• Accueil
  • Actualité culturelle
  • Voyages
  • Hongrie
Domi-leblog
  • Littérature
  • Mes sorties
  • My Playlist
  • Mes cours d’arabe
  • Articles récents

    • Expo Le studio africain à Paris
    • 50 nuances de Pink
    • Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !
    • La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel
  • Commentaires récents

    • domi dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • So' dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • lorentus dans Saint Valentin – le piège
    • Lorentus HOUEDOTE dans Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !
    • domi dans Expo Le studio africain à Paris
  • Archives

    • janvier 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • avril 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • octobre 2017
    • septembre 2017
    • août 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • mars 2016
    • février 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • juillet 2015
    • juin 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • janvier 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • août 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
  • facebook google twitter

#paix

1 novembre 2017 20 h 56 min
2 Comments

40 ans, le punk ? Waouh ! J’étais là au début !

1977 – 2017 : ah ouais, 40 ans de punk ?!

Mais c’est arrivé comment ? Pour comprendre, il faut repartir en arrière et, du coup, JE vais repartir en arrière avec VOUS. Car je vais vous parler de ce que j’ai vécu à l’époque (en mode vas-y Mamie Domi, raconte-nous les temps fougueux de ta jeunesse !) :

Ma génération avait 10 ans en 68, on n’a pas tout compris, mais on a vu. On a vu aussi les images de la guerre du Vietnam tous les soirs à la télé, les sit-in des étudiants américains pacifistes qui se terminaient parfois très mal (4 morts sur le campus dans l’Ohio). Et puis on a vu Woodstock, trois jours de musique, de paix et d’amour. Et on y a cru. Un autre monde devenait possible, bien avant celui des altermondialistes d’aujourd’hui. Et il nous appartenait à nous de le construire, nous étions suffisamment nombreux pour croire y arriver, du haut de nos 16-17 ans. Nous écoutions Janis Joplin, Jimi Hendrix, Yes, Crosby Stills, Nash and Young, nous étions influencés par la non-violence de Gandhi au son du sitar de Ravi Shankar. Nous avions vu les barricades de 68, la fumée des lacrymogènes, cela n’était pas pour nous. Si nous nous donnions tous la main, si nous prônions des valeurs d’entraide et d’amour et non de profit et d’intérêt, l’humanité tout entière pourrait vivre dans le bonheur et la paix, le partage et l’amour. Il ne s’agissait pas de communisme, la solution politique nous déplaisait aussi. Après les 30 glorieuses, le choc pétrolier était passé par là et on voyait bien qu’aucune solution politique ne pouvait convenir. On a passé notre bac en voulant faire des études pour contribuer à construire un monde meilleur en arrivant sur le marché du travail.

On a quitté le cocon douillet du lycée, les potes avec qui on refaisait le monde. On a retrouvé d’autres potes avec qui le refaire à la fac.

Alors, où ça a merdé ?

Je ne peux pas dire que j’ai été frappée d’un coup par la désillusion. Avec le recul, je pense que cela a été moins violent que cela, je ne l’ai juste pas vu venir. C’est arrivé petit à petit : je fais des études de langues étrangères pour devenir ethnologue, ça ne me mènera à rien… A la fac, on nous prépare à être de futurs cols blancs, pas à s’épanouir dans un job qui nous plaît : filières bouchées, avenir ou pas d’avenir. Tout dépend soudain de l’argent : celui qu’ont tes parents, celui que tu as en poche chaque mois, celui que tu vas devoir gagner pour vivre. Non, ce monde ne veut pas être changé, il appartiendra toujours aux profiteurs sans état d’âme. Arrête de planer à 15 000, le chômage est là, la crise de l’énergie, la débandade des Américains au Vietnam, la Guerre Froide qui continue ad nauseam…

T’as envie de participer à ça ? Non ! Alors démarque-toi et fonce dans le tas. Il ne s’agit plus de prendre des gants, de faire des sourires et d’espérer changer le monde dans la douceur.

Et PUNK dans ta gueule !

Je me suis fait couper les cheveux à 2mm du crâne, j’ai raccourci et rétréci mes pantalons, porté des bretelles et des badges provocateurs. Mon signe distinctif ? Une pince à linge en métal autour du cou. Il s’agissait tout à coup de prendre son destin en main en rejetant en bloc la société de consommation qui nous poussait à la passivité. Je suis passée des accords planants de Pink Floyd à The Stooges sans transition, puis The Clash. Voici la chanson qu’ils ont écrite après les émeutes raciales de Brixton :

Les mots d’ordre étaient : »Destroy » et « No future… for you ! » qui est devenu « No future ! » tout court. Cet avenir, on n’en voulait pas et on le clamait haut et fort. Les Sex Pistols chantaient que la monarchie britannique était un régime fasciste et nous, les petits blancs un peu mous, il fallait nous secouer et hurler.

C’était une musique, c’était une mode – Doc Martens, jeans courts, bretelles, tartan -, c’est devenu une attitude.

Domi punkDomi punk 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Punk’s not dead !

Category: Actualité culturelle
Tags: amour, musique, paix, punk, révolte, Woodstock
3 décembre 2016 22 h 29 min
Leave a Comment

Expo à voir : L’art de la Paix au Petit Palais

 Jusqu’au 15 janvier, courez-y c’est extraordinaire !

La paix, c’est avant tout le contraire de la guerre. Donc « faire la paix », c’est arrêter de « faire la guerre ». L’exposition retrace donc l’histoire de la fin des guerres, depuis l’époque médiévale jusqu’au milieu du siècle dernier environ. Outre les traités eux-mêmes, documents originaux fascinants par leurs tailles et leurs formes diverses, on y trouve des portraits d’hommes célèbres pour avoir agi pour la paix au cours des siècles, accompagnés de citations.

Dans un ordre chronologique, la succession d’objets exposés nous apprend qu’au Moyen Âge et à la Renaissance, les grands de ce monde se faisaient la guerre pour agrandir leur territoire puis signaient la paix en redessinant les frontières de leurs royaumes, c’est « La paix des Princes ». Un exemple :

Traité d'Arras, 1482

Pas besoin de connaître le contexte, un empereur et un roi de France – Louis XI et Maximilien de Habsbourg – ratifient cet énorme document.
Puis les souverains ont été les garants de la « Paix de Dieu », ce qu’illustrent un magnifique manuscrit enluminé de La cité de Dieu de Saint-Augustin et un manuscrit de Christine de Pisan (je ne vous les montre pas pour ne pas tout déflorer).

Enfin, un moyen de garantir la paix était de marier la fille d’un roi étranger à un dauphin français, ici on nous montre le contrat de mariage entre Louis et Marie-Antoinette, ratifié par l’impératrice Marie-Thérèse et son fils Joseph II :

 

Contrat de mariage Louis et Marie-Antoinette

 

 

 

Les guerres napoléoniennes sont également représentées, mais ce qui m’a émerveillée, c’est l’original de l’acte final du congrès de Vienne en français, signé par tous les représentants des nations étrangères en 1815 :

 

 

 

Acte final du congrès de Vienne

Et nous voici au XXème siècle, avec son lot de conflits ! Nous avons en vitrine le télégramme envoyé de Vienne par l’Ambassadeur après l’assassinat de François-Ferdinand et de son épouse à Sarajevo, recopié « en clair » car envoyé chiffré, les accords Sykes-Picot de 1916 avec la carte qui aurait été réalisée par les diplomates eux-mêmes, les accords de Munich de 1938, des télégrammes envoyés de Berlin en août 39, le traité de l’Atlantique Nord, celui de non-prolifération des armes nucléaires, le traité de Rome tel que rédigé par Schuman, le traité mettant fin à la guerre d’Indochine :

l'attentat de Sarajevo

l’attentat de Sarajevo

Les accords Sykes-Picot, original anglais

Les accords Sykes-Picot, original anglais

 

 

 

 

 

 

 

Et le traité qui m’a touchée aussi, car c’est suite à sa signature que l’audiovisuel public allemand et l’audiovisuel public français se doivent de coopérer : le Traité de l’Elysée de 1963 suite auquel une commission mixte franco-allemande se réunit chaque année, en alternance à Paris et à Berlin, pour discuter de projets communs en radio et télévision :

Traité de l'Elysée, 1963

 

 

 

 

 

 

Pour préparer votre visite, c’est par ici, le lien vers le site de l’exposition L’art de le Paix au Petit Palais et bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: Berlin, exposition, France, histoire, paix, Petit Palais, rois, traités, Vienne
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr