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#musée

7 octobre 2018 20 h 19 min
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Accessoire ou vraiment utile ? Le Tote bag

Tout le monde a ce sac en tissu sur l’épaule… Le tote bag sert à transporter tout ce qu’on veut, d’où son nom anglais. On y met sa bouteille d’eau, son bouquin, des dossiers, une tablette de chocolat pour le bureau, le cadeau d’anniversaire de la copine, le pain qu’on achète en rentrant…

Mais comment faisait-on avant ?

On a d’abord eu les sacs en plastique des supermarchés. Puis les magnifiques sacs en papier glacé avec des rubans des marques de luxe. On frimait en montrant qu’on avait acheté un produit hors de prix ici ou là. Mais ça se salissait, ça se déchirait, ce n’était jamais de la bonne taille, pffff… Bref, il fallait être une shoppeuse enragée pour emporter quoi que ce soit au bureau sans prendre un sac de voyage…

Puis vint la notion de développement durable

Il faut sauver les océans où dérivent des continents entiers de sacs plastique, arrêter de massacrer des forêts pour transporter son déjeuner au bureau, en un mot sauver la planète !

La solution ? Le sac en tissu réutilisable à l’envi, lavable, à la contenance idéale, à porter sur l’épaule sans même y penser. Pourquoi j’en ai une dizaine, alors ?

Il y a ceux de nos marques préférées pour qui c’est agréable de faire la pub. Il y a ceux qui nous permettent de frimer en arborant une citation ou le logo d’un musée (étranger, c’est mieux). Et il y a ceux dont on aime la couleur et le style du logo.

Et puis nous les femmes, on aime bien assortir nos fringues et nos chaussures à notre humeur, alors pourquoi pas nos tote bags ?

Voici une partie des miens, illustration parfaite à cet article :

 

 

 

 

A gauche, j’adore, à droite, pub pour une radio formidable !

 

 

 

 

 

 

A gauche, la marque de mon ami Abdallah Samata Man and Mode, à droite, la librairie Le Divan dans le 15ème, que j’adore !

 

 

 

 

 

 

A gauche, Sèvres en bleu bien sûr et à droite, le Grand Palais en toute simplicité

 

 

 

Et vous constaterez par leur état que je m’en sers !

Category: Actualité culturelle
Tags: accessoire, musée, publicité, sac, tote bag
19 avril 2016 21 h 27 min
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Musée Roth Miksa, Budapest

Maître verrier et mosaïste en sa maison

Le Musée est situé dans la maison du Maître, dans la rue Nefelejcs à Budapest, une petite maison simple dans une rue écartée, près de la gare de l’Est, Keleti Pályaudvar, à Pest. C’est là que Róth Miksa, Miksa Róth en français car en hongrois on dit d’abord son nom de famille et ensuite son prénom, a vécu avec sa famille, jusqu’à sa mort en 1944 :

Maison de Roth Miksa

 

On peut y voir ses vitraux, dans le style Art Nouveau, ses mosaïques et, au premier étage, son appartement tel qu’il était à l’époque. Les vitraux sont très bien mis en valeur, éclairés bien sûr. On y trouve les motifs végétaux chers à l’Art Nouveau, comme ces roses anglaises inspirées de Charles Rennie Macintosh :

 

roses anglaises, vitrail Roth

 

 

 

Ou ces fleurs charmantes, et tout cet ensemble magnifique de décoration intérieure :

 

 

 

 

vitrail et déco intérieuremotifs végétaux

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi des endroits du musée où l’on peut voir les vitraux illuminés par la lumière naturelle, particulièrement un jour ensoleillé :

vitrail Roth Miksa en lumière naturelle

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un tour d’Europe en deux ans dans sa jeunesse, où il a visité la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Angleterre, Róth Miksa a pris la suite de son père à l’atelier du verre et les commandes ont afflué. C’est lui qui a réalisé les vitraux du Parlement à Budapest. Il a remporté des prix aux expositions universelles, médaille d’argent à Paris en 1900, médailles d’or à Turin en 1902 et à Saint-Louis en 1904. Il a trouvé l’inspiration à l’étranger, ramenant avec lui deux artisans italiens, reproduisant également la technique du verre Tiffany (je n’entrerai pas dans les détails, je ne suis pas sûre de tout comprendre moi-même). Son oeuvre de mosaïste est également superbe, d’ailleurs son enseigne a été faite en mosaïque :

Enseigne de Roth Miksa en mosaïque

 

 

 

 

 

 

Plusieurs très belles réalisations sont exposées dans le musée, comme cet arbre de la connaissance :

Mosaïque arbre de la connaissance Roth Miksa

 

Très ouvert, il a mené un dialogue avec des peintres de l’époque, reproduisant certains de leurs tableaux. C’est sur la place Szervita, à Pest, que l’on peut voir un très bel immeuble décoré par ses mosaïques, une ancienne banque :

 

 

Török BankhazTörök Bankhaz détail

 

 

 

 

 

 

 

 

L’atelier se trouvait de l’autre côté de la cour intérieure, l’Etat hongrois prévoit d’y installer une annexe au musée avec la démonstration des techniques du vitrail. Affaire à suivre…
En attendant, vous pouvez y aller : Nefelejcs utca 26 dans le VIIème arrondissement. Ouvert de 14h à 18h tous les jours sauf le lundi. Site web : www.rothmuzeum.hu . Sur place, la documentation est en hongrois et en anglais.

Category: Voyages
Tags: Art Nouveau, Budapest, mosaïque, musée, vitrail
14 novembre 2015 23 h 02 min
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Musée de l’Orangerie – Paris

Et quelques mots pour commencer :

J’écris contre la haine, la peur et l’ignorance, je publie un article sur la beauté dont l’homme est capable pour lutter contre sa barbarie, car indépendamment de son origine et de sa culture, il est capable de grandes choses et je publie aujourd’hui pour montrer que la vie continue comme avant et que rien ne peut menacer notre enthousiasme !

L’Orangerie a été construite en 1853 pour abriter pendant l’hiver les orangers du jardin des Tuileries que l’on mettait jusqu’alors au Louvre. La façade côté Seine est garnie de larges ouvertures pour permettre au soleil d’entrer à flot et celle côté rue de Rivoli fermée pour éviter les vents du Nord.

Musée de l'Orangerie
Après l’incendie du palais des Tuileries en 1871, l’Orangerie passe du domaine du Louvre à celui de l’Etat pour des expositions horticoles, canines, des salons entre autres. On construit alors le Jeu de Paume de l’autre côté, en 1866, pour exposer des artistes vivants. Mais c’est après la Première guerre mondiale qu’il est décidé qu’on y installerait les Nymphéas que Monet est en train de peindre et qu’il a donnés à l’Etat. Le peintre achève cette oeuvre en 1926 : 8 panneaux de 2 mètres de haut, d’une longueur totale de 91 mètres installés dans deux salles ovales. Ce que l’on voit actuellement est le résultat de la restauration du musée entre 2000 et 2006, travail colossal qui restitue l’atmosphère baignée de lumière des deux salles ovales dans lesquelles on pénètre, comme au tout début, par un étroit couloir, comme ces couloirs par lesquels les initiés à des Mystères de l’antiquité pénétraient dans le Saint des Saints, se dépouillant de leur vision illusoire du monde pour accéder à des révélations appartenant à un plan de perception supérieur. C’est ainsi que Monet l’a voulu et c’est encore ainsi que cela se produit 89 ans plus tard ! Le visiteur émerveillé arrive dans un monde liquide, plongé dans le lac mauve où des nymphéas roses affleurent à la surface, de verts saules pleureurs penchant leurs branches à fleur d’eau. Flottant comme à la contemplation des estampes japonaises de l’ukiyo-e, images du monde flottant de l’époque d’Edo (19ème siècle) dont Monet raffolait et dont on peut voir une collection remarquable dans la maison du peintre à Giverny, le visiteur se perd dans la contemplation de cet univers floral aquatique apaisant. Voici :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

La photographie leur rend difficilement justice, mais essayons encore :

Nymphéas de MonetNymphéas de Monet

 

 

 

 

 

 

Au sous-sol, à voir avant ou après, la collection Jean Walter et Paul Guillaume, deux collectionneurs  d’impressionnisme avertis. Domenica, veuve de Guillaume, a épousé Walter ensuite et a voulu que les tableaux achetés par ses deux époux soient réunis. Ainsi, depuis les années 60, l’Etat a pu exposer toute la crème de l’impressionnisme d’une collection privée : Renoir, Derain, Cézanne, Matisse, Marie Laurencin et ses aquarelles, Modigliani, Renoir, Soutine, Le Douanier Rousseau, Utrillo et deux Picasso préfigurant l’abstraction. C’est charmant car, contrairement à Orsay où la foule se presse, c’est beaucoup plus confidentiel et même les touristes japonais restent discrets dans cette atmosphère lumineuse et recueillie qui permet une initiation à l’un des grands mouvements picturaux du début du siècle dernier.

Pour réserver et voir les salles des Nymphéas à 360°, le site de l’orangerie Bonne visite !

Category: Actualité culturelle
Tags: collection, Domenica, impressionnisme, Jean Walter, Monet, musée, orangerie, paul Guillaume
18 juin 2015 22 h 00 min
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Un lieu incroyable : une salle d’attente royale dans une gare !

La gare du château royal de Gödöllö

Au moment où le chemin de fer s’est développé, on a construit des gares un peu partout, en pleine période industrielle dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Bon ça, tout le monde le sait. Et peut-être aussi qu’après le compromis de 1867, François-Joseph et Elisabeth sont devenus roi et reine de Hongrie. Ils ont été couronnés à Saint Matthias, à Buda, et ont porté les deux titres (Empereur et Roi). L’Etat hongrois leur a offert le petit château baroque de Gödöllö (bien sûr, je vous en parlerai dans un autre article), auquel les souverains se rendaient en train.

Le pavillon de la salle d’attente royale où on leur organisait des cérémonies d’accueil et d’adieux est construit en style néo-renaissance et magnifiquement restauré, après les bombardements allemands :

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Il y avait un petit restaurant à l’intérieur, si jamais les souverains et leur suite voulaient manger un morceau avant d’aller à Budapest (c’est toujours à la gare de l’Est qu’on arrive, mais la gare actuelle est un monument en briques rouges très banal). Le chauffeur ou le cocher attendait également sous les portiques ioniques pour emmener la famille au château. Depuis 2011 et grâce à un financement norvégien, l’intérieur aussi a été rénové. On y voit entre autres la maquette du train royal, les armoiries originales des Habsbourg figurant sur celles de la Hongrie (avec la Slovaquie, la Dalmatie, la Transylvanie,etc. enfin la Hongrie d’avant 1918…) :

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La ville de Gödöllö a transformé ce lieu en musée, avec une pièce principale, et une de chaque côté qui correspondaient à la salle d’attente réservée à l’Impératrice et l’autre à l’Empereur, recréant les lustres, les couleurs des tentures (c’est du papier peint aujourd’hui), montrant des exemples de la vaisselle aux armoiries de Marie Thérèse d’Autriche, bien sûr des photos de Sissi et de François-Joseph, et aussi le mobilier du train :

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La salle principale ressemble à ça, et il faut avouer que, comme salle d’attente, c’est tout de même confortable !

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Lorsque le Régent Horthy a séjourné au château comme résidence d’été ou pour accueillir des hôtes de marque à des parties de chasse après 1920 et l’exil des Habsbourg, il a eu le privilège, lui aussi, d’arriver à Gödöllö dans le train royal, et donc de continuer à utiliser la salle d’attente royale. On y voit encore le canapé et les fauteuils qui y ont été ajoutés pour sa famille et lui :

 

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Je ne suis pas sûre que les visiteurs du château savent qu’à peine à deux kilomètres, dans le centre ville, figure ce charmant petit musée témoin d’une époque monarchique définitivement révolue, mais il vaut le détour. Attention, il est fermé le lundi et le mardi, et ouvert de 10h à 16h les autres jours. L’entrée coûte 300 forints (1€ environ) et le personnel est prêt à répondre à toutes les questions. Deuxième atout : contrairement à l’intérieur du château, on peut prendre toutes les photos que l’on veut (même assis sur le canapé du Régent !). Le train, quant à lui, est au Musée des Transports de Budapest, il n’en reste que deux wagons…

Category: Voyages
Tags: Gödöllö, musée, salle d'attente, Sissi, train
18 avril 2015 15 h 19 min
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Genève – le Musée Ariana

Un écrin somptueux pour un bijou de collection !

Gustave Revilliod collectionneur et mécène suisse, décide de construire un musée pour abriter ses collections et les montrer au public. Il achète un terrain sur les hauteurs de Genève, au-dessus du lac, face au Mont Blanc et fait construire un palais magnifique :

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Le musée regroupe céramique, verre et vitrail, mais aussi peinture, sculpture, livres anciens, mobilier, etc. Gustave Revilliod l’appelle Ariana en hommage à sa femme, Ariane (mais non, pas celle de Belle du Seigneur…). Il le lègue à la ville de Genève et le musée devient municipal à sa mort en 1890 . Mais suite à la construction du Musée d’Art et d’Histoire, il perd de sa notoriété, alors la Ville décide qu’il sera uniquement consacré à la céramique, à la porcelaine et au verre, avec de superbes vitraux (très peu photogéniques en plein soleil, désolée…).

En travaux pendant douze ans, le musée Ariana rouvre ses portes en 1993 et met en valeur dans des vitrines les arts du feu depuis la céramique hispano-mauresque du bassin méditerranéen au XIVème siècle jusqu’à l’Art Nouveau en Europe en passant par la majolique italienne, la faïence fine, les porcelaines chinoise et japonaise (toute une salle est consacrée au bleu et blanc), Sèvres bien sûr et les céramiques « locales » comme Nyon, Zürich, etc. Des expositions de céramistes contemporains et de verriers viennent compléter ce tableau déjà extraordinaire avec des pièces d’une rare beauté, certaines extrêmement originales comme ce trompe-l’oeil de Strasbourg :

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Ou cette salière en porcelaine chinoise à droite imitant la salière de Saint-Cloud à gauche qui imitait déjà le style chinois bleu et blanc (stop, on a le vertige !) :

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Personnellement, j’ai craqué sur ce pot à oignons rococo XVIIIème et sur la vitrine Art Nouveau 1900 où la manufacture hongroise de Zsolnay est bien représentée :

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La Conservatrice nous a ensuite emmenés en réserve, aïe aïe aïe ! j’aurais bien rempli un carton…

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Pour visiter, et pour toutes les informations pratiques, le site du Musée est parfait : il vous suffit de cliquer ici pour y accéder !

Category: Voyages
Tags: céramique, Genève, musée, porcelaine
1 novembre 2014 13 h 41 min
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Sèvres – La revue

C’est Noël avant Noël, j’ai reçu le numéro de 2014 de la revue Sèvres ! Elle est en vente dans les librairies d’art et celles des musées, mais moi je la reçois car c’est la revue de la Société des Amis de Sèvres qui l’édite et je fais partie de cette docte assemblée (même si je suis un peu moins docte que certains membres collectionneurs avisés). Vous savez ma passion pour la porcelaine, puisque j’en ai déjà parlé dans un article précédent.

Le Musée de Sèvres s’intéresse également au verre puisque ce sont tous les arts du feu qui y sont à l’honneur. Il y a d’ailleurs de magnifiques pièces anciennes dans les vitrines du rez-de-chaussée. C’est pourquoi la couverture de ce numéro 23 représente une coupe en verre, photo de Tony Querrec pour la RMN, illustrant un article sur la verrerie d’Orléans :

photo 1 (15)

 

 

Figurent dans ce numéro des articles sur la porcelaine d’Ottweiler (Sarrebruck) par le directeur des Musées d’Augsburg, sur la faïence fine poitevine, sur deux pièces chinoises en verre trouvées dans les réserves du musée de Sèvres, sur la rénovation du musée national Adrien Dubouché de Limoges (notre Société des Amis est partenaire avec la leur), écrits par des historiens d’art, enfin je ne peux tout citer… Une bibliographie des nouveautés sur le sujet, et le programme des conférences 2015 complètent ce numéro. Raphaël de Villers, le céramiste actuellement en résidence à Sèvres, n’y est pas oublié. En effet, la Cité de la céramique accueille des artistes contemporains, et le Musée lui-même leur laisse une bonne place avec des expositions dédiées. Tous les renseignements et bien d’autres sont sur le site des Amis de Sèvres si cela vous intéresse d’en savoir plus.

On trouve également un article sur la dernière acquisition du Musée, et en 2012 il s’agissait d’une terrine dont notre Société avait aidé l’achat, j’étais très fière qu’une partie de ma cotisation serve à cela et que la photo de la terrine soit en couverture :

photo 2 (14)

 

J’en profite pour signaler que la revue est très richement illustrée de photos magnifiques, rien que pour cela, c’est un plaisir de la feuilleter !

Le Musée est à Sèvres, et porte désormais le nom de Cité de la Céramique, car la manufacture est à côté. On peut la visiter, et regarder travailler tous les corps de métier pour fabriquer des pièces qui ont fait la renommée de la Manufacture (les moules sont conservés) et d’autres plus modernes. Comptez environ 10 000 Euros pour un vase sur commande et quelques mois d’attente (bon d’accord, dans nos rêves… pour le plaisir des yeux alors…).

Les fours à bois de la manufacture peuvent encore fonctionner, bel exemple d’architecture industrielle, en voici un en couverture du numéro de la revue pour 2011 :

 

photo 3 (6)

 

 

 

 

 

 

 

Hé oui, c’est fascinant !
Le site de la Cité de la Céramique, si vous avez envie de découvrir un lieu magique et original.

Category: Actualité culturelle
Tags: musée, porcelaine, revue, Sèvres
15 avril 2014 22 h 02 min
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La céramique noire hongroise

Un coup de foudre personnel

Il y a environ trente ans, je me promenais sur le grand boulevard de Pest qui mène au Pont Ste Marguerite ( peut-être encore appelé Boulevard Lénine à l’époque) où il y avait beaucoup de magasins super moches, quand j’ai vu la vitrine très jolie de l’un d’eux. On y vendait des objets d’artisanat, broderies, objets en bois, céramiques. C’est là que j’ai vu pour la première fois des vases et des assiettes en céramique noire à décor simplement incrustés. J’ai eu le coup de foudre, ça ne coûtait rien, je m’en suis offert un :

photo (6)

J’y ai mis un bouquet de pivoines rouges une fois, je ne vous dis pas l’effet ! Magnifique !

Hors le mois dernier, je me suis trouvée par hasard dans l’une des régions hongroises où l’on produit de la céramique noire. Cela a piqué ma curiosité.

Une technique très simple… Un effet très original

Certains disent que la terre utilisée est grise, donc déjà pas ocre au naturel. Moi je dis peu importe, on n’ira pas vérifier… Les pièces sont cuites pendant 10 à 12h, moment auquel on atteint 950°. Alors on rajoute du bois et on bouche toutes les aérations : il s’ensuit une fumée noire dans le four qui colore les pièces. Avant cuisson, on les frotte avec des pierres pour faire les motifs. Suite à ce frottement, la céramique reste mate et devient plus épaisse, donc plus résistante. Pour la faire briller, on trempe un chiffon dans du pétrole et on la frotte avec.

Le musée ethnographique de Mohács

Dans le musée Kanizsai Dorottya, on peut voir des masques et tenues du carnaval (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) bien sûr, mais aussi des textiles, des coffres, des tenues traditionnelles des serbes, souabes et slovènes de la région qui sont venus s’installer là au XVIIIème siècle. Ma cousine et moi sommes les seules visiteuses de cet après-midi ensoleillé de mars, alors deux jeunes gens charmants nous emboîtent le pas, comme si nous allions brusquement décrocher un grand coffre en bois peint , ou arracher le beau voile en dentelle d’une jeune mariée et nous enfuir avec. C’en est presque comique, mais en même temps ils répondent à nos questions avec tellement de gentillesse que nous nous réjouissons de leur présence. Nous avons appris la veille que notre arrière-arrière-grand-père fabriquait des coffres à Mohács au début de sa carrière, alors nous sommes émues d’en voir. L’un des gardiens nous indique une pièce au fond : c’est la « réserve à voir ». Bien sûr qu’on y va ! Ils entrent avec nous, nous voyons tout d’abord des rangées de coffres : et si certains d’entre eux avaient été fabriqués par notre ancêtre ? je prends des photos au hasard, ben oui je vous en montre, tiens ! Voici, admirez :

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Ensuite le jeune homme nous dit qu’il y a des céramiques à l’étage, si ça nous intéresse. Ma cousine me laisse monter l’escalier et là : ravissement ! De la céramique noire, des pièces à décors traditionnel, oh la la ! je ne sais plus où donner de la tête ! Je peux photographier ? Oui ! Et de me montrer leur pièce la plus ancienne, 1791, que je ne résiste pas à vous montrer :

P1010779Le gars doit me prendre pour une folle parce que je suis très enthousiaste. Je mitraille la collection d’un bout à l’autre et repère des pièces avec une glaçure noire. A quoi est dû ce lustre, je demande ? On me répond que c’est du graphite. « Intéressant », je fais, « mais ça ne doit pas se faire à grand feu, pas plus de 900° sans doute ?! », j’ajoute. Finalement, je n’étais pas loin, puisque, si vous avez bien suivi depuis le début, ça cuit dès le départ à 950°… Très ennuyé, il me répond qu’il ne saurait dire, il n’en sait pas plus. Je me plais à imaginer qu’il va se renseigner, pour le cas où une autre folle lui poserait la question…

J’explique pour m’excuser que je fais partie de la Société des Amis du Musée de céramique de Sèvres et que c’est mon dada. En bas, ma cousine se marre, elle a l’habitude, elle…

D’autres pièces ? Bien sûr, avec plaisir !

P1010781

Category: Actualité culturelle
Tags: céramique noire, coffres, Hongrie, musée
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr