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13 décembre 2014 21 h 54 min
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Les dictionnaires de citations

Une abomination !

D’accord, c’est utile pour retrouver brusquement qui a dit telle phrase méga célèbre, est-ce Nietzsche ou Hegel ? Zut, je ne sais plus ! Ou tu sais que Nietzsche a écrit : « Sans la musique, la vie serait une erreur », mais tu as soudain besoin de savoir dans quelle oeuvre, pour une dissertation par exemple. Admettons…

Mais même les étudiants qui utilisent les citations d’auteurs célèbres pour étayer leurs devoirs devraient élargir leur champ de connaissance et se déplacer au-delà d’un vernis de culture générale ! A notre époque de digests, on résume un philosophe ou un écrivain à sa phrase la plus percutante, la quintessence de son style, l’apogée de ses écrits ?! Comme une distillation homéopathique 30CH ou de l’huile essentielle très concentrée… Alors allons-y :

Huile essentielle d’André Gide : « Famille, je vous hais. »
Huile essentielle de Karl Marx : « La religion, c’est l’opium du peuple. »
Huile essentielle de Jean-Paul Sartre : « L’enfer, c’est les autres. »
Huile essentielle de William Shakespeare : « Etre ou ne pas être, là est la question. »

Et ? C’est tout ? Donc si ces phrases ne te frappent pas, tu es insensible à ces auteurs ? Ou en tout cas tu en seras persuadé ! Penche-toi donc sur tout le roman, l’essai, car peut-être, trois pages plus loin, au détour d’une ligne, tu seras frappé en plein coeur par un paragraphe dont tu auras l’impression qu’il aura été écrit pour toi, même trois siècles auparavant, que l’auteur a exactement compris ce que tu ressens, là maintenant, qu’il l’exprime tellement mieux que tu ne pourrais jamais le faire… Oui, ces mots couchés sur la page résonnent en toi comme rien auparavant ne l’a fait, enfin tu es compris, enfin tu es pleinement d’accord avec un autre être… Quoi ? Ce n’est pas ce qui est cité dans tous les ouvrages d’analyse de cette oeuvre ? Et alors ? C’est ce qui te parle à toi, là, dans ton instant T, c’est la rencontre entre ta sensibilité et celle d’un(e) autre, alors ne gâche pas ton plaisir, recopie, conserve, apprends par coeur, ce que tu viens de lire restera dans ta mémoire à jamais, ton très personnel…

…dictionnaire de citations !

Category: Littérature
Tags: auteur, citation, dictionnaire
11 décembre 2014 22 h 18 min
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Exposition monumentale Giuseppe Penone – Musée de Grenoble

Après le prestigieux cadre du Château de Versailles du 11 juin au 31 octobre 2013, on peut admirer les oeuvres de Giuseppe Penone à Grenoble jusqu’au 22 février 2015.

Pour tous les détails, c’est ici

On ne fait pas que du ski dans le Vercors l’hiver !

Une bonne – autre – raison de visiter cette région magnifique : admirer des oeuvres d’art inspirées de la nature, voir des pièces anciennes mêlées à des plus récentes, toujours fidèles à l’arte povera italien. Ce courant artistique, né dans les années 60, se définit comme une attitude et non un mouvement. Il s’agit de défier l’industrie culturelle et la société de consommation en utilisant des matériaux « pauvres » (d’où le nom) tels que le chiffon, le sable, le bois, les vieux vêtements… dans une forme de guérilla. Rappelons le contexte historique : Mai 68 dans toute l’Europe, les Brigades Rouges, l’assassinat d’Aldo Moro.

Il s’agit aussi d’une forme de minimalisme, voire d’ascèse franciscaine pourquoi pas. Ah si ce blog avait déjà existé l’an dernier, vous auriez vu de somptueuses photos d’oeuvres dans le parc de Versailles, mais j’ai quand même photographié quelque chose d’intéressant dans le salon de Mme de Maintenon, oui ce sont des feuilles de thé incrustées dans le mur :

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Mais laissons parler l’artiste qui sculpte notamment le bois d’une façon révérencieuse et spectaculaire :

Dépouiller l’arbre, couche par couche, du poids de ses gestes fixés dans le bois, pour retrouver le moment d’équilibre entre la dimension du bois et la forme de l’arbre. Rassembler en un seul espace la forêt des arbres découverts dans le bois, c’est recréer l’entrelacs des relations sociales qui existent entre les individus de la forêt et les contacts secrets de leurs racines, le mélange, l’union, l’intimité que suggère l’idée de la forêt. (1991)

Category: Actualité culturelle
Tags: arte povera, bois, exposition, Grenoble
6 décembre 2014 19 h 12 min
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Concert de l’orchestre Howalhob

Howalhob

 

 

C’est l’amour ! (en arabe), d’où ce magnifique logo calligraphié avec un coeur pour « howa el hob »… Et du coeur, ils en ont ces musiciens et ces chanteurs, à commencer par leur Chef, Nasreddine Bennour, qui transmet avec passion le patrimoine très particulier de la musique soufie tunisienne, avec des influences africaines, jazzy et modernes.

Hier soir, Howalhob se produisait au théâtre Adyar, un lieu ravissant Art Nouveau, et j’ai eu le grand honneur d’être invitée au concert par mon ami Nasreddine.

 

Créé en 2011, l’orchestre se compose de virtuoses : trois violonistes, un altiste, un violoncelliste, un joueur d’oud, un saxophoniste, un bassiste, un pianiste et trois percussionnistes auxquels s’ajoutent trois chanteuses et trois chanteurs. Nasreddine joue également du gombri.

Voici ce que ça donne :

Le public est acquis, conquis, les Tunisiens sont chaleureux, s’adressent à l’orchestre en arabe, tout le monde tape dans ses mains, derrière moi une dame fait des youyous après chaque chanson entraînante, près de moi deux jeunes filles chantent et claquent des doigts… Sur le programme, on indique de quelle région est originaire chaque chanson, nous voyageons ainsi dans toute la Tunisie : Monastir, Sfax, le Sahel tunisien… Il y a même ce poème d’Ibn Nahwî du XIème siècle, Al Mounfarija, chant andalou dansé par Alexia Martin.

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Nous sommes loin de Paris dans ce charmant petit théâtre où l’on croirait presque sentir l’odeur du jasmin et du thé à la menthe… Howalhob a une page sur Facebook, je vous invite à aller y faire un tour pour être tenus au courant de leurs activités en cliquant ici

 

Category: Mes sorties
Tags: orchestre Tunisie, soufi
3 décembre 2014 19 h 49 min
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Invité de domi-leblog, Hersen Rivé nous parle de Vaudou Game, groupe de funk électrique

Vendredi 28 novembre, Vaudou Game donnait un des premiers concerts de sa tournée à l’EMB de Sannois. Cette structure dont la prescription est observée par toute la filière musicale, s’est souvent illustrée par des résidences formatrices pour de nombreuses têtes d’affiche actuelles. Le développement de cette salle qui doit se battre sans relâche pour survivre, passe par l’ouverture sur le monde. Cette stratégie mise aussi bien sur des missions d’expertises et de coopération en Mauritanie que sur ses propres événements en région parisienne. Vaudou Game est le meilleur relais du passé vers le futur, donc de l’Europe vers l’Afrique. Ce groupe lyonnais joue à la perfection le funk électrique de la grande région qui s’étend d’Accra à Lagos, en passant par Ouidah et bien évidemment le Togo d’où est originaire Peter Solo, le membre fondateur.

Dignes héritiers du Poly-Rythmo de Cotonou, le groupe Vaudou Game explose toutes les barrières, toutes les frontières et surtout tous les clichés. Le vaudou est célébré et enfin raconté avec toute la vérité de sa philosophie positive tournée vers la vie.

La scène culturelle lyonnaise s’enrichit chaque année un peu plus d’échanges avec tout le continent africain, du Tanger des Nuits Sonores au Cape Town de Jarring Effect. Après les espoirs de Coronthie, Vaudou Game emmènera ce rayonnement bien au-delà de deux continents.

Category: My Playlist
Tags: Afrique, concert, funk, groupe, vaudou
29 novembre 2014 20 h 42 min
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Les courses de Noël dans les grands magasins

Avec Maman, c’est un rituel depuis 19…62 ? 63 ? Je regardais toutes les poupées pendant que ma soeur essayait les vélos et les patins à roulette (oui, c’était permis et ça ne s’appelait pas rollers).

Donc voici la magie de Noël, avec un drôle de sapin cette année :

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On paie des gens des fortunes pour qu’ils aient ce genre d’idées… Bref, ça plaît aux touristes qui photographient en masse et qui achètent nos produits de luxe (merci les devises).

 

Des sapins, il y en a partout :

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Mais c’est festif, et moi je fais des cadeaux à mes proches à Noël pour leur dire autrement que je les aime. Pas besoin que ce soit un cadeau hors de prix, ma soeur par exemple prenait des notes pendant l’année quand on disait « J’aimerais bien telle chose… » ou « J’ai vraiment besoin de telle chose… » et Papa adorait nous gâter, mais aussi nous faire des blagues, clins d’oeil à des conversations ou petits encouragements. Et pour les mômes, les vitrines sont féériques :

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Veneeeez… consommeeeeez :

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Dans toutes les villes du monde, les illuminations de Noël sont magiques, non ? Alors ne boudons pas notre plaisir et mettons-nous en plein les yeux… Ces lumières vont se retrouver dans les yeux de celui ou celle que tu aimes tellement que tu lui auras choisi LE cadeau qui lui fera briller les yeux d’émerveillement…

Category: Mes sorties
Tags: courses, magasins, Noël
24 novembre 2014 19 h 53 min
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GMT – Greenwich Mean Time… Le Méridien

L’Observatoire royal de Greenwich

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Le point rouge représente le tout premier endroit d’où l’on a cherché à mesurer scientifiquement le temps.

 

 

Suite aux observations des astronomes, l’homme a pu commencer à mesurer le temps en se basant sur le soleil. Un pieu encastré dans un mur et les divisions du jour dessinées dessus, l’ombre la plus courte indiquant midi. A quelques minutes près, suivant l’endroit où l’on se trouvait. Il y avait par exemple 20 minutes de décalage entre midi à Londres et midi à Edimbourg, mais qui s’en souciait ? Les messieurs de la bonne société arboraient fièrement une montre en or à leur gousset au début du XIXème siècle, mais celle-ci retardait constamment ! En fait, on a commencé à s’en préoccuper très sérieusement  un peu plus tard, après la révolution industrielle, avec le télégraphe et le chemin de fer : tout le monde devait avoir la même heure !

Mathématiciens et astronomes avaient, bien avant cela, déterminé latitude et longitude. La latitude, facile, c’est l’Equateur qui divise la Terre en deux hémisphères, mais la longitude, une autre paire de manches… Un certain James Bradley, astronome royal, s’y est d’ailleurs trompé de quelques secondes et a fait passer la ligne du méridien un peu à l’Est de là où elle se trouve actuellement. Elle a désormais une belle ligne au sol et une sculpture moderne devant laquelle chaque touriste se doit de poser, un pied à l’Est, un pied à l’Ouest… Au milieu ? Longitude 0°,00″, oui c’est impressionnant.

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Il y a pile 300 ans, un concours a été lancé pour récompenser l’homme qui découvrirait comment calculer la longitude en mer, avec entre autres Newton comme arbitre. C’est facilement en se basant sur la position de la lune qu’un scientifique a trouvé et a reçu les 10 000 livres de récompense. Une exposition au Musée de la Marine en contrebas rappelle cet événement et expose toutes les recherches des astronomes. On peut la voir jusqu’au 4 janvier (il faut juste aimer les sextants, octants et quadrants…).

Il y a toujours un télescope à l’Observatoire royal de Greenwich sous la coupole, et des enregistrements nous montrent ce que l’on peut voir au bout de cette grande lorgnette :

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On peut aussi voir une université à Greenwich, là où autrefois on formait les marins au bord de la Tamise. Tout en bas se trouve le Cutty Sark dont j’ai parlé dans ce blog, puis il y a les immenses bâtiments du Musée de la Marine, et enfin en haut de la colline, au bout du parc où sautillent les écureuils, comme dans tous les parcs anglais, l’Observatoire.

 

Pour bien préparer votre visite et tout savoir sur chacun de ces musées pour lesquels il y a un tarif préférentiel si l’on se rend dans les 3 lieux, vous trouverez tous les renseignements en cliquant ici

Category: Voyages
Tags: astronome, Greenwich, longitude, méridien, observatoire
21 novembre 2014 21 h 21 min
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Mohamed Assaf, le choupinou palestinien à la voix d’or

Il est mignon, il a une voix magnifique, cadeau de la Palestine qui affirme ainsi haut et fort sa culture avec de très belles chansons.

Mohamed Assaf part de Palestine pour participer au concours Arab Idol. Chez nous c’est banal et on s’amuse à la télé de voir maladroitement s’égosiller des jeunes candidats boutonneux. Pour Mohamed, un parcours pénible commence : franchir les check-points, la frontière, aller jusqu’en Egypte. Il est déterminé, mais il met deux jours pour arriver et tous les numéros viennent d’être distribués aux candidats… Qu’à cela ne tienne, il va chanter pour eux, il ne sera pas venu pour rien. Et l’un d’eux lui tend son numéro et lui dit : « Prends ma place, moi je n’ai aucune chance d’aller en finale, toi si. » Et Mohamed gagne le concours ! Cinq albums plus tard, il est toujours l’Arab Idol.

Hommage de Domi ce soir, avec cette chanson dédiée au keffieh, ce carré d’étoffe noir et blanc, symbole de tout un peuple :

Category: My Playlist
Tags: chanson, Palestine
16 novembre 2014 14 h 09 min
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Le Cutty Sark, un clipper racé pour l’heure du thé !

La marine britannique

Le XVIIIè et le XIXè siècles ont vu la domination des Anglais sur la mer, les Français le savent bien, corsaires malouins ou marins de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le coup de Trafalgar de l’Amiral Nelson n’est-il pas devenu une expression courante pour désigner un coup sournois ? Il a fait semblant de fuir avec ses bateaux et la flotte s’est brusquement retournée pour faire face à ses ennemis, gagnant ainsi la bataille…

Mais la marine marchande était tout aussi puissante et prestigieuse, le Cutty Sark superbement restauré en est une preuve éclatante : non pas amarré à un quai sur l’eau, mais encastré dedans et tenu par des barres métalliques de chaque côté, il se visite de la quille au pont supérieur :

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Qu’est-ce qu’un clipper ?

Le mot vient de l’expression américaine To go at a clip qui signifie aller très vite. Le bateau est en effet conçu pour prendre le vent au maximum, avec une coque étroite mais profonde pour y placer beaucoup de marchandises, et une très grande largeur de voiles. cela lui donne son côté fin et élégant, racé, pour apporter aux marchands londoniens le thé de Chine très prisé au XIXè siècle. Construit en 1869, le Cutty Sark livre effectivement du thé puis de la laine néo-zélandaise. On trouve à bord, sur le pont inférieur, des coffres à thé :

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Il n’y avait que 26 hommes pour diriger ce grand navire, le plus jeune était l’apprenti de 14 ans et le plus âgé, un marin expérimenté de 54 ans. Lorsqu’il allait en Australie et en Nouvelle-Zélande, ces hommes pouvaient passer plus de 100 jours en mer ! Ils dormaient dans de petites cabines, même celle du capitaine était étroite, et ne pouvaient se dégourdir les jambes que sur le pont supérieur :

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Le Cutty Sark est aussi un whisky, créé en 1923 pour le marché américain d’après la Prohibition (donc mis sur le marché dix ans après, dont l’étiquette arbore un dessin du bateau sur fond jaune. C’est un whisky blond très agréable :

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Pour y aller, vous prenez le train à partir de la station Bank et vous descendez à la station Greenwich Cutty Sark tout simplement ! Des infos sur le lien ici

Category: Mes sorties
Tags: bateau, clipper, cutty sark, marine
9 novembre 2014 20 h 04 min
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Le canal Saint-Martin à Paris

Une promenade du dimanche

Le canal commence au Port de l’Arsenal, à Bastille, devient souterrain puis resurgit derrière la place de la République. On peut le visiter en bateau comme on se promène sur la Seine, ou se flâner le long de ses rives bordées de cafés et de magasins de design ou de mode un peu bobo.

L’été, des centaines de gens vont s’asseoir tout du long, pique-niquent ou boivent juste un verre au calme, loin des encombrements parisiens. L’automne, il y règne une ambiance bucolique un rien nostalgique avec les arbres aux feuillages roux. A gauche, juin, à droite, novembre, ce n’est pas la même lumière, mais cela a son charme aux deux saisons :

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Ce lieu est aussi un paradis de graffeurs avec de hautes façades ou des murs d’usine qui ne demandent qu’à être décorées. En voici quelques exemples :

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Et jusqu’à cette petite tête marrante sur la rambarde en métal qui longe le canal :

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Autant le petit port de l’Arsenal est propice à une pause entre amis pour bavarder, autant cette partie du canal invite à la marche… Et l’on y voit, bien sûr, le fameux Hôtel du Nord qui est conservé depuis que Marcel Carné l’a utilisé dans son film éponyme en 1938, avec Louis Jouvet et Arletty :

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« Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Dialogues d’Henri Jeanson…

Category: Mes sorties
Tags: Canal, Paris, promenade, Saint martin
5 novembre 2014 22 h 30 min
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Ton nom de famille…

… est ton identité. Quand tu portes un nom étranger, tu as une identité étrangère. Tu es née en France, tu y vis, mais les Français n’arrivent pas à prononcer ton nom, butent dessus ou l’écorchent. Tu dois les aider, leur expliquer, les corriger à chaque fois. Ecole, collège, lycée, recrutement au travail, administrations diverses… D’accord, les deux premières syllabes, ça va. Et encore, en devenant français, ton nom a perdu un signe diacritique, l’accent qui indique un a ouvert : á que tous rétablissent en Hongrie, dans leurs courriers ou tout document qui te concerne. Mais ensuite ! La panique ! « nyi » oh la la ça se prononce comment ?! La solution la plus sécurisée consiste à s’arrêter. J’ai l’habitude au bout d’un moment et je me tiens prête à prononcer à la place de la maîtresse, le/la prof, mon interlocuteur.

Mais il y a ceux qui refusent de voir cette combinaison étrange/étrangère et la transforment : le y devient g, le i devient l… Cela ne correspond plus à aucun nom dans aucune langue ! Et c’est MON nom qu’on transforme, MON identité qu’on rabote, déforme ou refuse de reconnaître. Pour les plus curieux, on peut rajouter que c’est hongrois, les autres s’en fichent et nient une origine dont on est fier. Dommage. Mon nom est mon histoire, ne refusez pas de l’entendre, vous qui en avez une autre !

Category: Hongrie
Tags: hongrois, nom, origine
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr