• Accueil
  • Actualité culturelle
  • Voyages
  • Hongrie
Domi-leblog
  • Littérature
  • Mes sorties
  • My Playlist
  • Mes cours d’arabe
  • Articles récents

    • Expo Le studio africain à Paris
    • 50 nuances de Pink
    • Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !
    • La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel
  • Commentaires récents

    • domi dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • So' dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • lorentus dans Saint Valentin – le piège
    • Lorentus HOUEDOTE dans Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !
    • domi dans Expo Le studio africain à Paris
  • Archives

    • janvier 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • avril 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • octobre 2017
    • septembre 2017
    • août 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • mars 2016
    • février 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • juillet 2015
    • juin 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • janvier 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • août 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
  • facebook google twitter

Voyages

10 septembre 2017 19 h 20 min
Leave a Comment

« Mon » bijoutier berbère à Essaouira

Ou plutôt, celui de l’ami Hersen…

Si vous vous souvenez, je suis allée à Essaouira avec lui pour le Festival gnaoua et j’ai adoré. Et bien, je n’ai pas fait qu’écouter de la musique, participer à un forum et échanger avec plein de gens intéressants, mais j’ai aussi visité la ville avec Hersen, un guide qui connaît bien la ville (je n’ai pas encore écrit l’article, il nous fera rêver quand il fera gris cet automne).

Dans la kasbah, il y a plein d’artisans : potiers, travailleurs du bois qui font de la marqueterie magnifique, vendeurs d’épices et de tisanes, vendeurs de tissus et de chèches superbes de toutes les couleurs… et bijoutiers qui expliquent volontiers plein de choses, comme le pourquoi de cette forme de croix que portent autour du cou les voyageurs du désert : c’est le « GPS berbère ». Il suffit d’incliner le bijou et la pointe indique l’étoile du Nord ! Repérage garanti.

Mais l’ami Hersen est fidèle d’un bijoutier en particulier, c’est là qu’il m’emmène, sur une petite place toute mignonne :

Essaouira une place

Il y a des boutiques sous les arches, dont cette fameuse bijouterie, toute minuscule et remplie de colliers et de bagues magnifiques. Pendant qu’Hersen discute avec les deux bijoutiers, je regarde les bagues : malachite, pierre de lune, lapis lazuli, turquoise… Il y en a pour tous les goûts ! Le bijoutier me fait essayer plein de choses, nous parlons du pouvoir des pierres, je lui montre ma cyanite bleue, il ne connaissait pas, mais je fais la moue, rien ne m’emballe. Pendant ce temps, il tord un fil de fer, choisit des pierres et me dit qu’il me fait un cadeau. Je suis une amie de son ami, ça lui suffit ! Moi ça me gêne un peu : et si je ne trouvais rien ? Voici ce qu’il me met autour du cou, qui ne me quitte plus :

collier berbère

 

Une pierre qui porte bonheur, de l’ambre et… il me les a citées, je ne me souviens plus des noms… Mais c’est un don généreux offert avec coeur à l’image de cette ville chaleureuse dont je garde un si bon souvenir.

Et là, tout à coup, je LA vois dans la vitrine : elle brille, elle m’attire ! J’ai l’impression qu’il y a une pierre de lune sur l’anneau, mais non, elle est tout en métal, magnifique ! Le bijoutier la met à mon doigt : elle me va parfaitement ! Je me sens comme Peau d’âne qui va épouser le Prince ! Je la porte au quotidien, elle aussi et je la trouve toujours aussi belle. La voici dans toute sa splendeur gravée :

 

bague berbère

 

Et le bijoutier ? Le voici :

 

 

 

 

 

Essaouira mon bijoutier

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous y allez, je vous indiquerai la petite place et après, vous le reconnaîtrez !

Category: Non classé, Voyages
Tags: bague, berbère, bijoutier, collier, Essaouira
4 juillet 2017 21 h 01 min
2 Comments

Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !

Depuis 1998, un festival d’abord confidentiel puis mondialement célèbre, réunit les musiciens gnaoui et leurs adeptes, auxquels se sont joints de nombreux musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion juste incroyables.

Toute la ville vibre au son des qraqeb, ces percussions en métal constituées d’un manche et d’une cuiller à chaque bout. Le maître gnaoua ou mâalem joue du gombri, instrument à trois cordes pincées tendu sur une peau de chameau ou de tortue, les musiciens de sa confrérie l’accompagnent aux percussions, guidés par le rythme qu’il donne et la mélopée aux sons envoûtants qu’il chante, reprise en choeur par l’ensemble.

Qui sont les gnaoui ?

Leurs ancêtres venaient d’Afrique noire, esclaves de Guinée ou du Ghana (origine du mot gnaoua ?) qui ont importé leurs rituels au Maghreb, y incluant des prières à Allah, islamisés non dans une forme de syncrétisme, mais dans une communion spirituelle. Chaque confrérie porte des costumes de couleurs différentes, noir, rouge, jaune ou bleu, et déjà ces hommes qui psalmodient en ondulant sur des rythmes graves nous portent vers la transe. Car il s’agit bien de cela : cérémonies rappelant les dikr soufis, transes chamaniques, invocation des esprits, les Djinns, pour guérir ou exorciser, présence des voyantes ou médiums pour aider un malade physique ou psychique, voilà une musique qui va bien au-delà de la simple mélodie. A tout moment, les musiciens eux-mêmes, emportés, se lèvent et exécutent des sauts ou tournent sur eux-mêmes. Lors de soirées, appelées lila, les spectateurs peuvent aussi entrer en transe et guérir de leurs maux, être purifiés.

Essaouira Dar LoubaneEssaouira maalem

Né grâce à la passion d’une femme, Neila Tazi, pour cette musique, et à la persévérance d’un homme amoureux de culture et indépendant, André Azoulay, ce festival attire désormais plus de 450 000 personnes du monde entier et des groupes de flamenco, La Bejazz, la chanteuse Hindi Zahra accompagnée du génial Mehdi Nassoly entre autres. Radios et télévisions le couvrent chaque année.

Mais il a également séduit des musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion qui enthousiasment tout autant le public : avec Ray Lema, avec Lucky Peterson, avec Carlinhos Brown et aussi l’énergique Amazigh Kateb avec le groupe Gnawa Diffusion qui nous a donné un concert à couper le souffle ! Et du souffle, il y en a, car le vent se déchaîne à Essaouira, l’un des spots des surfeurs. Le vent tourbillonnant, le vin marocain corsé et parfumé, les percussions qui changent brusquement de rythme, les mélodies incantatoires, tout cela fait du festival d’Essaouira un lieu de rencontres et d’échanges magique, aussi bien avec les autres participants qu’avec la population de la ville, des Berbères qui nous racontent des histoires venues du désert profond…

Essaouira le jeune targhi et son gesteEssaouira enregistrement Ocora 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Essaouira scène gnaoua au Médina

 

Et pour finir, place à la musique ! Voici l’ouverture du festival :

 

 

 

 

 

Category: Voyages
Tags: concerts, Essaouira, festival gnaoua, Maroc
30 novembre 2016 18 h 58 min
4 Comments

Carte postale d’un voyage immobile

Quoi ? Elle est encore barrée, la Domi ?!

Mais non, rassurez-vous. Je passe quelques jours de congés à la maison et bien sûr, c’est beaucoup de repos, mais aussi courses de Noël, expos, réparation des rideaux qui pendaient de la tringle, rangement, et… suite à mon massage mensuel (rappelez-vous, ayurvédique dont j’ai parlé ici) et un rééquilibrage énergétique chez l’ostéopathe (« vous êtes fatiguée physiquement, mais aussi psychologiquement », non sans blague ?!), je me retrouve dans une bulle de bien-être depuis samedi. Bien au chaud sur mon canapé, j’explore les richesses de mes paysages intérieurs, je voyage au centre de mon être le plus profond et je me retrouve. Car oui, on se perd facilement de vue quand le boulot nous happe avec ses détails permanents qui nous font perdre une énergie incroyable et du coup nous font NOUS perdre. Pas le temps de se retrouver soi-même, de se ressourcer dans le calme et la solitude… Il faut savoir dire STOP !

En vacances, c’est-à-dire vacante de mes activités rémunératrices et peu épanouissantes, je me mets en congés de la société du spectacle dans laquelle je suis obligée de paraître au quotidien, c’est l’entracte ! J’ai retiré mon maquillage d’assistante compétente et j’arbore mon vrai visage. Quel souffle d’air frais ! J’en profite pour me nettoyer et panser mes blessures psychiques. Je reprends des forces pour cette fois, ne plus m’égarer ni oublier qui je suis.

Prendre le temps de s’aimer, de se faire du bien, de dénouer les tensions physiques pour lâcher prise mentalement aussi. Déployer ses ailes et retrouver une énergie positive. Et surtout, comme on rapporte des souvenirs de ses vacances à l’étranger, garder avec soi ces sensations, cette paix intérieure à nouveau perceptibles et non plus enfouies sous du stress, une armure pour se protéger des violences quotidiennes de la vie de bureau.

Quels guides j’ai emporté avec moi ? D’abord un essai sur taoïsme et bouddhisme en Chine :

Yen Chan La voie du Bambou

 

 

Et, certains d’entre vous le savent, j’utilise aussi l’énergie des minéraux, voici ma combinaison gagnante pour guérir mes blessures et me rendre joyeuse : citrine, aventurines, quartz rose et rhodocrosite.

 

 

 

 

minéraux

 

 

 

Pour conclure, cette belle image d’un oiseau libre comme l’air dont le reflet dans l’eau qu’il boit est riche de symboles !

 

 

rouge-gorge

 

 

 

 

 

 

 

 

J’espère que cet article un peu particulier vous a plu, je reviendrai sans doute à quelque chose de plus habituel la prochaine fois ! En attendant, prenez soin de vous !

Category: Voyages
Tags: bouddhisme, lâcher prise, minéraux, paysage intérieur, repos, taoïsme, vacances, voyage
26 septembre 2016 21 h 33 min
2 Comments

Voyage d’affaires : le jury d’un Grand Prix Radio à Budapest

Prix Radio 2016 de l’URTI (Union Radiphonique et Télévisuelle Internationale)

J’ai l’honneur de représenter Radio France, le groupe radiophonique public français, à ce jury international pour décerner le Grand Prix, la Médaille d’argent, Médaille de bronze et Grand Prix de la Découverte. Cette année, le jury se réunit à Budapest pour 4 jours. Nous sommes accueillis par la Radio et la Télévision hongroises dans les locaux de la télévision.

Entrée de la MTVALogo de la MTVA télévision hongroise

 

Il y a 42 programmes, 25 pays participants et cette année, le thème est Femmes et conflits. En effet, le prix URTI a la particularité d’avoir un thème, différent chaque année et voté par la Commission Radio.

 

Nous avons vu l’éventail le plus large possible sur ce thème : la guerre bien sûr, mais aussi la femme qui lutte dans son couple, contre les préjugés de la société, pour obtenir des droits, son autonomie, sa liberté… Différents traitements radiophoniques, reportages, fictions, documentaires… De la Chine et la Corée jusqu’à l’Europe de l’Est et de l’Ouest en passant par les pays africains, toutes les problématiques ont été évoquées dans une dizaine de langues. Nous avons tout écouté, avec un script anglais ou français lorsque le programme était dans une autre langue : serbe, coréen, macédonien, chinois, arabe, persan, hongrois, espagnol… Un tour du monde vertigineux de ce que vivent les femmes au quotidien.

jury URTIjury URTI et script

 

 

Nous étions venus du Cameroun, de Roumanie, de Hongrie, de France et de Belgique pour écouter ces programmes…

 

 

 

 

jury Urti et mon ordi

Nous écoutons et nous lisons, nous prenons des notes. Nous apprenons comment sont conçues des émissions de radio ailleurs que chez nous, des mondes inconnus s’ouvrent à nous.

Et vient l’heure du choix : nos 10 finalistes, puis nos 4 lauréats. Nous votons, revotons, argumentons, et voilà le résultat final noté sur le tableau :

 

 

résultat final URTI Prix Radio

 

Au fond, les grands gagnants, c’est nous car nous avons appris plein de choses en écoutant les programmes et en échangeant pendant les sessions du jury et en dehors. Nos pauses-café, nos soirées, nos discussions sur le média radio dans nos différents pays, nous ont enrichis tout autant que l’écoute de ces programmes venus du monde entier. Nos réactions durant nos écoutes nous ont aussi fait mesurer le poids de nos cultures, de notre éducation et de nos traditions, toutes nos différences qui, lorsque nous les découvrons dans un dialogue ouvert, élargissent notre vision du monde.

Nous voici réunis pour la traditionnelle « photo de famille » :

 

Jury URTI photo de groupe

 

 

 

 

 

 

Je remercie les collègues de la radio et de la télévision hongroise qui nous ont accueillis si chaleureusement, ainsi que les collègues de l’URTI pour une organisation sans failles, et les collègues du jury pour des échanges sincères et constructifs.

 

Category: Voyages
Tags: Budapest, Grand Prix, jury, radio, URTI
19 avril 2016 21 h 27 min
Leave a Comment

Musée Roth Miksa, Budapest

Maître verrier et mosaïste en sa maison

Le Musée est situé dans la maison du Maître, dans la rue Nefelejcs à Budapest, une petite maison simple dans une rue écartée, près de la gare de l’Est, Keleti Pályaudvar, à Pest. C’est là que Róth Miksa, Miksa Róth en français car en hongrois on dit d’abord son nom de famille et ensuite son prénom, a vécu avec sa famille, jusqu’à sa mort en 1944 :

Maison de Roth Miksa

 

On peut y voir ses vitraux, dans le style Art Nouveau, ses mosaïques et, au premier étage, son appartement tel qu’il était à l’époque. Les vitraux sont très bien mis en valeur, éclairés bien sûr. On y trouve les motifs végétaux chers à l’Art Nouveau, comme ces roses anglaises inspirées de Charles Rennie Macintosh :

 

roses anglaises, vitrail Roth

 

 

 

Ou ces fleurs charmantes, et tout cet ensemble magnifique de décoration intérieure :

 

 

 

 

vitrail et déco intérieuremotifs végétaux

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi des endroits du musée où l’on peut voir les vitraux illuminés par la lumière naturelle, particulièrement un jour ensoleillé :

vitrail Roth Miksa en lumière naturelle

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un tour d’Europe en deux ans dans sa jeunesse, où il a visité la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Angleterre, Róth Miksa a pris la suite de son père à l’atelier du verre et les commandes ont afflué. C’est lui qui a réalisé les vitraux du Parlement à Budapest. Il a remporté des prix aux expositions universelles, médaille d’argent à Paris en 1900, médailles d’or à Turin en 1902 et à Saint-Louis en 1904. Il a trouvé l’inspiration à l’étranger, ramenant avec lui deux artisans italiens, reproduisant également la technique du verre Tiffany (je n’entrerai pas dans les détails, je ne suis pas sûre de tout comprendre moi-même). Son oeuvre de mosaïste est également superbe, d’ailleurs son enseigne a été faite en mosaïque :

Enseigne de Roth Miksa en mosaïque

 

 

 

 

 

 

Plusieurs très belles réalisations sont exposées dans le musée, comme cet arbre de la connaissance :

Mosaïque arbre de la connaissance Roth Miksa

 

Très ouvert, il a mené un dialogue avec des peintres de l’époque, reproduisant certains de leurs tableaux. C’est sur la place Szervita, à Pest, que l’on peut voir un très bel immeuble décoré par ses mosaïques, une ancienne banque :

 

 

Török BankhazTörök Bankhaz détail

 

 

 

 

 

 

 

 

L’atelier se trouvait de l’autre côté de la cour intérieure, l’Etat hongrois prévoit d’y installer une annexe au musée avec la démonstration des techniques du vitrail. Affaire à suivre…
En attendant, vous pouvez y aller : Nefelejcs utca 26 dans le VIIème arrondissement. Ouvert de 14h à 18h tous les jours sauf le lundi. Site web : www.rothmuzeum.hu . Sur place, la documentation est en hongrois et en anglais.

Category: Voyages
Tags: Art Nouveau, Budapest, mosaïque, musée, vitrail
14 janvier 2016 23 h 26 min
Leave a Comment

Basilique Saint Jean, à Selçuk, en Turquie

Là où l’Evangile est réel…

Sur la Croix, Jésus confie sa mère, la Vierge Marie au « disciple qu’il aimait ». Il s’agit de Jean, le plus jeune de ses disciples. Selon la tradition, il aurait écrit l’un des évangiles et l’Apocalypse (le Livre des Révélations). Près du site actuel d’Ephèse, on trouve en effet une petite chapelle construite sur les fondations d’une maison du 1er siècle, où Maryam aurait habité, disent les habitants. J’en ai parlé ici en rentrant de Turquie. La ville d’Ephèse a changé plusieurs fois de lieu, en fonction entre autres de l’éloignement de la mer. Or nous savons que Saint Jean et Saint Paul y ont prêché, dans le théâtre antique, les marchands s’étant révoltés contre eux car, prêchant un dieu unique, ils détournaient les visiteurs des ex-voto sculptés à déposer dans le temple d’Artémis et ceux qui se trouvaient dans la ville.

Saint Jean a donc été enterré à l’ancienne Ephèse, aujourd’hui Selçuk près du site antique. Une première église a été construite au-dessus de sa tombe au 4ème siècle mais, grand lieu de pèlerinage, elle ne pouvait contenir tous les fidèles, ainsi au 6ème siècle l’Empereur Justinien a financé la construction d’une immense basilique – 130m de long sur 65m de large – avec pas moins de six coupoles, sur la colline d’Ayasoluk près des fortifications byzantino-turques. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines, mais quelles ruines !

On entre par la « Porte des Persécutions », appelée ainsi par les chrétiens qui croyaient que les fresques représentaient le martyr de Saint Paul :

Porte des Persécutions, basilique St Jean, Selçuk

 

L’édifice est en briques, à l’exception des piliers qui soutenaient les coupoles, en marbre. Il est en forme de croix, car l’Evangéliste avait souhaité être enterré dans un édifice cruciforme.

 

 

Basilique Saint Jean, SelçukBasilique Saint Jean, Selçuk

 

 

 

 

 

 

On accédait autrefois à la tombe par un petit escalier sous l’autel, elle est désormais à ciel ouvert. Mais elle est vide, les ossements de Saint Jean ayant été emportés dans différentes églises de Constantinople, précieuses reliques. Qu’importe ! L’Esprit de l’Evangéliste se trouve toujours là, on le sent tout autour de son tombeau où il règne une atmosphère de sérénité très particulière. On n’est pas là comme devant n’importe quelle dalle de pierre… La prière nous vient naturellement aux lèvres, louange à Dieu d’avoir le privilège de nous tenir ainsi, mains jointes, dans ce lieu qui, il y a si longtemps, a vu se tenir un homme à la spiritualité aussi accomplie. Jugez vous-mêmes :

tombe de Saint Jean, Selçuktombe de Saint Jean, Selçuk

 

 

 

 

 

 

Et encore :

P1040241tombe de Saint Jean, Selçuk

 

 

 

 

 

 

On est parfois ému dans un lieu historique car on sait que tel ou tel personnage y a habité, ou que tel ou tel événement important s’y est déroulé. On est impressionné par des ruines très anciennes car seules elles témoignent d’un passé glorieux disparu à jamais. Mais là, il s’agit d’autre chose : un Souffle passe et nous effleure, une autre dimension nous est ouverte…

Selçuk, autrefois Ephèse byzantine et romaine, un musée très riche en statues grecques et romaines et une belle région à découvrir, près d’Izmir, l’ancienne Smyrne des Grecs, sur la côte Sud de la Turquie, nous offre aussi ces lieux de recueillement…

Category: Voyages
Tags: basilique, évangéliste, Justinien, Saint Jean, Selçuk, tombe, Turquie
3 janvier 2016 19 h 33 min
Leave a Comment

Hôtel et bains thermaux Gellért, Budapest

Budapest, ville thermale

Budapest est connue pour ses sources thermales et les bains où l’on peut se détendre, se faire masser et nager dans une eau qui soulage les articulations douloureuses. Il y a en tout 118 sources qui produisent 70 millions de litres par an d’une eau entre 21° et 78°. Les Hongrois sont très friands de sports nautiques, leur équipe nationale de water polo est présente dans tous les championnats et, faute de bords de mer depuis le Traité de Versailles en 1920, ils ont construit de grandes piscines à ciel ouvert où l’on peut bronzer tout l’été, climat continental oblige.

Gellért, à Buda plus exactement !

Située face au Mont Gellért qui doit son nom à Saint Gellért, martyrisé dans un tonneau hérissé de clous poussé le long de la pente, la source était exploitée dès le XIIIème siècle et les Turcs l’ont utilisée pendant leur occupation de Buda aux XVè-XVIèmes siècles. On l’appelait Sárosfürdö, le bain boueux car il y avait un dépôt de boue au fond de l’eau, dont on se servait pour des soins. Lorsque le Pont François Joseph a été construit en 1894, le petit établissement thermal a été détruit. La municipalité de Budapest ayant récupéré source et terrain, a décidé en 1901 d’y faire construire un hôtel flanqué d’un établissement thermal. Les travaux ont eu lieu entre 1912 et 1918, des prisonniers de guerre soviétiques ayant même participé à la construction pendant la dernière année de la Première guerre mondiale. Il n’est donc pas étonnant que l’édifice soit dans le style Sécession, comme on appelle l’Art Nouveau en Hongrie :

Bains Gellért, Budapest

 

A l’intérieur, une grande galerie bordée de céramiques de Zsolnay, des vitraux réalisés dans l’atelier de Miksa Róth, des statues et les deux ailes en miroir : pédicure, saunas, massage aux pierres chaudes, traitement au chocolat, bain aux herbes médicinales, terrasse naturiste… Et les piscines, dont celle à vagues mondialement célèbre avec sa machine, conçue en 1927,  qui fonctionne toujours.

 

 

Voici l’entrée :

Entrée Gellért

 

 

Une grande galerie va jusqu’au fond, coupée par une rotonde garnie de bancs où l’on peut attendre son rendez-vous de soins ou se reposer en sortant.

 

 

coupole Bains Gellértvitraux Bains Gellért

 

 

 

 

 

 

Et dans ce lieu dédié aux soins du corps, Vénus nous attend au fond de la galerie, entourée de céramiques Zsolnay et de vitraux Art Nouveau :

Fontaine Vénus, bains Gellért

 

C’est ouvert de 6h à 20h, on peut s’y rendre directement pour les piscines, mais il faut y aller avant pour un rendez-vous de soins car on vous donne un petit bracelet à rapporter le jour du rendez-vous.

 

 

 

 

Pour tout savoir que je n’ai pas dit, leur site en français . profitez bien et revenez m’en parler !

Category: Voyages
Tags: Art Nouveau, Bains thermaux, Budapest, Gellért, Hongrie, sources
11 septembre 2015 21 h 42 min
Leave a Comment

Hôtel Marina Sentido Suites – Kusadasi

Un hôtel très classe dans une ambiance sympa !

Marina Sentido Suites

Pas loin du centre ville face à la marina mais calme, avec juste ce qu’il faut de détente, cet hôtel turc offre tout le confort et le chouchoutage nécessaire au vacancier qui arrive stressé et repart en prenant congé d’un personnel attentionné et souriant. Face à la mer, avec superbe coucher de soleil garanti chaque soir au dîner, piscine, petit bar sympa pour une limonade en bronzant ou un apéro avant le dîner, cet hôtel mêle tradition et modernité, confort occidental et hospitalité asiatique. La preuve en images, comme dit l’autre :

P1030956Hôtel Marina Sentido Suites lobby

 

 

 

 

 

 

La piscine, ses palmiers et ses oliviers :

piscine Marina Sentido suitespiscine Marina Sentido Suites

 

 

 

 

 

 

Les attentions des femmes de ménage quand elles te changent tes serviettes :

serviettes au Marina Sentido Suitesserviettes propres Marina Sentido Suites

 

 

 

 

 

 

Le restaurant est au 3ème étage avec une superbe terrasse. Avant d’y accéder, on traverse un lounge très sympa où on peut bavarder et se rencontrer :

Marina Sentido Suites lounge

 

 

Oui, ce sont bien des céramiques anciennes qui ornent les piliers, en voici deux, juste somptueuses :

 

 

Marina Sentido Suites céramique au 3èmecéramique Marina Sentido Suites

 

 

 

 

 

 

 

 

La propriétaire possède une ferme où les poulets se promènent en plein air avant d’être servis à table et les oeufs sont frais aussi, un potager bio fournit les légumes et les oliviers l’huile d’olive bio.

Le directeur prend sa tâche très à coeur et salue personnellement les clients d’un mot aimable, veillant à leur confort et à la bonne marche de l’hôtel. Tout le staff est prêt à se dévouer en cas de besoin et, les Turcs ayant un grand respect pour les personnes âgées, Maman est devenue la grand-mère VIP de tous pour notre plus grand plaisir.

Plus d’infos sur la page Facebook de l’hôtel et, pour réserver, leur site…

Category: Voyages
Tags: détente, hôtel, Marina Sentido suites, piscine
9 septembre 2015 21 h 18 min
2 Comments

Maison de la Vierge Marie – Ephèse, Turquie

Rappel des « faits »

Sur la croix, Jésus dit « au disciple qu’il aimait » : « Fils, voici ta mère » et à sa mère, la Vierge Marie : « Mère, voici ton fils » et dès lors, le disciple emmène Marie avec lui pour prendre soin d’elle. On a plus tard identifié ce disciple comme étant Saint Jean, l’un des auteurs des Evangiles et auteur des Révélations, l’Apocalypse en traduction. Aucun évangile ne dit que, ressuscité, Jésus a rencontré sa mère, mais la tradition orale dit que Jean l’a emmenée loin de Jérusalem pour fuir les persécutions des personnes liées à Jésus.

Tradition orale

Depuis toujours, les Grecs puis les Turcs se transmettaient que la Vierge Marie habitait une petite maison à Ephèse, un port à l’époque. La mer s’est retirée depuis. Une petite chapelle byzantine avait même été construite sur le site. La mystique allemande Catherine Emmerich, amie du poète Clemens Brentano, aurait eu une vision au XIXème siècle et aurait décrit le lieu tel qu’il existe dans la réalité : une petite maison dans la montagne à Ephèse, avec une source d’eau potable en contrebas. Cela correspond exactement à ce qui subsistait dans la tradition orale ! En turc, le lieu s’appelle Meryemana Evi, maison de la mère-Marie. En ruines, la chapelle a été restaurée et, depuis 1951, on peut la visiter, y faire un pèlerinage, c’est selon :

Chapelle de la Vierge, Ephèse

Le guide nous dit que les fondations datent du 1er siècle. On entre un par un, on n’a pas le droit de s’attarder, on peut faire un don pour un cierge par personne, que l’on devra allumer à l’extérieur. Un autel couvert d’un tissu blanc avec les initiales de Marie en bleu et une statue de la Vierge occupe le fond de la petite pièce, un homme sur la droite nous fait signe de circuler.

 

Je fais un signe de croix, que faire ou que dire d’autre ? Les mots, la prière, ne sont pas utiles ici, l’atmosphère de recueillement à elle seule nous emporte ailleurs.

Dehors se trouvent les emplacements pour faire brûler les cierges. J’en ai pris un pour Maman, un pour moi. A la manière orthodoxe, on peut les planter dans du sable après les avoir allumés, et là, la prière nous vient aux lèvres :

Cierge à Meryemana, Ephèse

 

 

Maman a laissé sa main sur le rebord, cela me touche…

 

 

En contrebas, en effet, une source, à laquelle nous nous désaltérons, car elle est curative bien sûr. Nous y puisons juste de l’énergie, puisque nous sommes en bonne santé :

Source de Meryamana, Ephèse

 

 

 

 

 

 

A côté, un mur de papiers ! Pour les Musulmans qui respectent Meryem, Marie présente dans le Coran, mère du prophète Issa, le lieu est sacré. Ils viennent y déposer un voeu écrit sur un bout de papier. Souvent, il s’agit de souhaiter un bon mari pour sa fille ou, pour les jeunes filles, de rencontrer l’amour. Nous nous sommes pliées à cette tradition, mais je ne vous dirai pas ce que nous avons souhaité ! Photo de « notre » papier, et du mur :

Voeu à Meryemana, EphèseMur des voeux, Meryemana, Ephèse

 

 

 

 

 

 

Paul VI et Benoît XVI y sont allés, des milliers de chrétiens et de musulmans s’y rendent chaque année alors, même si tout est faux, la ferveur est là et n’est-ce pas ce qui compte ? Sur la route, une grande statue de la Vierge Marie nous accueille et déjà c’est apaisant :

Statue de la Vierge Marie, Ephèse

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lieu est entretenu par une communauté de religieux grâce aux dons des fidèles.
Et Jean, me demanderez-vous, qu’est-il devenu ? Ce sera dans un article à venir car c’est aussi très émouvant !
Et le site antique d’Ephèse ? Pareil, un autre article car c’est extraordinaire de même !

Category: Voyages
Tags: Ephèse, maison, Paul VI, source, Vierge Marie, voeux
15 août 2015 20 h 36 min
Leave a Comment

Départ en vacances

Aaaaaah enfin… Bientôt la plage, baignades, lectures sur le transat, petites siestes, bronzer en ne pensant plus à rien…

Oui mais…

Avant de ne plus penser à rien, il faut penser à tout pour ne rien oublier ! C’est la check list, un peu à la façon d’un mind mapping, tu classes par rubrique : tenues de plage avec tongs et draps de plage, tenues de promenade confortables, tenues un peu chic pour le dîner… Ne pas emporter trop de couleurs différentes pour pouvoir tout le temps coordonner sans vider ton placard, ne pas oublier la trousse médicale de base et les médocs, penser aux crèmes solaires et lait hydratant, aux appareils et à leurs chargeurs – I-pod, appareil photo… Voilà à quoi on arrive :

valise

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis les journaux qu’on n’a pas eu le temps de lire, un roman (je pars en Turquie avec le premier tome des mille et une nuits !) mais aussi, on ne rigole pas, mes révisions !

Harrap's manuel d'arabe

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le stress des préparatifs, le voyage en avion un peu long (tu as fait 10 grilles de mots fléchés, somnolé, dîné et non, on n’arrive toujours pas), la meeeeeer !!!!!!!!

Rendez-vous dans 15 jours, je vous raconterai tout en photos, promis !

Category: Voyages
Tags: bronzer, mer, plage, sieste, vacances, valise
Older posts
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr