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#architectes

12 avril 2015 19 h 40 min
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Exposition : Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne

A la Pinacothèque de Paris jusqu’au 21 juin

Vous qui me lisez fidèlement, vous savez mon intérêt passionné pour cette période de l’histoire de l’art – en gros, 1898-1914 – et pour l’expression de ce style dans la capitale de l’Empire austro-hongrois. J’en ai déjà parlé dans mon article Vienne – la Sécession et Otto Wagner suite à une visite dans la capitale autrichienne. Cela ne surprendra donc personne que j’aie vu cette exposition parisienne :

photo (12)

 

Elle a été remarquablement conçue car on nous montre tout d’abord François-Joseph 1er (portraits et statue) sous le règne de qui a éclos ce style en rupture (sécession) avec le classicisme et le baroque favorisés par l’aristocratie et la grande bourgeoisie à la fin du XIXème siècle. Représenté par les architectes Guimard et Majorelle en France, Victor Horta en Belgique, Charles Rennie MacIntosh et Aubrey Beardsley en Grande-Bretagne, ce style Art Nouveau a explosé jusqu’à la Première guerre mondiale dont les atrocités ont ensuite inspiré l’expressionnisme en peinture, puis une réaction à ce chaos avec l’Art Déco à la fin des années 20.

Même si c’est un tableau de lui qui figure sur l’affiche, il ne s’agit pas d’une exposition dédiée à Klimt, mais d’autres peintres, designers et architectes sont représentés aux côtés de cet artiste majeur de la période – Carl Moll, Koloman Moser, Egon Schiele, Max Kurzweil, Oskar Kokoschka, on ne peut les citer tous. Nous pouvons même voir de magnifiques céramiques de l’artiste polonais Michael Powolny, des meubles de Joseph Hoffman et d’Adolf Loos. Didactique, l’exposition nous explique ainsi que la Sécession, avec la création des ateliers viennois, Wiener Werkstätte (je vous renvoie à mon article sur le sujet), vise à bouleverser nos habitudes esthétiques dans tous les domaines de notre cadre de vie : mobilier, décoration intérieure, peinture, sculpture, céramique, bijoux, illustrations de livres… Avec une surprise somptueuse : une copie de la Frise de Beethoven de Gustav Klimt en demi cercle sur les murs de la salle du bas (mon coeur s’est arrêté de battre, j’ai cru un instant que l’original avait été décroché du mur du Pavillon de la Sécession de Vienne pour cette exposition parisienne) !

Interdiction de prendre des photos, je n’ai pas bravé l’interdit, alors courez-y et vous serez éblouis ! C’est ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30, nocturnes les mercredis et vendredis jusqu’à 20h30, ouvert de 14h à 18h30 le 1er mai. Et si vous n’avez pas les moyens de vous offrir le catalogue, faites comme moi, prenez la revue en couleurs de la Pinacothèque, c’est déjà très bien fait.

photo (13)

En couverture, Judith toujours, un célèbre tableau de Klimt qui représente la femme qui a séduit le général païen Holopherne en l’enivrant et l’a décapité pendant la nuit, sauvant ainsi les Juifs qu’il allait massacrer. Cette héroïne, ainsi que Salomé sur qui Oscar Wilde a écrit une pièce de théâtre, a inspiré les artistes depuis Le Caravage jusqu’à la Sécession : la Femme sensuelle initiée aux mystères de la vie et liée à la nature magique où elle emmène l’homme trop attaché au matérialisme terrestre peut aussi être dangereuse et apporter la mort…

 

Et voici Salomé :

photo (15)

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez tous les renseignements pour la visite sur le site de La pinacothèque.

Category: Actualité culturelle
Tags: architectes, Art Nouveau, exposition, Klimt, peintres, Sécession, Vienne
4 août 2014 19 h 05 min
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Architecture en uniforme – une étrange exposition parisienne

photo 1

A la cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Palais de Chaillot donc. Le sujet est intriguant, le lieu inhabituel, cela vaut donc une visite, en ce mois d’août où les musées plus « classiques » sont envahis de touristes.

D’habitude,  je suis plutôt enthousiaste après une expo, mais là, je suis partagée… Le sujet est assez glauque : il s’agit de montrer en quoi la Seconde guerre mondiale a donné l’opportunité aux architectes d’innover, et aussi à quoi ils ont été contraints par leurs gouvernements en guerre, voire ceux qui les ont fait prisonniers. Déjà, l’exposition est au sous-sol, sans fenêtres et faiblement éclairée. Les commissaires ont-ils voulu recréer une atmosphère d’abri anti-aérien ? Ce n’est pas clair, sans jeu de mots… Et en même temps, on y voit des photos qu’on n’avait jamais vues, ou des lieux très connus mais explorés sous l’angle de leur conception architecturale. Cela donne une impression de désorientation dès l’entrée, la première partie étant consacrée aux villes détruites par l’aviation, pour montrer que cette guerre touche aussi les civils dans leurs habitations. On voit sur un grand écran les ruines en flammes de Londres, Guernica, etc. avec un commentaire d’époque sinistre.

Plutôt que de tout détailler, car il y a 17 thèmes, je vais résumer : il s’agit de construire des abris anti-aériens, des usines démontables pour fabriquer tout ce qui sert à la guerre, avec les logements d’ouvriers comme des caissons, des abris provisoires en préfabriqué pour les populations évacuées, ou les troupes telle la baraque Quonset des Américains, des camouflages pour que l’ennemi ne voie pas les gares et les usines (ça c’est super rigolo, il y a même eu des concours de camouflage pour les jeunes architectes), des fortifications comme la ligne Maginot… Il y a même eu un faux village allemand et un faux village japonais construits aux Etats-Unis avec les intérieurs des maisons réellement meublés, pour qu’une arme incendiaire nouvelle soit expérimentée sur leur destruction : le napalm !

Quatre projets particuliers ont une alcôve à part : le Pentagone, construit entre 1941 et 1943 avec un calcul de surface qui prévoit pas plus de 7 minutes pour se rendre d’un bureau à un autre ; Auschwitz, avec Monowitz et l’usine IG Farben – on voit une photo du jeune SS qui a conçu tous les plans ; Peenemünde, en Norvège, où Werner Von Braun construisait les V2 et enfin le tribunal de Nuremberg avec la conception de la salle du jugement. Chacun de ses quatre « macro-projets », comme les nomme l’exposition, est accompagné d’un documentaire diffusé en boucle. Deux choses m’ont choquée : pour « illustrer » Auschwitz, c’est le film russe qui passe, or nous savons que les Russes sont entrés dans le camp, n’ont touché à rien et sont revenus avec des caméras, demandant aux déportés de se tenir devant les barbelés, organisant une forme de mise en scène. Le commentaire est très limite aussi, avec une propagande stalinienne anti-fasciste simpliste, mais rien ne nous en prévient. Quant à Peenemünde, il est juste écrit sur un panneau que de nombreux prisonniers ont participé aux constructions de fusées et les archives de la Gaumont montrent Von Braun et des Allemands en train de consulter des plans. Or on sait que des milliers de déportés ont vécu dans des conditions concentrationnaires atroces dans cet endroit et ont laissé leur vie pour construire ces fusées, (même si ce n’est pas le sujet, une phrase de plus dans chacun de ces deux cas aurait été la bienvenue).  Peenemünde si vous voulez en savoir plus…

On apprend aussi beaucoup de choses sur les architectes prisonniers de guerre qui continuaient à créer, puis une dernière partie est consacrée à l’après-guerre, avec le recyclage des matériaux et la reconstruction des cités détruites. Une section est dédiée à « l’architecture de la mémoire », c’est-à-dire aux monuments érigés dans les décennies suivantes.

Je suis ressortie de là en ayant appris des choses, certes, mais avec une impression de malaise. Toutes ces créations originales, au fond, ont servi des oeuvres de destruction ou de protection contre la destruction et ce n’est pas très confortable de nous rappeler que l’architecture moderne a bénéficié d’innovations technologiques motivées par ces conditions extrêmes…

Category: Actualité culturelle
Tags: abri, architectes, architecture, exposition, guerre
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr