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#spectacle

13 avril 2016 21 h 41 min
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Yoann Bourgeois : celui qui tombe

Un spectacle qui donne le tournis et le vertige, au sens propre !

Six danseurs/acrobates, trois hommes et trois femmes, sont allongés sur un grand plateau de bois qui descend du plafond. Le plateau s’incline, ils glissent, manquent tomber, se rattrapent. Arrêté à quelques mètres du sol, le plateau se met à tourner, de plus en plus vite, sur l’air de My way chanté par Franck Sinatra. Les six personnages, entraînés par la force centrifuge, se rejoignent, se séparent, penchent vers l’avant, puis vers l’arrière, dans des mouvements lents et à peine perceptibles. Les yeux pourtant rivés sur cette scène, nous nous laissons surprendre à chaque fois : partant du centre et des quatre coins, ils se retrouvent agglutinés, puis de nouveau loin les uns des autres, à la limite du déséquilibre. Enfin, ils tombent, le plateau – et la chanson – repartent en sens inverse, ils se relèvent et repartent en arrière… Puis le plateau oscille, ils en descendent… sauf un, merveilleux Julien Cramillet en équilibre sur l’arête d’un plateau à la verticale à dix mètres du sol environ, dont les talents de mime font percevoir la détresse. Le plateau de bois se remet à l’horizontale, redescend, les danseurs/acrobates remontent dessus, s’accrochent en-dessous et se retrouvent suspendus dans le vide, puis en descendent pour le faire osciller de gauche à droite, passer en-dessous ou se faire heurter par lui, c’est époustouflant et drôle à la fois.

Métaphore de nos sociétés modernes où l’on est sans cesse en déséquilibre sauf si l’on reste solidaire, omniprésence du vide qui nous porte et nous soutient si l’on s’y laisse aller (un spectacle précédent de la compagnie portait sur le wu-wei, le non-agir taoïste), manifeste en faveur du cirque pour en valoriser les techniques, Celui qui tombe est tout cela à la fois, pour le plus grand plaisir du public qui ne s’y trompe pas, le spectacle affichant complet. Bravo au 104 et à son programme Séquence danse dont la qualité n’est plus à prouver !

Petit extrait, pour vous scotcher vous aussi :

Et si vous voulez connaître le travail de Yoann Bourgeois, voici le site de la compagnie : cieyoannbourgeois.fr

Category: Mes sorties
Tags: acrobate, cirque, danseur, équilibre, spectacle
26 octobre 2015 20 h 50 min
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Revue et champagne au Lido !

La grande classe pour une soirée très parisienne

Piscine avant la guerre, transformé en cabaret en 1946, agrandi en 1977 et déménagé quelques mètres plus haut, le Lido doit son nom  et sa déco d’origine à la plage vénitienne car c’est un lieu de baignade sympa pendant les Années Folles. De nos jours, on peut y dîner à 19h et assister au spectacle de 21h, ou juste venir pour 21h ou pour le deuxième spectacle à 23h, auxquels cas on a droit à 1/2 bouteille de champagne estampillée Lido par personne ! Voici l’entrée :

entrée du Lido, Parisaccès au Lido, Paris

 

 

 

 

 

 

Un charmant monsieur nous accueille, nous emmène à un autre qui nous guide vers le vestiaire où il y a plusieurs parties avec des tickets de couleurs différentes pour s’y retrouver et, à la sortie, ne pas faire la queue longtemps pour récupérer nos manteaux ! Puis une dame prend nos billets et nous laisse dans les mains d’un garçon qui nous conduit à notre table quand le groupe précédent a été placé – pas de bousculades au Lido !
On nous apporte la bouteille et le mari de ma cousine, qui ne boit pas d’alcool, a droit à 50cl de jus d’orange dans deux petites bouteilles gardées dans le seau à glace… C’est tellement bien fait que le champagne restera frais jusqu’à la dernière minute du spectacle !

Voici la salle avec les dîneurs qui vont s’enfoncer dans le sol, si si, pour permettre à tous une visibilité optimale :

La grande salle du Lido, Paris

 

Nous sommes en hauteur sur les gradins et il y a encore un niveau au-dessus de nous, 1150 places en tout ! Cette année, le spectacle s’intitule Paris Merveilles, comme le dit le rideau qui se baisse avant la revue, suite au chanteur qui distrait les dîneurs et après l’orchestre mécanique :

 

Le rideau de scène du Lido en 2015

 

 

 

 

 

 

Attention, ça commence, on écarquille les yeux : des femmes, des plumes, des paillettes, une avaleuse de sabres très impressionnante, la chanteuse en live avec ses cheveux rouges, des acrobates, des jets d’eau et des vrais cygnes, un couple de patineurs sur glace… et le French Cancan qui nous fait tous applaudir ! C’est extraordinaire, il faut vraiment avoir vu ça « en vrai » dans sa vie au moins une fois !

Haha, petits coquins, vous pensiez que j’allais rajouter plein de photos de femmes à poil avec des plumes ?! Raté ! On n’a pas le droit de filmer ou de photographier le spectacle… Mais ne pleurez pas, Domi a toujours une solution pour ses lecteurs, alors voici un beau teaser avec des extraits :

Pour réserver, le site officiel du Lido et bonne soirée ! Vous viendrez me dire ce que vous avez pensé du spectacle ?!

Category: Mes sorties
Tags: cabaret, champagne, dîner, Lido, paillettes, plumes, spectacle
19 avril 2015 17 h 55 min
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Badke, le Dabke la tête à l’envers

Un spectacle époustouflant vu au 104, à Paris !

Le dialogue interculturel est à la mode, certes, mais il donne lieu parfois à un échange particulièrement fort. Ainsi, Hildegarde de Vuyst, des ballets KVS de Bruxelles, Koen Augustijnen et Rosalba Torres Guerrero, des ballets C de la B de Gand, se sont unis à l’A.M. Qattan Foundation de Ramallah pour mettre en scène onze danseurs palestiniens, cinq femmes et six hommes, dans une réinterprétation du Dabke, cette joyeuse farandole qui se danse dans toute la région au moment des mariages et des fêtes. La troupe a participé à Fréquence danse au 104 mi-avril.

Dans l’obscurité totale, on entend d’abord des frôlements, des gens que l’on ne voit pas tapent des pieds, une femme crie « Aïwa! », on lui répond en tapant trois fois dans les mains… Puis la lumière se fait, les danseurs nous tournent le dos, sautent à pieds joints, tapent d’un pied, puis des mains. L’un se retourne, ondule en rythme, puis un autre se détache du groupe. Torsions du corps, coups de hanche très orientaux, mouvements gracieux des bras, le rythme est donné. Et soudain, la musique explose, montée en boucle par Sam Serruys, composée par le Palestinien Naser Al-Faris, on dirait du Oumar Souleyman. Les danseurs sautent partout avec légèreté, rient, se rejoignent les mains sur les épaules en une file très proche du dabke traditionnel, avec une virtuosité acrobatique en plus. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai assisté à plusieurs spectacles orientaux ces derniers temps, mais j’aurais eu envie de taper des mains, personne dans le public ne le fait, alors je m’abstiens aussi, et les youyous me manquent…

Mais au-delà de cette gaieté colorée, le spectacle nous rappelle la souffrance du peuple palestinien : la musique s’arrête d’un coup et la lumière diminue comme si elle filtrait faiblement de l’extérieur, coupure de courant simulée qui fige les danseurs. Ils s’approchent les uns des autres, chuchotent, l’angoisse monte, on attend le bruit de la bombe qui va tomber c’est sûr… Puis les danseurs chantent a capella  et la danse, la vie, reprend. Dans un coin, deux femmes se tordent encore dans l’angoisse cependant. Puis la lumière et la musique reviennent, apportant de nouveau la joie. Pourtant, un homme convulse, se prend la tête dans les mains à répétition, ses nerfs lâchent, c’est ensuite une femme qui se traîne, les membres tordus comme par la torture, un homme arrive, la relève, la rejette, la force à adopter une position qui la fait souffrir, deux hommes en attrapent une autre et lui font traverser la scène couchée sur le sol, le tout entrecoupé de sauts, de tourbillons et de figures empruntées à la danse classique, la capoeira, le hip hop, et au dabke lui-même. Performance physique et psychologique des danseurs, ce spectacle en une heure nous emmène de la joie au désespoir, de l’exultation du corps à sa souffrance, et nous en ressortons galvanisés, car au final, ces danseurs nous démontrent que la vie veut vivre et que la joie est plus forte que tout.

Un extrait du spectacle ? Volontiers :

Category: Mes sorties
Tags: danse, musique, palestinien, spectacle
15 octobre 2014 20 h 46 min
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Anne Teresa de Keersmaeker, chorégraphe belge flamande

Tu n’aimes pas la danse contemporaine ? Moi non plus ! Des types nus qui urinent sur scène en début de spectacle, des danseurs couverts de boue qui rampent sur le sol… Non merci !

Mais trois chorégraphe trouvent grâce à mes yeux : l’Albanais Angelin Preljocaj, le Hongrois de Voïvodine Josef Nadj dont je parlais ici l’autre jour dans mon article Josef Nadj et, bien au-dessus de tous, Anne Teresa de Keersmaeker.

Après des études de danse à New York et un parcours très riche, elle fonde sa compagnie, Rosas. Elle crée deux pièces en 1983, Fase et Rosas danst Rosas, inspirées du travail de Merce Cunningham et de John Cage, excusez du peu. J’ai vu ce spectacle au Centre Pompidou avec un ami qui a attiré mon attention sur cette chorégraphe. Le choc ! Une émotion incroyable, une surprise totale, un émerveillement ! Depuis, Fase est régulièrement représenté avec le même succès partout dans le monde et je l’ai d’ailleurs revu avec la même émotion.

Alliant danse et musique, la chorégraphe travaille avec des compositeurs contemporains et est une fidèle du Théâtre de la Ville, squatté par les abonnés qui réduisent nos chances d’avoir des places. Mais son spectacle Rain, sur une musique de Steve Reich, est à l’affiche de l’Opéra Garnier de fin octobre à début novembre ET IL RESTE DES PLACES !!!!

Je passe à la FNAC demain !

Voici Fase, où la chorégraphe danse avec Michèle Anne de Mey sur une musique de Steve Reich, c’est une merveille absolue :

Category: Actualité culturelle
Tags: chorégraphe, contemporain, danse, spectacle, Steve Reich
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr