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15 août 2017 19 h 48 min
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Jamaica Jamaica ! l’expo bonheur !

Pleine de couleurs, de soleil et de musique, cette exposition sur la Jamaïque a été montrée jusqu’à dimanche à la Philharmonie de Paris, quel contraste ! Si vous ne connaissez pas, voici le bâtiment :

Philharmonie de Paris

Avec ce temps gris parisien typique… Donc vite, à l’intérieur !
Ça commence par un peu d’histoire :
1494 : Découverte de l’île par Christophe Colomb. Il la trouve très belle, donc les Conquistadores exterminent les Indiens Taïnos et y amènent des esclaves dès 1513. Et hop !
1655 : La Grande-Bretagne fait main basse sur l’île, qui lui appartient officiellement en 1670 suite au traité de Madrid.

C’est après la Seconde guerre mondiale, quand les empires se délitent et que les colonisés du monde entier se rebellent, que les choses se gâtent pour les Anglais en Jamaïque aussi. En 1944, la Jamaïque se dote d’une constitution, les Anglais commencent à lâcher du lest, même si l’indépendance officielle intervient seulement en 1962. Mais entre temps, un Jamaïcain noir très important a élevé la voix, au début du XXe siècle : Marcus Garvey. Précurseur du panafricanisme, il milite pour la reconnaissance de l’homme noir à l’égal de l’homme blanc et, en 1916, part aux Etats-Unis pour participer à la lutte pour l’émancipation des Afros-Américains. Lorsqu’en 1917 la Révolution éclate en Russie, il admire Trotsky et Lénine sans adhérer à la lutte des classes en tant que telle, les revendications de race sont plus importantes pour lui. Il reprend à son compte la prophétie d’un révérend selon laquelle un homme noir sera couronné roi en Afrique et mènera le peuple noir à la liberté. Pour lui, l’Ethiopie est le « Pays des Noirs » biblique où vivait le Dieu d’Isaac et de Jacob, ce Dieu en qui croient les Noirs. Aussi, lorsque Ras Tafari Makonnen est couronné empereur en Ethiopie sous le nom de Hailé Sélassié 1er, en 1930, la prophétie sera accomplie et Marcus Garvey sera surnommé Moïse. Plus tard, dans les années soixante, les jeunes Rastafaris verront en Hailé Sélassié la réincarnation moderne de Dieu, Jah, et lui feront un triomphe lors de sa visite en Jamaïque en 1966. Cela passe par la musique, car à partir des années 50, musique et expression politique seront liées.

Mais commençons par le début… En avant la musique !

A l’époque où dans les autres îles on jouait du calypso, en Jamaïque c’est le mento, un genre de calypso.

Le mento en JamaïqueJe salue ici le commissaire de l’exposition qui a eu l’idée de parsemer le parcours de visite de vidéos et de nous prêter un casque : il suffit de brancher le jack et on entend le son, pouvant ainsi entendre toutes sortes de musiques sans gêner les autres. Le mento donc, pour commencer, et une sympathique vidéo en noir et blanc d’un orchestre dont le guitariste-chanteur, coiffé d’un magnifique chapeau de paille à larges bords, dodeline en chantant un air guilleret. On hésite entre La case de l’Oncle Tom et une pub pour du rhum (tiens, d’ailleurs, il est où mon mojito ?).

Les choses changent avec le ska, revendication politique des Noirs sur des rythmes davantage inspirés du rythm and blues américains que les Jamaïcains peuvent capter sur leurs transistors dans les années 50. Les plus célèbres influencent aussi les Skinheads anglais.

SkatalitesSkatalites
Cuivres, contrebasse, guitare et batterie pour des rythmes rapides. Le ska revient d’ailleurs dans les années 80, où blanc et noir s’unissent en damiers pour représenter l’égalité des deux couleurs de peau (oui, j’avais mon petit badge à damiers) et les musiciens s’habillaient en noir et blanc, comme sur ce dessin tiré de Rock & Folk qui me fait toujours rire trente ans après :

 

Dessin Rock & Folk ska
Comme quoi la revendication d’une époque peut être celle d’une autre… Mais revenons à la Jamaïque des années 50 : trop rapide, le ska déplaît alors, comme nous l’explique un musicien dans un documentaire de 10′, on ralentit et on appelle ça le rocksteady. C’est une musique populaire, faite pour être écoutée par tous, partagée dans la rue. Alors naissent les Sound System, ces grands bafles par où sort la musique à fond, dans la rue ou dans les dance halls. La bataille est rude et chacun veut être le meilleur, haranguant les spectateurs par des commentaires, ce sont les Toasters qui rivalisent de gouaille.

Voici un exemple de Sound system :

 

V-Rocket sound system JamaïqueC’est dans cette ambiance populaire qu’émerge le reggae, porté par les Rastafaris qui revendiquent l’Afrique comme racines en tant que descendants d’esclaves. Issu de Trenchtown, un quartier populaire de Kingston, capitale de la Jamaïque, Bob Marley enregistre un premier titre en 1962, l’année de l’indépendance. Le ska est toujours présent, et en 1964, est fondé le groupe les Skatalites qui marque durablement l’histoire de la musique jamaïcaine. La même année, les Wailers – Bob Marley, Peter Tosh et Bunny Livingstone, enregistrent un titre pour appeler au calme les jeunes révoltés. La Jamaïque vit un bouillonnement musical qui se poursuit dans la décennie suivante : Sound systems, Deejays, ska, rocksteady, reggae, et enfin dub avec Lee « Scratch » Perry en 1973, et tout cela est montré  dans cette merveilleuse exposition, vidéos et photos à l’appui !

Bob Marley

 

On voit que ces revendications politiques et identitaires ont mené à une culture de rue, populaire et créative, exprimée dans une langue propre, le patwa, et qui se retrouve jusque dans le street wear que l’on n’appelait pas encore comme ça, bien avant que les jeunes Jamaïcains ne soient influencé par le style des rappeurs américains :

 

Le chanteur EEk-A-Mouse

Le chanteur EEk-A-Mouse

chanteur jamaïcain
C’est le producteur anglo-jamaïcain Chris Blackwell qui donne un coup de pouce au reggae avec son label Island. Le reggae devient mondialement connu. Sur place, Bob Marley est obligé de s’exiler pour des raisons politiques, Peter Tosh est assassiné dans des circonstances mystérieuses. Les années 90, après le décès des grands chanteurs emblématiques du reggae, sont plus calmes et il faudra attendre les années 2000 pour voir arriver sur le devant de la scène une nouvelle génération de musiciens, ce dont cette exposition ne parle pas, et c’est bien dommage… On aurait aimé finir avec Protoje, Alborosie, Damian Marley, entre autres, voire avec Sean Paul qui représente le style dancehall contemporain…

Je ne saurais terminer cet article sans un hommage à Bob Marley dont l’influence continue de nos jours :

Category: Mes sorties
Tags: Bob Marley, dub, Jamaïque, Lee Perry, Philharmonie de Paris, reggae, rocksteady, ska
6 août 2017 20 h 45 min
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Charlotte Delbo : Aucun de nous ne reviendra

On connaît tous le nom de Charlotte Delbo, mais qui l’a lue ?

Et bien, je viens de lire le premier de ses trois ouvrages réunis sous le titre Auschwitz et après et je dois dire que je ne m’attendais pas à ce style concis et précis où alternent poésie, descriptions neutres, chapitres très courts et chapitres plus longs, très construits sans en donner l’air, très maîtrisés. Car en effet, comment décrire l’indescriptible, narrer l’inénarrable, dire l’indicible ? Charlotte Delbo ne cherche nullement à analyser ou commenter la réalité irréelle qu’elle a vécue à Auschwitz, mais nous la fait comprendre, au sens propre du terme, c’est-à-dire com-prendre, prendre avec nous, fait intégrer en nous ce que nous n’avons pas connu : la barbarie, la cruauté humaine poussée à son comble, le désespoir total mais aussi la camaraderie, l’entraide, la solidarité, extrêmes dans ce lieu de mort.

Charlotte Delbo : aucun de nous ne reviendra

Bref rappel biographique

Née en 1913, Charlotte Delbo s’engage dans la résistance intérieure en tant que militante communiste, avec son mari. Arrêtés tous les deux, ils ne vivront pas le même destin : son mari est fusillé, elle est déportée à Auschwitz en 1943 puis à Ravensbrück.

Aucun de nous ne reviendra paraît en 1965 et sera le premier d’une série d’ouvrages que Charlotte Delbo consacre à la déportation, à l’instar de Primo Levi et de Robert Antelme. Il s’agit de témoigner, non pas au nom de celles qui ne sont pas revenues et qui mouraient, muettes, disant juste : »Je vais claboter », mais parce qu’elle a survécu, l’une des 49 du convoi de 230 femmes, déportées politiques.

Alors elle décrit ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu, sans jamais juger ses bourreaux. Et nous voyons ce qu’elle désigne : la kapo qui met dehors l’agonisante qui râle en pleine nuit ; le SS qui, voyant qu’en traversant le ruisseau pour aller travailler le matin, Charlotte en a profité pour puiser de l’eau avec sa gamelle tellement elle a soif, envoie son chien patauger pour faire remonter la vase et qu’elle ne puisse pas boire de cette eau souillée le soir ; les camarades qui donnent du courage quand on n’en peut plus : »Mets-toi derrière moi, qu’on ne te voie pas. Tu pourras pleurer. » ; en hiver, les 1500 femmes en rang par 5 pendant l’appel qui dure des heures, placent leurs mains sous les aisselles de celle qui est devant elles pour essayer de se réchauffer.

Chaque matin, Charlotte voudrait se laisser glisser dans la mort : »La mort me rassure : je ne la sentirais pas. « Tu n’as pas peur du crématoire, alors pourquoi ? » Qu’elle est fraternelle, la mort. Ceux qui l’ont peinte avec une face hideuse ne l’avaient jamais vue. » Mais chaque matin, elle voit passer sur une petite civière les mortes du block 25, celui des malades et des femmes devenues folles dans cet univers où règnent l’arbitraire et le désespoir. Elles sont nues car leur vêtement peut servir à une autre, dans une mince couverture d’où dépassent leurs jambes et leurs bras décharnés, leur petite tête rasée. Et chaque matin, « la répugnance l’emporte. », Charlotte ne veut pas finir sur cette petite civière, alors les autres sont mortes aussi pour elle. Et quand elle est emportée malgré tout, il y a Viva qui la ramène vers la vie : tomber pendant l’appel, c’est ne pas se relever. Elles forment un petit groupe solidaire où chacune veille sur l’autre et devine, à des signes à peine perceptibles, que l’autre se laisse emporter du mauvais côté. Elles se pincent les joues pour avoir l’air en pleine forme quand le médecin vient faire son inspection, s’encouragent à courir quand les SS le demandent, s’entraînent dans la marche à la sortie et la rentrée au camp pour ne pas tomber en route non plus…

Plus qu’un poème, il s’agit d’une élégie, ode à celles qui ne sont pas revenues, mémoire rapportée de l’enfer en dépit de tout pour le décrire car, conclut Charlotte Delbo : « Aucun de nous n’aurait dû revenir. »

 

Category: Littérature
Tags: Auschwitz, Charlotte Delbo, déportation, témoignage
13 juillet 2017 22 h 24 min
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La Sainte Chapelle, Paris, un lieu magique !

Saint Louis revient des croisades avec la couronne d’épines du Christ, un morceau de la Croix et d’autres reliques. Il convient de leur donner une châsse particulière, aussi la construction de la Sainte Chapelle est décidée en 1239. De style gothique flamboyant, elle est la première des chapelles royales construites en France, dans l’enceinte du palais de la Cité où Hugues Capet a placé l’administration de son royaume. Un tribunal lui a été adjoint ensuite et, lorsque les rois ont décidé d’habiter Versailles et Vincennes, un concierge en a assuré l’entretien. Voilà pourquoi de nos jours on l’appelle la Conciergerie.

Rosace de la Sainte ChapelleIMG_3310

Comme nous le savons, le rouge était la couleur royale, les verriers obtenaient difficilement du bleu. A l’époque, c’était de la poudre de lapis lazuli afghan qui transitait par la Turquie, diluée et contenue dans des cubes de verre. Les verriers faisaient fondre le verre et récupéraient la couleur. La Sainte Chapelle est un exemple extraordinaire du savoir faire de ces artisans. Mais ce savoir faire a été menacé, d’abord par la Révolution, puis par l’extension du Palais de Justice…

Vitraux de la Sainte Chapelle

Les reliques sont enlevées, la chapelle vidée par les révolutionnaires, elle n’a plus d’intérêt comme lieu de dévotion et devient un dépôt d’archives du Tribunal. A quoi bon la laisser là ? On projette sa destruction, mais un tollé populaire empêche les autorités de mener à bien ce projet et, en 1836, les restaurations commencent. Le monument est très abîmé, d’importants travaux sont entrepris, si bien que ce que nous voyons aujourd’hui date largement de cette époque. La chapelle basse et la chapelle haute sont néanmoins sauvées et inscrites au registre des monuments historiques en 1862.

Elle se visite depuis entre deux restaurations et des concerts y sont organisés. Hymne de pierre et de verre à Dieu, elle inspire le respect et, devant la statue du Christ qui nous bénit, on ne peut que songer humblement à notre statut d’être humain face à l’Eternité divine…

Statue du Christ à la Sainte Chapelle

 

 

 

 

 

 

 

 

Les touristes ne s’y trompent pas, faisant la queue tout au long de l’année pour s’émerveiller de la foi de leurs ancêtres et de leur savoir faire dans cette chapelle à la beauté immuable.

Category: Actualité culturelle
Tags: chapelle, Cité, Conciergerie, Paris, reliques, Saint Louis, vitraux
4 juillet 2017 21 h 01 min
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Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !

Depuis 1998, un festival d’abord confidentiel puis mondialement célèbre, réunit les musiciens gnaoui et leurs adeptes, auxquels se sont joints de nombreux musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion juste incroyables.

Toute la ville vibre au son des qraqeb, ces percussions en métal constituées d’un manche et d’une cuiller à chaque bout. Le maître gnaoua ou mâalem joue du gombri, instrument à trois cordes pincées tendu sur une peau de chameau ou de tortue, les musiciens de sa confrérie l’accompagnent aux percussions, guidés par le rythme qu’il donne et la mélopée aux sons envoûtants qu’il chante, reprise en choeur par l’ensemble.

Qui sont les gnaoui ?

Leurs ancêtres venaient d’Afrique noire, esclaves de Guinée ou du Ghana (origine du mot gnaoua ?) qui ont importé leurs rituels au Maghreb, y incluant des prières à Allah, islamisés non dans une forme de syncrétisme, mais dans une communion spirituelle. Chaque confrérie porte des costumes de couleurs différentes, noir, rouge, jaune ou bleu, et déjà ces hommes qui psalmodient en ondulant sur des rythmes graves nous portent vers la transe. Car il s’agit bien de cela : cérémonies rappelant les dikr soufis, transes chamaniques, invocation des esprits, les Djinns, pour guérir ou exorciser, présence des voyantes ou médiums pour aider un malade physique ou psychique, voilà une musique qui va bien au-delà de la simple mélodie. A tout moment, les musiciens eux-mêmes, emportés, se lèvent et exécutent des sauts ou tournent sur eux-mêmes. Lors de soirées, appelées lila, les spectateurs peuvent aussi entrer en transe et guérir de leurs maux, être purifiés.

Essaouira Dar LoubaneEssaouira maalem

Né grâce à la passion d’une femme, Neila Tazi, pour cette musique, et à la persévérance d’un homme amoureux de culture et indépendant, André Azoulay, ce festival attire désormais plus de 450 000 personnes du monde entier et des groupes de flamenco, La Bejazz, la chanteuse Hindi Zahra accompagnée du génial Mehdi Nassoly entre autres. Radios et télévisions le couvrent chaque année.

Mais il a également séduit des musiciens de jazz et de blues pour des concerts de fusion qui enthousiasment tout autant le public : avec Ray Lema, avec Lucky Peterson, avec Carlinhos Brown et aussi l’énergique Amazigh Kateb avec le groupe Gnawa Diffusion qui nous a donné un concert à couper le souffle ! Et du souffle, il y en a, car le vent se déchaîne à Essaouira, l’un des spots des surfeurs. Le vent tourbillonnant, le vin marocain corsé et parfumé, les percussions qui changent brusquement de rythme, les mélodies incantatoires, tout cela fait du festival d’Essaouira un lieu de rencontres et d’échanges magique, aussi bien avec les autres participants qu’avec la population de la ville, des Berbères qui nous racontent des histoires venues du désert profond…

Essaouira le jeune targhi et son gesteEssaouira enregistrement Ocora 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Essaouira scène gnaoua au Médina

 

Et pour finir, place à la musique ! Voici l’ouverture du festival :

 

 

 

 

 

Category: Voyages
Tags: concerts, Essaouira, festival gnaoua, Maroc
25 juin 2017 22 h 05 min
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Objet de l’exil en héritage : une médaille de la Vierge

Mon grand-père avait neuf frères et soeurs qui à leur tour ont eu un, deux ou pas d’enfants du tout. Parmi ces enfants, il y avait Livia, dite Lili et Paola, filles d’Arthur et donc cousines de Maman du côté paternel. Leur mère est morte de tuberculose et leur père, qui avait repris l’entreprise familiale de tapisserie, a épousé Róza en secondes noces, dont il a eu deux enfants. Mais lorsqu’il est mort en 1922, de tuberculose également, sa seconde épouse n’a pas voulu prendre avec elle les enfants du premier mariage de son mari. Suite à l’effondrement de l’empire austro-hongrois après le traité du 4 juin 1920 à Trianon qui a diminué la Hongrie des deux tiers, la situation était telle qu’aucun des neuf frères et soeurs n’a pu recueillir les deux petites filles. Un organisme chrétien de charité les a prises en charge et elles se sont retrouvées hébergées par deux familles hollandaises à Amsterdam. Lorsque Lili est partie, ma grand-mère, qui était sa tante par alliance, lui a dit : « Lili, si tu m’écris, je te répondrai toujours ! » Cette correspondance a duré jusqu’à la mort de ma grand-mère, en 1981. Lili a épousé un Hollandais et a fait sa vie à Amsterdam.

Quoi de plus naturel pour Maman, nommée à Paris à la légation de Hongrie, que d’aller passer quelques jours à Amsterdam chez sa cousine ? Puis, après l’émigration de mes grands-parents, Lili a accueilli ma grand-mère très régulièrement, puis nous aussi. A ma naissance, elle est devenue ma marraine, et ainsi un lien spirituel nous a unies jusqu’à sa mort. J’adorais l’écouter parler de la famille, au sein de laquelle nous nous étions retrouvées dans les années soixante-dix à Budapest, entre cousins de différentes générations !

Lili m’a beaucoup gâtée, car le destin a voulu qu’elle n’ait pas d’enfants. L’un de ses cadeaux les plus précieux est une médaille de la Vierge en émail qu’elle avait eue de sa grand-mère paternelle, mon arrière-grand-mère donc. Une médaille qui a traversé la première guerre mondiale, l’exil, la deuxième guerre mondiale (Lili et son mari avaient un grand magasin à Batavia, aux Indes néerlandaises, l’actuelle Jakarta) et le retour au pays d’adoption. Au verso de cette médaille figure une prière à la Vierge, mère de Dieu,  pour nous. Elle a sûrement protégé Lili :

Médaille de la Vierge rectomédaille de la Vierge verso

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon arrière-grand-mère, Waller Karolina, est née le 13 juillet 1866. Elle a été baptisée le 15 (à l’époque, on baptisait vite après la naissance, des fois que l’enfant ne survive pas). Etait-ce là sa médaille de baptême ou l’a-t-elle eue plus tard ? L’histoire ne le dit pas mais moi qui la porte plus de 150 ans après sa naissance, j’ai envie de croire que Karolina me protège à travers elle…

Category: Hongrie
Tags: Amsterdam, cousine, exil, marraine, médaille, Vierge
10 juin 2017 21 h 58 min
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Le jardin retrouvé, un éden d’arômes !

Une boutique discrète dans une petite rue du 17ème arrondissement de Paris ouvre sur le Paradis : Le Jardin Retrouvé, alliance magique entre un parfumeur, Michel Gutsatz et son épouse, une artiste plasticienne, Clara Feder, directrice artistique de la Maison :

Boutique Le jardin retrouvé

En ce doux samedi d’avril, nous sommes conviés à une découverte des sept parfums de la maison, sept, un chiffre magique bien sûr ! Pendant que Michel nous fait sentir chaque fragrance, Clara nous lit la petite histoire qu’elle a inventée pour l’illustrer. Nous voyageons dans le temps, de 1689 à 2000, dans l’espace, de Madrid à Paris en passant par Saint Pétersbourg et l’Inde, nous nous laissons charmer par cette expérience à la fois olfactive, artistique et littéraire… Le thé est servi, les parfums s’épanouissent, la douce voix de Clara nous emporte dans un voyage merveilleux :

Clara Feder

échantillons de parfums le jardin retrouvé

 

Nos sens sont assaillis par la première note : citron pour le jardin de Boboli à Florence, rose pour le Trocadéro à Paris, tubéreuse au Trianon de Versailles… Puis viennent les autres notes, fantastiques découvertes progressives : poivre, feuille de chêne, cassis, framboise, bergamote, verveine ! C’est un enchantement !

 

 

Alors Michel nous raconte la formidable histoire de sa famille : son père, Yuri, a quitté la Russie avec sa mère en y laissant son père, bolchévique. Et cette fois, nous entrons de plain pied dans l’Histoire tourmentée du XXème siècle et dans une histoire familiale fascinante dont témoignent les photos dans de ravissants cadres d’époque :

ancêtres Michl Gutsatz

 

Parfumeur, Yuri n’a pas voulu céder aux diktats commerciaux et a créé sa propre maison en 1975. Dans sa boutique, où il reprend en virtuose les rênes de l’entreprise familiale pour la « parfumerie de niche », Michel lui rend hommage :

 

 

 

 

Yuri Gutsatz dans son laboratoire

 

Voir cette photo avec les carnets de note d’époque me fait irrésistiblement penser au laboratoire de la manufacture de Sèvres où sont entreposées les couleurs depuis 250 ans : transmission d’un savoir.
Clara interprète à sa façon cette image, bannière du site :

 

 

Yuri Gutastz par Clara Feder

 

On peut s’offrir ou offrir les échantillons, un flacon mais aussi et surtout chaque parfum dans un packaging original : 125ml dans un flacon en métal à conserver au frais, un petit entonnoir en verre, un flacon de 50ml avec bouchon en bois de wengé pour la salle de bain et un flacon de 25ml pour le sac à main. C’est un cadeau très original qui permet de conserver la fragrance choisie où que l’on aille :

 

les parfums Le jardin retrouvé

 

On peut aussi commander en ligne bien sûr : voici le site Le jardin retrouvé.

Il y a aussi une page sur Facebook

 

 

 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon voyage au pays du rêve parfumé ! Et si vous avez l’occasion de visiter la boutique, vous serez accueillis par deux charmants passionnés.

Category: Mes sorties
5 juin 2017 19 h 45 min
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En exclusivité mondiale : BIM !

Benin International Musical, LE projet de 2018, raconté par l’un de ses protagonistes, mon ami Hersen Rivé, invité dans le blog en exclusivité

BIM le logo

Au début des années deux-mille, Elodie Maillot journaliste à France Culture, se retrouve face au groupe de rock Écossais en vogue «  Franz Ferdinand » dans le cadre de la couverture d’un festival. Avouant que le rock anglais n’était pas sa première passion, elle mène l’interview avec une approche différente de ses confrères amenant les jeunes rockers à s’exprimer sur les racines africaines du rock’n’roll. La coïncidence est incroyable, le groupe évoque une passion pour le « Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou ». La journaliste est précisément très investie au Bénin aux côtés du Poly-Rythmo. Elle produit leur nouvel album et relève le défi d’une tournée mondiale pour ce groupe culte de l’Afrique de l’Ouest des années soixante.

Le « Poly » est la formation pionnière parmi les orchestres de funk électrique de cette région définie par un axe Lagos, Cotonou, Lomé. Fela Anikulapo Kuti se rendait lui-même à Cotonou pour voir des concerts bien avant de créer l’ « Afro-beat ». A cette époque, les groupes locaux se sentaient à la fois guidés par l’euphorie Beatles et assez éloignés de toute cette révolution culturelle Anglo-saxonne. Près de cinquante ans plus tard, une nouvelle génération pop identifie ses racines dans les rythmes incroyables du Dahomey avant de citer les Beatles. D’autres groupes actuels ne manquent pas l‘occasion d’évoquer cette même source historique : « Vampire Week-end » et ses démangeaisons de rumba congolaises, « Arcade Fire » et ses évocations de la scène actuelle vaudou, Damon Albarn et ses productions sur le label « Honest Jons » ou ses live de plus de six heures avec « Africa express ». Ce marqueur artistique était déjà connu dans le hip-hop et la production électronique dont le message le plus limpide est donné en 2001 par les « Chemical Brothers » avec «  It began in afrika » emprunté à l’américain Jim Ingram.

Cotonou est une capitale historique de la musique, moins référentielle que Bamako et Kinshasa. Les béninois évoquent souvent une forme de discrétion dans leur nature propre pour justifier cela. Si ce constat surprend encore, une autre question ne fait aucun mystère, celle des origines du dynamisme et du niveau remarquable des musiciens béninois. Les temples et les couvents vaudous, les églises célestes, les orphelinats, les écoles et les fanfares sont de véritables structures d’apprentissage et de répétitions quotidiennes.

Cérémonie vaudou

Cérémonie vaudou

 

Une histoire aussi riche et pleine de rebondissements dans l’espace et dans le temps, doit être partagée. Il est temps de rendre au Bénin tout ce qu’il offre depuis des siècles.

 

 

En 2013, lors d’un séjour à Cotonou initié par Prosper du label local « Guru records » et manager de Don Metok, j’ai eu l’idée de créer un groupe qui réunirait, raconterait et entretiendrait ces légendes patrimoniales avec le défi d’offrir au pays le rayonnement international qu’il mérite. Le rappeur poète Sergent Markus est mon premier complice et restera toujours impliqué.

Aristide et Sergent au Yao

Aristide et Sergent au Yao

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle page s’écrit dans la région de Ouidah tristement célèbre pour avoir été la plus grande porte de non-retour des esclaves qui n’emportaient que leurs rythmes traditionnels. Quel meilleur média que la radio pour raconter cette histoire musicale et émouvante ? La musique reste éternellement le moyen idéal de faire découvrir et partager des cultures différentes. La formation d’une équipe et les séances de travail seront les prétextes pour des reportages audiovisuels.

La même année, je rencontre le producteur nantais Jérôme Ettinger lors d’une tournée promotionnelle de son groupe « Egyptian Project » en France. Dans un premier temps, son expérience de coopération artistique internationale menée avec succès fait de lui un interlocuteur intéressant pour échanger et évaluer les limites d’un tel projet. Quand il n’est pas en Égypte Jérôme vit à Nantes, la ville qui partage avec Cotonou une envie de coopération bilatérale pour assumer sa part historique dans la traite négrière. Au fil des échanges, Jérôme Ettinger démontre sa grande maîtrise en matière de production et révèle des qualités humaines exceptionnelles, base fondamentale pour ce type de création.

Jérôme Ettinger et Hervé Riesen

Cette exigence sera évaluée et considérée prioritairement à chaque étape de l’aventure et dans tous les domaines de compétences. Le vaudou, indissociable de la tradition musicale au Bénin, exige une attitude positive, tournée vers la terre et les hommes. Il est aujourd’hui reconnu par la communauté internationale pour ses vertus de tolérance et son rôle essentiel dans le maintien de la stabilité d’un pays jusqu’à présent protégé du fondamentalisme et du fanatisme. Chasser les clichés illégitimes de magie noire est une motivation supplémentaire.

Très rapidement, l’organisation Euroradio de l’Union Européenne de Radio-Télévision s’est positionnée comme véritable partenaire mettant son réseau et sa force de coordination à notre disposition. Des radios nationales publiques s’engagent et se passionnent pour ce qui porte alors le titre de travail : « Cotonou Project ».

La position de producteur/diffuseur rassure et motive les premiers soutiens que sont la ville de Nantes et l’institut français de Cotonou. Des séjours de repérages sont rendus possibles et l’histoire se construit enfin sur le terrain.

A Cotonou, Aristide Agondanou de l’agence « Awo Négoce » et fondateur du « Gangbé Brass Band » avec son assistant Denis Akodebakou deviennent rapidement nos guides, nos frères, nos précieux repères, nos puits de savoir et d’idées. C’est un véritable collectif qui se crée. Il ne s’agit plus d’un projet mais d’une famille. Denis me baptise « pépé », tout le Bénin l’imite.

Aristide "Le guide"

Aristide « Le guide »

Richard Vodounou s’engage comme mécène et s’occupe de nous comme un père.

Quatre années sont passées, un délai indispensable à la réussite d’un tel défi. A chaque séjour, ses objectifs, ses ambitions ! Des auditions dans un studio mobile aménagé à l’Institut français, des cérémonies vaudou dans les villages, et les nuits de discussions dans le jardin de Richard ont été les étapes de la constitution du groupe et de la recherche d’un son. Une méthode précieuse pour créer ensemble une rencontre cohérente et bannir le tourisme musical.

 

 

 

Olivier Zegna Rata, Radio France

Olivier Zegna Rata, Radio France

Cérémonie vaudou

Cérémonie vaudou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’organisation rigoureuse nous autorise des moments d’improvisation dignes de ce nom. En avril 2016, nous décidons sur un coup de tête de débarquer dans notre repère, le restaurant « Yao » près de la place Lénine dans le quartier Akpakpa où nous partageons une maison. Ce maquis est connu pour avoir été le club résidence du Poly-Rythmo tous les week-ends il y a plus de trente ans.

Le Yao

Le Yao

Le Yao

 

 

 

 

 

 

 

En quelques heures le lieu est investi pour une «  jam session » inédite. La jeune génération, menée par Sergent Markus et les rappeurs D-flex, s’associe au patriarche Didoh Lenvie alias « Pêcheur », accompagné par les vétérans Vincent Ahehehinnou et Pierre Loko, fondateurs du « Poly » en 1968. La fameuse transe se révèle. La puissance de la musique sur l’homme et l’envie de lui rendre une folie originelle prennent le dessus. Sami Fatih, violoniste d’ « Egyptian Project » est présent ce soir-là et balaye de son instrument amplifié tout le nord du continent. C’est ainsi que naît le B.I M, Benin International Musical. Le nom est adopté autour d’une table du Yao. Le son est fort, l’éclairage est faible. Dans cette obscurité, chaque coup de fourchette est un mystère : poulet braisé, pâte noire, bananes plantain frites… le piment arrive chaque fois trop tard pour y renoncer. La « béninoise » bien fraîche débarrasse les frigos de l’établissement. Combien de temps la session aura-t-elle duré ?… C’était le tout premier « live ». Il n’y en aura jamais deux comme celui-ci.

 

Sergent Markus m’entraîne au milieu de la nuit dans les studios de Radio Topka.. La station est installée au cœur du marché Dantopka, un des plus grands d’Afrique, qui s’étend chaque année un peu plus et dépasse aujourd’hui les dix kilomètres. Nous jouons des sons du monde entier, de Talking Heads aux Vikings de la Guadeloupe, et annonçons à l’antenne la création officielle du BIM.

Le BIM

Joséphine, chanteuse nigériane

Joséphine, chanteuse nigériane

 

 

 

 

 

 

 

La suite s’écrit encore mais ne se lit plus, elle s’écoute.

 

Rendez-vous en 2018.

(Toutes les photos sont de l’auteur)

 

 

Category: Actualité culturelle
21 mai 2017 22 h 05 min
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Le Café Livres à Paris, un lieu à fréquenter !

A force de penser que j’aime y aller, j’ai eu envie de vous le dire ici !

Un café… des livres !

C’est tout bête, mais vraiment sympa : des bibliothèques en décor, des fauteuils profonds et une ambiance feutrée avec musique douce (les amateurs de lecture ne sont pas des sauvages) :

Le café livresle café livres devant

On peut s’installer tout au fond dans le calme et feuilleter un ouvrage, se caler dans un fauteuil avec une bonne copine et discuter des heures, manger sur le pouce entre deux magasins de ce quartier très commerçant (Marais et BHV) ou juste prendre un thé l’après-midi. Les touristes américaines y boivent un verre de vin blanc vers 18h, les amoureux boivent un café en terrasse et s’embrassent au soleil, les serveurs vont et viennent dans une atmosphère très conviviale.

café livres suggestions

On y mange une cuisine du monde faite maison, thon sauce Teriyaki ou bacon cheeseburger avec frites et salade, salade de chèvre chaud au miel ou saumon fumé. Le traditionnel croque monsieur, ou madame, est servi sur pain poilâne et très sympa avec un demi ou un verre de vin. Le café gourmand est vraiment gourmand…

Et y lit-on ? Bien sûr ! La patronne m’explique qu’au début, elle a acheté les livres d’occasion au poids, puis le personnel en a apporté. Mais ce n’est pas une bibliothèque ni un lieu d’échange de livres : on consomme sur place, c’est à boire, à manger et à lire ! La serveuse me confirme que beaucoup de clients feuillètent les livres, mais remarquer qu’un client revient plusieurs fois pour continuer la lecture d’un même ouvrage serait s’immiscer dans sa vie privée et puis, elle n’a pas le temps pour cela… Et ne proposez pas d’en apporter, il n’y a plus de place !

Pour finir, une image du bar :

le café livres

 

 

 

 

 

 

C’est en face de la Tour Saint-Jacques, 10, rue Saint Martin, dans le 4ème arrondissement.

Category: Mes sorties
Tags: boire, café, Cafe livres, demi, fauteuil, lire, manger
4 mai 2017 21 h 57 min
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La maison, c’est fait ! Mais ton corps ? Nettoyé ?

T’as enlevé la poussière des meubles après l’hiver, mais ta peau, elle est comment ?

Hé oui ! Cellules mortes, vêtements épais qui ne laissent pas respirer ta peau, chauffage intensif au bureau et chez toi qui dessèchent tout… Tout à coup, le soleil apparaît, les températures montent, le ciel est bleu, tu changes ta garde-robe et tu vas montrer quoi ? Une peau de crocodile pas épilée ? Glurps, il faut réagir et agir !

Première étape : gommer. Je vous ai dit ce que moi j’utilise, naturel, bio, marocain, dans un article à relire ici mais il y a plein de choses sur le marché (éviter le truc au sucre de Sephora, c’est l’horreur !). Après la douche, on épile et on voit bien les écailles du crocodile pffff… A partir de là, je vous recommande 2 choses : soit huile d’argan à la rose ou au musc de ma copine Souad à commander chez Sou&You, c’est naturel et ça sent bon, soit Aroma confort de Decléor que j’ai découvert dans un coffret et que j’adore aussi. Un parfum très discret et une efficacité durable pour une peau très douce (ça existe en gros tube bien sûr) :

Decléor Aroma confort

 

 

Pour le visage, je vous ai déjà parlé de plein de choses, gommage et masque, alors je me contenterai de dire un truc en plus, ma découverte récente chez Yves Saint Laurent, un soin des lèvres qui fait aussi gommage dans la gamme Top Secrets que décidément j’aime bien : ça enlève les cellules mortes et ça hydrate en même temps. Et, même si je n’ai pas eu de gerçures grâce au super baume contours et lèvres de Clarins que j’ai utilisé tout l’hiver, j’ai tout de suite vu l’effet repulpant et hydratant :

 

 

Lip perfector YSL

Pour bien nourrir les lèvres, on peut rajouter le super baume de Sou ou le baume « Rêve de miel » de Nuxe dont j’ai déjà parlé aussi.

 

 

Un autre produit que j’aime bien en ce moment, c’est le gel hydratant coup d’éclat pour le visage Top Secret d’Yves Saint Laurent aussi. Je l’apprécie après un gommage-masque du visage pour juste parfaire le soin, ou après le nettoyage du matin quand je reste à la maison et que je ne dois pas protéger ma peau de la pollution extérieure ou des rayons ultra-violets. Il est frais et agréable pour une sensation de confort sans lourdeur :

Top moisture glow YSL

 

 

 

 

 

 

 

 

L’idéal serait ensuite de se mettre un peu au soleil plutôt que de fréquenter les centres de bronzage, ça recharge le corps en vitamine D dont on a bien besoin pour nos articulations. Alors, toute jolie, on n’a plus qu’à convaincre Jules de nous emmener en week-end à la mer ! Les fruits de mer riches en magnésium nous redonneront la pêche avant l’été, les primeurs sont déjà sur les marchés pour se détoxifier, que demander de plus en ce mois de mai aux week-ends rallongés ?

Category: Beauté
Tags: baume, corps, gommage, lèvres, nettoyage, peau, visage, Yves Saint Laurent
2 mai 2017 22 h 35 min
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Gaël Hamayon, mon invité ce soir

Gaël Hamayon, Délégué aux relations presse et relations publiques institutionnelles de Radio France, a publié la tribune suivante (et me fait l’honneur de m’autoriser à la partager avec vous ici) :

« Culture, je t’aime ! »

Grâce à toi, j’ai traversé des obstacles. Grâce à toi, j’ai soigné des douleurs. Grâce à toi, j’ai aimé des hommes et des femmes. Issu d’un milieu modeste, j’ai grandi et étudié à Trappes, dans les Yvelines. La Culture est venue à moi, pour mon plus grand bonheur, dès ma plus tendre enfance, grâce aux valeurs inculquées par mon père, ma grand-mère et mes maîtresses d’école. J’ai commencé par aimer la Culture avant de devenir un bon élève. Je me remémore les visites au château de Versailles, mon premier spectacle de danse, mon entrée au Conservatoire de théâtre à Versailles, les séances de cinéma à Trappes au « Grenier à Sel » où j’amassais le plus de souvenirs possible ; je n’y connaissais rien mais j’étais le plus heureux des garçons. Comme cette mèche de cheveux de Robespierre, que j’ai découverte à l’âge de 7 ans au musée Carnavalet, qui m’a intrigué, hanté très longtemps et permis d’aborder l’Histoire de France avec gourmandise tout au long de ma scolarité. La Culture n’est ni hautaine, ni mondaine : elle appartient à chacun d’entre nous. Laure Adler* aimait à dire, quand je travaillais à ses côtés à France Culture : « Notre radio ne s’adresse pas au bac+10 mais au bac -10. Nous sommes là pour donner des clés de compréhension à tous nos auditeurs, nous devons être accessibles au plus grand nombre, libre à chacun d’aller plus loin. » Pourquoi tant de personnes n’osent pas pousser les portes d’un musée, aller à un concert de musique classique, jouer d’un instrument de musique ? Quels que soient nos origines, notre classe sociale, notre niveau scolaire, chacun d’entre nous peut ressentir de l’admiration face à une sculpture de Rodin, de la tristesse en écoutant du Brahms ou être critique vis à vis d’un tableau de Picasso, sans pour autant en connaître son auteur, son parcours, son histoire et ses codes, par exemple. Il suffit donc de peu de chose pour aider celles et ceux qui se sentent illégitimes face au mot Culture ! A la veille de l’élection présidentielle, la Culture ne trouve malheureusement pas sa place dans les débats. Cher futur Président de la République, la Culture doit être une de vos priorités, pendant ces cinq prochaines années, si nous voulons partager de vraies valeurs, comprendre le monde de demain et l’appréhender différemment. Je compte sur vous !

*Laure Adler a été Directrice de France Culture de janvier 1999 à septembre 2005, elle présente aujourd’hui « L’Heure Bleue » sur France Inter.

Gaël Hamayon a publié cette tribune sur Twitter avant le premier tour des élections présidentielles, mais hélas, elle peut toujours s’adresser aux deux candidats en lice, puis au président élu. Elle a été retweetée de nombreuses fois car elle a, à juste titre, fait l’unanimité, et elle a été reprise par Le nouvel économiste… Vous pouvez retrouver l’ami Gaël sur Twitter : @gaelhamayon mais attention, vous participerez à toutes les activités de Radio France d’un coup ! 

Category: Actualité culturelle
Tags: culture, élections présidentielles, Gaël Hamayon, Radio France, tribune, Twitter
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