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#oral

5 juin 2016 18 h 59 min
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Cours d’arabe : la reprise… la vraie !

Vous avez été témoins ici de mes adieux d’élève à Tarek, parti à Toulouse dispenser ses lumières à d’autres étudiants, j’avais en effet chroniqué ici La fin de l’ère Tarek ! J’avais essayé de continuer quand même, de m’insérer entre deux voyages à Toulouse, mais j’avais dû capituler face aux attraits du Capitole (hmmm… oui, bon :-)). Après novembre laborieux, j’avais tout laissé en décembre, avec mes cahiers pour seuls compagnons en attendant la reprise.

Kiela Consulting, fidèle à sa réputation, ne voulait pas nous envoyer n’importe qui, surtout après un diplômé de la prestigieuse université du Caire Al-Azhar. Ce sera donc Najoua, dont je vous annonçais l’arrivée, avec des révisions précédant la reprise . Ce fut alors que, badaboum ! toute ma vie professionnelle bascula : changement d’affectation signifie changement d’horaires parfois, alors impossible de commencer avec Najoua. Quelle déception ! D’autant plus qu’Hersen, lui, a pu le faire et ne tarit pas d’éloges sur sa prof. Je suis naturellement dépitée et jalouse. J’en appelle au bon Rémi, chez Kiela, qui comprend parfaitement que l’on ne peut pas m’abandonner en si bon chemin. Il me faut juste quelqu’un de disponible après 18h, pas le même soir chaque semaine puisque j’alterne désormais les 18h et les 20h d’un jour sur l’autre. Je patiente tout en rongeant mon frein et voilà que… (roulements de tambour) arrive Anbar !

Bien sûr que sa méthode n’est pas la même que celle de Tarek, mais, ô joie, trop la chance ! elles se complètent ! Et me voici à améliorer ma compréhension orale, enfin ! Je ne crie pas victoire au bout de deux cours, mais je sens ma panique refluer quand on me parle. Et j’aimais déjà la musicalité de l’accent de Tarek, là c’est encore plus joli, plus doux, féminin en somme. J’emploie d’ailleurs moi-même toutes ces formes féminines que j’ai apprises sans les pratiquer depuis trois ans, mes collègues arabes étant en majorité masculins par un hasard malheureux.

Son conseil ? Ecouter, repérer des mots, puis des phrases, distinguer les syllabes. Non pas en regardant les infos tout en arabe, mais en regardant des séries en arabe littéraire, car il y en a pléthore ! « Tu aimes l’histoire, Dominique ? Alors je te conseille xxxx et xxxx, mais oui, c’est sur YouTube, très facile à trouver ! », me dit Anbar avec son grand sourire. Je connaissais la série turque sur Soliman le Magnifique, et bien, il en existe une en arabe, superbe semble-t-il, où l’on a choisi de montrer, non pas les batailles sanglantes où les Hongrois se sont fait massacrer, ouf ! mais la très belle histoire d’amour entre le sultan et Roxelane, sa femme préférée. Et en attendant, j’ai commencé à regarder Youssef, l’histoire de Joseph, fils de Jacob et Rachel. C’est biblique, c’est puissant, c’est beau… et c’est sous-titré en français ! J’écoute et je lis, je vais progresser ! Allez, j’en mets un bout ici :

Dès le générique, magnifique, on est à fond ! Et à l’heure où les séries américaines font le buz, chaque nouvelle saison étant attendue avec impatience et annoncée partout, moi je me tourne vers une autre aire géographique et je kife (pour employer un mot d’origine arabe) !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, compréhension, cours, méthode, oral, professeur, reprise, série
8 novembre 2015 22 h 21 min
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Tarek II – Le retour (un peu)

Vous vous souvenez de mon vibrant adieu à mon prof d’arabe ici-même ? C’était au mois d’août, Tarek était nommé lecteur d’arabe dans une université de province dont je tairai le nom par respect de sa vie privée. Il ne pourra plus me donner de cours, je lui ai dit au revoir avec des trémolos dans la voix et je lui ai solennellement promis de ne pas abandonner.

Le nouveau système de formation professionnelle

Depuis le 1er janvier 2015, l’Etat considère que le droit à la formation appartient en propre à chaque salarié et qu’il peut en disposer comme il le souhaite, indépendamment de son employeur. Un site a été créé pour gérer son compte : www.moncompteformation.gouv.fr où l’on peut créer un compte personnel grâce à notre matricule et au code de l’entreprise qui nous emploie. Oui mais… le moteur de recherche est tellement mal fichu que, quand je demande des cours d’arabe, le système me propose l’école des Mines de Brest. Décourageant ? Oui, un peu. Mais je n’ai pas voulu rechercher un professeur pour me payer des cours particuliers, comme j’avais fini par faire avec Tarek, alors j’ai appelé l’école qui l’employait. Et bingo ! J’ai pu m’inscrire, en dehors des heures de travail comme avant, donc c’est l’AFDAS (Association pour la Formation des Adultes) qui paie directement et mon employeur n’a rien à dire.

Deuxième grande nouvelle : l’école, Kiela Consulting, a convaincu Tarek de continuer les cours sur Paris ! Lui est plus réservé, il va voir comment il peut s’organiser. Premier cours fin octobre, le temps que tout se mette en place. Mais on ne change pas comme ça une équipe qui gagne ! Nous voici, sérieux avec nos lunettes :

Tarek et Domi

Pour cette session, j’ai demandé à améliorer ma compréhension orale, car c’est ma grande faiblesse et j’en suis au point où je n’ose plus adresser la parole en arabe à quelqu’un car je ne comprends pas sa réponse et j’ai l’air bête (et la conversation tourne court, ce qui est plus gênant). Et puis, davantage d’exercices de vocabulaire car si nous ne revoyons les mots nouveaux que tous les trois mois, je ne les retiendrai jamais. Remarque de Tarek sur le premier cours : »Alors, t’as tout oublié ? » Mais oui, c’est pour ça qu’on l’aime, notre Tarek, pour sa délicatesse et son tact… Je ne me démonte pas et lui explique en détails l’arrivée d’un nouveau directeur. Ensuite, je comprends bien le petit dialogue en arabe que Tarek me lit, et j’arrive à lui expliquer en arabe pourquoi j’ai appris le japonais. Balèze ? Encourageant plutôt !

Mais alors, pourquoi le retour (un peu) ?

Comme je l’ai dit plus haut, Tarek devait voir s’il pourrait tenir le rythme. La réponse est négative : trop d’aller-retour en train, trop cher, mon prof préféré va s’installer plus près de cette fameuse université et ne remonter à Paris que de temps en temps – et nous nous verrons pour rigoler entre amis, c’est sûr ! En attendant, nous profitons à fond de la méthode de Tarek mais avec un axe sur le développement du vocabulaire et de l’oral, encore de l’oral, toujours de l’oral ! Et ça devrait marcher Inshallah !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, cours, formation, oral, vocabulaire
14 juillet 2015 18 h 10 min
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Et hop ! je passe à l’égyptien !

Un nouvel amant ? Mais non, une nouvelle langue !

En deux ans et demi, j’ai acquis les bases grammaticales et syntaxiques de l’arabe classique, reste le vocabulaire, ça, ça vient petit à petit. Il était temps d’élargir mon domaine d’action linguistique, et j’ai choisi le dialecte égyptien. Le fait que Tarek, mon professeur, soit égyptien a aidé à la décision, bien sûr, et aussi le fait que pour son mémoire de thèse il analyse les manuels d’enseignement de l’égyptien en France. Je savais que je serai bien conseillée, et d’ailleurs, voici le livre en question :

photo (31)
Oui, cette fois, nous travaillons avec un manuel. Chaque leçon est composée d’un dialogue, avec une situation de communication très quotidienne qui colle à des réalités égyptiennes. Puis il y a le vocabulaire et les exercices. Première surprise : nous faisons beaucoup d’oral ! En effet, autant l’arabe classique, que l’on dit aussi littéraire, sert à la littérature, à la presse écrite et audiovisuelle, autant le dialecte se parle avant tout. Deuxième surprise : même s’il y a des mots en commun, beaucoup n’ont rien à voir, je dois réapprendre à dire plein de choses, comme si j’apprenais une autre langue, et n’en est-ce pas une ?! Et, jamais deux sans trois : la prononciation diffère ! On ne prononce pas le « k » glottal du tout, ce qui nous fait dire ahwa au lieu de qahwa pour le café par exemple, mais il s’écrit quand même, alors il faut sans cesse penser à ne pas le lire. La lettre j se prononce g, donc au lieu de dire jamil on dit gamil pour beau, mais la lettre s’écrit de la même façon, cette fourbe ! Et alors, me direz-vous, comment fait-on pour retranscrire les noms étrangers qui comportent le son je ? Et bien on le fait avec la lettre j sous laquelle on met trois points au lieu d’un !

Pourquoi ai-je voulu me compliquer la vie ? Pour être sûre de pouvoir communiquer avec les autochtones de certains pays. Je sais que dans tout le Maghreb, on peut parler français si on ne se comprend pas en arabe classique. Mais dans le Machrek, tout le monde n’est pas anglophone comme en Egypte ou en Palestine. Et l’égyptien se comprend partout, en Irak, au Koweit, en Jordanie, en Syrie, en Libye… Vous allez me dire que ce n’est pas le moment d’aller faire un petit séjour linguistique dans l’un de ces pays. En effet, mais ce qui s’y passe n’est pas une raison pour cesser tout contact avec nos partenaires des radios publiques et, dire au moins quelques mots que même le standardiste que j’appelle peut comprendre est une belle preuve que de notre côté, nous ne cessons pas les échanges avec nos collègues des pays arabes.

Et puis je vais pouvoir regarder tous les films égyptiens en VO ! Omar Sharif – paix à son âme – et toutes les comédies avec des chansons ! Aussi chouette que Bollywood !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: dialecte, égyptien, manuel, oral
22 mars 2014 1 h 11 min
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Trois mois plus tard – ma progression en arabe

Du niveau 1 au niveau 2… ma première évaluation !

Débutante totale – on dit primo-apprenante dans le jargon – je croyais être au niveau 0. Et bien non ! comme dans les immeubles modernes où il n’y a pas de rez-de-chaussée et de 1er étage, mais un niveau 1 et un niveau 2, j’étais au niveau 1 en commençant. Au bout de trois mois d’apprentissage, Tarek estime que je suis prête pour passer à la vitesse supérieure et, en bon pédagogue, il veut d’abord s’assurer que j’ai bien assimilé ce qu’il m’a enseigné jusque-là.

J’ai les miquettes ! A 54 ans, avec un diplôme de poésie américaine contemporaine et une licence de japonais, j’ai le trac le jour de cette évaluation, je ne le crois pas ! Tarek se moque de moi, je le traite de pervers et de sadique, il rigole. Voici un exemple de ce que j’ai dû retenir :

photo (5)
Impressionnant, n’est-ce pas ?

Il y a 4 modules : expression et compréhension orales, expression et compréhension écrites. Tarek me pose des questions, je réponds, j’arrive à peu près à comprendre bien que je réponde parfois à côté en ayant juste attrapé deux mots au vol, pourtant il parle lentement… Ce n’est pas aussi facile de comprendre l’interlocuteur de langue maternelle arabe que de s’exprimer soi-même avec le vocabulaire connu. Je suis vite perdue et en plus, ça m’énerve parce que je voudrais tout maîtriser et être parfaite… Heureusement, je compense cette sensation d’échec en lisant et traduisant facilement les phrases écrites. Et puis :

La cata de l’écrit !

Tarek me demande de, soit me présenter par écrit, soit de décrire une de mes journées. Je réfléchis et je me dis que je n’ai pas assez de vocabulaire assimilé pour réaliser complètement l’un des deux sujets, alors je demande l’autorisation de mélanger les deux. Et je m’aperçois que je ne sais pas du tout comment les mots s’écrivent ! En arabe, les voyelles courtes ne s’écrivent pas, les longues oui. Mais je ne sais pas où elles sont ! Résultat : une faute quasiment à chaque mot. Je suis catastrophée, même si au final j’ai une bonne note, et je décide de rédiger chaque semaine une sorte de journal en arabe : où je vais, qui je vois, ce que je fais. Du coup, je suis en demande d’un certain vocabulaire et nous faisons des petites listes de mots utiles – adverbes de temps, la famille, les jours de la semaine et les mois de l’année… Trop bien ! Et à travers ces phrases, Tarek apprend à connaître mes amis, suit mes activités… mais peut aussi me rappeler des règles de grammaire ou d’orthographe que j’ai oubliées, repréciser un point que je n’ai pas bien compris puisque j’utilise mal la règle… Re-trop bien !!!

Et l’oral ?!

Parallèlement, Tarek décide de me faire progresser dans ma compréhension orale. Alors un soir, il me propose une vidéo. Waouh ! « Tsunami » est un mot japonais, mais c’est le premier qui me vient : je suis noyée dans une grosse vague de sons et je ne comprends rien du tout. Très calme, Tarek repasse le début : une journaliste voilée présente un reportage, des jeunes ont manifesté dans une petite ville algérienne. Et en effet, une fois que les battements de mon coeur ont repris un rythme normal, je parviens à détacher les mots « jeune, ville, Algérie, aujourd’hui ». Nullement découragé, mon super prof me propose d’écouter cette vidéo plusieurs fois pour m’habituer. Je prends conscience d’un truc super flippant : quand ils parlent, les Arabes prononcent tous les mots sans marquer de pause ! Pas étonnant que la ponctuation soit aléatoire dans les textes écrits, ils accrochent tout. Bon, ben… y a du boulot… Bon, ben… on s’y met… Yalla !

Dans les semaines qui suivent, je deviens une spectatrice fidèle d’Al Jazeera… Et à ma grande surprise, ça fonctionne. Alors je parle fièrement à mon cher professeur des reportages que j’ai vus. Comble du snobisme : à la veille des élections présidentielles américaines (nous sommes fin 2012), je regarde des reportages sur cette chaîne et des interviews d’Américains synchronisées en arabe !

Mais l’essentiel, c’est que je progresse réellement ! Et je ne suis pas au bout de mon émerveillement…

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, compréhension, écrit, oral, Tarek
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr