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Actualité culturelle

8 octobre 2014 20 h 26 min
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La dépression saisonnière, mythe ou réalité ?

Laissons parler un spécialiste de la mélancolie, voire de la dépression, Charles Baudelaire, dans l’un de ses poèmes intitulé Spleen :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit languissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Au secours ! Où est le gaz que je me pende ?! STOP !

Et bien oui, c’est l’automne ! Les températures baissent, la lumière baisse, voilà pourquoi en anglais on appelle l’automne « Fall », tout tombe ! Alors on devient mélancolique nous aussi, on est malheureux sans trop savoir pourquoi et on se sent fatigué et découragé : le moral « tombe »…

Hé ho, toi qui déprimes à la tombée du jour, j’ai une bonne nouvelle pour toi : le soir tombe toute l’année ! Si ! La nuit existe, je l’ai vue de mes yeux vue !!!

Quoi ? La nature dépérit ? Allons donc ! C’est la saison des champignons – 1ère fricassée de cèpes à l’ail et au persil dimanche, 1ère omelette aux girolles lundi avec à chaque fois une bonne salade verte… Et surtout : châtaignes, noisettes et noix pour faire le plein de magnésium et de vitamines avant l’hiver ! Hmmm la bonne purée de marrons maison aromatisée au rhum avec de la crème Chantilly… Les noix fraîches qu’on casse une par une à la fin d’un repas entre amis en refaisant le monde jusqu’à pas d’heure… après un bon potage de potiron, avec ou sans lard grillé, ou un pot au feu qui commence par une tranche de pain grillé à la moelle avec du gros sel… Et il y a la choucroute, la potée, les légumes secs cuisinés de toutes les façons (chez nous Hongrois, le roux et la crème ne sont jamais bien loin).

Tu te sens fatigué ? Mets-toi au lit plus tôt et tu vivras au rythme de la nature qui sommeille. Ben oui, comme il fait nuit à 19h, à 22h tu as déjà l’impression qu’il est minuit, alors tant pis, couche-toi à 22h… et réveille-toi reposé ! Ne sommes-nous pas des créatures naturelles ? Alors, pourquoi essayons-nous d’avoir le même rythme à toutes les périodes de l’année ? Cela nous fatigue comme de ramer à contre-courant.

Bon oui, je sais…

Il y a autour de nous des personnes fragiles qui ressentent vraiment la baisse de luminosité et voient approcher avec angoisse la fin de l’année. Respectons-les… et apportons-leur le soleil qui est dans notre coeur, la chaleur de notre affection et la lumière de notre regard aimant. Nous aussi, nous nous en sentirons mieux et nous échapperons ainsi à la dépression !

Category: Actualité culturelle
Tags: automne, dépression, mélancolie
16 septembre 2014 18 h 57 min
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Ma passion : la porcelaine !

Bien sûr que non, pas de panique, ici pas de cours magistral jamais… Donc nous ne parlerons pas de porcelaine à pâte tendre, de grand feu ou de petit feu, de céramique lustrée ou de majolique qui est un émail stanifère qui vitrifie à la cuisson… NON !!! Mais nous parlerons de :

Ma collection de petites assiettes décoratives

J’en ai 48 à ce jour, qui viennent de pays et manufactures différents. Certaines sont emblématiques d’un style, d’une époque… Le « motif aux oignons » – Zwiebel müster – de Meissen (Saxe) est une copie de porcelaine chinoise sur laquelle figuraient des grenades, fruit alors inconnu en Allemagne. Il fut donc décidé de les remplacer par des bulbes d’oignons – « zwiebel » en allemand. Herend, en Hongrie, a fabriqué un service pour la reine Victoria d’Angleterre avec des papillons et des pivoines stylisées – motif Viktória -, pas étonnant que ce soit mon préféré, mon deuxième prénom est Victoria en hommage à la Reine justement. Pour le Japon, j’ai Imari et Arita, Imari étant dans le fameux style et avec la technique d’Arita.

Un ami m’a construit un vaisselier pour les montrer :

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Ouiii, vous savez compter, il n’y a pas les 48 ! Je n’ai plus de place… On voit de loin les deux Sèvres avec leur bleu caractéristique, celle du haut est entourée de Meissen à gauche et KPM Berlin à droite.
Je n’énumère pas les manufactures, mais au moins les pays : France, Allemagne, Italie, Angleterre, Japon, Hongrie, Irlande, Autriche, Portugal, Danemark, Russie, Hollande (Delft, mais aussi Makkum, la moins connue mais que j’adore, c’est l’oiseau tout en bas à droite), République tchèque.

Donc voici les autres, « exilées » sur les rayonnages de ma bibliothèque :

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Et la petite italienne de Doccia toute seule :

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L’assiette chinoise centenaire, la Corse avec Napoléon et Joséphine, et la typique hongroise de Zsolnay :
photo (10)

Ma préférée ? Vous voulez rire ? Chacune d’elles est un souvenir de la visite d’un lieu, ou un cadeau d’un ami (angoissé que cela ne me plaise pas, c’est trop chou) ou d’un membre de la famille en visite dans un pays où il y a une manufacture. Donc chacune m’est chère. Et je compte bien voir la collection augmenter !

Category: Actualité culturelle
Tags: assiette, collection, manufacture, porcelaine
6 septembre 2014 18 h 28 min
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Dries Van Noten, le créateur de mode belge

Exposition prolongée jusqu’au 2 novembre au Musée des Arts Décoratifs à Paris !

Je ne suis pas fashionista, tout le monde le sait, même si je cultive un certain style personnel et que je fais attention à la mode quand même. Mais j’ai deux idoles absolues, au pied desquelles je me jette volontiers : Yohji Yamamoto et Dries Van Noten. Une exposition retrace l’oeuvre de ce dernier, en montrant ce qui l’a inspiré : d’autres créateurs de mode, des peintres ou sculpteurs, des cinéastes, des musiciens…

D’habitude, j’utilise facilement mon lexique étendu et manie les superlatifs avec subtilité. Là, tout ce que j’ai envie de dire en revenant de cette expo est dans le style de : Waouh rolala trooooop bien ! La classe de la mort qui tuuuuue, j’ai kifé à donfffffff !!!!!!!!!

Ouf, maintenant que c’est sorti, je peux m’appliquer à vous faire comprendre toute la richesse de cette rétrospective flamboyante, classée par thème selon les collections : punk, jardins et sport, camouflage, Francis Bacon, l’or, l’orientalisme (Chine, Japon), l’Inde et Bollywood, Flower Power, Folklore et Mexico, les plumes et hommage à Zizi Jeanmaire, un travail moderne pour revisiter des classiques de Schiaparelli, Dior, Poiret, Balenciaga dont les modèles originaux sont également exposés… De la couleur, des matières chatoyantes, fluides, aériennes même, des vêtements qui dansent dans une vidéo au ralenti où les mannequins se croisent, se frôlent, hommes et femmes dans des tenues chamarrées. Tenues de ville, de soirée, de sport, élégance du Duc et de la Duchesse de Windsor, snobisme de Marcel Proust dont le portrait figure dans la figure consacrée à ce thème… Toute une oeuvre se déploie devant nos yeux éblouis.

photo 1 (8)

Un style graphique ici, plutôt sage, mais voici un autre exemple :
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Et dans les collections masculines, ça donne ça :
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Pour finir, donnons-lui la parole :
« La première chose – et pour moi l’essentiel – est que l’on ressente combien la mode peut être belle et qu’elle n’est pas uniquement une affaire de vêtements chers et bien faits. La mode est extrêmement riche, c’est une activité extraordinaire parce que l’on peut se nourrir sur le plan créatif auprès de multiples sources d’inspiration, exactement comme un colibri se nourrit d’une multitude de fleurs. J’aime mon métier, c’est cet amour de la mode que je souhaite transmettre. J’ai envie de partager mon amour des étoffes, des savoir-faire de ceux qui travaillent dans l’ombre à leur création, aux impressions, au tissage, de ceux qui brodent, qui composent des patchworks, montent des épaules, taillent des biais et élaborent des motifs. Pouvoir bénéficier, aujourd’hui au XXIème siècle, de ces savoir-faire splendides est fantastique. »

Category: Actualité culturelle
Tags: créateur, exposition, mode
8 août 2014 20 h 31 min
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Exposition Kazimir MALEVICH – Tate Modern, Londres

Jusqu’au 26 octobre 2014 – courez-y !

Malevich

D’ores et déjà une des plus belles expos de l’année, très bien mise en scène : Au début de sa carrière, le peintre russe Malevich peint des toiles figuratives, comme tout le monde au tournant du XXème siècle, j’allais dire. Puis en 1909, le poète italien Marinetti publie son fameux « Manifeste futuriste » : il s’agit d’adapter l’art aux nouvelles technologies, à la vitesse et à la vie moderne. On se déplace plus vite en train, l’industrialisation a conquis toutes les grandes villes, c’est l’énergie du XXème siècle. Malevich y croit et adhère au cubo-futurisme, sa première étape vers l’abstraction. C’est déjà magnifique, ces formes cubistes avec la dynamique du futurisme. Il travaille sur la forme et la couleur qui vont supplanter le sujet. Ces recherches se retrouvent dans les costumes de scène d’un opéra et il les adapte à sa peinture :

Et vlan le suprématisme !

Malevich en vient à peindre un carré noir. Un monochrome de 1913 qui va révolutionner la peinture à jamais. Avant Klein et ses bleus, avant Rothko et son abstraction en carrés de couleur. Il en fait toute une théorie : la figuration n’est plus possible dans le monde moderne !

La Guerre mondiale le persuadera qu’il a raison et il continue à développer ses idées pendant le conflit puis la Révolution russe. Il écrit un livret sur cette recherche où l’on peut lire : « L’artiste ne peut être un créateur qu’au moment où les formes dans son tableau n’ont plus rien à voir avec la nature. » La couleur liée à des formes géométriques représente la dynamique du tableau, l’agitation dans laquelle l’homme moderne se trouve, loin de tout objet.

Voici ce que ça donne :

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Il part enseigner son art à Vitebsk, la ville de Chagall et développe ses idées sur l’évolution de l’art pictural. Puis il revient dans les années 30 à la figuration, dans un style tout de même imprégné de ses recherches. Celles-ci déplaisent au régime stalinien qui préfère le « réalisme socialiste » et Malevich ne pourra plus exposer, de nombreuses toiles seront cachées. Il est même arrêté et soupçonné d’espionnage durant son séjour en Allemagne… Mais son Carré noir continue à faire parler de lui, et le suprématisme entre dans la grande Histoire de l’Art. La toile ne sera exposée à nouveau que dans les années 80. A son enterrement dans les années 30 cependant, de nombreuses personnes sont venues avec un drapeau figurant ce carré noir.

Une salle de l’exposition montre ses oeuvres au crayon depuis le tout début de son travail. C’est fascinant ! On peut y voir comment il a retravaillé certaines toiles vers la fin de sa vie.

C’est une rétrospective de l’oeuvre et un hommage au peintre qui nous manquaient. Ces derniers temps, nous voyions plutôt des toiles dans des expositions collectives car thématiques, comme la superbe exposition du Musée d’Art Moderne de Paris sur l’art des années 30 il y a plus de dix ans.

Avec ce lien vers la page de l’exposition sur le site de la Tate Modern vous saurez tout pour vous organiser. Et vous m’en direz des nouvelles !

Category: Actualité culturelle
Tags: exposition, Londres, Malevich, peinture, suprématisme
4 août 2014 19 h 05 min
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Architecture en uniforme – une étrange exposition parisienne

photo 1

A la cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Palais de Chaillot donc. Le sujet est intriguant, le lieu inhabituel, cela vaut donc une visite, en ce mois d’août où les musées plus « classiques » sont envahis de touristes.

D’habitude,  je suis plutôt enthousiaste après une expo, mais là, je suis partagée… Le sujet est assez glauque : il s’agit de montrer en quoi la Seconde guerre mondiale a donné l’opportunité aux architectes d’innover, et aussi à quoi ils ont été contraints par leurs gouvernements en guerre, voire ceux qui les ont fait prisonniers. Déjà, l’exposition est au sous-sol, sans fenêtres et faiblement éclairée. Les commissaires ont-ils voulu recréer une atmosphère d’abri anti-aérien ? Ce n’est pas clair, sans jeu de mots… Et en même temps, on y voit des photos qu’on n’avait jamais vues, ou des lieux très connus mais explorés sous l’angle de leur conception architecturale. Cela donne une impression de désorientation dès l’entrée, la première partie étant consacrée aux villes détruites par l’aviation, pour montrer que cette guerre touche aussi les civils dans leurs habitations. On voit sur un grand écran les ruines en flammes de Londres, Guernica, etc. avec un commentaire d’époque sinistre.

Plutôt que de tout détailler, car il y a 17 thèmes, je vais résumer : il s’agit de construire des abris anti-aériens, des usines démontables pour fabriquer tout ce qui sert à la guerre, avec les logements d’ouvriers comme des caissons, des abris provisoires en préfabriqué pour les populations évacuées, ou les troupes telle la baraque Quonset des Américains, des camouflages pour que l’ennemi ne voie pas les gares et les usines (ça c’est super rigolo, il y a même eu des concours de camouflage pour les jeunes architectes), des fortifications comme la ligne Maginot… Il y a même eu un faux village allemand et un faux village japonais construits aux Etats-Unis avec les intérieurs des maisons réellement meublés, pour qu’une arme incendiaire nouvelle soit expérimentée sur leur destruction : le napalm !

Quatre projets particuliers ont une alcôve à part : le Pentagone, construit entre 1941 et 1943 avec un calcul de surface qui prévoit pas plus de 7 minutes pour se rendre d’un bureau à un autre ; Auschwitz, avec Monowitz et l’usine IG Farben – on voit une photo du jeune SS qui a conçu tous les plans ; Peenemünde, en Norvège, où Werner Von Braun construisait les V2 et enfin le tribunal de Nuremberg avec la conception de la salle du jugement. Chacun de ses quatre « macro-projets », comme les nomme l’exposition, est accompagné d’un documentaire diffusé en boucle. Deux choses m’ont choquée : pour « illustrer » Auschwitz, c’est le film russe qui passe, or nous savons que les Russes sont entrés dans le camp, n’ont touché à rien et sont revenus avec des caméras, demandant aux déportés de se tenir devant les barbelés, organisant une forme de mise en scène. Le commentaire est très limite aussi, avec une propagande stalinienne anti-fasciste simpliste, mais rien ne nous en prévient. Quant à Peenemünde, il est juste écrit sur un panneau que de nombreux prisonniers ont participé aux constructions de fusées et les archives de la Gaumont montrent Von Braun et des Allemands en train de consulter des plans. Or on sait que des milliers de déportés ont vécu dans des conditions concentrationnaires atroces dans cet endroit et ont laissé leur vie pour construire ces fusées, (même si ce n’est pas le sujet, une phrase de plus dans chacun de ces deux cas aurait été la bienvenue).  Peenemünde si vous voulez en savoir plus…

On apprend aussi beaucoup de choses sur les architectes prisonniers de guerre qui continuaient à créer, puis une dernière partie est consacrée à l’après-guerre, avec le recyclage des matériaux et la reconstruction des cités détruites. Une section est dédiée à « l’architecture de la mémoire », c’est-à-dire aux monuments érigés dans les décennies suivantes.

Je suis ressortie de là en ayant appris des choses, certes, mais avec une impression de malaise. Toutes ces créations originales, au fond, ont servi des oeuvres de destruction ou de protection contre la destruction et ce n’est pas très confortable de nous rappeler que l’architecture moderne a bénéficié d’innovations technologiques motivées par ces conditions extrêmes…

Category: Actualité culturelle
Tags: abri, architectes, architecture, exposition, guerre
2 juillet 2014 23 h 39 min
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Hé les filles, qu’est-ce qu’on trimbale ?

Il y a longtemps, dans un temps qui a l’air préhistorique mais qui est juste prénumérique, on trimbalait des tas de choses dans nos sacs : un énorme agenda, Filofax ou Mulberry relié plein cuir avec plein d’intercalaires, où il y avait toute notre vie, agenda, contacts, notes, comptes… et des lettres pliées en trois insérées entre les pages, du genre facture d’électricité, lettre de notre propriétaire, assurance, etc. avec les pages un peu cornées, du style ta vie est tellement chargée qu’elle rentre seulement dans un book énorme… Il y avait nos clés, notre trousse à maquillage, nos sous, nos papiers.

Tout cela rentrait dans un sac à main de taille moyenne aisément portable en bandoulière, le sac dit « à main » prenant de plus en plus l’épaule.

Maintenant, nous avons un smartphone avec agenda, contacts, facture d’électricité et documents en tout genre en pièces jointes dans notre messagerie synchronisée, dans 5 mm d’épaisseur. A la rigueur, nous emportons une tablette (et maintenant il y en a des minis), pas très grosse non plus.

Nos trousseaux de clés ont le même volume. Nos mouchoirs en papier sont dans des paquets plus petits. Nos porte-cartes (on a multiplié les cartes de fidélité à l’infini) sont énormes, mais le porte-monnaie, le chéquier pour celles qui utilisent encore ce moyen de paiement archaïque… pareil. La trousse à maquillage n’a pas bougé, malgré les mini-fards – on n’a pas encore numérisé le rouge à lèvres et le parfum.

Bref, on devrait avoir gagné de la place.

Alors c’est quoi ce cabas en cuir énorme ? On ne peut plus circuler dans les bus ou sortir d’une rame de métro, on se le prend dans la tête ou l’épaule quand on est assis, dans le ventre quand on reste debout…

C’est la mode ! 

Mais la mode de quoi ? Du cabas de marché hyper-chic ? Les stylistes qui l’ont imposée ne nous ont pourtant pas dit ce qu’il fallait y mettre !? Et nous on le remplit tellement qu’on a parfois besoin d’un autre sac genre shopping pour trimbaler encore plus de choses !

Tu fais un régime spécial fruits et tu trimbales des cageots de fraises ? Tu te désintoxiques et tu emportes au bureau tes bouteilles de thé vert bio ? Tu profites des petits formats de revues féminines pour en lire trois ou quatre en même temps ? Tu relis Proust et c’est tellement plus chic en format papier que sur ta liseuse où personne ne voit ce que c’est ? Tu te remets au tricot ou à la broderie au point de croix à la pause déjeuner ?

Petite revanche en même temps : les mecs aussi ont besoin d’un sac ! Mais eux, c’est pour leur ordi portable bien sûr, trop sérieux ! Pourtant t’as envie de les plaindre : comme c’est masculin, t’as le choix entre noir et gris foncé, c’est cool !

Moi je dis : revenons à la simplicité, dématérialisons tous nos supports et luttons contre le cliché du « sac de femme où on ne trouve rien » ! Et cessons de faire la fortune des kinés et des ostéopathes ! Sortons de chez nous avec nos smartphones et nos clés dans la poche !!! Quoi, le maquillage à rectifier en milieu de journée ? Quoi, les cartes de fidélité des grandes enseignes ? Quoi, le… NON ! STOP ! Rebelle-toi ! Tout dans les poches de ton jean (qui te sied encore à ravir à 50 ans) comme quand tu avais 16 ans !!!

Category: Actualité culturelle
Tags: cabas, maquillage, sac à main
28 juin 2014 21 h 18 min
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La Chine à Versailles – jusqu’au 26 octobre !

Outre les installations d’art contemporain – Jeff Koons, Joanna Vasconcelos et actuellement Lee Ufan et ses plaques d’acier avec des pierres – le château de Versailles présente aussi des expositions liées à son histoire ou à celle de la royauté.

Dans les appartements de Mme de Maintenon et la salle des gardes, une exposition temporaire réunit des objets qui témoignent des échanges entre la Cour de France et la Chine. Pas seulement des porcelaines offertes par l’Empereur de Chine, mais aussi des pièces commandées par les rois à la Compagnie Française de l’orient et de la Chine, les fameux comptoirs commerciaux d’Extrême-Orient, et des porcelaines dont les décors sont inspirés de scènes chinoises, des soieries et des portraits des Jésuites missionnaires dans l’Empire du Milieu dès le XVIIème siècle.

Vous connaissez Versailles ? Allez voir ces objets extraordinaires ! Vous passez par Paris ? Visiter Versailles vous permettra de voir un aspect de la royauté que vous ne connaissez sûrement pas : des rois collectionneurs !

Quelques exemples de beauté des cours chinoises :

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Porcelaines montées avec pieds ou couvercles en bronze.

Et voici un exemple de Sèvres  » à décor chinois :

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Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, exposition, porcelaine, Versailles
23 juin 2014 21 h 20 min
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le Musée RODIN

Magnifique hôtel particulier, somptueux jardins

Ayant eu plusieurs propriétaires depuis sa construction au début du XVIIIème siècle, l’hôtel Biron est prêté à Auguste Rodin pour qu’il y installe son atelier de sculpture. Il négociera d’y laisser ses sculptures et ses collections, à condition que soit créé un musée dédié à ses oeuvres. Ce musée sera inauguré en 1919, deux ans après la mort de l’artiste. Le bâtiment et les jardins sont magnifiquement entretenus.

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On peut voir à l’intérieur les oeuvres de Rodin, mais aussi de Camille Claudel qui a collaboré à plusieurs de ses oeuvres, dont Les portes de l’enfer, tout en créant les siennes, telles Les causeuses ou La vague, sculptées dans de l’onyx, pierre verte, exposées près des oeuvres de son maître, le grand amour de sa vie.

Rodin sculpte comme on photographie, des personnages au geste esquissé qui continuera ensuite, des corps dans la tension du mouvement, bras tendu, paume ouverte, une femme en appel à un homme qui lui tourne le dos dans Fugit amor, une Eve honteuse de sa nudité, un homme de profil à la tête penchée, tout en retenue. Face à un Balzac majestueux, dans la force de sa création littéraire, massif, le musée présente des esquisses en plâtre de personnages aux membres noueux, torturés par une souffrance morale ou à la tête recouverte d’une gaze, comme absents à eux-mêmes.

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Ses oeuvres les plus célèbres, Le Penseur et Les Bourgeois de Calais sont également dans les jardins.

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Se trouver face à ce mouvement figé dans le bronze mais qui ne demande qu’à se poursuivre, dans l’étirement musculaire du geste, la position des corps qui expriment ce que les mots ne peuvent plus dire, est extrêmement émouvant.

Mais pourquoi maintenant ? Pour Robert !!!

L’exposition temporaire actuelle présente 102 photos de Robert Mapplethorpe qui dialoguent avec 50 sculptures de Rodin, petites ou grandes, plâtres ou bronzes. Le photographe américain a également figé le mouvement de corps musculeux, présenté des tensions, des étirements, allant jusqu’à couvrir le corps de son modèle, Lisa Lyon, de glaise qui, séchant, a craquelé sur sa peau, la faisant ressembler à une sculpture de plâtre, ou enrobant Patti Smith, son amie de toujours, dans de la gaze tel Rodin sculptant un visage de femme recouvert d’une fine couche de plâtre évoquant cette même matière. Ce dialogue entre art contemporain et art plus classique n’est pas toujours heureux, mais là, c’est une réussite totale ! Photographies et sculptures se complètent et se répondent, c’est jusqu’au 21 septembre, courez-y !

 

Category: Actualité culturelle
Tags: bronze, plâtre, Rodin, sculpture
18 juin 2014 23 h 31 min
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Le Château de Fontainebleau

Une déclinaison de styles !

Le premier château, construit au XIIème siècle, n’a pas vraiment laissé de traces. Fontainebleau existe surtout depuis François Ier, sa salamandre symbole figure sur les façades et dans les décors de plusieurs salles, ainsi que des grosses lettres F. Henri IV a un peu fait agrandir et a arrangé les cours, puis sont arrivés « les Louis » (Louis XIII y est né et y a vécu avec Anne d’Autriche, on peut voir ses deux A côte à côte sur les boiseries de ses salons).

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A la Révolution, tout est vidé, et c’est Napoléon Ier qui remeuble et s’installe avec Joséphine. Son petit-neveu Napoléon III y viendra ensuite avec l’Impératrice Eugénie qui crée un musée chinois dans son boudoir avec les cadeaux qu’elle reçoit des ambassadeurs de Chine et du Siam, l’actuelle Thaïlande.

On se promène donc dans tous les styles architecturaux et on découvre le design – mobilier, tentures, vases – de trois siècles de royauté : boiseries peintes de la salle de bal de François Ier, dorures chez Louis XIII, tentures brodées et vases de Sèvres chez Napoléon Ier…. Dans la salle de bal Renaissance, on entend des chansons de l’époque (menuets, etc.) et dans la chapelle baroque, une messe baroque c’est magnifique !

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Et Fontainebleau est le seul château en France où la salle du trône est restée en l’état à sa place !

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Le détail qui m’a émue, outre la petite table où Napoléon a signé le renoncement au pouvoir, est l’entrée principale du château, aussi appelée « Place des Adieux » car c’est là que Napoléon a dit adieu à tous ses soldats rassemblés en 1814, avant de partir pour l’Île d’Elbe…

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Pour visiter le Château, ouvert tous les jours sauf le mardi :

château de Fontainebleau

Category: Actualité culturelle
Tags: château, Fontainebleau, royauté
15 mai 2014 18 h 18 min
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La « collec » de magnets du bureau

Pourquoi un article sur ce sujet ? Pour deux raisons : le « magnet » est devenu un objet mode incontournable. De petit objet évoquant des ustensiles de cuisine ou des fruits et des légumes, à utiliser sur votre frigo pour aimanter votre facture EDF et ne pas oublier de la payer, votre liste de courses ou les horaires des cours de danse de la petite dernière, il s’est développé en souvenir majeur à rapporter des lieux les plus improbables. Regarde mon frigo et admire tous mes voyages ! Tu sais pas quoi rapporter d’Honolulu à Tatie Simone ? Un magnet super kitsch fera l’affaire ! Car oui, il faut bien l’avouer, il y en a des vraiment gratinés…

Je vous présente la nôtre car tous les styles y sont représentés : en relief, plats, ronds, carrés, rectangulaires, stylisés, colorés, sobres… Un stagiaire nous a apporté la petite Estonienne, je lui ai adjoint une Hongroise et une Canarienne… Nous étions lancés ! Tunisie, Grèce, Turquie, Hongrie, Estonie, Allemagne, Roumanie, Monaco, Espagne, Maroc, Algérie, Autriche, Norvège, Angleterre, Belgique, La Réunion, Islande, Danemark… Au gré de nos vacances et des réunions internationales, la collection s’agrandit. Bordeaux, Saint-Malo, un phare breton, ce sont les seuls qui représentent la France, nous ne voyageons pas beaucoup dans notre beau pays, nous allons y remédier !

Voici :

magnets 2

magnets

magnets 3

Category: Actualité culturelle
Tags: bureau, collec, magnets
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Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr