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1 juin 2015 19 h 38 min
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Révolution culturelle, financière, technologique : le Bitcoin

Une crypto-monnaie digitale

bitcoin

De quoi ??? Et bien oui, les espèces sonnantes et trébuchantes ne sont plus les seuls moyens de paiement, mais on n’en est pas revenu au troc non plus. Dans notre ère technologique, de nouvelles monnaies ont fait leur apparition, la plus connue étant le Bitcoin. Mais pour ne pas raconter de bêtises sur ce sujet délicat, j’ai interviewé Stéphane Roche qui est de la partie, à la Maison du Bitcoin, un lieu par ailleurs très intéressant, où l’on peut aussi acheter des bitcoins :

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Tout d’abord, il est indiqué dans la brochure de la Maison que le Bitcoin est un protocole avant d’être une monnaie. De quoi s’agit-il ?

SR : Ce qu’on appelle le Protocole Bitcoin, c’est l’ensemble des règles qui régissent le système Bitcoin. Ces règles sont écrites sous forme de code informatique (en langage C++). La première version du Protocole, écrite par un certain Satoshi Nakamoto, est publiée sur Internet en open source en 2009, gage de fiabilité et de sécurité. Tous les développeurs du monde peuvent lire et analyser le code, de même que soumettre des propositions pour l’améliorer. Une proposition est intégrée au Protocole si plus de 50% des mineurs (nous reviendrons sur le minage plus tard) choisissent de l’adopter.

Les Bitcoins sont stockés dans un portefeuille numérique composé de deux parties, la clé privée et la clé publique. Comment obtenir ces deux clés et à quoi servent-elles ? Doit-on fournir les mêmes informations personnelles que pour ouvrir un compte bancaire ?

SR : Pour avoir une paire de clés publique/privée, il faut simplement télécharger un portefeuille numérique, c’est-à-dire une application, mobile ou desktop. Vous pouvez aussi créer un compte en ligne chez un fournisseur de « portefeuille Web » mais ce type de portefeuille est le moins sûr, étant un objet de convoitise par nombre de hackers. Le portefeuille se chargera de générer les paires de clés pour nous. Aujourd’hui, tous les portefeuilles sont des HD wallets, c’est-à-dire hiérarchiques et déterministes. Hiérarchiques car ils créent en fait un arbre de paires de clés à partir d’une chaîne de caractères unique appelée master seed, et déterministes car la cryptographie nous permet de régénérer autant de fois que nous le souhaitons l’ensemble de l’arbre à partir de cette seed. La seed, souvent présentée sous la forme de 12 ou 24 mots, nous donne un moyen facile de sauvegarder et de restaurer notre portefeuille sur une application. Inutile de dire que votre seed doit être conservée très soigneusement.

Ainsi, aucune information personnelle n’est à fournir à qui que ce soit. Vous pouvez faire confiance à un tiers pour conserver vos bitcoins mais ce n’est pas une obligation. Bitcoin vous permet d’être votre propre banque, avec ses avantages et ses inconvénients.

Pour vous aider dans le choix d’un portefeuille, vous pouvez aller sur https://bitcoin.org/fr/choisir-votre-porte-monnaie . Je conseillerais les applications Hive, Multibit ou Electrum pour les ordinateurs de bureau et Hive, Mycellium ou Greenbits pour mobile. En revanche, ne prenez pas Bitcoin Core où vous allez devoir télécharger l’ensemble des transactions depuis la création de Bitcoin, soit près de 25Go.

On peut stocker des Bitcoins sur son disque dur d’ordinateur, son mobile ou un site en ligne, mais il existe une sorte de clé USB ultra-sécurisée appelée Ledger Wallet, en quoi cela consiste-t-il ?

SR : Le Ledger Wallet a été créé par une start-up française. C’est un hardware wallet, un portefeuille matériel qui permet de stocker ses bitcoins sur une clé USB sécurisée. Les clés privées ne sont pas en contact direct avec Internet, rendant impossible toute tentative de vol et constituant ainsi l’un des moyens les plus sûrs de conserver ses bitcoins. Le Ledger Wallet se rapproche de ce que l’on appelle le stockage à froid, à ceci près qu’avec cette clé nous pouvons télécharger une application pour émettre et recevoir des paiements. En effet, Ledger a développé une application Chrome afin de communiquer avec cette clé. Si vous êtes intéressé par ce produit, vous pouvez visiter leur site Web : https://www.ledgerwallet.com

Les Bitcoins sont générés automatiquement et pour un temps défini, au cours d’un processus décentralisé que l’on nomme « minage ». Comment cela fonctionne-t-il et qui sont les « mineurs » ?

SR : Comprendre le but et le fonctionnement global du minage est essentiel à la compréhension de Bitcoin, c’est réellement le coeur du système. Bitcoin est un réseau d’ordinateurs pair-à-pair et décentralisé, c’est-à-dire sans serveur central. Au sein de ce réseau, nous avons les clients légers, les portefeuilles qui permettent d’envoyer et de recevoir des bitcoins, ainsi que des clients lourds qui permettent en plus de « miner ». L’application qui permet de transformer son matériel informatique en mineur s’appelle Bitcoin Core. Ce qui distingue Bitcoin Core des portefeuilles numériques simples, c’est que l’application permet de confirmer chacune des nouvelles transactions du réseau. Toutes les transactions depuis la création de Bitcoin sont enregistrées dans un registre public nommé la blockchain, dont chaque mineur conserve une copie. N’importe qui peut aller lire ce registre sur des sites « explorateur de blockchain« , tel que blochchain.info.

Un bloc de transactions, contenant les transactions apparues depuis le dernier bloc, est ajouté à la blockchain toutes les 10 minutes en moyenne. On dit qu’il est « miné ». Pour ajouter un bloc à la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, le mineur doit trouver la solution à un difficile problème mathématique basé sur un algorithme de hachage cryptographique. La solution au problème cryptographique, appelée « preuve de travail », est incluse dans le nouveau bloc et tient lieu de preuve aux efforts de calcul importants déployés par le mineur. Les transactions qui font désormais partie d’un bloc et sont ajoutées à la blockchain sont considérées comme « confirmées », ce qui autorise les nouveaux propriétaires de bitcoins à dépenser ce qu’ils ont reçu dans de nouvelles transactions.

Les mineurs reçoivent deux types de récompenses en échange de leur minage : de nouveaux bitcoins créés avec chaque nouveau bloc (25 btc actuellement mais ceci décroît de moitié tous les quatre ans), et les frais de transaction de toutes les transactions comprises dans le bloc.

Le minage est avant tout cette compétition entre mineurs afin de résoudre un nouveau problème cryptographique toutes les dix minutes en moyenne. Cela sécurise le système Bitcoin et permet l’émergence d’un consensus sur tout le réseau sans le besoin d’une autorité centrale. La récompense n’est qu’une mesure d’incitation qui aligne les actions des mineurs à la sécurité du réseau, oeuvrant dans le même temps à la création monétaire.

Pour information, si vous désirez réaliser des opérations frauduleuses sur la blockchain, il vous faudra au moins la moitié de la puissance totale du réseau pour avoir une chance de réussir, laquelle est actuellement de 334 859 282 GigaHashes/s. Autant dire que vous aurez plus de chances de succès en braquant une banque !

On peut à tout moment échanger des bitcoins contre des euros ou des dollars, mais qui détient la réserve en monnaie ? Ou cela ne se passe pas comme les échanges monétaires traditionnels ?

SR : Comme nous l’avons vu, il n’y a pas d’autorité centrale qui émet la monnaie mais un système de consensus décentralisé où un mineur dans le monde émet, à l’heure d’aujourd’hui, 25 bitcoins toutes les dix minutes en moyenne. Le taux d’émission décroît de moitié tous les quatre ans. Il sera à nouveau réduit à 12,5 bitcoins par bloc dans le courant de l’année 2016. Sur la base de cette formule, les récompenses au minage de bitcoin diminuent de façon exponentielle jusqu’à environ l’année 2140, quand tous les bitcoins (21 millions) auront été émis. Après 2140, aucun nouveau bitcoin ne sera émis.

Cette monnaie étant digitale et basée sur une technologie informatique, ne risque-t-elle pas de disparaître du jour au lendemain ? En un mot, puis-je en acheter et en stocker sans risques, ou est-ce que j’achète du vent ?

SR : Cette monnaie n’existe que sous forme digitale mais existe cependant bel et bien. Le système Bitcoin et sa monnaie existeront tant qu’il y aura suffisamment de mineurs pour sécuriser le réseau bitcoin et conserver la blockchain, l’ensemble des transactions effectuées depuis la création du bitcoin.

On ne stocke jamais réellement ses bitcoins mais plutôt une clé privée qui permet de débloquer des fonds enregistrés dans une transaction. Une transaction est effectuée sur une adresse publique et ma clé privée prouve que je suis le propriétaire de ces fonds. Mon solde correspond à l’ensemble des fonds enregistrés sur les transactions effectuées sur mon/mes adresse(s) publique(s).

La technologie du système Bitcoin est donc très robuste et bien pensée. Ceci étant dit, le prix du cours du bitcoin dépend de son adoption. Il est difficile de prédire si le bitcoin va réellement se démocratiser mais de plus en plus de grands acteurs commencent à exploiter cette technologie.

Merci Stéphane pour ces explications détaillées.

Vous pouvez donc acheter vos premiers bitcoins en ligne, après avoir téléchargé l’application qui vous donnera vos clés bien sûr. La Maison du Bitcoin quant à elle, se trouve au 35, rue du Caire dans le 2ème arrondissement de Paris, mais il y en a aussi à New-York, Tel Aviv, Toronto et Québec.

Category: Actualité culturelle
Tags: banque, bitcoin, échanges, monnaie, technologie
27 mai 2015 22 h 57 min
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La coulée verte René Dumont – Paris 12ème

Une promenade bucolique dans Paris au milieu des végétaux

Sur le trajet de l’ancienne voie de chemin de fer de la ligne de Vincennes, à l’est de Paris, on a créé petit à petit à partir de la fin des années 80, un chemin planté d’arbres et d’arbustes de toute sorte où l’on peut se promener entre la place de la Bastille et la porte de Montempoivre sur 4,7 km. On passe au-dessus du Viaduc des Arts, en haut de l’avenue Daumesnil, on traverse des passerelles entre des immeubles de tous les styles architecturaux, on peut courir, emmener les enfants et s’arrêter au square Charles Péguy avec eux, s’asseoir en amoureux sur un banc et se croire seuls au monde, arriver au Jardin de Reuilly en passant le grand pont de bois au-dessus du boulevard Diderot.

On marche, on respire, on flâne, on se dit bonjour, c’est la campagne !

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Et le panneau te dit où tu es, où tu vas, tu ne te perds pas tout en admirant la végétation en fleurs :

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Un joli petit bassin bordé d’iris ajoute une touche de fraîcheur au petit chemin :

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Oui c’est ma fleur préférée on le sait… Merci à Nina qui m’a fait découvrir ce lieu magique témoin de nos fous rires – un de plus ! Une autre partie passe en banlieue, tout aussi charmante. On a donné à cette coulée verte, autrefois « Promenade plantée », le nom de René Dumont, écologiste et premier candidat à représenter ce mouvement à des élections présidentielles. Nous, nous sommes arrivées jusqu’au jardin de Reuilly, où l’on peut se désaltérer à une fontaine d’eau plate, évidemment, mais où coule aussi de l’eau gazeuse, c’est unique au monde ! Voici comment le jardin descend vers l’avenue Daumesnil (humm, il est préférable d’emprunter les escaliers) :

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Renseignements sur les horaires d’ouverture, le parcours, les activités, en cliquant ici

Category: Mes sorties
Tags: arbres, bancs, coulée verte, iris, promenade
23 mai 2015 21 h 49 min
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Qantara, la revue de l’IMA

Magazine des cultures arabe et méditerranéenne

Une revue de très grande qualité publiée quatre fois par an par l’Institut du Monde Arabe, dont les articles sont rédigés par des historiens, des universitaires, des écrivains et des commissaires d’exposition, avec un dossier central richement documenté et agrémenté d’une bibliographie (voilà comment je possède désormais La question d’Orient de Jacques Frémeaux, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne qui va tout m’apprendre sur l’histoire des Balkans à l’Afghanistan depuis le XVIIIème siècle).

Arts – expos, danse, théâtre, festivals… architecture – la ville de Casablanca par exemple, expositions à l’IMA et ailleurs sur des thèmes liés au Proche-Orient et au Moyen-Orient, choix de lectures et de musiques, extraits d’un roman, invitation au voyage et carnet de route illustré, poème avec sa traduction (que j’apprécie, moi qui apprends l’arabe), derniers ouvrages parus – littérature, histoire, géopolitique, BD,… articles illustrés de photographies d’archives ou plus récentes, portrait d’un orientaliste, entretien avec un poète ou un écrivain, la rubrique cuisine historique décalée de Marie-Josèphe Moncorgé, il y a de tout pour tous les goûts !

J’y suis abonnée mais vous trouvez la revue en kiosque et à l’IMA bien sûr. Les deux derniers numéros :

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Comme d’habitude, je vous donne le lien pour toutes les infos ici

Category: Littérature
Tags: articles, arts, histoire, institut du monde arabe, livres, revue
20 mai 2015 22 h 34 min
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Louis Comfort Tiffany (1848 – 1933)

Le bijoutier ? Tiffany & Co à New-York ? Non, son fils !

Tout le monde a en mémoire Audrey Hepburn qui va contempler les vitrines du bijoutier en croquant dans un croissant pour son petit-déjeuner… La firme connaît d’ailleurs un succès fou ces temps-ci avec ses bracelets auxquels s’attachent des charms de toute sorte, et ses clés en pendentif, vendus dans des boîtes vert pâle très reconnaissables.

Il est question ici du fils, artisan génial du verre, créateur majeur de l’Art Nouveau en Amérique, aussi connu de son temps qu’Emile Gallé en France au tournant du XXème siècle. Sa technique du verre opalin a été employée pour des vitraux en décoration intérieure, mais aussi pour des vases et… oui bien sûr, vous ne connaissez qu’elle, la fameuse « lampe Tiffany » dont on fabrique à l’envi des reproductions en plastique Made in China ! En voici une originale et je vous vois d’ici faire « Ah oui bien sûr ! » :

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Pourquoi est-il intéressant ? Car l’Art Nouveau appelé ainsi en France et en Belgique, a surtout « pris » en Europe – Sécession à Vienne, Prague et Budapest, Jugendstil en Allemagne, Arts and Crafts en Grande Bretagne, influences folkloriques en Finlande et en Europe du Nord en général. Les créations de Louis Comfort Tiffany nous viennent de l’autre côté de l’Atlantique, leur auteur ayant été influencé par William Morris, l’un des chefs de file du mouvement Arts and Crafts. Il a travaillé le verre, créant des couches superposées de motifs, des inclusions de verre sur du verre et même des filaments métalliques dans la matière, tout cela en motifs végétaux typiques de l’art 1900.

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On peut bien voir la technique sur ces photos d’une exposition ayant eu lieu au château Festetics de Keszthely en Hongrie où je passais par hasard.

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J’espère vous avoir donné envie de découvrir les oeuvres de Tiffany au-delà de la lampe colorée dont les mauvaises imitations se voient partout. J’en profite pour rendre hommage aux musées hongrois qui, moyennant un petit supplément au prix du billet d’entrée, vous autorisent à photographier les oeuvres exposées. Merci à Csilla, ma cousine, qui s’en est acquitté pour me permettre de garder un souvenir de cette magnifique exposition où figuraient également des vases de Gallé (si loin de Nancy)…

Category: Actualité culturelle
Tags: Art Nouveau, lampes, Tiffany, vases
16 mai 2015 21 h 58 min
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Le pousse café – LE spot de Boulogne (92)

Un restaurant-bar super cool dans une ville qui l’est moins

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Dans cette ville bourgeoise où l’on a le choix entre dîner dans un restau un peu classe – nappes blanches et addition salée pour une nourriture assez banale, ou dans un lieu style mexicain ou asiatique très moyen, le pousse café est un lieu chaleureux à la cuisine traditionnelle faite de produits frais en provenance directe du lieu de production : la viande de l’Aubrac est à fondre de plaisir, la planche de charcuterie/fromages est arrivée d’Auvergne le matin même, c’est sûr, il n’y a qu’à goûter le Saint Nectaire et on sait qu’il ne vient pas du supermarché du coin ! Le tout à un prix super abordable avec un petit vin de pays très gouleyant, d’ailleurs voici l’ardoise :

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C’est au 48, rue Danjou, à Boulogne dans les Hauts de Seine, et si on n’y avait pas fêté l’anniversaire de mon amie Eve, habitante du quartier, jamais je n’aurais su qu’un tel lieu existait à quelques mètres du métro Marcel Sembat où la pizzeria avoisine le restaurant japonais…

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La déco est très chouette aussi, style américain kitsch avec un côté années 30 (on n’est pas loin du Musée des années 30) :

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Et tous les 15 jours, un groupe vient jouer de la musique latino, hier c’était le groupe brésilien Mini Bailinho super chouette :

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Alors si on ne dîne pas trop tard, on peut rester boire des coups et écouter la musique sans hésiter à esquisser quelques pas de danse.

 

 

Pour rester en contact avec eux et savoir qui va chanter dans 15 jours, la page Facebook du Pousse café vous dit tout ! C’est ici

Category: Mes sorties
Tags: Auvergne, Boulogne, musique, restaurant
14 mai 2015 21 h 58 min
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Bear Touches Moon – ami, poète, homme de pouvoir

Ours Touche la Lune, un beau nom amérindien

Il se dit 3/4 Allemand, un million et 1/4 Lakota, mais il est 4/4 humain, généreux, plein d’amour pour son prochain. Mike, de son nom « occidental », est hyper connecté mais pas comme nous, avec la wi fi, smartphone, tablette, etc. Il est en permanence relié aux forces de la nature, aux quatre éléments, aux étoiles, aux astres et puise son immense énergie dans le cosmos en direct.

Le voici en majesté dans son trône de pierre :

Bear Touches Moon

 

 

 

Car oui, les pierres, il y puise ses forces, grâce à la méditation et aux prières héritées de ses ancêtres. Tous les symboles de ce peuple des origines de l’humanité lui sont familiers et il s’en sert avec leur connaissance et leur sagesse, comme de ce cristal de roche superbe :

 

 

cristal de Bear

Mais ce qui m’a touchée depuis que nous communiquons sur Facebook, ce sont ses poèmes, quelques lignes qui se terminent à chaque fois par « Bear touches Moon… danse… » et il reprend l’élément essentiel du poème. J’en ai traduit pour vous, et je vais aussi en reproduire un tel qu’il nous arrive comme un boulet de canon qui nous galvanise d’énergie positive et d’amour :

JE SUIS NÉ SUR LA TERRE ET J’AIME COMME TOUT POUSSE
JE SUIS NÉ DU FEU REGARDE EN MOI ET VOIS COMME IL BRILLE
JE SUIS NÉ VENT ET MON ÂME CHANTE COMME IL SOUFFLE
JE SUIS NÉ DANS L’EAU ET JE POSSÈDE LA VIE TANT QU’ELLE COULE
JE SUIS NÉ AVEC UN ESPRIT ET MON COEUR EN PERMANENCE SAIT
QUE JE SUIS NÉ POUR L’AMOUR ET CELA SE VOIT CLAIREMENT DANS MES YEUX
…………………………………………………………..
……BEAR… TOUCHES MOON… DANSE AVEC TOUT CE QUI EST….

 

QUAND VOUS VOUS TENEZ DEBOUT EN SOLITAIRE LES YEUX PERDUS DNS LA MER COSMIQUE
VOUS POUVEZ VOIR VOTRE PROPRE REFLET DANS LES CIEUX D’ÉTERNITÉ ILLUMINÉS D’ÉTOILES
ET QUAND VOUS TROUVEZ LA CONSTELLATION QUI VOUS LIBÈRE POUR DE BON
VOUS POUVEZ VOIR LE VISAGE DE VOTRE CRÉATEUR DANS LE VÔTRE À LA PERFECTION
……………………………………………………………………………..
……. BEAR… TOUCHES MOON… DANSE
….. SOUS SA PROPRE CONSTELLATION….

Car oui, Mike écrit en majuscule, comme une clameur lancée vers le cosmos… Voici celui en version originale pour vous faire sentir la pulsation de vie qui imprègne ses écrits :

DANCES THE BEAR WITH POWER AND DANCES THE BEAR WITH THUNDER
DANCES THE BEAR LIKE HES JUST CRAZY OR SOME SPELL THAT HE IS UNDER
DANCES THE BEAR WITH BEAUTY AND DANCES THE BEAR WITH GRACE
DANCES THE BEAR LIKE NO ONE IS WATCHING WITH A STRANGE LOOK ON HIS FACE
DANCES THE BEAR WITH LAUGHTER AND DANCES THE BEAR WITH LOVE
DANCES THE BEAR LIKE HE IS THE UNIVERSE AND IT FITS HIM LIKE A GLOVE
………………………………………………………………………
……..BEAR… TOUCHES MOON… DANCES……
…….WITH THE CRAZY STRANGE UNIVERSE……..

Mike – Bear Touches Moon – nous reconnecte à ce que nous avons oublié, le lien qui nous unit tous, l’énergie vitale naturelle qui nous traverse tous, le respect des êtres vivants et la communication avec l’au-delà. Certains de ses textes racontent l’autre monde dans lequel voyage son esprit, et il nous emmène à sa suite. Comme il publie ses posts en public, vous pouvez les retrouver sur Facebook ici

Category: Littérature
Tags: amérindien, lune, ours, pierres, poèmes, pouvoir
11 mai 2015 21 h 06 min
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Dis-moi ce que tu manges…

… Je te dirai d’où tu viens !

Les goûts de l’enfance ne sont-ils pas ceux qui nous restent toute notre vie ? hé oui, nos origines se nichent aussi dans notre estomac : « Les bons plats de Maman »… Pour moi, ce sont ceux de ma grand-mère avant tout : saucisse et boudins grillés que nous achetions crus chez M. Suba, le traiteur hongrois de la rue de Sévigné, dans le Marais, j’entrais et je disais bonjour en hongrois à 10 ans, ça le faisait craquer et j’avais droit à une tranche de salami hongrois (rien à voir avec l’italien) sur un morceau de pain, avec un morceau de cornichon aigre-doux… saucisson sec au paprika, légumes braisés avec un roût (farine roussie dans l’huile, nous ne faisions déjà plus la cuisine traditionnelle au saindoux) et de la crème, sauté de porc ou de veau au paprika à la crème…

Et les soupes ! En Hongrie, l’entrée du déjeuner est toujours une soupe, en hiver, goulasch (gulyásleves ou bableves), en été des soupes de fruits froides, pomme ou griottes à la crème fouettée… Illustration : goulasch à droite, soupe de haricots à gauche :

bablevesgulyasleves

 

 

 

 

 

Je ne voudrais pas me vanter, mais je cuisine une goulasch à tomber par terre…

En plat donc, un bon sauté de veau au paprika et à la crème ou ce que nous avons mangé hier avec Maman, une escalope viennoise qui, à la différence de l’escalope milanaise, se pane avec farine ET oeuf ET chapelure. On mange ça avec des pommes de terre aux oignons et une salade de concombre à la hongroise, c’est-à-dire baignant dans de l’eau vinaigrée sucrée avec des rondelles de poivron, assaisonnée au paprika. Délicieux ! A gauche, mon repas de dimanche, à droite le sauté de veau aux pâtes fraîches (c’est comme les spätzle alsaciens) :

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Et maintenant, un dessert ? Le millefeuille façon hongroise, à la crème avec de la crème, ou le strudel autrichien qui chez nous s’appelle « rétes » (prononcer rétèche) et se farcit aux pommes, aux griottes, au fromage blanc et raisins, fine pâte feuilletée aérienne et croquante… Hmmmm :

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On peut arroser tout cela de délicieux vins hongrois, rouges de Szekszárd, Merlot ou Pinot noir, blancs de la région de Tokay ou Badacsony près du lac Balaton, après avoir dégusté une eau-de-vie blanche en apéritif (prune, poire, abricot).

Non, ce n’est pas très diététique, mais un morceau de lard gras fumé ou un gâteau à la crème, c’est tellement bon ! Et ça me rappelle le bonheur de mon enfance, alors soyez indulgents face à ma gourmandise pour ces produits :-), même si j’adore la gastronomie française, classée au Patrimoine immatériel de l’UNESCO…

Category: Hongrie
Tags: crème, gâteaux, paprika, plats
3 mai 2015 20 h 38 min
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Le bois de Boulogne

Se promener dans une forêt, pique-niquer au bord d’un lac… et pouvoir y accéder en métro !

Le bois de Boulogne existe depuis le XIVème siècle à l’ouest de Paris. Saccagé pendant la Révolution puis par les soldats anglais et russes qui ont occupé Paris en 1814, il a été replanté et aménagé par Napoléon III qui voulait des espaces verts aux quatre points cardinaux de la capitale.

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Il comporte 25 km d’allées cavalières et 15 km de pistes cyclables, les serres d’Auteuil et le Parc de Bagatelle, ainsi que l’hippodrome de Longchamp, mais aux beaux jours, il est très agréable de s’y promener ou de s’installer sur l’herbe pour piquer-niquer, voire de canoter sur le grand lac autour des deux îles. C’est vert, c’est calme, c’est proche, que demander de plus ?

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Si ça vous tente de passer une après-midi bucolique, n’hésitez pas, c’est au métro Porte d’Auteuil pour arriver par l’hippodrome, Porte Dauphine pour retrouver le grand lac tout de suite et Porte Maillot vers le Jardin d’Acclimatation si vous y allez avec vos enfants.

Category: Mes sorties
Tags: bois, Boulogne, canot, lac, pique-nique, promenade
30 avril 2015 21 h 50 min
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Eux et nous, nous et eux : la France et la Hongrie

Identité ou territoire ?

Née en France, française, j’ai toujours revendiqué mes origines hongroises, parfois comme une fierté, parfois pour me faire remarquer en paraissant originale. S’il y a beaucoup d’immigrés en France en effet, la communauté hongroise n’y est pas très visible ni connue et le pays, bien qu’entré dans l’Union Européenne le 1er mai 2004, est inconnu des Français. Il a donc toujours paru exotique de s’avouer des origines d’Europe de l’Est. Dans les années soixante, c’était même pire : on ne savait rien de ce qui se passait derrière le Rideau de Fer. Je nous faisais donc volontiers passer pour des martyrs pour me rendre intéressante à l’école en début d’année auprès des enseignants et de mes nouveaux camarades de classe, en majorité français. Mais alors venaient les questions : Pourquoi on est ici ? Ah bon, on ne peut pas retourner, pourquoi ? Que se passe-t-il actuellement là-bas ? Tu penses bien qu’à 10 ans, je n’avais pas les réponses à ces questions, alors j’improvisais à partir des bribes que j’avais entendues ou comprises et j’étais mal à l’aise de répondre un peu n’importe quoi… La Hongrie devenait un pays fantastique mais interdit et la France, un pays étranger !

Encore aujourd’hui, quand je parle un peu longtemps de la Hongrie avec des Français, je me surprends à employer le pronom « nous » et à parler comme si je menais une vie totalement différente de celle d' »eux », les Français, mes compatriotes tout de même. Et cela ne choque pas du tout mes interlocuteurs qui me considèrent comme une sorte de témoin privilégié originaire d’un univers étranger et lointain, voire mystérieux et fascinant. Il m’arrive même de critiquer un trait de caractère français comme si je ne parlais pas de gens que je côtoie au quotidien et à la société desquels j’appartiens aussi.

Le plus drôle, c’est que je fais exactement la même chose en Hongrie, quand on me demande comment « nous » vivons en France ! Et cette fois, ce sont les Hongrois les « eux » différents et étrangers. Depuis toute petite en Hongrie, j’ai fait l’intéressante de la même façon en montrant bien que je venais d’un ailleurs lointain, exotique, voire fascinant.

Alors, qui est ce « nous » tantôt français, tantôt hongrois ? C’est moi, bien sûr, intégrée aux deux sociétés et du coup, ayant la possibilité d’en parler en détails, avec leurs défauts et leurs qualités respectives, mais toujours avec de l’affection, consciente de la richesse qu’elles m’apportent. Eux et nous constituent ma personnalité dans un va et vient perpétuel dont je m’amuse aujourd’hui, mais voilà aussi pourquoi je me sens très européenne.

Category: Hongrie
Tags: étranger, eux, France, Hongrie, nous
27 avril 2015 22 h 36 min
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Hommage aux migrants disparus

Chanson prémonitoire ? Alain Souchon « C’est déjà ça »

Le blog de Domi ne traite pas de politique, il n’en sera donc pas question là non plus. Mais au moment où le président Béchir vient d’être réélu au Soudan avec plus de 94% des voix, au moment où plus de 700 migrants venus de Syrie, d’Erythrée et d’ailleurs dans ces régions pauvres et opprimées se noient près de nos côtes, je tenais à rendre hommage à ces jeunes gens qui tentent le tout pour le tout, même pas sûrs d’arriver en Europe sains et saufs. Ce n’est ni une question, ni un choix à faire ou non, c’est une évidence : partir. Et tant qu’il y aura des hommes désespérés, il s’en trouvera d’autres pour leur vendre de l’espoir, tant qu’il y aura des hommes en fuite, il s’en trouvera d’autres pour monnayer cette fuite. Que faire ? Arrêter les passeurs ? Peuvent-ils seulement se regarder dans une glace en recomptant leurs dollars qui puent la mort ?

Je n’ai pas la solution, je partage juste cette chanson où Alain Souchon dit l’essentiel : marcher librement dans une grande ville d’Europe, rêver, « c’est déjà ça » :

Category: My Playlist
Tags: Alain Souchon, chanson, migrants, Soudan
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