• Accueil
  • Actualité culturelle
  • Voyages
  • Hongrie
Domi-leblog
  • Littérature
  • Mes sorties
  • My Playlist
  • Mes cours d’arabe
  • Articles récents

    • Expo Le studio africain à Paris
    • 50 nuances de Pink
    • Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • Wao ! Ton soin du visage personnalisé ! Fait par toi !
    • La Disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel
  • Commentaires récents

    • domi dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • So' dans Le must-have piégeux de la panoplie bobo
    • lorentus dans Saint Valentin – le piège
    • Lorentus HOUEDOTE dans Essaouira : festival gnaoua et musiques du monde, waouh !
    • domi dans Expo Le studio africain à Paris
  • Archives

    • janvier 2019
    • décembre 2018
    • novembre 2018
    • octobre 2018
    • septembre 2018
    • août 2018
    • juillet 2018
    • avril 2018
    • février 2018
    • janvier 2018
    • décembre 2017
    • novembre 2017
    • octobre 2017
    • septembre 2017
    • août 2017
    • juillet 2017
    • juin 2017
    • mai 2017
    • avril 2017
    • mars 2017
    • février 2017
    • janvier 2017
    • décembre 2016
    • novembre 2016
    • octobre 2016
    • septembre 2016
    • août 2016
    • juillet 2016
    • juin 2016
    • mai 2016
    • avril 2016
    • mars 2016
    • février 2016
    • janvier 2016
    • décembre 2015
    • novembre 2015
    • octobre 2015
    • septembre 2015
    • août 2015
    • juillet 2015
    • juin 2015
    • mai 2015
    • avril 2015
    • mars 2015
    • février 2015
    • janvier 2015
    • décembre 2014
    • novembre 2014
    • octobre 2014
    • septembre 2014
    • août 2014
    • juillet 2014
    • juin 2014
    • mai 2014
    • avril 2014
    • mars 2014
    • février 2014
    • janvier 2014
    • décembre 2013
  • facebook google twitter
4 août 2014 19 h 05 min
Leave a Comment

Architecture en uniforme – une étrange exposition parisienne

photo 1

A la cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Palais de Chaillot donc. Le sujet est intriguant, le lieu inhabituel, cela vaut donc une visite, en ce mois d’août où les musées plus « classiques » sont envahis de touristes.

D’habitude,  je suis plutôt enthousiaste après une expo, mais là, je suis partagée… Le sujet est assez glauque : il s’agit de montrer en quoi la Seconde guerre mondiale a donné l’opportunité aux architectes d’innover, et aussi à quoi ils ont été contraints par leurs gouvernements en guerre, voire ceux qui les ont fait prisonniers. Déjà, l’exposition est au sous-sol, sans fenêtres et faiblement éclairée. Les commissaires ont-ils voulu recréer une atmosphère d’abri anti-aérien ? Ce n’est pas clair, sans jeu de mots… Et en même temps, on y voit des photos qu’on n’avait jamais vues, ou des lieux très connus mais explorés sous l’angle de leur conception architecturale. Cela donne une impression de désorientation dès l’entrée, la première partie étant consacrée aux villes détruites par l’aviation, pour montrer que cette guerre touche aussi les civils dans leurs habitations. On voit sur un grand écran les ruines en flammes de Londres, Guernica, etc. avec un commentaire d’époque sinistre.

Plutôt que de tout détailler, car il y a 17 thèmes, je vais résumer : il s’agit de construire des abris anti-aériens, des usines démontables pour fabriquer tout ce qui sert à la guerre, avec les logements d’ouvriers comme des caissons, des abris provisoires en préfabriqué pour les populations évacuées, ou les troupes telle la baraque Quonset des Américains, des camouflages pour que l’ennemi ne voie pas les gares et les usines (ça c’est super rigolo, il y a même eu des concours de camouflage pour les jeunes architectes), des fortifications comme la ligne Maginot… Il y a même eu un faux village allemand et un faux village japonais construits aux Etats-Unis avec les intérieurs des maisons réellement meublés, pour qu’une arme incendiaire nouvelle soit expérimentée sur leur destruction : le napalm !

Quatre projets particuliers ont une alcôve à part : le Pentagone, construit entre 1941 et 1943 avec un calcul de surface qui prévoit pas plus de 7 minutes pour se rendre d’un bureau à un autre ; Auschwitz, avec Monowitz et l’usine IG Farben – on voit une photo du jeune SS qui a conçu tous les plans ; Peenemünde, en Norvège, où Werner Von Braun construisait les V2 et enfin le tribunal de Nuremberg avec la conception de la salle du jugement. Chacun de ses quatre « macro-projets », comme les nomme l’exposition, est accompagné d’un documentaire diffusé en boucle. Deux choses m’ont choquée : pour « illustrer » Auschwitz, c’est le film russe qui passe, or nous savons que les Russes sont entrés dans le camp, n’ont touché à rien et sont revenus avec des caméras, demandant aux déportés de se tenir devant les barbelés, organisant une forme de mise en scène. Le commentaire est très limite aussi, avec une propagande stalinienne anti-fasciste simpliste, mais rien ne nous en prévient. Quant à Peenemünde, il est juste écrit sur un panneau que de nombreux prisonniers ont participé aux constructions de fusées et les archives de la Gaumont montrent Von Braun et des Allemands en train de consulter des plans. Or on sait que des milliers de déportés ont vécu dans des conditions concentrationnaires atroces dans cet endroit et ont laissé leur vie pour construire ces fusées, (même si ce n’est pas le sujet, une phrase de plus dans chacun de ces deux cas aurait été la bienvenue).  Peenemünde si vous voulez en savoir plus…

On apprend aussi beaucoup de choses sur les architectes prisonniers de guerre qui continuaient à créer, puis une dernière partie est consacrée à l’après-guerre, avec le recyclage des matériaux et la reconstruction des cités détruites. Une section est dédiée à « l’architecture de la mémoire », c’est-à-dire aux monuments érigés dans les décennies suivantes.

Je suis ressortie de là en ayant appris des choses, certes, mais avec une impression de malaise. Toutes ces créations originales, au fond, ont servi des oeuvres de destruction ou de protection contre la destruction et ce n’est pas très confortable de nous rappeler que l’architecture moderne a bénéficié d’innovations technologiques motivées par ces conditions extrêmes…

Category: Actualité culturelle
Tags: abri, architectes, architecture, exposition, guerre
1 août 2014 21 h 53 min
Leave a Comment

Les photos de famille

Toutes les familles ont des photos classées dans des boîtes à chaussures, ou en métal, ou dans des cartons d’archives, des albums… Parfois rangées par thèmes, parfois par années ou décennies, par enfants, en noir et blanc voire sépia puis en couleurs, toutes ces images racontent de belles histoires et rappellent le souvenir des ancêtres que l’on a connu ou dont on nous a parlé. Il y a les grandes fêtes de famille, les anniversaires, les vacances, le feuilleton des enfants qui grandissent (première dent, premier noël, premier vélo, etc.).

Oui bien sûr, c’est très émouvant. Il y a ceux qu’on a tellement aimés, qui ne sont plus là, avec leur sourire familier ou dans une pose favorite… Il y a les coupes de cheveu, les vêtements d’un autre âge, les décors surannés… C’est rigolo aussi.

Des exemples ? Volontiers !

Notre plus ancienne photo, l’arrière-grand-père tapissier et sa femme lors de leur mariage à Budapest en 1883 :

WallerNeumann001

 

 

 

 

 

 

Et avec ses amis en 1899 :

Neumann Mór és társai031

C’est un monde ancien perdu à jamais, comme celui des grands-parents et de mes parents enfants, Papa à Buda et Maman à Pest… Un monde que mes grands-parents ont emporté avec eux lors de leur déportation et ont apporté à Paris dans l’exil, ce que moi je trouve très émouvant.

Et puis il y a des photos surprenantes, un gâteau d’anniversaire, des enterrements et des gens tristes devant des tombes fleuries, voire les tombes toutes seules, les grands-parents qui posent devant la maison de Maman, sur leur lieu de déportation…

C’est simple : côté hongrois c’était impossible de venir en France très souvent, on donnait un visa tous les trois ans et il fallait le demander longtemps à l’avance, et de notre côté, mes parents ne sont devenus français qu’en 1961 et même alors, nous ne pouvions aller en Hongrie que de temps en temps car cela revenait cher pour toute la famille. Alors pour son premier anniversaire loin d’eux, à Paris, mes grands-parents ont fait un gâteau et ont envoyé la photo à ma mère, en juin 1948. Belle attention ! (et sans smartphone). Les cousins prenaient en photo l’enterrement de l’oncle, le mariage de l’un des leurs, un baptême, une communion, et nous y participions après coup de cette façon. Et nous avons fait de même, gardant à chaque fois un exemplaire pour nous.

Nous avons tout vécu ensemble de cette façon virtuelle, les joies et les peines, les naissances et les deuils. Tout ce que nous partageons désormais sur les réseaux sociaux, je l’ai entre 1884 et 1987 environ en photo argentique, voire parfois sur des drôles de cartons épais avec calligraphiée l’adresse du photographe.

Mais pour terminer sur une note rigolote, me voici toute fière avec ma grande soeur dans les années 60 :

KikiDomi2012

On est trop chou, c’est mon absolue préférée !

Category: Hongrie
Tags: famille, photo
27 juillet 2014 15 h 50 min
Leave a Comment

DUBROVNIK – Le joyau de la Croatie

C’est magnifique ! (rime pauvre mais vraie…)

Voici ce qu’on voit en arrivant directement dans le port de la vieille ville par bateau :

P1020452

Les remparts entourent la ville et peuvent se visiter, c’est un peu cher et ça grimpe… donc pas pour nous… En voici une autre image :

P1020546

Dubrovnik, anciennement Raguse, a été construite au Xème siècle. Sa grande rue principale est un marais asséché et est bordée de petites rues charmantes qui laissent voir la montagne :

P1020507
P1020511

République indépendante, la riche Dubrovnik payait un tribut à la sérénissime Venise puis aux Hongrois au Moyen-Âge et n’a jamais fait partie de l’Empire ottoman, suite à des accords commerciaux. Elle était alors gouvernée par un recteur qui changeait tous les mois et devait rester dans sa maison pendant tout ce mois. Ce ne devait pas être trop difficile car voici ladite « maison » :

P1020488P1020492

La ville a été reconstruite suite au tremblement de terre de 1667. C’est l’UNESCO qui a participé à sa reconstruction après la guerre de Bosnie car elle a été détruite à 68% en 1993-94. Les tuiles de style ancien sont venues de Toulouse. Elle figure au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Catholique, on y trouve une magnifique cathédrale baroque et deux anciens monastères désormais des musées mais avec leur église, l’un dominicain – oui j’ai été très émue d’entrer dans l’église dédiée à mon Saint patron – et l’autre franciscain où se trouve un musée de la pharmacie très original, on y vend des produits naturels et quelques céramiques anciennes sont exposées, magnifiques.
P1020463P1020537

Il y a des vols quotidiens pour y aller et toute la côte est sublime, les étés sont chauds et les hivers plutôt cléments, alors n’hésitez pas, allez y faire un tour !

 

Category: Voyages
Tags: remparts, république, ville
21 juillet 2014 18 h 33 min
Leave a Comment

Lectures de vacances – le livre de l’été

Il y a quelques années, les romans faisaient environ 300 pages en moyenne, mais en juin, les éditeurs publiaient des gros pavés de 500-600 pages à lire à la plage : biographies ou autobiographies de stars ou d’hommes politiques, sagas familiales dans une famille d’industriels du Nord ou d’exploitants viticoles dans le Sud sur fond de rivalités fraternelles, de guerre et d’amours contrariées…

De nos jours, les romans publiés tout au long de l’année sont des gros pavés et on voit les gens les lire dans le métro : Henning Mankell, Harlan Coben, un tome du Trône de Fer par-ci par-là… Alors, qu’est-ce que tu vois les gens lire sur la plage ? Et bien la même chose ! Tout le monde rattrape son retard de lecture de l’année, voire de l’année dernière en version de poche, plus économique et plus petit. Donc polars d’Europe du Nord, Fantasy principalement. Il y a bien la dame habituée à Voici ou Closer qui a acheté les derniers numéros à l’aéroport, la jeune fille qui lit Glamour en version mini, drôlement pratique, ça, je ne sais pas qui l’a inventé, mais franchement, bravo ! Les plus jeunes sont occupés à réaliser des selfies qu’ils publient sur Facebook, genre « regarde-moi bronzer avec mon bikini sexy », ou écoutent de la musique en ayant l’air de s’emmerder comme tous les ados en vacances avec leurs parents…

Et moi, qu’est-ce que j’ai lu ? Vous allez rire : je ne peux pas bronzer ET lire ! Trop lumineux au soleil et, quand on porte des lunettes, pas pratique pour obtenir un teint caramel. Ben oui, il faut ce qu’il faut…

Alors ? Je lis pendant la sieste aux heures les plus chaudes de la journée. Et moi, c’est mon retard dans les revues auxquelles je suis abonnée que je rattrape : Rubicon d’abord, une excellente revue hongroise d’histoire, et Qantara, la revue de l’Institut du Monde Arabe : qantara c’est vraiment bien !

Et pour le soir, j’ai emporté une anthologie de poésie américaine compilant des textes écrits par des poètes bouddhistes : Beneath a Single Moon, super intéressant, peut-être un futur article ?! et les Leçons sur Tchouang tseu de Jean-François Billeter que je suis encore en train de lire, dont j’avais parlé ici-même dans mon article sur les Entretiens de Tchouang tseu et c’est juste extraordinaire. Là c’est sûr, j’en reparlerai !

Astuce !

Quand tu emportes ta liseuse électronique, personne ne peut savoir ce que tu lis ! C’est comme ça que j’ai commencé un roman très très moyen, le Da Vinci Code version islamique où il est question d’un mystérieux talisman trouvé dans la tombe d’Ali, le gendre de Mahomet et dont l’émeraude centrale, conservée par une confrérie secrète, donnerait un pouvoir incroyable à son possesseur. Bref, je ne suis pas sûre de continuer… mais ouf ! personne n’a rien remarqué hé hé…

Category: Littérature
Tags: lecture, plage, vacances
2 juillet 2014 23 h 39 min
Leave a Comment

Hé les filles, qu’est-ce qu’on trimbale ?

Il y a longtemps, dans un temps qui a l’air préhistorique mais qui est juste prénumérique, on trimbalait des tas de choses dans nos sacs : un énorme agenda, Filofax ou Mulberry relié plein cuir avec plein d’intercalaires, où il y avait toute notre vie, agenda, contacts, notes, comptes… et des lettres pliées en trois insérées entre les pages, du genre facture d’électricité, lettre de notre propriétaire, assurance, etc. avec les pages un peu cornées, du style ta vie est tellement chargée qu’elle rentre seulement dans un book énorme… Il y avait nos clés, notre trousse à maquillage, nos sous, nos papiers.

Tout cela rentrait dans un sac à main de taille moyenne aisément portable en bandoulière, le sac dit « à main » prenant de plus en plus l’épaule.

Maintenant, nous avons un smartphone avec agenda, contacts, facture d’électricité et documents en tout genre en pièces jointes dans notre messagerie synchronisée, dans 5 mm d’épaisseur. A la rigueur, nous emportons une tablette (et maintenant il y en a des minis), pas très grosse non plus.

Nos trousseaux de clés ont le même volume. Nos mouchoirs en papier sont dans des paquets plus petits. Nos porte-cartes (on a multiplié les cartes de fidélité à l’infini) sont énormes, mais le porte-monnaie, le chéquier pour celles qui utilisent encore ce moyen de paiement archaïque… pareil. La trousse à maquillage n’a pas bougé, malgré les mini-fards – on n’a pas encore numérisé le rouge à lèvres et le parfum.

Bref, on devrait avoir gagné de la place.

Alors c’est quoi ce cabas en cuir énorme ? On ne peut plus circuler dans les bus ou sortir d’une rame de métro, on se le prend dans la tête ou l’épaule quand on est assis, dans le ventre quand on reste debout…

C’est la mode ! 

Mais la mode de quoi ? Du cabas de marché hyper-chic ? Les stylistes qui l’ont imposée ne nous ont pourtant pas dit ce qu’il fallait y mettre !? Et nous on le remplit tellement qu’on a parfois besoin d’un autre sac genre shopping pour trimbaler encore plus de choses !

Tu fais un régime spécial fruits et tu trimbales des cageots de fraises ? Tu te désintoxiques et tu emportes au bureau tes bouteilles de thé vert bio ? Tu profites des petits formats de revues féminines pour en lire trois ou quatre en même temps ? Tu relis Proust et c’est tellement plus chic en format papier que sur ta liseuse où personne ne voit ce que c’est ? Tu te remets au tricot ou à la broderie au point de croix à la pause déjeuner ?

Petite revanche en même temps : les mecs aussi ont besoin d’un sac ! Mais eux, c’est pour leur ordi portable bien sûr, trop sérieux ! Pourtant t’as envie de les plaindre : comme c’est masculin, t’as le choix entre noir et gris foncé, c’est cool !

Moi je dis : revenons à la simplicité, dématérialisons tous nos supports et luttons contre le cliché du « sac de femme où on ne trouve rien » ! Et cessons de faire la fortune des kinés et des ostéopathes ! Sortons de chez nous avec nos smartphones et nos clés dans la poche !!! Quoi, le maquillage à rectifier en milieu de journée ? Quoi, les cartes de fidélité des grandes enseignes ? Quoi, le… NON ! STOP ! Rebelle-toi ! Tout dans les poches de ton jean (qui te sied encore à ravir à 50 ans) comme quand tu avais 16 ans !!!

Category: Actualité culturelle
Tags: cabas, maquillage, sac à main
30 juin 2014 21 h 12 min
Leave a Comment

Omar Souleyman – musicien à la folie !

Syrien, il chante en kurde et en arabe. Il a commencé par l’animation musicale de mariages et à la fin, il offrait l’enregistrement aux mariés, ça doit valoir de l’or aujourd’hui ! Puis il est allé en Europe du nord, en Suède notamment et à Oslo où on a entendu sa musique là où les Prix Nobel sont décernés. Il apparaît aussi sur un album de Björk. World, électro, c’est son domaine.

ON S’EN FOUT ! Mets ça à fond, écoute-le 40 fois de suite, et alors on va t’appareiller avant 60 ans, on fait de très jolis prothèses auditives de nos jours… Lâche-toi, reprends un verre de ton poison favori, éclate-toi la tête toute la soirée, Omar est là pour ça !!!

Tiens, en voilà deux pour le prix d’un :

Category: My Playlist
Tags: électro, musicien, syrien
28 juin 2014 21 h 18 min
Leave a Comment

La Chine à Versailles – jusqu’au 26 octobre !

Outre les installations d’art contemporain – Jeff Koons, Joanna Vasconcelos et actuellement Lee Ufan et ses plaques d’acier avec des pierres – le château de Versailles présente aussi des expositions liées à son histoire ou à celle de la royauté.

Dans les appartements de Mme de Maintenon et la salle des gardes, une exposition temporaire réunit des objets qui témoignent des échanges entre la Cour de France et la Chine. Pas seulement des porcelaines offertes par l’Empereur de Chine, mais aussi des pièces commandées par les rois à la Compagnie Française de l’orient et de la Chine, les fameux comptoirs commerciaux d’Extrême-Orient, et des porcelaines dont les décors sont inspirés de scènes chinoises, des soieries et des portraits des Jésuites missionnaires dans l’Empire du Milieu dès le XVIIème siècle.

Vous connaissez Versailles ? Allez voir ces objets extraordinaires ! Vous passez par Paris ? Visiter Versailles vous permettra de voir un aspect de la royauté que vous ne connaissez sûrement pas : des rois collectionneurs !

Quelques exemples de beauté des cours chinoises :

photo 2 (12)photo 3 (8)

Porcelaines montées avec pieds ou couvercles en bronze.

Et voici un exemple de Sèvres  » à décor chinois :

photo 4 (6)

Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, exposition, porcelaine, Versailles
23 juin 2014 21 h 20 min
Leave a Comment

le Musée RODIN

Magnifique hôtel particulier, somptueux jardins

Ayant eu plusieurs propriétaires depuis sa construction au début du XVIIIème siècle, l’hôtel Biron est prêté à Auguste Rodin pour qu’il y installe son atelier de sculpture. Il négociera d’y laisser ses sculptures et ses collections, à condition que soit créé un musée dédié à ses oeuvres. Ce musée sera inauguré en 1919, deux ans après la mort de l’artiste. Le bâtiment et les jardins sont magnifiquement entretenus.

photo 1 (10)

On peut voir à l’intérieur les oeuvres de Rodin, mais aussi de Camille Claudel qui a collaboré à plusieurs de ses oeuvres, dont Les portes de l’enfer, tout en créant les siennes, telles Les causeuses ou La vague, sculptées dans de l’onyx, pierre verte, exposées près des oeuvres de son maître, le grand amour de sa vie.

Rodin sculpte comme on photographie, des personnages au geste esquissé qui continuera ensuite, des corps dans la tension du mouvement, bras tendu, paume ouverte, une femme en appel à un homme qui lui tourne le dos dans Fugit amor, une Eve honteuse de sa nudité, un homme de profil à la tête penchée, tout en retenue. Face à un Balzac majestueux, dans la force de sa création littéraire, massif, le musée présente des esquisses en plâtre de personnages aux membres noueux, torturés par une souffrance morale ou à la tête recouverte d’une gaze, comme absents à eux-mêmes.

photo 1 (9)photo 4 (9)

Ses oeuvres les plus célèbres, Le Penseur et Les Bourgeois de Calais sont également dans les jardins.

photo 3 (8)photo 1 (11)

Se trouver face à ce mouvement figé dans le bronze mais qui ne demande qu’à se poursuivre, dans l’étirement musculaire du geste, la position des corps qui expriment ce que les mots ne peuvent plus dire, est extrêmement émouvant.

Mais pourquoi maintenant ? Pour Robert !!!

L’exposition temporaire actuelle présente 102 photos de Robert Mapplethorpe qui dialoguent avec 50 sculptures de Rodin, petites ou grandes, plâtres ou bronzes. Le photographe américain a également figé le mouvement de corps musculeux, présenté des tensions, des étirements, allant jusqu’à couvrir le corps de son modèle, Lisa Lyon, de glaise qui, séchant, a craquelé sur sa peau, la faisant ressembler à une sculpture de plâtre, ou enrobant Patti Smith, son amie de toujours, dans de la gaze tel Rodin sculptant un visage de femme recouvert d’une fine couche de plâtre évoquant cette même matière. Ce dialogue entre art contemporain et art plus classique n’est pas toujours heureux, mais là, c’est une réussite totale ! Photographies et sculptures se complètent et se répondent, c’est jusqu’au 21 septembre, courez-y !

 

Category: Actualité culturelle
Tags: bronze, plâtre, Rodin, sculpture
18 juin 2014 23 h 31 min
Leave a Comment

Le Château de Fontainebleau

Une déclinaison de styles !

Le premier château, construit au XIIème siècle, n’a pas vraiment laissé de traces. Fontainebleau existe surtout depuis François Ier, sa salamandre symbole figure sur les façades et dans les décors de plusieurs salles, ainsi que des grosses lettres F. Henri IV a un peu fait agrandir et a arrangé les cours, puis sont arrivés « les Louis » (Louis XIII y est né et y a vécu avec Anne d’Autriche, on peut voir ses deux A côte à côte sur les boiseries de ses salons).

P1020085

P1020086

A la Révolution, tout est vidé, et c’est Napoléon Ier qui remeuble et s’installe avec Joséphine. Son petit-neveu Napoléon III y viendra ensuite avec l’Impératrice Eugénie qui crée un musée chinois dans son boudoir avec les cadeaux qu’elle reçoit des ambassadeurs de Chine et du Siam, l’actuelle Thaïlande.

On se promène donc dans tous les styles architecturaux et on découvre le design – mobilier, tentures, vases – de trois siècles de royauté : boiseries peintes de la salle de bal de François Ier, dorures chez Louis XIII, tentures brodées et vases de Sèvres chez Napoléon Ier…. Dans la salle de bal Renaissance, on entend des chansons de l’époque (menuets, etc.) et dans la chapelle baroque, une messe baroque c’est magnifique !

P1020053P1020062

Et Fontainebleau est le seul château en France où la salle du trône est restée en l’état à sa place !

P1020063

Le détail qui m’a émue, outre la petite table où Napoléon a signé le renoncement au pouvoir, est l’entrée principale du château, aussi appelée « Place des Adieux » car c’est là que Napoléon a dit adieu à tous ses soldats rassemblés en 1814, avant de partir pour l’Île d’Elbe…

P1020087

Pour visiter le Château, ouvert tous les jours sauf le mardi :

château de Fontainebleau

Category: Actualité culturelle
Tags: château, Fontainebleau, royauté
14 juin 2014 19 h 48 min
Leave a Comment

La Closerie des Lilas

Un lieu parisien mythique…

Restaurant et brasserie dans le 6ème arrondissement de Paris depuis 1847, La Closerie des Lilas a surtout été rendu célèbre au début du XXème siècle grâce aux intellectuels qui l’ont fréquenté. Les écrivains américains s’y sont retrouvés, Fitzgerald, Hemingway, Miller, les peintres qui habitaient Montparnasse également. Sa carte est traditionnelle et aujourd’hui encore, excellente.

photo 1 (12)

 L’intérieur est magnifique aussi, banquettes en cuir, chaises « bistrot », ambiance feutrée, pianiste qui joue des  chansons françaises des années 50 et 60 – Piaf, Brel, Gainsbourg… On est un peu hors du temps, les garçons sont  aimables et prévenants…

photo 2 (14)

photo 3 (8)

 

 

 

 

 

 

 

 

… et un mythe familial !

En 1948, le Consulat de Hongrie se trouve au 326, rue Saint-Jacques. Mon père et ma mère travaillent d’arrache-pied, tous les dossiers des ressortissants hongrois en France sont restés en suspens pendant la guerre. Alors le plus souvent, Maman claque des oeufs dans une poêle vite fait, avec quelques champignons, et hop, le boulot reprend. Un beau jour, Papa en a marre de ces déjeuners sur le pouce et décide d’emmener Maman au restaurant le plus proche. Ils ne sont pas encore fiancés, mais déjà amoureux et ce sera l’occasion d’une pause tendre en tête-à-tête. Et oui : ce restau le plus proche, c’est La Closerie des Lilas ! Ils ne sauront que plus tard dans quel célèbre endroit ils sont allés « manger vite fait » !

Pour son anniversaire cette année, Maman nous a invitées, ma cousine et moi, et a expliqué au serveur un peu ébahi qu’elle est venue une première fois il y a… 66 ans ! Et on s’est régalé !

La Closerie des Lilas

Category: Mes sorties
Tags: brasserie, Montparnasse, restaurant
Older posts Newer posts
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr