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#rock

3 avril 2016 22 h 14 min
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Edda : 40 ans de scène et un concert mémorable !

Les Rolling Stones hongrois, rien de moins !

Créé par des copains de fac dans les années 70, comme dans bien d’autres cas, le groupe s’appelait d’abord Griff. Les jeunesses communistes les ont aidés à démarrer, dans la bonne ville de Miskolc, au nord-est du pays, mais ça ne décollait pas… Alors il y a eu tirage au sort puis l’un des membres du groupe a découvert les Edda dans la bibliothèque paternelle, ces chants de l’Islande de l’époque des sagas qui avaient été traduits en hongrois. Ils ont dû le prouver à la censure qui voulait leur faire changer de nom, car c’est aussi le prénom de la femme de Mussolini ! Ils ont ensuite rajouté Müvek (installations industrielles) pour bien marquer leurs origines : Miskolc était autrefois une ville connue pour ses industries, surnommée « la ville de l’acier ».

Depuis 1977, l’un est mort d’un cancer, l’autre est parti, mais le groupe existe dans sa formation actuelle depuis le début des années 90. Il s’agit d’une formation vraiment rock composée d’une basse, une batterie, une guitare, des claviers et un chanteur. Alors, après avoir joué dans des stades équivalents au Stade de France, des salles comme Bercy, pourquoi ce concert presque confidentiel dans une petite salle de sport en province ? Le chanteur, Attila Pataki, a été très malade en fin d’année dernière et plusieurs concerts ont été annulés dès le début de cette prestigieuse tournée des 40 ans. Nous avons supposé que les organisateurs ont voulu savoir s’il tiendrait en scène ou si c’était trop tôt. Il a tenu. La tournée peut prendre son essor ! Et nous, témoins d’une « guérison », on s’est régalé avec un groupe très en forme, des solos de guitare comme on les aime et un chanteur virevoltant sur scène. Pour des sexagénaires, bravo !

Plutôt que ma capta au son minable ou mes photos pourries (si la photo n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près, disait Robert Capa), voici un beau morceau intitulé Je suis avec toi qui parle de solidarité. Il est long, mais écoute jusqu’au solo de guitare, tu ne seras pas déçu(e) :

Category: Mes sorties
Tags: concert, Edda, Hongrie, Miskolc, rock
18 août 2014 22 h 08 min
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Republic – Repül a Balna

Une chanson du groupe de rock Republic sur une baleine qui vole et qui date de 1990, le changement de régime en Hongrie, et qui dit : « je suis petit mais quand je grandirai je te donnerai un coup de pied » – petit pays qui n’a pas voix au chapitre mais peut se défendre… « Encore encore encore, ça ne suffit pas » , dit le refrain. « Voilà l’ordre : l’orange mûrit », allusion au diktat communiste des années 50 qui voulait que la Hongrie fasse pousser des oranges. une anecdote véridique : le secrétaire général du Parti doit venir visiter la coopérative où ce premier fruit a mûri. Il est conservé sous cloche avant le jour J. Un gamin le vole et le goûte. Consternés, les officiels du village le remplacent par un citron. Le secrétaire en visite le goûte et dit : »Elle est jaune et elle est acide, mais c’est une orange hongroise. » Un journal contestataire des années 80 osera prendre ce titre : Magyar narancs – l’orange hongroise.

Et au détour d’un couplet : « je l’ai appris, je connais la réponse : petit est le pays, grande est la peine », une allusion directe au Traité de Trianon, le 4 juin 1920, où la Hongrie a perdu les 2/3 de son territoire et ne s’en est pas remise. Les gars de Republic ont tout compris.

Et c’est du rock hongrois ! Enjoy!

Category: My Playlist
Tags: baleine, Hongrie, rock
17 mars 2014 22 h 48 min
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Koncz Zsuzsa – LE concert

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Paris-Bercy ? Noooon !! Budapest Sport Aréna !!!

 

 

 

 

Koncz Zsuzsa (en français on dirait son prénom d’abord : Zsuzsa Koncz) a commencé à chanter en 1964. Ce 14 mars est son 10ème Sport Aréna à Budapest et elle vient de sortir son 38ème album Tündérország  disque de platine alors qu’il n’a eu aucune pub dans les médias ! Chanteuse culte du rock hongrois, elle rassemble désormais plusieurs générations à chacun de ses concerts. Tout le monde connaît ses chansons par coeur, même moi qui ne vis pas en Hongrie ! Elle a chanté la liberté, la tolérance et l’humanisme bien avant que ce ne soit permis, l’un de ses albums a été censuré d’ailleurs. Le concert a duré 3 heures et nous nous sommes régalés. Nous avons chanté, tapé des mains, pleuré et ri…

Elle chante les traumatismes de la Hongrie au vingtième siècle, Trianon, la Révolution de 56 écrasée par les chars soviétiques, la corruption actuelle des hommes politiques, mais aussi l’amour, l’amitié…

Elle invite ses amis qui, comme elle, sont des pointures de la scène rock. On n’en a jamais entendu parler ailleurs ? L’obstacle de la langue sans doute. Tolcsvay László nous a chanté l’un de ses tubes, une chanson qui raconte le petit jour à Budapest au terminus d’un tramway : les lumières de la station s’allument, une fille fatiguée repense à son rêve, un manteau est battu par le vent… « Le premier tramway part vers toi, il tintinnabule par où il passe… » :

C’est nostalgique et émouvant, alors chanté par 10 000 personnes, ça donne juste la chair de poule…

Koncz Zsuzsa invite aussi son ami de toujours, Bródy János, un très grand musicien de sa génération. Nous chantons avec eux l’un de leurs duos les plus célèbres, qui plaide pour la tolérance et la paix. Tour à tour, elle dit « Si j’étais une rose je m’ouvrirais plusieurs fois par an, pour le garçon, pour la fille, pour l’amour vrai / si j’étais un portail, je laisserais entrer tout le monde sans te demander qui t’amène / si j’étais une rue, je serais baignée de lumière tous les soirs et si des roues à chenilles m’écrasaient, même la terre m’accueillerait en pleurant » et elle se termine par : « Si j’étais un drapeau, je ne flotterais pas au vent, je voudrais être tendu pour n’être le jouet d’aucun vent. » Koncz chante ce dernier couplet a capella avec nous. Nous sommes à la veille de la fête nationale qui commémore la lutte pour la liberté en 1848, ces paroles ont une résonance particulière  :

D’ailleurs Bródy nous chante une chanson politique et parvient à faire se lever la foule en faveur de la République, la vraie, celle qui n’existe pas pour le moment – les élections sont dans quelques semaines pour élire la nouvelle majorité qui désignera un premier ministre. C’est impensable en France où ça passerait pour de la démagogie ! Mais vu l’histoire de la Hongrie, où le régime a changé en 1989 après 45 ans de communisme, plaider pour la démocratie, la liberté d’expression et la justice est juste légitime. Et cette génération de musiciens dont les activités étaient suspectes pour la dictature a eu le courage de ses opinions et, tout en composant aussi des chansons d’amour et des morceaux de rock plus « divertissants », a su imposer ses idées de liberté et d’ouverture. Voilà ce qui rend un tel concert aussi impressionnant pour l’Européenne de l’Ouest que je suis…

Category: My Playlist
Tags: Budapest, concert, hongrois, Koncz Zsuzsa, rock
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr