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Actualité culturelle

30 novembre 2015 22 h 32 min
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Fondation Louis Vuitton – Bois de Boulogne

Un voyage fantastique dans l’art contemporain

Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, a commandé un lieu à l’architecte américain Frank Gehry pour exposer ses collections d’art contemporain. Et nous, simple public, pouvons donc en profiter depuis octobre 2014.

Le bâtiment lui-même nous fait décoller de la réalité, toutes voiles de verre dehors :

Façade de la Fondation Louis VuittonFondation Louis Vuitton

 

 

 

 

 

 

 

 

A chaque terrasse ses surfaces pour capter au mieux la lumière naturelle :

Terrasse de la Fondation Louis VuittonTerrasse et toiture en bois Fondation Louis Vuitton

 

 

 

 

 

 

Dans cet écrin, des oeuvres d’art contemporain, tels des joyaux qui nous sont offerts. Une collection riche : Gilbert & George, Bertrand Lavier, Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, John Cage… des valeurs sûres ! Mais aussi Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla, avec cet Intermission Halloween Afghanistan I (Captain America) ou encore sur une terrasse la sculpture en mutation faite de matériaux organiques et inorganiques d’Adrian Villar Rojas Where the slaves live, une commande de la Fondation :

Allora et CalzadillaAdrian Villar Rojas

 

 

 

 

 

Outre les collections exposées – allez, je ne résiste pas, une partie du triptyque de Gilbert & George Class War, Militant, Gateway de 1986, dont voici deux panneaux :

Gilbert & George

il y a actuellement une exposition musique/son avec des vidéos en sous-sol (je vous parlerai de Cyprien Gaillard qui m’a scotchée avec les illustrations sonores de Koudlam), Marina Abramovic et ses métronomes, John Cage et ses boîtes à musique où, en appuyant sur des boutons, on peut recomposer les Vexations d’Erik Satie et aussi une initiative originale au bénéfice du secours populaire intitulée Recto/Verso : plus de 200 artistes ont accepté de fournir une oeuvre au format A4 en inscrivant leur nom au dos. Les oeuvres sont vendues aux enchères sans que le public ne connaisse leurs auteurs. Elles sont toutes exposées, en voici deux qui m’ont plu :

Recto/verso Fondation Louis VuittonRecto/Verso Fondation Louis Vuitton

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour toutes les informations pratiques, le site de la Fondation . Une navette vous emmène pour 2 euros aller-retour de Charles de Gaulle à la Fondation. Bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: art contemporain, Bernard Arnault, Fondation Louis Vuitton, Frank Gehry
25 novembre 2015 23 h 19 min
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Contre le rétrécissement lexical !

Tout est « cool » ou « relou » ?!

Tu pars en vacances ? C’est cool ! Ton boss refuse tes congés ? C’est relou ! T’as trouvé un job ? C’est cool ! T’es au chômage ? C’est relou ! T’as rencontré quelqu’un ? C’est cool ! T’es tout(e) seul(e) ? C’est relou ! On se voit ce soir ? C’est cool ! T’es pas libre ce soir ? C’est relou ! Tu déménages ? C’est cool ! T’es toujours chez tes parents ? C’est relou !

Sommes-nous dans un univers binaire informatique, 01, oui-non, positif-négatif, blanc-noir ? Plus de nuances ?

Et la richesse de la langue française ?

D’accord, on élimine « chouette, génial », trop datés. Mais c’est intéressant, voire excitant de partir en vacances, admirable ou extraordinaire d’avoir un emploi, merveilleux ou charmant d’avoir rencontré l’amour, sympa de passer une soirée ensemble et c’est une aventure positive de déménager… Suivant le niveau de langue où l’on se place, c’est salaud, ou vache, ou contrariant que le chef refuse tes congés, angoissant, décourageant ou énervant, voire chiant d’être au chômage, désespérant, triste ou pénible d’être seul(e), agaçant ou désagréable que tu ne sois pas libre ce soir et nase, nul, rétrograde que tu habites toujours chez tes parents.

Il ne s’agit pas là de critiquer l’anglicisme « cool » (bien que je préfère dire que « je vais me concentrer sur les messages transmis avant la réunion du Bureau » plutôt que « je vais focuser sur les mails forwardés avant le meeting du Board ») ou le verlan « relou », mais plutôt l’étroitesse d’esprit que leur emploi à tout crin suppose. En effet, les employer pour les petites comme les grandes choses suppose que tout équivaut à tout : c’est exactement la même chose de trouver un job, un appart’ ou l’amour que de partir en vacances ou de pouvoir passer une soirée – forcément « cool » elle aussi – entre amis, comme ça a exactement le même impact sur ta vie de ne pas pouvoir partir en congés, de ne pas avoir de job, de petit(e) ami(e) ou d’appart’.

La langue véhicule la culture grâce à un système de références internes (corpus littéraire, usages, mode de vie) mais elle permet aussi de nuancer notre pensée en l’exprimant de la manière la plus fine possible. Si je dis la même chose à propos de tout, c’est que je pense la même chose sur tout, mon intelligence est limitée, mes émotions rétrécissent aussi et je ne peux plus communiquer mon enthousiasme, mon empathie, ma tendresse, mon indifférence, mon affection ou ma révolte, mon antagonisme ou ma commisération dans ce système binaire simplifié.

J’ai donc décidé d’éliminer ces deux expressions de mon vocabulaire et de réagir à ce que tu me dis avec davantage de finesse et donc de sincérité (c’est tellement vite dit : « c’est cool » ou « c’est relou », ou écrit par sms ou dans un chat : « c cool » ou « c relou », ce qui veut juste dire « j’accuse réception de ton info positive/négative » et basta).

 

Category: Actualité culturelle
Tags: cool, culture, français, nuance, relou, vocabulaire
14 novembre 2015 23 h 02 min
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Musée de l’Orangerie – Paris

Et quelques mots pour commencer :

J’écris contre la haine, la peur et l’ignorance, je publie un article sur la beauté dont l’homme est capable pour lutter contre sa barbarie, car indépendamment de son origine et de sa culture, il est capable de grandes choses et je publie aujourd’hui pour montrer que la vie continue comme avant et que rien ne peut menacer notre enthousiasme !

L’Orangerie a été construite en 1853 pour abriter pendant l’hiver les orangers du jardin des Tuileries que l’on mettait jusqu’alors au Louvre. La façade côté Seine est garnie de larges ouvertures pour permettre au soleil d’entrer à flot et celle côté rue de Rivoli fermée pour éviter les vents du Nord.

Musée de l'Orangerie
Après l’incendie du palais des Tuileries en 1871, l’Orangerie passe du domaine du Louvre à celui de l’Etat pour des expositions horticoles, canines, des salons entre autres. On construit alors le Jeu de Paume de l’autre côté, en 1866, pour exposer des artistes vivants. Mais c’est après la Première guerre mondiale qu’il est décidé qu’on y installerait les Nymphéas que Monet est en train de peindre et qu’il a donnés à l’Etat. Le peintre achève cette oeuvre en 1926 : 8 panneaux de 2 mètres de haut, d’une longueur totale de 91 mètres installés dans deux salles ovales. Ce que l’on voit actuellement est le résultat de la restauration du musée entre 2000 et 2006, travail colossal qui restitue l’atmosphère baignée de lumière des deux salles ovales dans lesquelles on pénètre, comme au tout début, par un étroit couloir, comme ces couloirs par lesquels les initiés à des Mystères de l’antiquité pénétraient dans le Saint des Saints, se dépouillant de leur vision illusoire du monde pour accéder à des révélations appartenant à un plan de perception supérieur. C’est ainsi que Monet l’a voulu et c’est encore ainsi que cela se produit 89 ans plus tard ! Le visiteur émerveillé arrive dans un monde liquide, plongé dans le lac mauve où des nymphéas roses affleurent à la surface, de verts saules pleureurs penchant leurs branches à fleur d’eau. Flottant comme à la contemplation des estampes japonaises de l’ukiyo-e, images du monde flottant de l’époque d’Edo (19ème siècle) dont Monet raffolait et dont on peut voir une collection remarquable dans la maison du peintre à Giverny, le visiteur se perd dans la contemplation de cet univers floral aquatique apaisant. Voici :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

La photographie leur rend difficilement justice, mais essayons encore :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

Au sous-sol, à voir avant ou après, la collection Jean Walter et Paul Guillaume, deux collectionneurs  d’impressionnisme avertis. Domenica, veuve de Guillaume, a épousé Walter ensuite et a voulu que les tableaux achetés par ses deux époux soient réunis. Ainsi, depuis les années 60, l’Etat a pu exposer toute la crème de l’impressionnisme d’une collection privée : Renoir, Derain, Cézanne, Matisse, Marie Laurencin et ses aquarelles, Modigliani, Renoir, Soutine, Le Douanier Rousseau, Utrillo et deux Picasso préfigurant l’abstraction. C’est charmant car, contrairement à Orsay où la foule se presse, c’est beaucoup plus confidentiel et même les touristes japonais restent discrets dans cette atmosphère lumineuse et recueillie qui permet une initiation à l’un des grands mouvements picturaux du début du siècle dernier.

Pour réserver et voir les salles des Nymphéas à 360°, le site de l’orangerie Bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: collection, Domenica, impressionnisme, Jean Walter, Monet, musée, orangerie, paul Guillaume
28 octobre 2015 20 h 55 min
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Osiris, mystères engloutis d’Egypte

Exposition à l’IMA, à Paris, jusqu’au 31 janvier 2016

Courez-y, c’est remarquable ! Si vous n’habitez pas Paris, prenez des billets et venez ! Je suis rarement aussi enthousiaste mais là, vraiment, je n’ai pas de mots assez forts pour décrire l’effet incroyable de ces objets vénérables arrachés à la mer et mis en scène dans une scénographie originale et frappante !

De quoi s’agit-il ?

Franck Goddio, Président de l’institut européen d’archéologie sous-marine, a commencé à s’intéresser à ce domaine particulier des fouilles dans les années 1983-84. Mais alors, même si des objets étaient déjà exposés au musée d’Alexandrie, les moyens techniques de l’époque ne permettaient pas de sonder les fonds sous-marins. Il a donc fallu attendre le début des années 90 pour vérifier qu’il y avait bien les vestiges de villes englouties. Il s’agissait, d’après les textes anciens, de Thônis, Héracléion et Canope, situées au nord de l’actuelle Alexandrie, dans la baie d’Aboukir. Or, une étude plus poussée des textes anciens a permis de comprendre que Thônis et Héracléion étaient une seule et même ville, avec un nom égyptien et un nom grec ! Il ne restait plus qu’à plonger, littéralement, dans l’histoire de ces deux villes, reliées par une cérémonie rituelle…

l'archéologue-plongeur, Egypte

 

 

 

 

 

 

La légende d’Osiris

Jaloux, le frère d’Osiris, Seth, l’a tué et démembré en 14 morceaux qu’il a jetés dans le Nil. Isis, sa soeur et amante, les a retrouvés et reconstitués. On dit que c’est elle qui a inventé le processus de momification ainsi. Ils ont eu un fils, Horus, qui s’est battu contre son oncle pour venger son père. Ainsi, par sa mort et sa résurrection, Osiris représente la fécondité des terres qui meurent mais renaissent au printemps, apportant les nouvelles récoltes. Ses humeurs de cadavre, assimilées à l’eau du fleuve, donnent la vie.

Chaque année, une statuette d’Osiris faite d’argile du fleuve, de grains d’orge, d’épices et d’aromates, était mise dans une cuve, sorte de « baignoire » où elle était arrosée d’eau du Nil à l’aide de louches sacrées pendant 14 jours (le temps exacte d’une lunaison entre le premier quartier et la pleine lune). Lorsque ces graines germaient, on enterrait provisoirement le dieu, déterrant celui de l’année précédente à qui le peuple et les prêtres donnaient une sépulture définitive. Mais avant, une procession en bateau emmenait le dieu d’Héracléion à Canope, à l’Ouest, sur des canaux. Les objets de culte, louches, bassins et statuettes retrouvées sous la mer par Franck Goddio portent témoignage de ces rites.
Très riche, l’exposition nous en montre, avec des vidéos pour que nous voyions comment ils ont été extraits d’une couche de sédiments. Nous passons de salle en salle dans une pénombre sous-marine, l’eau clapote en vidéo et aussi dans nos oreilles…

Voici une statue de reine représentée en Isis :

statue de reine en Isis

 

 

 

 

Un buste de dieu mis en valeur par l’éclairage :

 

 

 

buste de Dieu, exposition Osiris

 

 

 

 

 

 

 

 

La dernière partie de l’exposition met en regard ces objets avec ceux des musées d’Alexandrie et du Caire, sortis d’Egypte pour la première fois, comme cette remarquable statue de la déesse Thouéris qui date de la XXVIème dynastie (664-610) avec ses mamelles symboles de fertilité :

la déesse Thouéris, Musée du Caire

 

 

Et pour finir en apothéose, la statue colossale de Hâpy, dieu associé à la crue du Nil, symbole de fertilité lui aussi, avec sa table d’offrandes symboliques sur laquelle on versait de l’eau pour « activer » le symbole de façon magique et le rendre réel. Lui aussi a été trouvé au fond de la mer, il nous accueille à l’entrée de l’exposition mais le photographier depuis l’étage au-dessus lui confère toute sa majesté :

 

statue colossale de Hâpy

 

L’exposition est très didactique et nous apprend tout, non seulement sur l’archéologie sous-marine et les légendes égyptiennes, mais aussi sur les influences grecques et romaines sur les croyances des peuples du Nil : les Ptolémées ont poursuivi le culte, et parfois l’histoire de Jésus lui-même, qui meurt et ressuscite, peut être comparée à celle d’Osiris…

 

 

Tous les renseignements sur le site de l’IMA, à la page de l’exposition que voici.

Attirée par l’égyptologie depuis 1967, où mon père m’a emmenée à l’exposition Toutankhamon au Grand Palais, je me suis régalée et je suis curieuse de voir si Osiris vous enchante comme moi, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires !

Category: Actualité culturelle
Tags: archéologie sous-marine, Egypte, exposition, institut du monde arabe, osiris
18 octobre 2015 22 h 27 min
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Saint-Denis, basilique et nécropole royale

Un site exceptionnel, riche en histoire

La basilique est construite au Vème siècle sur le site du cimetière gallo-romain où Saint Denis, martyrisé vers 250, aurait été inhumé. C’est Sainte Geneviève qui achète le terrain et fait construire une église. Au VIIème siècle, Dagobert lui fait des dons, mais c’est Pépin le Bref qui s’y fait sacrer en 754. Abbaye bénédictine, elle va connaître un rayonnement incroyable tout au long du Moyen Âge, notamment sous l’impulsion de son abbé, un certain Suger qui la reconstruit dans le style gothique. C’est pendant le règne de Saint Louis que de nouveaux travaux lui donnent son aspect actuel :

basilique de Saint Denis, façade

 

 

Sans doute avez-vous entendu parler de la polémique qui resurgit régulièrement quant à la construction d’une deuxième tour ? Pour l’instant, on en reste là… et ce n’est pas dommage, à mon avis, car cela donne son charme à l’édifice.

A l’intérieur, la nef donne une idée de la majesté de la construction :

 

Basilique de Saint Denis, la nef

 

 

 

 

Les vitraux sont aussi magnifiques, de chaque côté de la nef, et dans les petites chapelles latérales :

 

 

 

Basilique de Saint Denis, vitraux

Basilique de Saint Denis, vitraux

 

 

 

 

 

 

L’entrée dans la basilique, devenue cathédrale en 1966, est libre bien sûr, puisqu’il s’agit d’un édifice religieux. Mais pour voir les tombeaux royaux, il faut payer comme pour entrer dans un musée. Et l’on peut dire que c’en est un, car y est représenté l’art funéraire depuis Clovis 1er, mort en 511 jusqu’à Louis XVIII, mort en 1824. C’est très émouvant, de voir tous ces gisants, mais on ne peut vraiment se recueillir que dans la crypte si on le souhaite, car à la Révolution, tous les ossements de ces souverains ont été exhumés comme symboles d’un pouvoir opprimant et jetés dans une fosse. C’est Louis XVIII qui s’occupe de réunir dignement tous les souverains, princes, princesses et hommes d’état dans un ossuaire où leurs noms sont gravés sur des plaques de marbre. Restent les tombeaux eux-mêmes et leurs statues, dont voici quelques exemples :

Basilique de Saint Denis, gisantsBasilique de Saint Denis, tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la crypte, une chapelle dédiée aux Bourbons nous montre Louis XIV en majesté, Louis XV et sa soeur, mais aussi, le coeur du petit Louis XVII, fils de Marie-Antoinette. Entrée en 1975, cette petite urne a été authentifiée en 2004 et a donc toute sa place ici :

Basilique de Saint Denis, le coeur de Louis XVII

Ce lieu est à visiter si : tu es monarchiste, car tu pourras prier pour tes souverains, depuis les Mérovingiens jusqu’aux Bourbons en passant par les Carolingiens, les Capétiens et les Valois ; tu es amateur d’Histoire, car tu verras défiler toute l’Histoire de France avec les dépouilles des rois, mais aussi de leurs enfants et de leurs serviteurs : 42 rois, 32 reines, 63 princes et princesses et 10 grands du royaume, plus de 70 tombeaux ; tu es amateur d’art, car tu verras l’évolution de la statuaire funéraire en marbre au cours des siècles !

Une seule adresse pour bien préparer sa visite, possibilité d’imprimer le plan avec l’emplacement des tombes et la liste des inhumés sur le site de la Basilique avec horaires d’ouverture, tarifs, etc.

Category: Actualité culturelle
Tags: basilique, nécropole, reines, rois de France, Saint-Denis, tombeaux
26 septembre 2015 21 h 50 min
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Fan de Monica Vitti

Italienne, belle, intelligente et mystérieuse

Elle participe à l’explosion du cinéma italien des années 60, après l’überMamma Anna Magnani et les pulpeuses Gina Lollobrigida et Sophia Loren aux décolletés plongeants et aux yeux de biche effarouchée que l’on voit dans des comédies débridées mais qui savent aussi jouer du drame. Monica Vitti, actrice de théâtre diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Rome, ne réalise que des doublages au cinéma où sa voix rauque fait sensation. Mais son physique ?! Des yeux très écartés, un nez trop grand, des taches de rousseur, voilà qui déplaît aux producteurs et réalisateurs. Elle double l’actrice Dorian Gray pour Antonioni dans Le Cri en 1957 et bam ! coup de foudre, collaboration artistique cultissime avec deux films où elle est sublimissime (comme dirait un de mes amis) : L’avventura (1960) et La Nuit (La Notte) l’année suivante. Ils ont vingt ans d’écart, et alors ? Ils se comprennent et se complètent.

Loin du néoréalisme italien de Vittorio de Sica ou de Roberto Rossellini, voire de Luchino Visconti qui se dirigera ensuite vers les grands drames bourgeois, Antonioni décrit de l’intérieur les névroses d’une société en perdition, ses personnages ne terminent pas ce qu’ils ont commencé, se perdent sans se retrouver, souffrent sans pouvoir le dire, ce qui fera dire aux critiques que ses films traitent d’incommunicabilité et aux détracteurs de son oeuvre : « Allô Mme Vitti, je vous passe la communication » dans une ironie mal venue. Monica Vitti sera le personnage principal de 4 de ses films, vus comme une tétralogie : après L’Avventura et La Nuit, L’éclipse et Désert rouge. Elle joue comme absente à elle-même, hypnotisée elle nous hypnotise, nous nous perdons avec elle, peu importe la destination finale pourvu que nous cheminions à ses côtés, égarés comme elle.

Mais l’actrice, après avoir été la compagne du réalisateur pendant 10 ans, va se lasser de cette névrose toujours répétée alors elle va tourner des comédies et montrer ses talents comiques sous la direction d’autres réalisateurs.

A 84 ans, elle souffre de la maladie d’Alzheimer, nous souffrons avec elle mais nous restera sa si belle image (photo de Gabri Berti) :

monica-vitti-biografia-1373466859_org

 

 

 

 

 

 

 

 

Et aussi ses films – petit extrait de L’Avventura :

Category: Actualité culturelle
Tags: Antonioni, cinéma, Italie, Monica Vitti, néoréalisme
5 septembre 2015 20 h 51 min
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Pois à profusion !

Pois cassés ? Pois gourmands ? Petits pois ? Mais non ! Ce blog ne traite pas de cuisine ! Pois de senteur alors ? Non plus ! Pas question de jardinage ! Quoi, alors ? DU DESIGN !!!

C’est décidé, pour l’automne-hiver 2015-2016, je passe aux pois, ils vont tout envahir ! Et pour commencer en toute discrétion, mon nouvel étui pour ma tablette et une pochette de voyage :

étui à i-Pad et pochette Cath Kidston

C’est graphique sans être raide, c’est joyeux et coloré sans la rigueur des carreaux, cela s’accorde avec mes propres rondeurs généreuses et c’est tout simplement fun ! Pourquoi transporter ta tablette dans un étui noir ? Quelle hypocrisie ! On peut porter des accessoires amusants et parler sérieusement de questions sérieuses en même temps, non ? Alors j’ai commencé par ça, mais je vais mettre du pois dans mes vêtements, mes accessoires, ma bijouterie fantaisie…. Plus de fleurs romantiques ni de rayures, place au pois de toutes les couleurs ! Ce qui m’a inspirée ? Des Anglais ! Ils sont bien plus fantaisistes que nous, avec leur air de ne pas y toucher classique…

Cath Kidston

Fondée en 1993 par Catherine Isabel Audrey Kidston, la marque existe dans 14 pays avec 180 boutiques. De quoi s’agit-il ? De sacs, de mode et de produits pour la maison (vaisselle, boîtes de rangement, déco…). Je l’ai découverte au BHV et j’ai eu envie de craquer pour plein de choses ! Il y a ces fameux cabas en toile cirée avec des motifs anglais de fleurs, des portefeuilles, étuis à lunettes, étuis pour téléphone, sacs à dos, vêtements pour enfants… Au BHV, ça donne ça :

cath Kidston au BHV les sacsCath Kidston cabas et pochettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, on les voit bien, les pois ! Mais les fleurs aussi sont ravissantes, c’est vraiment le vintage anglais ! Allez, d’autres sacs maintenant  et dans le panier, des foulards avec des fleurs à tomber par terre :

Cath Kidston, sacs et foulards

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe un site si vous ne pouvez pas vous déplacer en magasin, pour la France c’est cathkidston.fr et vous pouvez aussi liker leur page facebook en français ou en anglais.

Cool, isn’t it?

Category: Actualité culturelle
Tags: anglais, design, fleurs, magasin, maison, mode, pois, vintage
1 septembre 2015 20 h 44 min
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Rentrée des classes et retour au boulot

Hé oui, rythme scolaire de la maternelle à la retraite !

Parents, enfants, ados, étudiants, tout le monde travaille de septembre à juin, puis s’interrompt plus ou moins longtemps, part plus ou moins loin, en amoureux, en famille, entre copains… Dès le début de l’année, les magazines féminins te disent comment perdre le tour de taille généreux que les fêtes de fin d’année t’ont fait prendre, pour que tu ne sois pas ridicule en maillot de bain. Puis au fil des mois, il s’agit de préparer ta peau pour le soleil, de la protéger sur place, de bien soigner tes cheveux pour que la mer ne les dessèche pas (ah non, ne me dis pas que tu ne savais pas qu’il existe des produits après-soleil pour les cheveux, je refuse de te croire !)… Bref, autant dès septembre on te parle de ski et de sports de glisse, autant de janvier à juin on t’explique tout sur la mer et le soleil (car il est évident que les vacances d’été, c’est bord de mer). Les locations de bungalows et autres appartements sont fort judicieusement toutes du samedi au samedi, donc premier samedi de juillet, c’est l’exode. Puis, chassé-croisé des vacanciers, dit la presse jamais en manque de marronniers (sujets qui reviennent chaque année, je précise pour mes lecteurs étrangers), bref, la France se met aux abonnés absents et, comme dit l’autre : « Pendant ce temps, les Japonais travaillent. »

Et après être partis, il faut rentrer bien sûr, c’est LA RENTRÉE !

La rentrée, un concept français ?

Dans d’autres langues, le mot n’existe même pas. En anglais, on dit juste « après les vacances », par exemple. Et dans d’autres pays, la coupure estivale est plus courte.
Rentrée littéraire, politique, culturelle… on ne parle que de ça ! Juilletistes et aoûtiens se sont croisés, personne n’a pu travailler ensemble, donc on a fait de l’archivage, des pauses déjeuner plus longues, on est arrivé plus tard le matin et reparti plus tôt le soir, les théâtres ont fait relâche, les concerts ont eu lieu dans des lieux magnifiques lors de festivals, les villes entre parenthèses se sont ouvertes aux touristes… Et en septembre, bam ça redémarre ! Transports bondés, dossiers à préparer, réunions, une « saison » commence avec le stress, les urgences, les rendez-vous…

La seule différence désormais, c’est que tu n’as pas un cartable, des cahiers et des stylos neufs, une nouvelle tenue tendance dans laquelle parader devant les copines (enfin, on exhibe fièrement son bronzage, quitte à peler dans les températures quasi automnales avec juste un petit t-shirt) et tes collègues restent les mêmes. Et tu ne peux même pas pleurer devant la porte de ton entreprise en refusant de lâcher la main de ta maman ! Ta seule consolation ? Préparer tes vacances de Noël bien sûr ! Alors, de même que l’on vend la galette des rois et les calendriers de l’Avent à la fin novembre,  les chocolats de Pâques au début du Carême (va expliquer à ton môme qu’il ne devra pas y toucher pendant 40 jours…), les magazines féminins te diront comment préparer ton corps au ski et/ou ta maison pour les Fêtes avec force recettes pour varier de la dinde aux marrons et de la bûche (sans oublier la petite robe noire pour Madame).

Et bien oui, ça m’énerve, voilà !!! ça va mieux en le disant !

J’ai envie de lire de bons romans de janvier à décembre, et non d’en voir publier 800 entre fin août et début octobre (après, aucun intérêt pour les éditeurs, ce sont les Prix littéraires), j’ai envie de partir à la mer en hiver et de faire un circuit culturel en été dans des villes, j’ai envie de rentrer de vacances quand je veux et non pour être présente à une réunion dès la troisième semaine d’août (quelle transgression, aller à l’Oktoberfest à Munich mi septembre en 2005 !), j’ai envie de ne pas dire fin juin que « c’est la fin de l’année » mais de le dire fin décembre, j’ai envie de ne pas prévoir mes vacances d’hiver en septembre, mes vacances de printemps en novembre et mes vacances d’été en mars…

Bon ben… malgré tout… BONNE RENTRÉE À TOUS !!!!!

 

Category: Actualité culturelle
Tags: boulot, mer, montagne, rentrée, ski, vacances
9 juillet 2015 21 h 27 min
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Hip Hop : du Bronx aux rue arabes

Exposition à l’Institut du Monde arabe à Paris jusqu’au 26 juillet

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Visite privée organisée par Mouv’ avec conférencière à l’appui lundi soir. Hersen Rivé, grâce à qui je suis là, complète ce que dit cette femme d’un certain âge. Il est trop calé en musique ! Elle nous dit que le DJ qui a inventé le sound system s’appelle Kool Herc « Personne ne le connaît, je vous rassure ». Elle ne sait pas à qui elle s’adresse ! Hersen est choqué que l’on puisse dire une telle chose, il y a quand même des professionnels en face d’elle. Et puis d’abord, me chuchote-t-il, c’est U Roy qui a inventé ça 10 ans avant en Jamaïque et qui a formé plein de DJs ! Nous sommes accueillis par des grosses radios cassettes graffées :

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On nous explique qu’un DJ est aux platines pour mixer les sons et on s’aperçoit vite que le public danse sur la partie musicale du morceau et non sur la partie chantée, le DJ rallonge donc la musique jusqu’à parfois atteindre 9′, c’est une révolution ! Un maître de cérémonie – MC – l’accompagne pour chauffer le public. Et que dit-il : « On fait hip, et maintenant on fait hop », le hip hop est né… Avec cette nouvelle culture musicale commence un mouvement culturel urbain qui touche la communauté afro-américaine, dans le Bronx en effet, puis va s’étendre à l’Europe. Vêtements, graffitis, musique, danse et style de chant, tout change. En France, ce sont des groupes comme IAM qui développent le mouvement. Sont d’ailleurs exposés deux manuscrits de chansons, Je danse le Mia d’IAM et Demain c’est loin d’Akhenaton et Shurik’n, c’est émouvant :

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C’est la diaspora qui apporte ces sons nouveaux dans les pays arabes où la culture de la rue est très importante. Le Micro Brise le Silence (MBS) en Algérie et DAM (Da Arabian MCs, mais aussi le sang) en Palestine se font vite connaître, nous explique l’expo. Dans les pays où la censure est lourde, les groupes s’exportent, produits en Europe. Une carte nous détaille le hip hop dans le monde arabe et l’on peut écouter ce qui s’y fait :

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Dans une salle, un DJ filmé nous explique les différentes techniques de mixage et leur nom deux platines et une table de mixage.

Au fond, l’expo parle aussi bien du hip hop lui-même que de la façon dont les jeunes des pays arabes se le sont approprié.

 

Les chansons arabes traditionnelles se prêtent bien aux samples, nous explique-t-on d’ailleurs, exemples à l’appui :

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En nous montrant des photos, des films, en nous faisant écouter des musiques, en nous rappelant les grands noms du hip hop en France, cette exposition montre comment une culture jeune et urbaine qui casse les codes et explose dans une créativité très libre se propage au-delà des frontières et des traditions locales dans les années 80. La musique et la danse voyagent sans limites, les arts plastiques aussi. Mixant les sons, inventant le breakdance pour danser sur ces nouveaux sons, peignant à la bombe des graffitis qui recouvrent les rames de métro aux Etats-Unis, les murs dans toute l’Europe puis dans les pays arabes, ces jeunes se sont tendu la main pour vibrer ensemble. Les graffeurs arabes ont adapté leur art à leur culture par de superbes calligraphies, les rappeurs arabes utilisent la langue de la rue pour exprimer leur colère et leurs frustrations dans le même style que les artistes américains et européens, ils portent les mêmes vêtements de sport. Bien avant Internet et YouTube, le hip hop a pu voyager d’un bout à l’autre de la planète et s’y sentir chez lui.

Pour conclure en beauté, deux exemples par des graffeurs arabes, visibles provisoirement sur un mur devant l’IMA et photographiés pour cette exposition :

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Après, cocktail sur la terrasse du 9ème étage, on admire la vue :

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Pour tout savoir sur l’expo et préparer une visite, pourquoi pas pendant le long week-end qui s’annonce : le site de l’IMA, page de l’expo

Category: Actualité culturelle
Tags: Bronx, exposition, graffitis, hip hop, institut du monde arabe, musique
26 juin 2015 22 h 09 min
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Boushra Almutawakel, photographe yéménite

On la connaît tous sans la connaître !

Sa série sur le voile circule sans cesse sur Facebook, nous l’avons tous eue un jour dans notre fil d’actu, sans forcément le copyright d’ailleurs… Moi j’ai eu le grand honneur de la rencontrer lors d’une soirée à l’Institut du Monde Arabe, à Paris, où ses photos étaient exposées avec celles de 4 de ses consoeurs, suite à la projection exceptionnelle du film de Khadija Al-salami Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée, d’après le roman éponyme. La soirée était dédiée à la situation des femmes au Yémen (je parlerai de ce film extraordinaire et de sa réalisatrice, une femme exceptionnelle, prochainement), et financée par l’Union européenne dans le cadre de l’Année européenne pour le développement, avec le partenariat de RFI, France 24, Monte Carlo Douailiya et France Média Monde.

Un très beau catalogue a été édité, avec des reproductions des photos des 6 artistes yéménites, mais je vous montre la série sur le voile de Bousha Almutawakel « en situation » et vous allez tous vous exclamer « Ah mais oui, bien sûr ! » :

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Elle m’a expliqué avoir commencé cette réflexion sur le Hijab en retournant dans un village où les femmes de la tribu portaient les vêtements traditionnels chamarrés des premières photos et en les voyant couvertes de noir de la tête aux pieds dix ans plus tard. « C’est une tradition qui vient d’Arabie Saoudite », dit-elle, « ce n’est pas la nôtre ». De même, le voile peut être un moyen d’expression des femmes arabes ou, comme le dit l’écrivaine égyptienne Nawal Elsadawi, un moyen de se dissimuler, comme le maquillage ailleurs et provoquer l’ironie, voire l’humour, et donc un questionnement. Une autre série exprime ces réflexions de la photographe, intitulée Mouvement de l’oeil :

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La photographie est un moyen de montrer, de dénoncer, mais aussi de lutter contre les stéréotypes négatifs sur les arabes et les musulmans pour cette artiste rayonnante qui a vécu aux Etats-Unis et s’y trouvait le 11 septembre. « J’ai trouvé que nous, les Arabes et les musulmans, étions soit diabolisés, soit romancés. Ce paradoxe s’observe particulièrement au sujet de la femme au moyen orient, qui dans l’imaginaire populaire du nord est à la fois l’image de l’exotisme, de la beauté et du mystère, mais aussi celle de l’impuissance, de l’oppression et de la laideur. Une partie de cette représentation est liée au hijab. » explique Boushra Almutawakel.

Elle joue également avec les codes vestimentaires, comme dans sa série Et si… de 2008 où l’homme et la femme intervertissent leurs vêtements :

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Les autres photos de cette exposition temporaire montraient également des femmes dans des scènes de rue, de la vie quotidienne ou, de façon plus militante, dans des poses soulignant leur statut inégal face aux hommes. Au Yémen, le mariage précoce des petites filles est une coutume tribale car les hommes trouvent normal qu’une nouvelle épouse vigoureuse vienne aider aux tâches ménagères et aux travaux des champs celle qui a perdu ses forces. Des artistes, des personnalités politiques arabes et européennes tentent de faire changer les mentalités. La guerre ralentit ces efforts mais ne décourage nullement les femmes exceptionnelles qui osent dénoncer ces traditions cruelles. Les autres photographes étaient : Rooj Al-Wazir, 27 ans, Bushra Al-Fusail, 29 ans, Arwa Al Hubaishi, 25 ans, Maha Senan, 25 ans, et Tana Faroq, 26 ans. Respect.

Category: Actualité culturelle
Tags: exposition, institut du monde arabe, photographes, Yémen
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