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#exposition

11 décembre 2014 22 h 18 min
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Exposition monumentale Giuseppe Penone – Musée de Grenoble

Après le prestigieux cadre du Château de Versailles du 11 juin au 31 octobre 2013, on peut admirer les oeuvres de Giuseppe Penone à Grenoble jusqu’au 22 février 2015.

Pour tous les détails, c’est ici

On ne fait pas que du ski dans le Vercors l’hiver !

Une bonne – autre – raison de visiter cette région magnifique : admirer des oeuvres d’art inspirées de la nature, voir des pièces anciennes mêlées à des plus récentes, toujours fidèles à l’arte povera italien. Ce courant artistique, né dans les années 60, se définit comme une attitude et non un mouvement. Il s’agit de défier l’industrie culturelle et la société de consommation en utilisant des matériaux « pauvres » (d’où le nom) tels que le chiffon, le sable, le bois, les vieux vêtements… dans une forme de guérilla. Rappelons le contexte historique : Mai 68 dans toute l’Europe, les Brigades Rouges, l’assassinat d’Aldo Moro.

Il s’agit aussi d’une forme de minimalisme, voire d’ascèse franciscaine pourquoi pas. Ah si ce blog avait déjà existé l’an dernier, vous auriez vu de somptueuses photos d’oeuvres dans le parc de Versailles, mais j’ai quand même photographié quelque chose d’intéressant dans le salon de Mme de Maintenon, oui ce sont des feuilles de thé incrustées dans le mur :

photo 2 (1)photo 1 (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais laissons parler l’artiste qui sculpte notamment le bois d’une façon révérencieuse et spectaculaire :

Dépouiller l’arbre, couche par couche, du poids de ses gestes fixés dans le bois, pour retrouver le moment d’équilibre entre la dimension du bois et la forme de l’arbre. Rassembler en un seul espace la forêt des arbres découverts dans le bois, c’est recréer l’entrelacs des relations sociales qui existent entre les individus de la forêt et les contacts secrets de leurs racines, le mélange, l’union, l’intimité que suggère l’idée de la forêt. (1991)

Category: Actualité culturelle
Tags: arte povera, bois, exposition, Grenoble
6 septembre 2014 18 h 28 min
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Dries Van Noten, le créateur de mode belge

Exposition prolongée jusqu’au 2 novembre au Musée des Arts Décoratifs à Paris !

Je ne suis pas fashionista, tout le monde le sait, même si je cultive un certain style personnel et que je fais attention à la mode quand même. Mais j’ai deux idoles absolues, au pied desquelles je me jette volontiers : Yohji Yamamoto et Dries Van Noten. Une exposition retrace l’oeuvre de ce dernier, en montrant ce qui l’a inspiré : d’autres créateurs de mode, des peintres ou sculpteurs, des cinéastes, des musiciens…

D’habitude, j’utilise facilement mon lexique étendu et manie les superlatifs avec subtilité. Là, tout ce que j’ai envie de dire en revenant de cette expo est dans le style de : Waouh rolala trooooop bien ! La classe de la mort qui tuuuuue, j’ai kifé à donfffffff !!!!!!!!!

Ouf, maintenant que c’est sorti, je peux m’appliquer à vous faire comprendre toute la richesse de cette rétrospective flamboyante, classée par thème selon les collections : punk, jardins et sport, camouflage, Francis Bacon, l’or, l’orientalisme (Chine, Japon), l’Inde et Bollywood, Flower Power, Folklore et Mexico, les plumes et hommage à Zizi Jeanmaire, un travail moderne pour revisiter des classiques de Schiaparelli, Dior, Poiret, Balenciaga dont les modèles originaux sont également exposés… De la couleur, des matières chatoyantes, fluides, aériennes même, des vêtements qui dansent dans une vidéo au ralenti où les mannequins se croisent, se frôlent, hommes et femmes dans des tenues chamarrées. Tenues de ville, de soirée, de sport, élégance du Duc et de la Duchesse de Windsor, snobisme de Marcel Proust dont le portrait figure dans la figure consacrée à ce thème… Toute une oeuvre se déploie devant nos yeux éblouis.

photo 1 (8)

Un style graphique ici, plutôt sage, mais voici un autre exemple :
photo 2 (7)

 

Et dans les collections masculines, ça donne ça :
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Pour finir, donnons-lui la parole :
« La première chose – et pour moi l’essentiel – est que l’on ressente combien la mode peut être belle et qu’elle n’est pas uniquement une affaire de vêtements chers et bien faits. La mode est extrêmement riche, c’est une activité extraordinaire parce que l’on peut se nourrir sur le plan créatif auprès de multiples sources d’inspiration, exactement comme un colibri se nourrit d’une multitude de fleurs. J’aime mon métier, c’est cet amour de la mode que je souhaite transmettre. J’ai envie de partager mon amour des étoffes, des savoir-faire de ceux qui travaillent dans l’ombre à leur création, aux impressions, au tissage, de ceux qui brodent, qui composent des patchworks, montent des épaules, taillent des biais et élaborent des motifs. Pouvoir bénéficier, aujourd’hui au XXIème siècle, de ces savoir-faire splendides est fantastique. »

Category: Actualité culturelle
Tags: créateur, exposition, mode
8 août 2014 20 h 31 min
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Exposition Kazimir MALEVICH – Tate Modern, Londres

Jusqu’au 26 octobre 2014 – courez-y !

Malevich

D’ores et déjà une des plus belles expos de l’année, très bien mise en scène : Au début de sa carrière, le peintre russe Malevich peint des toiles figuratives, comme tout le monde au tournant du XXème siècle, j’allais dire. Puis en 1909, le poète italien Marinetti publie son fameux « Manifeste futuriste » : il s’agit d’adapter l’art aux nouvelles technologies, à la vitesse et à la vie moderne. On se déplace plus vite en train, l’industrialisation a conquis toutes les grandes villes, c’est l’énergie du XXème siècle. Malevich y croit et adhère au cubo-futurisme, sa première étape vers l’abstraction. C’est déjà magnifique, ces formes cubistes avec la dynamique du futurisme. Il travaille sur la forme et la couleur qui vont supplanter le sujet. Ces recherches se retrouvent dans les costumes de scène d’un opéra et il les adapte à sa peinture :

Et vlan le suprématisme !

Malevich en vient à peindre un carré noir. Un monochrome de 1913 qui va révolutionner la peinture à jamais. Avant Klein et ses bleus, avant Rothko et son abstraction en carrés de couleur. Il en fait toute une théorie : la figuration n’est plus possible dans le monde moderne !

La Guerre mondiale le persuadera qu’il a raison et il continue à développer ses idées pendant le conflit puis la Révolution russe. Il écrit un livret sur cette recherche où l’on peut lire : « L’artiste ne peut être un créateur qu’au moment où les formes dans son tableau n’ont plus rien à voir avec la nature. » La couleur liée à des formes géométriques représente la dynamique du tableau, l’agitation dans laquelle l’homme moderne se trouve, loin de tout objet.

Voici ce que ça donne :

photo 2 (1)

Il part enseigner son art à Vitebsk, la ville de Chagall et développe ses idées sur l’évolution de l’art pictural. Puis il revient dans les années 30 à la figuration, dans un style tout de même imprégné de ses recherches. Celles-ci déplaisent au régime stalinien qui préfère le « réalisme socialiste » et Malevich ne pourra plus exposer, de nombreuses toiles seront cachées. Il est même arrêté et soupçonné d’espionnage durant son séjour en Allemagne… Mais son Carré noir continue à faire parler de lui, et le suprématisme entre dans la grande Histoire de l’Art. La toile ne sera exposée à nouveau que dans les années 80. A son enterrement dans les années 30 cependant, de nombreuses personnes sont venues avec un drapeau figurant ce carré noir.

Une salle de l’exposition montre ses oeuvres au crayon depuis le tout début de son travail. C’est fascinant ! On peut y voir comment il a retravaillé certaines toiles vers la fin de sa vie.

C’est une rétrospective de l’oeuvre et un hommage au peintre qui nous manquaient. Ces derniers temps, nous voyions plutôt des toiles dans des expositions collectives car thématiques, comme la superbe exposition du Musée d’Art Moderne de Paris sur l’art des années 30 il y a plus de dix ans.

Avec ce lien vers la page de l’exposition sur le site de la Tate Modern vous saurez tout pour vous organiser. Et vous m’en direz des nouvelles !

Category: Actualité culturelle
Tags: exposition, Londres, Malevich, peinture, suprématisme
4 août 2014 19 h 05 min
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Architecture en uniforme – une étrange exposition parisienne

photo 1

A la cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Palais de Chaillot donc. Le sujet est intriguant, le lieu inhabituel, cela vaut donc une visite, en ce mois d’août où les musées plus « classiques » sont envahis de touristes.

D’habitude,  je suis plutôt enthousiaste après une expo, mais là, je suis partagée… Le sujet est assez glauque : il s’agit de montrer en quoi la Seconde guerre mondiale a donné l’opportunité aux architectes d’innover, et aussi à quoi ils ont été contraints par leurs gouvernements en guerre, voire ceux qui les ont fait prisonniers. Déjà, l’exposition est au sous-sol, sans fenêtres et faiblement éclairée. Les commissaires ont-ils voulu recréer une atmosphère d’abri anti-aérien ? Ce n’est pas clair, sans jeu de mots… Et en même temps, on y voit des photos qu’on n’avait jamais vues, ou des lieux très connus mais explorés sous l’angle de leur conception architecturale. Cela donne une impression de désorientation dès l’entrée, la première partie étant consacrée aux villes détruites par l’aviation, pour montrer que cette guerre touche aussi les civils dans leurs habitations. On voit sur un grand écran les ruines en flammes de Londres, Guernica, etc. avec un commentaire d’époque sinistre.

Plutôt que de tout détailler, car il y a 17 thèmes, je vais résumer : il s’agit de construire des abris anti-aériens, des usines démontables pour fabriquer tout ce qui sert à la guerre, avec les logements d’ouvriers comme des caissons, des abris provisoires en préfabriqué pour les populations évacuées, ou les troupes telle la baraque Quonset des Américains, des camouflages pour que l’ennemi ne voie pas les gares et les usines (ça c’est super rigolo, il y a même eu des concours de camouflage pour les jeunes architectes), des fortifications comme la ligne Maginot… Il y a même eu un faux village allemand et un faux village japonais construits aux Etats-Unis avec les intérieurs des maisons réellement meublés, pour qu’une arme incendiaire nouvelle soit expérimentée sur leur destruction : le napalm !

Quatre projets particuliers ont une alcôve à part : le Pentagone, construit entre 1941 et 1943 avec un calcul de surface qui prévoit pas plus de 7 minutes pour se rendre d’un bureau à un autre ; Auschwitz, avec Monowitz et l’usine IG Farben – on voit une photo du jeune SS qui a conçu tous les plans ; Peenemünde, en Norvège, où Werner Von Braun construisait les V2 et enfin le tribunal de Nuremberg avec la conception de la salle du jugement. Chacun de ses quatre « macro-projets », comme les nomme l’exposition, est accompagné d’un documentaire diffusé en boucle. Deux choses m’ont choquée : pour « illustrer » Auschwitz, c’est le film russe qui passe, or nous savons que les Russes sont entrés dans le camp, n’ont touché à rien et sont revenus avec des caméras, demandant aux déportés de se tenir devant les barbelés, organisant une forme de mise en scène. Le commentaire est très limite aussi, avec une propagande stalinienne anti-fasciste simpliste, mais rien ne nous en prévient. Quant à Peenemünde, il est juste écrit sur un panneau que de nombreux prisonniers ont participé aux constructions de fusées et les archives de la Gaumont montrent Von Braun et des Allemands en train de consulter des plans. Or on sait que des milliers de déportés ont vécu dans des conditions concentrationnaires atroces dans cet endroit et ont laissé leur vie pour construire ces fusées, (même si ce n’est pas le sujet, une phrase de plus dans chacun de ces deux cas aurait été la bienvenue).  Peenemünde si vous voulez en savoir plus…

On apprend aussi beaucoup de choses sur les architectes prisonniers de guerre qui continuaient à créer, puis une dernière partie est consacrée à l’après-guerre, avec le recyclage des matériaux et la reconstruction des cités détruites. Une section est dédiée à « l’architecture de la mémoire », c’est-à-dire aux monuments érigés dans les décennies suivantes.

Je suis ressortie de là en ayant appris des choses, certes, mais avec une impression de malaise. Toutes ces créations originales, au fond, ont servi des oeuvres de destruction ou de protection contre la destruction et ce n’est pas très confortable de nous rappeler que l’architecture moderne a bénéficié d’innovations technologiques motivées par ces conditions extrêmes…

Category: Actualité culturelle
Tags: abri, architectes, architecture, exposition, guerre
28 juin 2014 21 h 18 min
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La Chine à Versailles – jusqu’au 26 octobre !

Outre les installations d’art contemporain – Jeff Koons, Joanna Vasconcelos et actuellement Lee Ufan et ses plaques d’acier avec des pierres – le château de Versailles présente aussi des expositions liées à son histoire ou à celle de la royauté.

Dans les appartements de Mme de Maintenon et la salle des gardes, une exposition temporaire réunit des objets qui témoignent des échanges entre la Cour de France et la Chine. Pas seulement des porcelaines offertes par l’Empereur de Chine, mais aussi des pièces commandées par les rois à la Compagnie Française de l’orient et de la Chine, les fameux comptoirs commerciaux d’Extrême-Orient, et des porcelaines dont les décors sont inspirés de scènes chinoises, des soieries et des portraits des Jésuites missionnaires dans l’Empire du Milieu dès le XVIIème siècle.

Vous connaissez Versailles ? Allez voir ces objets extraordinaires ! Vous passez par Paris ? Visiter Versailles vous permettra de voir un aspect de la royauté que vous ne connaissez sûrement pas : des rois collectionneurs !

Quelques exemples de beauté des cours chinoises :

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Porcelaines montées avec pieds ou couvercles en bronze.

Et voici un exemple de Sèvres  » à décor chinois :

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Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, exposition, porcelaine, Versailles
3 avril 2014 21 h 21 min
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Le 104 – Le café caché

Un chiffre… une adresse… un lieu

Le 104 est situé au 104 rue d’Aubervilliers, dans le 19ème arrondissement de Paris, c’est aussi simple que cela ! Les anciennes Pompes funèbres de Paris, d’abord sous l’autorité de l’Eglise à la fin du XIXème siècle, puis sous contrôle municipal après la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, sont un lieu gigantesque. Il y avait les corbillards, les cercueils et donc les ateliers de menuiserie qui les fabriquaient, et en sous-sol une écurie de 300 chevaux. Puis, après la motorisation, un garage avec des voitures. Dans les bâtiments, des magasins qui vendaient des articles funéraires. En revanche, les locaux n’ont servi de morgue qu’au corps des guerres du XXème siècle : Seconde Guerre mondiale, guerres d’Indochine et d’Algérie où l’on entreposait les corps des rapatriés avant de les confier à leur famille.

Cela donne un espace immense :

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En 2003, la Ville de Paris reconvertit cet endroit en centre culturel, plus exactement un « établissement public à caractère industriel et commercial de coopération culturelle ». Des spectacles de danse et de théâtre y sont organisés, on y voit des expositions et des concerts, des installations y prennent place. Et il y a aussi des artistes en résidence qui passent une année, voire deux sur place et créent une oeuvre ou un spectacle. On a pu ainsi voir le chorégraphe tunisien Redouane Al Meddeb créer sa chorégraphie sur la chanson d’Oum Kalthoum Al Atlal (Les ruines), spectacle magnifique de 35 minutes, le collectif Berlin qui a fait l’objet d’un article ici et bien d’autres encore… On peut voir tout au long de l’année le work in progress ou aussi bien l’oeuvre abouti. Chaque visite au 104 est ainsi une aventure : de la brume s’échappe d’un atelier où l’on ne doit se fier qu’à ses sens en dehors de la vue, des oiseaux pépient dans une installation pour petits mandarins et guitares électriques, nous sommes invités à nous asseoir dans une grosse bulle où tout à coup des milliers de petites bulles en plastique tournoient tout utour sans nous toucher, un micro capte les bruits des mâchoires de termites qui grignotent une souche de bois…

Expositions monumentales

Le lieu se prête tout naturellement à des installations gigantesques, comme l’oeuvre de l’Egyptien Moataz Nasr I am free pour laquelle nous sommes invités à grimper au sommet d’un grand escalier où se trouvent deux ailes d’aigle déployées, évoquant la liberté pas forcément allant de soi dans son pays. Je ne résiste pas, ça donne ça :

I am free

Voici deux sculptures géantes de la rétrospective Keith Haring, the Political Line, merveilleusement mises en espace ici. Le container avec les artefacts de l’artiste a également trouvé sa place dans cette grande cour. Les oeuvres de dimension plus modeste trouvant leur place au Musée d’Art Moderne, les deux expositions se complétaient à merveille :

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Le café caché

Après toutes ces émotions, on peut dîner dans un lieu super sympa : Le café caché « Pour vivre heureux, vivons cachés », un lieu où l’on entre en traversant des grandes bandes de plastique transparent rigide, puis une terrasse un peu fraîche où des familles ou des amis boivent des verres avant un spectacle ou en sortant de l’expo. Les petits enfants courent partout dans ce vaste espace, c’est déjà rigolo. Puis on entre dans le restaurant lui-même, tout décoré en bois, où l’on est accueilli par des jeunes gens chaleureux. On mange un bon hamburger avec des frites maison, on boit un coup de rouge et en dessert, une petite panna cotta aux fruits rouges descend toute seule !  Jugez vous-même :

café caché

Bon j’ai été un peu longue, mais je vous ai montré : le lieu, une installation, une exposition et le restaurant !

Vous ne pourrez plus dire que vous n’avez vraiment pas envie de découvrir cet endroit  !!!

Category: Mes sorties
Tags: 104, exposition, installation, restaurant
13 janvier 2014 22 h 08 min
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Serge POLIAKOFF

Le Rêve des formes – exposition jusqu’au 23 février
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Un Russe à Paris

Fils d’un éleveur de chevaux pour le Tsar, né à Moscou en 1900, Serge Poliakoff quitte son pays en 1917 avec sa famille. Il gagne sa vie grâce à la musique tout d’abord, jouant de la guitare dans des cabarets en Europe. Il arrive à Paris en 1923 et décide de se consacrer à la peinture en 1929.

Vers l’abstraction

Sa rencontre avec Kandinsky, puis Sonia et Robert Delaunay, sera déterminante pour ses choix artistiques. Il oriente son travail vers l’abstraction. Dans les années 50, il sera associé à ce qu’on a appelé la seconde Ecole de Paris. Comme le montre cette magnifique rétrospective du Musée d’Art Moderne, ses toiles reflètent ses recherches sur les lignes et les surfaces, les couleurs et les formes. Ah les couleurs ! Vibrantes, complémentaires, dansant les unes avec les autres dans une énergie qui rappelle immédiatement Mark Rothko (dont il sera question ici plus tard, forcément) ! Une incroyable vibration positive et optimiste où même les gris et les couleurs assourdies dégagent une puissante force silencieuse.

Comme l’indique le titre de cette rétrospective, il s’agit bien du Rêve des Formes !

photo 3 photo 2

 

Category: Actualité culturelle
Tags: abstraction, exposition, Musée Art Moderne, Paris, Poliakoff
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