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#Marie-Antoinette

25 août 2017 22 h 35 min
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Visite à la Chapelle expiatoire à Paris

Passant très souvent en bus devant le square où se trouve la Chapelle, je me demandais ce qu’était ce bâtiment qui ressemblait à un cloître. Puis, l’une des admins de mon groupe d’amateurs d’Histoire sur Facebook a publié sur cette Chapelle, avec son adresse, et je me suis rendu compte que c’était ce lieu mystérieux que j’apercevais depuis le Boulevard Haussmann. J’y suis donc allée et… quelle découverte ! Quelle émotion !

C’est Louis XVIII, frère de Louis XVI, qui décide sa construction en 1815 (pour mémoire : fin de l’ère napoléonienne une fois pour toutes et Congrès de Vienne qui remodèle l’Europe après la chute de Napoléon). Elle est achevée en 1826.

Pourquoi à cet endroit ? C’est l’emplacement du cimetière de la Madeleine où une fosse commune recueillait les corps des aristocrates guillotinés sur la Place de la Révolution (Place de la Concorde) et où l’on a retrouvé les corps de Louis XVI et de Marie-Antoinette, transportés à la Basilique de Saint-Denis ensuite.

Voici le fronton néoclassique :

Entrée de la chapelle expiatoire

 

 

Une fois à l’intérieur, deux plaques nous rappellent où nous avons pénétré :

 

 

 

Plaque entrée chapelle expiatoirePlan chapelle expiatoire

 

Ancien cimetière, ancienne fosse commune de la période la plus sombre de l’Histoire de France, mémorial d’un roi à son frère assassiné, repentir de tout un peuple criminel… A travers la personne du Roi et de la Reine, hommage est aussi rendu à ceux qui leur sont restés loyaux, les Gardes suisses dont des tombeaux bordent l’allée qui mène à la Chapelle proprement dite, au fond du jardin.

 

Allée des Gardes chapelle expiatoire
chapelle expiatoire

 

 

 

 

 

Face à l’entrée, l’autel nous rappelle que des messes y ont été célébrées jusqu’au début du XXe siècle :

Autel de la Chapelle expiatoire

 

 

 

 

 

 

De chaque côté, une statue des souverains : à droite, Louis XVI à qui un Ange montre le Ciel, son testament sur le socle. A gauche, Marie-Antoinette soutenue par la religion, sur le socle, sa lettre à Madame Elisabeth, sa belle-soeur, témoignage poignant de ses dernières pensées.

Marie-Antoinette, statue de la Chapelle expiatoireLouis XVI, statue de la Chapelle expiatoire

 

 

 

 

 

 

 

 

Le recueillement est de mise, la solennité du lieu est frappante. C’est alors que, descendant quelques marches, on accède à la crypte où un tombeau symbolique marque l’emplacement du corps de Louis XVI, un lieu qui se voit aussi de l’extérieur, à l’arrière de la Chapelle :

Crypte de la Chapelle expiatoireExtérieur de la crypte Chapelle expiatoire

 

 

 

 

 

 

 

 

Une longue galerie mène à la sortie, bordée de panneaux explicatifs sur la Révolution et la Terreur, prolongeant notre réflexion sur cette époque sanguinaire qui a emporté bien des innocents dans son désir de changement. On ne sort pas indemne d’un tel lieu de mémoire !

Galerie de la chapelle expiatoireExtérieur de la galerie Chapelle expiatoire

 

La billeterie se double d’une boutique-librairie où une charmante jeune fille nous accueille et où l’on peut trouver toutes sortes d’ouvrages (personnellement, j’ai acheté celui sur les droits des femmes d’Olympe de Gouges).

 

Pour préparer sa visite, le site Internet en lien ici . L’entrée donne droit au Pass Marie-Antoinette avec des réductions pour le château de Rambouillet, la Conciergerie et la Basilique Saint-Denis. Des conférences ont également lieu à la Chapelle le jeudi, programme sur le site.

Bonne visite !

Category: Mes sorties
Tags: chapelle expiatoire, Louis XVI, Louis XVIII, Marie-Antoinette, Révolution française
16 janvier 2014 23 h 14 min
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VERSAILLES – IV

Le Hameau de la Reine

En sortant du Petit Trianon, il faut encore marcher vers le fond du Parc, admirer la ravissante petite gloriette avec la statue de l’Amour, et au détour d’un petit chemin qui traverse un charmant ruisseau, on arrive en vue d’un lac avec, en saison, des nénuphars jaunes. De grosses carpes goulues se pressent près des rives, nombreuses, nageant en groupes énormes, on se demande comment on les laisse ainsi proliférer… Mais ce n’est pas l’essentiel de ce décor bucolique. Le lac est bordé de petites maisons à colombages de style normand. Là, Marie-Antoinette venait jouer à la paysanne avec ses dames d’honneur et faisait semblant de garder des moutons qui portaient des rubans. Ces dames buvaient un chocolat ou mangeaient du fromage préparé dans la laiterie voisine, jouaient à des jeux de société dans les petites maisons de ce faux village. Elles appréciaient le calme de cette retraite campagnarde comme nous, nous profitons de ce grand espace après la foule du château et tous les gens qui se prennent en photo devant la fontaine de Neptune. Car même si une sorte de train sur pneus ou des voiturettes électriques à louer nous emmènent jusqu’au Petit Trianon, peu de visiteurs font le trajet jusqu’au bout du Domaine. Il faut en effet compter toute une journée pour tout voir (et surtout avec Domi qui explique l’Histoire de France comme si vous y étiez et les techniques de fabrication d’un vase Médicis avec un décor évoquant une scène historique…). On s’assoit donc au bord du lac, on se détend après tous ces ors, ces satins et ces porcelaines fines et on s’imagine mener une vie simple dans l’une de ces adorables maisons décorées de géraniums-lierres et de pétunias d’un rose éclatant. Ragaillardis, nous pouvons aller dire bonjour aux animaux !

La Ferme de Marie-Antoinette

Déjà à l’époque de la Reine, près des vignes qui donnent toujours du vin réservé à quelques privilégiés, des fermiers s’occupaient des vaches, des poules et des moutons. De nos jours, c’est une association de protection des animaux qui les soigne. Cochons, chèvres, moutons, vaches, poules avec des coqs magnifiques, pigeons… et des ânes ! Gris avec une rayure sur le flanc et le dos, adorables, tout beaux dans leur enclos qui viennent voir près de la clôture (électrifiée, on n’a pas le droit de les nourrir) ! Mon animal préféré avec le zèbre dont il sera question dans un autre article sûrement…

âne Versailles

En conclusion

On commence la visite de Versailles par « l’Etat c’est moi » et les grilles dorées à l’or fin du Roi Soleil, on continue avec l’élégance du Premier Empire et le souvenir douloureux de la fin de la Première Guerre mondiale, on poursuit avec le charmant petit refuge de Marie-Antoinette et on termine en toute simplicité à la campagne dans une ferme. Une belle journée de visite, à organiser dès le printemps pour profiter des somptueux parterres de fleurs – l’arbre planté par le naturaliste Buffon il y a 300 ans n’a pas résisté à la tempête de 1999 – et des grandes eaux musicales, nostalgie des fêtes organisées par Louis XIV avec des pièces de Molière et la musique de Lully. Bien sûr il y a eu la Révolution, Liberté, Egalité, Fraternité, l’abolition des privilèges le 4 août 1789, mais cela n’empêche pas d’admirer la beauté du domaine royal et de s’imaginer un bref instant revivre les fastes de la vie à la Cour – avec son smartphone et Internet quand même !

Category: Actualité culturelle
Tags: ânes, animaux, carpes, hameau, lac, Marie-Antoinette, moutons, reine, Versailles
15 janvier 2014 23 h 24 min
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VERSAILLES – III

Le Petit Trianon

Nous voici dans le domaine de Marie-Antoinette ! Récemment restauré, c’est un petit bijou intime. Louis XVI l’a offert à sa Reine en 1774 et elle n’autorise personne à s’y rendre sans son invitation. Dans cette Cour qui la surveille et intrigue en permanence, elle s’y sent à l’aise avec ses amis, loin du château de Versailles. Alors bien sûr on a dit qu’elle y recevait aussi ses amants et notamment le séduisant Suédois Axel Fersen, si romantiquement interprété par Tyrone Power dans le film hollywoodien…

L’intimité d’une Reine

Mais imaginez un instant : vous avez été élevée dans une famille nombreuse avec des frères et soeurs pour jouer dans les élégants jardins de Schönbrunn, à Vienne ; vous avez été éduquée, on vous a choyée… et maintenant il faut quitter tout ça et partir loin (oui, Paris n’est pas à 1h30 d’avion au XVIIIème siècle…). Vous êtes une jeune adolescente qui n’a qu’une vague idée de ce que l’on attend d’elle en tant que Reine de France, mais bon, si la paix en Europe est à ce prix, d’accord, pas le choix… Sortie d’Allemagne, on vous fait passer une nuit sur une île : de l’autre côté du fleuve, c’est la France. Alors, plus question de porter autre chose que des vêtements et des bijoux français ! On vous enlève tout et on l’emporte : tous vos souvenirs de l’Autriche, bagues, pendentif, rubans offerts par une soeur ou une amie proche qui sait ? Plus rien ne subsiste de votre ancienne vie, même pas la langue dans laquelle vous vous exprimez ! Et vous accueille un jeune mari maladroit plus intéressé par les serrures et les horloges du château que par vos charmes… Vous n’auriez pas envie, vous, de vous recroqueviller dans une petite chambre à décor de roses et de poser votre tête sur l’épaule d’un(e) ami(e) ???

Les collections

Marie-Antoinette aimait les belles choses et elle a commandé des services à la Manufacture Royale de Sèvres. Celui « aux perles » à décor de myosotis est charmant. Limoges a eu la bonne idée de le rééditer. Sous vitrine au Petit Trianon, on peut en admirer quelques pièces superbes, ainsi que d’autres tout aussi élégantes. Il n’était pas rare à l’époque de s’offrir des services entre frères et soeurs ou cousins, et les manufactures européennes s’échangeaient leur savoir-faire. La chambre à coucher est ravissante, très féminine avec ses petites roses restaurées selon les techniques anciennes. Nous voici loin du grand lit à baldaquin si impressionnant, où toute la Cour de Versailles assistait au lever de la Reine. On ne regrette pas d’avoir été privé de la visite de ce petit bâtiment si longtemps quand on voit le résultat des travaux de restauration !

Category: Actualité culturelle
Tags: Marie-Antoinette, Petit Trianon, Sèvres, Versailles
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr