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#grammaire

16 janvier 2017 22 h 45 min
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Et mes cours d’arabe ? Quelles nouvelles ?

Les cours d’arabe reprennent de plus belle !

Après la méthode de Tarek dont j’ai amplement parlé, il y a eu une reprise que je croyais être la vraie avec la charmante Anbar qui a fait « trois petits tours et puis s’en vont »… J’avais des problèmes de compréhension orale, alors on a parlé, de tout et de rien, pendant trois cours. Arrivèrent les grandes vacances, et à la rentrée, pfuit ! plus rien, terminés les cours d’arabe.

Mais Najoua, qui aurait dû prendre la suite de Tarek il y a un an, rappelez-vous de mes révisions, et n’avait pas pu se libérer à l’époque, puis mes horaires s’étaient compliqués avec mon changement d’affectation, Najoua donc, a eu pitié de moi. Son emploi du temps s’allégeant pour quelques semaines, elle a bien voulu me récupérer, moi l’abandonnée de mon amour, la langue arabe.

Marocaine comme Anbar, pédagogue dans l’âme, passionnée comme Tarek l’Egyptien pour cette culture foisonnante, Najoua me ressemble : sans solfège, on ne peut pas jouer du Chopin, sans grammaire, on ne peut pas comprendre et utiliser les nuances d’une langue ! Conjugaison, déclinaisons, on est à fond ! Voilà ce que ça donne :

Conjugaison arabeconjugaison arabe 2

 

 

 

 

 

 

 

Côté vocabulaire, des exercices de compréhension, dialogues assez simples qui me remettent dans le bain sans douleur – je comprends tout facilement, ça m’encourage ! Et oui, moi la perfectionniste, j’avais peur de recommencer mes cours d’arabe par des choses trop difficiles et de me noyer. Pas avec Najoua !

dialogue en arabedialogue arabe 2

 

 

 

 

 

 

 

Et pour cette semaine, exercice de syntaxe où, au passage, il faut reconnaître le verbe, le sujet et le complément :

eExercice de grammaire arabe

 

 

 

 

 

 

 

 

On ne lâche rien ! Contre vents et marées, je vais continuer à apprendre cette langue qui est si belle et dont la grammaire est si fascinante, et j’irai pratiquer sur place ! Je vous tiens au courant, bien sûr.

Category: Mes cours d'arabe
Tags: conjugaison, cours d'arabe, exercices, grammaire
8 août 2015 19 h 20 min
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Cours d’arabe : la fin de « l’ère Tarek »

Au pays des lettres solaires et lunaires vit un guide merveilleux pour les touristes linguistiques, un ragoul aux yeux noisette en amande. Durs comme les coques de ces fruits et secs de même ? Que nenni ! Rieurs quand il pense me désarçonner avec la phrase nominale, complices quand je saisis vite une règle de grammaire…

Il a vogué ainsi, sa3id, dans la felouque de l’inaccompli, pendant que je ramais derrière lui dans celle de l’accompli. Pendant trois ans, il m’a violemment jetée dans une mer de vocabulaire, me noyant dans un tsunami de sons étrangers mais caressants qui charmaient mon oreille et stimulaient mon cerveau, provoquant sans cesse mon intelligence. Sans pitié, il m’a tirée toujours plus loin, confiant que j’atteindrai la rive de la syntaxe arabe saine et sauve et que le pluriel interne brisé ne me briserait pas le cœur à l’apprentissage. Malmenée, je l’ai traité de pervers et de sadique, alors il déposait un cadeau sur notre table de cours, sous la petite lampe du bureau du Chef : Oum Kalthoum, avec les paroles du poète Samir Megally, Naguib Mahfouz ou un texte d’Al Ghazali le soufi que j’admire tant ! Défaillante d’émotion, reconnaissante de me voir ouvrir ces portes culturelles sur des univers magiques, j’avançais ainsi à sa suite sans crainte.

Lorsque le découragement me surprenait, un soir de grande fatigue, il refusait d’en tenir compte, me prenant par la main pour me mener vers de nouvelles aventures : des reportages sur Al Jazeera, un documentaire avec des commentaires en voix off, des extraits de films égyptiens, marées de sons dont aucun mot précis ne se détachait. Alors venait la question : qu’as-tu compris ? Dis-le moi en arabe ! Je suppliais, je n’avais rien compris, au bout de deux minutes je m’étais laissée bercer par la musique envoûtante de la langue et mon esprit était parti vagabonder dans les déserts aux mirages réels. Et puis un jour, à force de persévérance, de sa part comme de la mienne, enfin j’ai compris de quoi parlait l’homme interviewé ! Et j’ai pu le dire en arabe, avec mes mots et ma syntaxe hésitante certes, mais tout de même, quelle victoire ! Nous nous en sommes réjouis ensemble, embarqués dans cet apprentissage des deux côtés du monde, nous tendant la main, échangeant sur nos deux cultures, nos deux religions, nos deux coutumes…

Puis il y eut ce soir où, tel un amant se dévoilant devant sa bien-aimée, la langue arabe m’a montré ses secrets les plus intimes : sa morphologie ! Il existe en effet un tableau qui déploie toutes les variantes des racines morphologiques du lexique ! Je me trouvais soudain devant le portail d’un jardin magnifique empli de roses aux parfums suaves ! Je venais d’être initiée aux arcanes les plus ésotériques de cette langue étrangère qui soudain ne l’était plus. Toute ma vie, je me souviendrai de ce moment de pure jubilation et de partage euphorique.

A présent, ces trois ans de cours se sont terminés. Tarek vogue vers de nouvelles aventures, je lui ai promis de ne pas mettre mon beau vaisseau arabe en cale sèche, de continuer à déchiffrer le journal, d’écouter de la musique arabe et de ne correspondre avec lui que dans cette langue. En attendant de retrouver un guide linguistique, de partir pratiquer dans un pays de l’autre côté de la Méditerranée, je serai fidèle à mon premier professeur auquel je rends hommage pour sa patience et sa passion. Merci Tarek, on ne se perd pas de vue sadi9i !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, cours, grammaire, lexique, musique, vocabulaire
18 avril 2014 20 h 10 min
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Une fin d’année 2012 arabe

On avance à deux dans ce labyrinthe

Comme poussés par un élan irrésistible, nous progressons : Tarek veut tout m’enseigner, je veux tout apprendre ! Nous alternons vocabulaire ciblé et grammaire à un rythme effréné. Les cours sont tellement denses que nous passons à deux heures par semaine au lieu de quatre. Je suis demandeuse de vocabulaire précis, Tarek s’exécute : les expressions du temps, les fruits et légumes, la localisation dans l’espace, les parties du corps, les humeurs… Je vais voir une expo d’art contemporain à l’Institut du Monde arabe et trouve un livre de vocabulaire pour enfants où il y a des photos avec le mot en arabe, en anglais et en français, classées par thème : la maison, les métiers, les fruits et légumes, les vêtements, la ville, la planète… Trop bien !

Côté grammaire, c’est le temps du passé, la négation de la phrase nominale, les pluriels (un bordel noir !). Tarek me dit qu’il n’y a pas beaucoup de points, on peut vite tout voir et ensuite, il n’y aura plus qu’à jongler avec la syntaxe et le lexique à loisir. chiche !

J’ai envie de tout retenir d’un coup, mais c’est impossible alors je pique des crises de colère de gamine capricieuse. Tarek supporte, stoïque, je l’insulte, je m’insulte, et quand je me souviens des mots, que je comprends le texte, ah… l’extase !!! Parfois je repars du cours le coeur battant, le sourire aux lèvres, c’était un « bon » cours. Parfois j’ai envie de pleurer, je me sens nulle, je n’ai rien compris… Mes proches commencent à s’inquiéter, même s’ils connaissent mon caractère passionné. Je regarde Al Jazeera en week-end chez Maman, en vacances chez ma cousine en Hongrie, hmmm. J’emporte mes cahiers à Budapest début décembre, j’écris, je révise le vocabulaire. C’est la dernière lubie de Domi ! Mais je ne lâcherai pas !

Décembre 2012

Nous écoutons Al Atlal d’Oum Kalthoum avec Maman à Noël. Tarek m’a apporté ce magnifique poème que l’immense chanteuse égyptienne interprète de façon sublime et nous l’avons étudié ensemble. C’était son cadeau, nous en étions émus tous les deux. La version des années soixante fait plus d’une demi-heure et c’est sublime.

J’ai mis un clavier arabe sur mon smartphone et, après avoir envoyé un sms de bon anniversaire à Tarek en arabe en octobre, voici que je lui souhaite une bonne année le 31 décembre ! Trop la honte : il répond en transcription, son téléphone n’a pas le clavier arabe… Mon ami Hersen m’envoie aussi des sms en arabe ce soir-là et nous arrivons à nous dire plein de choses, nous sommes très enthousiastes. A la rentrée, début janvier, nous nous disons bonjour en arabe et nous nous demandons comment nous allons, une petite conversation s’engage. Le Chef hallucine, mais ça le fait rire. Nous ne dérogerons plus à ce rituel.

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises et de mon émerveillement…

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, cours, grammaire, vocabulaire
15 février 2014 21 h 59 min
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La méthode de Tarek

Un enseignement dynamique et efficace

Nous commençons par replacer la langue arabe dans un arbre « généalogique » des langues originelles. Déjà, j’entraîne le professeur vers mes passions et exprime mon désir d’aller à Ougarit, en Syrie. L’ougaritique n’était pas au centre de ses fascinations linguistiques, il est surpris par ma remarque. C’est mon deuxième cours, hélas il ne sait pas encore qu’il a affaire à une dingue… Mais il est stoïque… On passe à l’alphabet dont j’ai un tableau complet, de alif à ya. A chaque cours désormais, j’aurai trois nouvelles lettres avec un mot dont c’est l’initiale. Mon vocabulaire s’enrichit ainsi.

Nous apprenons différents pays avec les adjectifs correspondants, et le concept de « phrase nominale ». Le verbe « être » est éludé au présent. Je peux donc très rapidement dire que Karim est libanais, je suis hongroise (oui, cadeau de Tarek, j’apprends à dire Hongrie et hongrois !), etc. Nous jonglons avec tout ça, et du coup j’apprends le féminin des adjectifs sans même m’en rendre compte.

Ensuite j’apprends à dire comment je m’appelle, où j’habite et où je travaille : manipulation des verbes. Avec deux pronoms interrogatifs, « où » et « qu’est-ce que », en moins d’un mois je peux me présenter, dire où j’habite, où je travaille, te demander ton nom, où tu habites et quel est ton métier ! Impressionnant non ? Alors quand on en arrive au tableau de conjugaison de l’inaccompli – le présent – je sais déjà que le verbe se construit avec des préfixes. En somme, je suis à l’aise pour assimiler toutes les personnes, nous en avons pratiqué plusieurs au préalable dans des phrases.

Quant au vocabulaire, il figure dans des phrases qui me servent aussi d’exercice de lecture et de prononciation. Tarek vérifie ce que j’ai assimilé en « réinjectant » un mot ici et là après quelques semaines d’intervalle. Quelle satisfaction quand je me souviens ! Les contextes changent, les structures restent, ainsi les règles de grammaire se fixent, sans fastidieux exercices du style : « Est-ce que ceci est un stylo ? » « Non, ceci n’est pas un stylo, ceci est un livre. » Trop nase ! Mais j’apprends à compter, les jours de la semaine, les mois de l’année, quelques verbes d’action… De quoi démarrer une petite conversation sympa :

J’ai commencé au mois d’août, l’année n’est pas terminée que déjà au téléphone je dis à mes collègues arabes : « Bonjour, comment allez-vous ? Moi ça va, Dieu merci ! Le Directeur est au bureau. » Balèze ? Oui. Stimulant pour la suite ? Aussi !

Category: Mes cours d'arabe
Tags: grammaire, phrases, vocabulaire
25 janvier 2014 23 h 38 min
2 Comments

Mes débuts en arabe

LA MOTIVATION

Au bureau, nous recevons des collègues de tous les pays arabes, nous leur téléphonons. Ils me parlent de leur pays, leur accent chante à mes oreilles… Ils s’expriment dans un français fleuri, un anglais chaleureux. Toute l’exubérance de l’Orient se retrouve dans leurs échanges avec nous. Et nous adoptons l’arabe comme langue de communication officielle, avec le français et l’anglais. Je vois passer des textes dans cette graphie dansante totalement indéchiffrable, ça m’intrigue, « ils » m’intriguent. Pourquoi ne pas aller vers eux, moi qui parle déjà cinq langues ?

MES DEBUTS

Le Chef est d’accord avec mon projet : je vais apprendre l’arabe. Aucun effort à faire, le professeur se déplace jusqu’à mon bureau ! C’est donc ma sixième langue vivante (la 7ème si je compte le bengali dont je n’ai appris que les rudiments avant d’abandonner), la 3ème qui ne s’écrit pas avec des caractères latins, après le bengali et le japonais, et la 3ème non indo-européenne après le hongrois et le japonais. J’ai donc tout de suite quelque chose à quoi me raccrocher. Accepter donc comprendre une structure autre, un mode de pensée soutenu par une construction spécifique. Chaque mot a une racine, reconnaître la racine dans un mot c’est tout de suite en comprendre le sens. Et puis il y a les sons ! Telles des caresses, des chuintements, des murmures à l’oreille… Séduction des sonorités, fascination pour la sémantique qui permet le sous-entendu, la concision, la poésie ! Ouverture à une culture jusqu’ici mystérieuse, explication par la langue de processus culturels jusqu’alors obscurs, compréhension soudaine de l’origine de certaines expressions aux traductions biaisées ou simplifiées. Vision globale d’une langue ancienne, complexe, souple, riche, agile, nuancée, qui permet les élans poétiques ou la coupante précision de la philosophie, les élans d’amour et la mystique de l’amour suprême, celui pour Dieu. Pénétrer la culture de ce peuple à la sagesse antique en manipulant son vocabulaire, d’abord maladroitement, puis s’approprier les constructions grammaticales fascinantes, autres, étranges étrangères, outils de précision pour viser au plus juste de la pensée, pensée venue du fond des âges. La base dont tout le monde s’est éloigné dans les pays arabes mais à laquelle tout le monde revient. « Classique », « littéraire », socle commun à tous les dialectes qui jonglent avec les structures, inventent des néologismes, se laissent influencer par les colonisateurs, gouverneurs, mandataires, anglais, français…

ET L’ECRITURE

Alphabet, certes, mais les lettres ne s’écrivent pas de la même façon suivant qu’elles sont initiales, médianes ou finales. Il y a celles qui s’accrochent et celles qui ne s’accrochent pas aux suivantes. Des mots avec des espaces… Les voyelles courtes ne se notent pas, les voyelles longues qui se notent, au nombre de trois : a, i, u (prononcé ou). Un seul article défini indépendamment du genre (car il y a des genres en arabe, contrairement à d’autres langues non indo-européennes). La consonne initiale qui admet la prononciation complète de l’article al – sur le modèle d’al qamar, la lune – est donc lunaire ; la consonne initiale qui n’admet pas la prononciation du « l » de l’article al – sur le modèle d’achams, le soleil – est donc solaire. De la poésie déjà dans la grammaire : les consonnes lunaires rêvent-elles ? les consonnes solaires brillent-elles d’un éclat aveuglant ? Et pas d’article du tout : le nom est indéfini.

MON PROFESSEUR

Tarek est égyptien, diplômé d’Al-Azhar, la prestigieuse université du Caire. Cultivé, fin, drôle, curieux, passionné, il est jeune et poursuit des études de didactique de l’enseignement des langues étrangères, se spécialise dans l’étude de l’enseignement du dialecte égyptien en France à travers l’analyse des manuels existants. Nous échangeons sur la linguistique comparée, l’Islam et le catholicisme, les coutumes occidentales et arabes. Parfois je l’entraîne dans des débats qui nous éloignent du cours, mais il se laisse volontiers emmener, il sait que je ne lâcherai pas comme tant d’autres de ses élèves rebutés par la difficulté de la langue et prend désormais son temps pour échanger avec moi sur nos centres d’intérêt communs. Sa méthode n’est pas tout à fait celle des professeurs de langue mais elle me convient parfaitement et je progresse vite. J’expliquerai comment une prochaine fois…

Category: Mes cours d'arabe
Tags: arabe, classique, cours, culture, débuts, dialecte, écriture, grammaire, sons
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr