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Voyages

12 août 2014 21 h 43 min
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Perast au Montenegro – Notre Dame du Rocher

Une légende originale

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Des frères vont pêcher au large de la ville de Perast et trouvent une icône de la Vierge à l’Enfant sur un rocher. Ils la rapportent et demandent au curé s’ils peuvent la mettre dans l’église. Le curé est d’accord. Mais le lendemain, l’icône a disparu. Les pêcheurs la retrouvent sur le même rocher, alors ils la rapportent et la remettent à l’église. Mais elle disparaît à nouveau… Au bout de trois fois, il est décidé qu’une île artificielle sera créée à partir du rocher. Les villageois jettent des pierres autour du rocher, coulent des vieux bateaux remplis de pierres, et une église est construite avec l’icône placée au-dessus de l’autel :

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Aujourd’hui, on y célèbre la messe et des mariages. Les jeunes mariées y laissent leur bouquet, les marins des ex voto à la Vierge quand ils réchappent d’une tempête. Ce sont des plaques de métal argenté qui font le tour de la nef. Cette petite église renferme le témoignage de la foi des villageois et il s’en dégage une émouvante atmosphère de dévotion.

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Bel exemple de style baroque pour l’architecture !

Category: Voyages
Tags: église, icône, rocher, Vierge
27 juillet 2014 15 h 50 min
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DUBROVNIK – Le joyau de la Croatie

C’est magnifique ! (rime pauvre mais vraie…)

Voici ce qu’on voit en arrivant directement dans le port de la vieille ville par bateau :

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Les remparts entourent la ville et peuvent se visiter, c’est un peu cher et ça grimpe… donc pas pour nous… En voici une autre image :

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Dubrovnik, anciennement Raguse, a été construite au Xème siècle. Sa grande rue principale est un marais asséché et est bordée de petites rues charmantes qui laissent voir la montagne :

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République indépendante, la riche Dubrovnik payait un tribut à la sérénissime Venise puis aux Hongrois au Moyen-Âge et n’a jamais fait partie de l’Empire ottoman, suite à des accords commerciaux. Elle était alors gouvernée par un recteur qui changeait tous les mois et devait rester dans sa maison pendant tout ce mois. Ce ne devait pas être trop difficile car voici ladite « maison » :

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La ville a été reconstruite suite au tremblement de terre de 1667. C’est l’UNESCO qui a participé à sa reconstruction après la guerre de Bosnie car elle a été détruite à 68% en 1993-94. Les tuiles de style ancien sont venues de Toulouse. Elle figure au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Catholique, on y trouve une magnifique cathédrale baroque et deux anciens monastères désormais des musées mais avec leur église, l’un dominicain – oui j’ai été très émue d’entrer dans l’église dédiée à mon Saint patron – et l’autre franciscain où se trouve un musée de la pharmacie très original, on y vend des produits naturels et quelques céramiques anciennes sont exposées, magnifiques.
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Il y a des vols quotidiens pour y aller et toute la côte est sublime, les étés sont chauds et les hivers plutôt cléments, alors n’hésitez pas, allez y faire un tour !

 

Category: Voyages
Tags: remparts, république, ville
9 avril 2014 21 h 26 min
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Bordeaux

Le coup de coeur imprévisible !

Ben non… Vous croyez quoi ? Je ne vais pas vous refaire Wikipédia ! Ville créée en… s’est développée à partir de… célèbre pour… Je vais parler de MON Bordeaux tel que MOI je l’ai vu ! Le reste on s’en tape…

Mon arrivée a été magique : j’avais repéré que mon hôtel n’était pas loin de la Place des Quinconces, alors à la gare St Jean, je demande comment on va là-bas. Un tramway m’y emmènera, plein de gens qui rentrent du marché ou vont à un rendez-vous pour le déjeuner, sous un soleil magnifique c’est tout de suite très sympa. L’office de tourisme est sur la place, une femme charmante me donne un plan et, quand je lui dis dans quel hôtel je descends, qui ne doit pas être très loin, elle me dit que c’est à 200m à droite en sortant. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve installée dans ma chambre, rafraîchie, prête à me promener en ville !

Le centre historique

Des petites rues sympas, des immeubles de deux ou trois étages en pierre blonde, un ravissement ! J’arrive à l’église St Nicolas à l’intérieur magnifique, je mets un cierge (je dois sonner chez le sacristain, il n’y en a plus, c’est drôle !), je m’installe sur la place en terrasse pour déguster une bonne salade au magret de canard fumé et un bon café…. Trop bien !

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Je continue ma route jusqu’aux portes des anciens remparts de part et d’autre de l’artère principale et reviens vers la Place des Quinconces et le monument aux Girondins avec sa fontaine magnifique (pareil : voir le Wikipédia sur la Révolution Française). Il ya un parc délicieux où je me repose en cette belle fin d’après-midi de juillet. Les enfants jouent, adorables, pas criards comme ailleurs : « Où sont les cerfs ? » « Dans la forêt », toute mon enfance ! Des gens rentrent chez eux après un pique-nique et jettent leurs papiers gras dans les grandes corbeilles, un grand tilleul m’apporte fraîcheur et réconfort, je capture ce moment dans ma mémoire pour avoir désormais un lieu où me réfugier en cas de stress…

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Conquise, je rencontre un ami de mon professeur d’arabe pour boire un verre sur les quais tard le soir : l’Egyptien de Bordeaux. On discute à bâtons rompus, on rit, on se promène, on s’émeut. Nous sommes des amis de toujours au bout de dix minutes ! J’ai apporté mon cahier d’arabe et demande à Hani d’écrire un petit message pour Tarek : ce sera ma surprise pour le prochain cours. En effet, Tarek a fait ses études supérieures à l’Université de Bordeaux et est orphelin de cette ville depuis qu’il est « monté à la capitale ».

Deuxième jour d’enchantement

Je n’ai pas beaucoup dormi, mais ce week-end ne servira pas à ça, je m’en fiche. Je pars à la messe à la Basilique St Michel, étape sur le chemin de Compostelle. Le curé à l’accent du Sud-Ouest nous fait un sermon pour accueillir le visiteur étranger en cette période touristique. Comme je me sens accueillie ! J’ai même échangé en arabe avec l’épicier à qui j’ai acheté une bouteille d’eau.

Je poursuis ma visite sur les quais, la partie XVIIIème siècle de Bordeaux, avec ses grandes maisons sur les bords du fleuve et le Pont de Pierre magnifique. Un vrai régal pour les yeux ! Il y a même une brocante très pittoresque. Je déjeune dans un très beau restaurant d’un délicieux agneau de Pauillac et goûte un Bordeaux rouge velouté qui glisse tout seul, alors que je préfère le Bourgogne… Au dessert, assortiment de spécialités : crème brûlée, cannelé, croquant, miam miam.

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Il me reste une après-midi à passer dans ce lieu de rêve. Je choisis d’aller au Musée des Arts Décoratifs voir les collections de verre et de faïence. J’ai dû manquer d’attention au moment où on en mentionnait les collections de porcelaine, car les vitrines qui y sont consacrées m’ont totalement prise par surprise. Il y a eu une manufacture qui a très peu fonctionné mais qui a produit des pièces sublimissimes. Je discute avec une jeune étudiante en art anglaise qui a été embauchée quinze jours auparavant et qui me laisse photographier tout ce que je veux. Il y a même deux plats en céramique lustrée italiens à décor hispano-mauresque, je n’en reviens pas ! A l’accueil, je rencontre une vieille dame charmante à qui j’explique que je suis membre de la Société des Amis du Musée de céramique de Sèvres. Oui, il existe un livre sur la porcelaine de Bordeaux, on me le cherche partout, on ne le trouve pas, c’est dimanche après tout, les bureaux sont fermés, mais on va demander dès lundi où se trouve le stock et me tenir au courant par téléphone pour me l’expédier. Trop chou !

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Conclusion

Allez-y si vous ne connaissez pas ! Moi il me reste à y voir le Musée de l’Aquitaine, le Musée de l’esclavage (oui, Bordeaux ville du commerce triangulaire) et à y revoir le lumineux feu follet Hani qui refuse obstinément de monter dans cette grande ville encombrée de gens stressés, grise et froide du Nord qu’est Paris, même quand je lui ai parlé de mon petit jardin tranquille…

Category: Voyages
Tags: Bordeaux, magique, parc, porcelaine
25 février 2014 22 h 55 min
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STONEHENGE

L’un des lieux les plus célèbres du monde

Enfin, ça y est, c’est mon tour, j’y suis ! Bon, d’abord, un parking au milieu de nulle part, un visitors’ s centre post-moderne en acier gris… Hmmm… Elle est où, l’énergie de l’Âge de Bronze ? Une navette nous emmène vers les pierres – le touriste moderne est fatigué avant d’avoir commencé la visite et veut qu’on le prenne par la main jusqu’au bout. Alors ça y est, j’y suis ! Non, toujours rien… Des travaux d’excavation au milieu de nulle part dans la campagne anglaise à l’herbe verte de chez verte, des moutons qui paissent… Et les pierres ??? On marche un peu et ce coup-ci, ça y est !!! Les pierres dressées !!! Mais quoi, c’est ça ? Vaguement trois menhirs l’un à côté de l’autre ? Et oui, pas question de courir se mettre au milieu pour absorber toute la force du lieu, on n’a pas le droit, il faut juste contourner par un chemin goudronné qui nous fait voir ceci en premier :

Stonehenge 1

Vous serez d’accord avec moi : ça ne fait pas très cercle, et on ne voit pas bien comment c’est agencé. On dirait une ligne. Et il y a toujours ce décalage entre la réalité et l’image d’un lieu trop pris en photo. Je m’attendais à plus grand, plus étendu, plus impressionnant. Ces pierres mortes ne me parlent pas. Quelle déception ! Mais je suis là, je vais faire le tour quand même.

Ma vision du site

J’observe. Je contourne. J’attends un déclic. Une vibration particulière. Le « chemin de ronde » m’éloigne davantage (merci le zoom de l’appareil-photo). Puis apparaît le cercle extérieur. Ces pierres ne sont pas alignées tout de même, je le savais bien ! Les blocs énormes sont surmontés d’un linteau, car en effet il s’agit bien de portes. Je ne verrai pas le demi-cercle intérieur de près, je le devine seulement entre les interstices des portes. Alors, suis-je rejetée vers l’extérieur ? Ne vais-je pas percevoir le pouvoir du lieu ? C’est à ce moment que j’arrive vers la porte principale :

Stonehenge 2

Impressionnant d’un coup ! Construit par l’homme, disposé de cette façon pour une raison précise vers 2300 avant Jésus-Christ sur un site du néolithique où se pratiquaient déjà des sacrifices d’animaux dans un grand fossé, sur un petit promontoire près de la rivière Avon (important, les voies d’eau), avec des pierres dites bleues apportées du Pays de Galles, à 240 km de là. Pour guérir et inhumer les gens – les tumuli sont encore visibles alentour. A droite de ma photo, la porte principale par où on arrivait autrefois pour les cérémonies, au bout d’une longue voie qu’on appelle « l’avenue ». Voici ce que ça donne quand je me tiens pile en face :

Stonehenge 3

Au solstice d’été, les rayons du soleil levant passent pile au milieu et le 21 juin des milliers de personnes viennent voir ce phénomène, tout le monde le sait. Je viens d’apprendre qu’au solstice d’hiver, ce sont les rayons du soleil couchant qui passent au milieu. Ce site ne servait donc pas à l’observation d’un seul phénomène astronomique !

La pierre couchée devant est « la pierre du sacrifice ».

Et l’énergie chamanique ?

Je repars, très impressionnée. J’ai absorbé tout ce que j’ai pu de ce lieu chargé d’histoire très ancienne qui se dresse, isolé, dans la campagne. Aucune construction moderne ne se voit, la pureté du lieu est respectée.

Après un passage à Old Sarum, les ruines du château médiéval de Guillaume le Conquérant, une autre page d’histoire, je me retrouve à la cathédrale de Salisbury qui date du 13ème siècle. Gothique, majestueuse, plus grande que Notre Dame, elle représente une autre forme de pouvoir que l’on peut sentir aussi dans chaque petite chapelle.

Mais c’est le soir dans mon lit, quand je passe de la veille au sommeil, que ma respiration ralentit et que ma conscience s’engourdit, que tout à coup je « la » ressens en moi : une force inconnue, une énergie qui circule dans mon corps… Ces pierres, ces portes, seront-elles pour moi celles de la perception ?

Category: Voyages
Tags: bronze, histoire, pierre, Stonehenge
31 janvier 2014 0 h 45 min
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VIENNE – La Sécession et Otto Wagner

RUPTURE NETTE

A la fin du XIXème siècle, tout est bousculé : Freud découvre la psychanalyse, les voyages deviennent plus facile avec le train et les bateaux à vapeur, on découvre des cultures différentes, le Moyen-Orient et l’Orient se dévoilent aux Occidentaux, le Japon notamment se rouvre… L’art va forcément refléter ce changement, le design et l’architecture aussi. Le mouvement sera européen, de la Finlande à l’Espagne en passant par la Belgique, la France et l’Allemagne. Une incroyable effervescence s’empare de Vienne, écrivains et artistes discutent dans les cafés où l’on peut lire la presse de toute l’Europe et juste boire un café en restant des heures… L’idée principale, rompre avec les conventions, s’empare de tous. C’est décidé, on fera sécession ! Le terme est repris partout en Europe de l’Est. En Allemagne, ce sera le Jugendstil – place aux jeunes ! -, en France et en Belgique, l’Art Nouveau. Les Anglais l’appellent Arts and Crafts car il met en valeur le travail traditionnel des artisans et les motifs végétaux du folklore celte (si vous avez vu la trilogie du Seigneur des Anneaux au cinéma, c’est le style adopté par les Elfes à Fondcombe). Le Pavillon de la Sécession à Vienne abritait les expositions des peintres du Mouvement, Klimt, Kokoshka, Moser, dont il sera question dans un autre article, promis. On y admire aujourd’hui (expression cliché, certes, mais tellement adaptée ici !) la frise Beethoven que Gustav Klimt a peinte sur le thème de l’Hymne à la Joie et qui a été dispersée après l’Anschluss pour être protégée des Nazis. Hélas on n’a pas retrouvé tous les panneaux, mais l’ensemble est tout de même fabuleux, acquis par l’Etat autrichien en 1973 et restauré dix ans durant. En attendant de la voir, je vous montre le bâtiment qui l’abrite, construit par Joseph Maria Olbrich :

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L’ARCHITECTURE : OTTO WAGNER

Otto Wagner, l’architecte de l’Empereur François-Joseph, devient peu à peu l’empereur des architectes ! Bon, elle est facile celle-là, mais quand je vais vous montrer ses réalisations, vous allez tomber à la renverse (ou alors je ne vous parle plus). Il remporte le projet de Caisse d’Épargne de la Poste – Postsparkasse – sur le Ring et construit ce bâtiment somptueux qui a gardé cette fonction de nos jours. C’est élégant, original, et… voyez plutôt :

P1010051Comment ça, pas convaincus ? On ne voit pas bien ? D’abord, ces méchants Viennois sont allés le coincer au bout d’une impasse et ont construit de chaque côté pour bien nous éviter un bon plan bien cadré ! Ensuite, oui c’est très grand et je n’ai pas de grand angle… Bon je vous montre un détail de la façade :

IMG_0791La façade est couverte de rivets dorés, c’est juste incroyable ! Toujours pas convaincus ? Alors voici l’intérieur, moi j’en suis restée sans voix, littéralement, et je n’arrive toujours pas à en parler :

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Je ne crois pas que je pourrais travailler là, je serais évanouie tout le temps… Mais ça, ce n’est rien à côté de la beauté sublime de l’église St Léopold qu’Otto Wagner a construite au milieu du parc d’un hospice psychiatrique ! De nos jours, on y soigne les maladies neurologiques. C’est à l’extérieur de Vienne mais ça vaut franchement le détour ! L’astuce : y aller un dimanche matin, l’église reste ouverte après la messe et on peut y entrer, sinon c’est tout le temps fermé et très compliqué pour avoir la clé… Elle a été construite entre 1902 et 1907, avec la collaboration du peintre Koloman Moser qui en a réalisé les vitraux. On y retrouve les rivets dorés chers à l’architecte, et puis et puis… regardez cette pure merveille et faites comme moi : admirez en silence :

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Les rivets dorés se retrouvent aussi à l’intérieur du bâtiment, l’autel est une merveille Art Nouveau, les fresques dans le même style et les vitraux ne choquent pas du tout notre sens artistique pourtant habitué aux réalisations des maîtres verriers de l’époque médiévale… Il sera encore question de Koloman – Kolo – Moser dans ce blog, car il a également réalisé des objets en tant que designer pour le Wiener Werkstätte, les ateliers viennois d’art décoratif où travaillait également l’un des élèves d’Otto Wagner, l’architecte et designer Joseph Hoffman. Mais plus tard… plus tard… Pour l’instant, entrons au Steinhof, l’autre nom de cette église sublimissime :

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     je l’avais dit : trop beau ! Oui, on admire… en silence.

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Otto Wagner est également celui qui a construit tous les bâtiments du métro viennois, comme Hector Guimard ceux de Paris, ce moyen de transport faisant son apparition à peu près au même moment que le mouvement artistique… On peut prendre le métro ici pour aller à Schönbrunn d’ailleurs :

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Ses réalisations sont éparpillées dans Vienne, mais on est prêt à marcher des kilomètres pour aller voir ceci, près du marché où des petits restaurants servent une bière délicieuse et le fameux Wienerschnitzel, l’escalope panée à la viennoise :

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Category: Voyages
Tags: architecture, Klimt, Moser, Otto Wagner, Sécession, Steinhof, Vienne
30 janvier 2014 23 h 38 min
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VIENNE – Baroque et impériale

Capitale des Habsbourg

Quand on arrive à Vienne, on a tout de suite le même sentiment qu’à Londres : on est dans la puissante capitale d’un Empire. Larges avenues du Ring bordées des grands bâtiments de l’administration impériale, Palais en plein centre-ville, riches demeures des grands industriels et banquiers de la fin du XIXème siècle, ce style architectural que l’on retrouve à Budapest, Prague, Ljubljana en Slovénie… Tout est opulent, imposant, écrasant, ce qui fait croire à tous que l’Autriche est pesante, conservatrice, endormie.

Le Ministère de la Guerre des Habsbourg avec la statue de Radetzky (oui, celui de la Marche)

Le Ministère de la Guerre des Habsbourg avec la statue de Radetzky (oui, celui de la Marche)

Quelle vision étriquée de cette ville aux multiples visages ! Oui bien sûr, il y a la capitale de l’Impératrice Marie-Thérèse dont le père avait prévu que seule sa fille pourrait prendre sa succession. A vingt-six ans, il a fait établir par ses juristes la Pragmatique Sanction qui prévoit qu’en l’absence d’héritier mâle, les filles héritent du pouvoir par ordre de primogéniture. Quelle femme, cette Marie-Thérèse ! A peine sur le trône, elle se fait attaquer par ses voisins, Frédéric II à leur tête. Et qui est venu à sa rescousse ? Les Hongrois ! Pour les remercier, elle en a anobli tout un tas, dont mes ancêtres… Le Palais de la Hofburg lui ressemble, massif, impressionnant, solide. On n’est pas là pour rigoler !

Le Palais de la Hofburg

Désormais la moitié d’un étage est consacrée à Elisabeth d’Autriche, Sissi, épouse de François-Joseph : ses vêtements, son compartiment de train, son écraseur d’os pour cuisiner les consommés de poulet dont elle se nourrissait quasi exclusivement, les étoiles en diamant qu’elle porte dans ses cheveux de deux mètres de long dans le célèbre portrait de Winterhalter… Oui bon, c’est vrai, elle est belle, intelligente, passionnée. Les Viennois savent bien qu’elle est leur figure la plus connue à l’étranger, mais visiteur, ne t’attarde pas dans ces détails, tu n’auras pas le temps de visiter les collections de porcelaine et d’objets précieux, de connaître l’histoire de ce lieu qui a accueilli le Congrès de Vienne en 1815, là où le destin de l’Europe a été décidé après la défaite définitive de Napoléon et la fin de l’occupation française sur une grande partie du continent ! Et la Vienne qui savait aussi s’amuser, là où est née la valse avec Johann Strauss et toute sa famille qui a aussi composé des opérettes dont la Chauve Souris, ma préférée, si drôle ! La statue du compositeur est photographiée par tous les touristes dans Stadtpark, je vous la montre, allez, c’est trop sympa :

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C’est la Vienne légère, valse et champagne dans les grands salons, le café viennois – une tuerie à la Chantilly – et le fameux Sacher : gâteau tout chocolat, confiture au milieu, glaçage au chocolat, Chantilly dessus ! Ils ne peuvent pas le rater, chez Sacher, ça fait 150 ans qu’ils le font !

Schönbrunn et le Belvédère

A voir absolument à Vienne, et on y va facilement avec le métro et le tramway, le deuxième château de Vienne, beaucoup plus aérien et léger, au milieu d’un grand parc : Schönbrunn. La famille impériale s’y retrouvait et, même si l’Empereur y avait un bureau où il continuait à travailler aux affaires de l’Etat, l’ambiance était plus « décontractée ». Sissi y a imposé son style, là aussi, avec sa barre de gymnastique, mais de toute façon on y sent l’atmosphère plus moderne de la fin du XIXème siècle, avec des photos des membres de la famille impériale dans les chambres, au lieu de portraits. Bien sûr, on pense à Versailles en voyant l’architecture, après tout il a été construit au même moment, étant ouvert en 1699. C’est aussi là que Marie-Antoinette a joué avec ses frères et soeurs avant de devenir reine de France, là que Joseph II a établi une ménagerie d’animaux comme des éléphants offerts par des ambassadeurs… les lieux empreints d’histoire sont toujours fascinants à visiter…

Schönbrunn

Schönbrunn

A l’autre bout de la ville, le Belvédère, magnifique petit château baroque construit au XVIIIème siècle pour le prince Eugène de Savoie comme résidence d’été. Evidemment de nos jours la ville s’est agrandie et on a le tramway pour y aller, mais à l’époque c’était loin, dans un jardin superbe, au calme… Typique de son style, le Belvédère supérieur permet une vue sur toute la ville de Vienne. Il abrite depuis 1906 un musée d’art autrichien du Moyen Âge à nos jours. Grande collection de tableaux du style Biedermeier, mais aussi impressionnistes français et, magnifiquement mis en valeur, les tableaux de Gustav Klimt, dont les « tableaux dorés » mais ça, je vous en parle plus loin, Klimt a fait partie d’un mouvement artistique dont l’influence se fait encore sentir plus de cent ans après et qui me transporte au 7ème ciel, ça mérite un article à part, non ?

Allez, pour finir, un aperçu du Belvédère :

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Category: Voyages
Tags: Autriche, baroque, Hofburg, Marie-Thérèse, Schönbrunn, Sissi, Vienne
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