orsay où la foule se presse, c’est beaucoup plus confidentiel et même les touristes japonais restent discrets dans cette atmosphère lumineuse et recueillie qui permet une initiation à l’un des grands mouvements picturaux du début du siècle dernier.

Pour réserver et voir les salles des Nymphéas à 360°, le site de l’orangerie Bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: collection, Domenica, impressionnisme, Jean Walter, Monet, musée, orangerie, paul Guillaume
11 novembre 2015 15 h 29 min
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Chouchoutage du 11 novembre

Je suis ravie que les canons se soient enfin tus le 11 novembre 1918 dans cette partie de l’Europe (ailleurs, c’est une autre histoire) mais je ne suis pas hypocrite non plus : je suis aussi ravie d’avoir un jour pour rester cocooner à la maison et me chouchouter (qui d’autre le ferait sinon ?).

Après avoir traîné en pyjama, j’ai donc commencé par un gommage visage de la gamme Top Secrets d’Yves Saint Laurent. Sa particularité ? Il ne contient pas de grosses billes râpeuses mais des toutes fines et il faut l’étaler quelques minutes car il devient huileux et nourrit la peau. Avec sa texture fraîche et ses senteurs marines, c’est le gommage idéal pour nettoyer et rafraîchir.

Après la douche et le shampoing, masque de la gamme Forever, toujours de chez Saint Laurent. A appliquer 10 mn et à rincer, il a une texture de gel qui sent bon la violette et laisse une peau remarquablement nourrie.

Conseil Beauté : Il faut toujours faire monter vers le cou les produits de soin pour le corps, et faire descendre sur le cou les produits de soin du visage. Ne négligez pas cette partie importante du corps qui est très sensible !

gommage et masque Saint Laurent
Dans la même gamme Top Secrets, j’adore le baume pour les lèvres parfumé à la mangue (avis aux garçons qui voudraient goûter mes lèvres, c’est divin !). Je le mets le soir pour le laisser agir toute la nuit.

Baume lèvres Saint Laurent

 

 

Pour compléter ma journée beauté, je vais me faire une petite manucure ce soir (je mets le vernis à ongles avant de me coucher et le laisse sécher pendant que je m’endors, comme ça je ne perds pas de temps à ne plus rien pouvoir toucher pendant une heure dans la journée). J’utilise d’abord la base durcissante, puis deux couches de vernis et enfin le top coat pour faire briller et sécher plus vite, le tout de chez O.P.I. mais ceux qui me lisent depuis longtemps le savent grâce à mon article sur La manucure ici-même.

Et toi, tu fais quoi aujourd’hui ? T’as eu le courage de sortir ?

Category: Beauté
Tags: baume, gommage, lèvres, manucure, masque, vernis à ongles, Yves Saint Laurent
8 novembre 2015 22 h 21 min
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Tarek II – Le retour (un peu)

Vous vous souvenez de mon vibrant adieu à mon prof d’arabe ici-même ? C’était au mois d’août, Tarek était nommé lecteur d’arabe dans une université de province dont je tairai le nom par respect de sa vie privée. Il ne pourra plus me donner de cours, je lui ai dit au revoir avec des trémolos dans la voix et je lui ai solennellement promis de ne pas abandonner.

Le nouveau système de formation professionnelle

Depuis le 1er janvier 2015, l’Etat considère que le droit à la formation appartient en propre à chaque salarié et qu’il peut en disposer comme il le souhaite, indépendamment de son employeur. Un site a été créé pour gérer son compte : www.moncompteformation.gouv.fr où l’on peut créer un compte personnel grâce à notre matricule et au code de l’entreprise qui nous emploie. Oui mais… le moteur de recherche est tellement mal fichu que, quand je demande des cours d’arabe, le système me propose l’école des Mines de Brest. Décourageant ? Oui, un peu. Mais je n’ai pas voulu rechercher un professeur pour me payer des cours particuliers, comme j’avais fini par faire avec Tarek, alors j’ai appelé l’école qui l’employait. Et bingo ! J’ai pu m’inscrire, en dehors des heures de travail comme avant, donc c’est l’AFDAS (Association pour la Formation des Adultes) qui paie directement et mon employeur n’a rien à dire.

Deuxième grande nouvelle : l’école, Kiela Consulting, a convaincu Tarek de continuer les cours sur Paris ! Lui est plus réservé, il va voir comment il peut s’organiser. Premier cours fin octobre, le temps que tout se mette en place. Mais on ne change pas comme ça une équipe qui gagne ! Nous voici, sérieux avec nos lunettes :

Tarek et Domi

Pour cette session, j’ai demandé à améliorer ma compréhension orale, car c’est ma grande faiblesse et j’en suis au point où je n’ose plus adresser la parole en arabe à quelqu’un car je ne comprends pas sa réponse et j’ai l’air bête (et la conversation tourne court, ce qui est plus gênant). Et puis, davantage d’exercices de vocabulaire car si nous ne revoyons les mots nouveaux que tous les trois mois, je ne les retiendrai jamais. Remarque de Tarek sur le premier cours : »Alors, t’as tout oublié ? » Mais oui, c’est pour ça qu’on l’aime, notre Tarek, pour sa délicatesse et son tact… Je ne me démonte pas et lui explique en détails l’arrivée d’un nouveau directeur. Ensuite, je comprends bien le petit dialogue en arabe que Tarek me lit, et j’arrive à lui expliquer en arabe pourquoi j’ai appris le japonais. Balèze ? Encourageant plutôt !

Mais alors, pourquoi le retour (un peu) ?

Comme je l’ai dit plus haut, Tarek devait voir s’il pourrait tenir le rythme. La réponse est négative : trop d’aller-retour en train, trop cher, mon prof préféré va s’installer plus près de cette fameuse université et ne remonter à Paris que de temps en temps – et nous nous verrons pour rigoler entre amis, c’est sûr ! En attendant, nous profitons à fond de la méthode de Tarek mais avec un axe sur le développement du vocabulaire et de l’oral, encore de l’oral, toujours de l’oral ! Et ça devrait marcher Inshallah !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, cours, formation, oral, vocabulaire
4 novembre 2015 20 h 52 min
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La tulipe noire, Alexandre Dumas

Rien à voir avec le film !

Même si on adore Christian-Jaque et les films de cape et d’épée, il ne faut pas confondre une aventure horticole avec Alain Delon, quand même très séduisant en 1964…

Car en effet, il s’agit vraiment d’une aventure horticole picaresque, avec tous les ingrédients du suspense : amour, conflits politiques, jalousie et… tulipes ! C’est une folie qui s’empare de l’Europe au XVIIème siècle, venant de Turquie où elle envahit la céramique, les motifs des vêtements et bien sûr les jardins. Les Hollandais en inventent de nouvelles variétés, et la société horticole de Haarlem promet 100 000 florins à celui qui donnera naissance à une tulipe noire, l’autorisant à lui donner son nom. Nous sommes en 1672, les guerres avec la France de Louis XIV et l’Angleterre se terminent, Guillaume III d’Orange-Nassau devient Stathouder des Provinces-Unies avant d’être roi d’Angleterre quelques années plus tard. La situation politique n’est pas encore stabilisée et l’on traque les espions pro-Français. Cornelius Van Baerle s’en fiche, même quand son parrain est menacé, car il est occupé à croiser des espèces pour obtenir cette fameuse tulipe, et il touche presque au but, à tel point que sa gouvernante n’ose plus mettre d’oignons dans ses plats de peur de cuisiner le mauvais bulbe… Jaloux, son voisin l’épie, puis le dénonce pour le faire arrêter car en l’espionnant à la longue-vue, il a bien vu que Cornelius cachait des documents. Patatras ! Le jeune homme est emmené à la forteresse, condamné à mort, puis gracié par Guillaume d’Orange en personne. Condamné à la prison à vie, il ne peut plus compter que sur la belle Rosa, la jolie fille de l’infâme geôlier Gryphus à qui il confie ses précieux bulbes. Mais son amour des tulipes est-il plus fort que celui pour sa belle ? Rosa le craint et s’en attriste… Cornelius changera-t-il d’avis ?

Qui va triompher ? L’amour ? La politique ? La jalousie ? La tulipe noire Rosa Baerlensis verra-t-elle le jour ? Vous le saurez en lisant ce charmant petit classique écrit dans un style désuet très distrayant.

tulipe noire

 

 

 

 

 

De nos jours, bien sûr, on trouve des tulipes noires en-veux-tu en-voilà, et elles dégagent un charme mystérieux, vous ne trouvez pas ?

 

Category: Littérature
Tags: Alexandre Dumas, Hollande, horticulture, picaresque, tulipe noire
2 novembre 2015 20 h 09 min
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Coups de coeur et produits phare chez Yves Saint Laurent

Et oui, une nouvelle rubrique dans le blog, je suis sûre que vous l’attendiez tous ! Désormais, je partagerai avec vous mes coups de coeur ponctuels et mes secrets de beauté. J’inaugure par ma visite récente sur le stand Yves Saint Laurent du Printemps Haussmann à Paris : j’y suis toujours super bien accueillie et conseillée. Cette fois, je voulais voir les produits de maquillage en édition limitée collector Kiss and Love, c’est trop chou ! Il y a des rouges à lèvres « Pur couture » dont j’ai déjà une belle collection, la « Touche éclat » pour donner de la lumière au visage (il s’en vend un dans le monde toutes les 20 secondes !), et la palette de maquillage. Tout est dans les étuis dorés habituels, mais avec plein de bisous dessus en déco ! J’ai pris un rouge à lèvres d’un joli rouge vif pour égayer les sombres soirées d’hiver et je prendrai la Touche éclat quand j’aurai fini le mien. Voici :

Rouge Yves Saint Laurent Kiss and Loverouge à lèvres Kiss and Love Yves Saint Laurent

 

 

 

 

 

 

 

 

Et j’ai profité de ma visite pour racheter deux produits phare de la marque dont je ne saurais me passer : le sérum Forever contour des yeux :

Sérum contour des yeux Yves Saint Laurent Forever
J’ai eu la crème qui correspond en échantillon, je vous tiens au courant dès que je l’aurai utilisée !
Et mon parfum, dans la collection « Les orientales » : Splendid Wood, au bois d’Oud et au bois de cèdre avec aussi de la cardamome et de l’encens, vous vous souvenez peut-être de mon article sur ce sujet… Voici la photo, il est toujours aussi beau :

Parfum Splendid Wood Yves Saint Laurent

 

 

 

J’ai eu aussi un échantillon du sérum de la nouvelle gamme intitulée « Or rouge » car j’avais eu la crème, mais je ne l’ai pas encore essayée, comme ça j’aurai les deux ! Et je vous parlerai la prochaine fois du gommage et du masque. Oui, rendez-vous est pris désormais pour des conseils beauté !

Category: Beauté
Tags: beauté, crème, parfum, sérum, Yves Saint Laurent
28 octobre 2015 20 h 55 min
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Osiris, mystères engloutis d’Egypte

Exposition à l’IMA, à Paris, jusqu’au 31 janvier 2016

Courez-y, c’est remarquable ! Si vous n’habitez pas Paris, prenez des billets et venez ! Je suis rarement aussi enthousiaste mais là, vraiment, je n’ai pas de mots assez forts pour décrire l’effet incroyable de ces objets vénérables arrachés à la mer et mis en scène dans une scénographie originale et frappante !

De quoi s’agit-il ?

Franck Goddio, Président de l’institut européen d’archéologie sous-marine, a commencé à s’intéresser à ce domaine particulier des fouilles dans les années 1983-84. Mais alors, même si des objets étaient déjà exposés au musée d’Alexandrie, les moyens techniques de l’époque ne permettaient pas de sonder les fonds sous-marins. Il a donc fallu attendre le début des années 90 pour vérifier qu’il y avait bien les vestiges de villes englouties. Il s’agissait, d’après les textes anciens, de Thônis, Héracléion et Canope, situées au nord de l’actuelle Alexandrie, dans la baie d’Aboukir. Or, une étude plus poussée des textes anciens a permis de comprendre que Thônis et Héracléion étaient une seule et même ville, avec un nom égyptien et un nom grec ! Il ne restait plus qu’à plonger, littéralement, dans l’histoire de ces deux villes, reliées par une cérémonie rituelle…

l'archéologue-plongeur, Egypte

 

 

 

 

 

 

La légende d’Osiris

Jaloux, le frère d’Osiris, Seth, l’a tué et démembré en 14 morceaux qu’il a jetés dans le Nil. Isis, sa soeur et amante, les a retrouvés et reconstitués. On dit que c’est elle qui a inventé le processus de momification ainsi. Ils ont eu un fils, Horus, qui s’est battu contre son oncle pour venger son père. Ainsi, par sa mort et sa résurrection, Osiris représente la fécondité des terres qui meurent mais renaissent au printemps, apportant les nouvelles récoltes. Ses humeurs de cadavre, assimilées à l’eau du fleuve, donnent la vie.

Chaque année, une statuette d’Osiris faite d’argile du fleuve, de grains d’orge, d’épices et d’aromates, était mise dans une cuve, sorte de « baignoire » où elle était arrosée d’eau du Nil à l’aide de louches sacrées pendant 14 jours (le temps exacte d’une lunaison entre le premier quartier et la pleine lune). Lorsque ces graines germaient, on enterrait provisoirement le dieu, déterrant celui de l’année précédente à qui le peuple et les prêtres donnaient une sépulture définitive. Mais avant, une procession en bateau emmenait le dieu d’Héracléion à Canope, à l’Ouest, sur des canaux. Les objets de culte, louches, bassins et statuettes retrouvées sous la mer par Franck Goddio portent témoignage de ces rites.
Très riche, l’exposition nous en montre, avec des vidéos pour que nous voyions comment ils ont été extraits d’une couche de sédiments. Nous passons de salle en salle dans une pénombre sous-marine, l’eau clapote en vidéo et aussi dans nos oreilles…

Voici une statue de reine représentée en Isis :

statue de reine en Isis

 

 

 

 

Un buste de dieu mis en valeur par l’éclairage :

 

 

 

buste de Dieu, exposition Osiris

 

 

 

 

 

 

 

 

La dernière partie de l’exposition met en regard ces objets avec ceux des musées d’Alexandrie et du Caire, sortis d’Egypte pour la première fois, comme cette remarquable statue de la déesse Thouéris qui date de la XXVIème dynastie (664-610) avec ses mamelles symboles de fertilité :

la déesse Thouéris, Musée du Caire

 

 

Et pour finir en apothéose, la statue colossale de Hâpy, dieu associé à la crue du Nil, symbole de fertilité lui aussi, avec sa table d’offrandes symboliques sur laquelle on versait de l’eau pour « activer » le symbole de façon magique et le rendre réel. Lui aussi a été trouvé au fond de la mer, il nous accueille à l’entrée de l’exposition mais le photographier depuis l’étage au-dessus lui confère toute sa majesté :

 

statue colossale de Hâpy

 

L’exposition est très didactique et nous apprend tout, non seulement sur l’archéologie sous-marine et les légendes égyptiennes, mais aussi sur les influences grecques et romaines sur les croyances des peuples du Nil : les Ptolémées ont poursuivi le culte, et parfois l’histoire de Jésus lui-même, qui meurt et ressuscite, peut être comparée à celle d’Osiris…

 

 

Tous les renseignements sur le site de l’IMA, à la page de l’exposition que voici.

Attirée par l’égyptologie depuis 1967, où mon père m’a emmenée à l’exposition Toutankhamon au Grand Palais, je me suis régalée et je suis curieuse de voir si Osiris vous enchante comme moi, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires !

Category: Actualité culturelle
Tags: archéologie sous-marine, Egypte, exposition, institut du monde arabe, osiris
26 octobre 2015 20 h 50 min
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Revue et champagne au Lido !

La grande classe pour une soirée très parisienne

Piscine avant la guerre, transformé en cabaret en 1946, agrandi en 1977 et déménagé quelques mètres plus haut, le Lido doit son nom  et sa déco d’origine à la plage vénitienne car c’est un lieu de baignade sympa pendant les Années Folles. De nos jours, on peut y dîner à 19h et assister au spectacle de 21h, ou juste venir pour 21h ou pour le deuxième spectacle à 23h, auxquels cas on a droit à 1/2 bouteille de champagne estampillée Lido par personne ! Voici l’entrée :

entrée du Lido, Parisaccès au Lido, Paris

 

 

 

 

 

 

Un charmant monsieur nous accueille, nous emmène à un autre qui nous guide vers le vestiaire où il y a plusieurs parties avec des tickets de couleurs différentes pour s’y retrouver et, à la sortie, ne pas faire la queue longtemps pour récupérer nos manteaux ! Puis une dame prend nos billets et nous laisse dans les mains d’un garçon qui nous conduit à notre table quand le groupe précédent a été placé – pas de bousculades au Lido !
On nous apporte la bouteille et le mari de ma cousine, qui ne boit pas d’alcool, a droit à 50cl de jus d’orange dans deux petites bouteilles gardées dans le seau à glace… C’est tellement bien fait que le champagne restera frais jusqu’à la dernière minute du spectacle !

Voici la salle avec les dîneurs qui vont s’enfoncer dans le sol, si si, pour permettre à tous une visibilité optimale :

La grande salle du Lido, Paris

 

Nous sommes en hauteur sur les gradins et il y a encore un niveau au-dessus de nous, 1150 places en tout ! Cette année, le spectacle s’intitule Paris Merveilles, comme le dit le rideau qui se baisse avant la revue, suite au chanteur qui distrait les dîneurs et après l’orchestre mécanique :

 

Le rideau de scène du Lido en 2015

 

 

 

 

 

 

Attention, ça commence, on écarquille les yeux : des femmes, des plumes, des paillettes, une avaleuse de sabres très impressionnante, la chanteuse en live avec ses cheveux rouges, des acrobates, des jets d’eau et des vrais cygnes, un couple de patineurs sur glace… et le French Cancan qui nous fait tous applaudir ! C’est extraordinaire, il faut vraiment avoir vu ça « en vrai » dans sa vie au moins une fois !

Haha, petits coquins, vous pensiez que j’allais rajouter plein de photos de femmes à poil avec des plumes ?! Raté ! On n’a pas le droit de filmer ou de photographier le spectacle… Mais ne pleurez pas, Domi a toujours une solution pour ses lecteurs, alors voici un beau teaser avec des extraits :

Pour réserver, le site officiel du Lido et bonne soirée ! Vous viendrez me dire ce que vous avez pensé du spectacle ?!

Category: Mes sorties
Tags: cabaret, champagne, dîner, Lido, paillettes, plumes, spectacle
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