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#percussions

7 juin 2014 21 h 48 min
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Esmerine – Dalmak

Ta musique, autrefois et maintenant

Avant, bien avant Internet et l’hyper connexion, tu écoutais tes groupes favoris à la radio ou sur tes disques vinyles, tu savais qu’un nouvel album était sorti parce que ta station de radio préférée en parlait ou tu en avais lu la critique dans ta revue de rock habituelle. Parfois, tes amis découvraient une nouveauté et te la faisaient découvrir.

Aujourd’hui, tu écoutes toujours la radio bien sûr, tes amis te font écouter ce qu’ils aiment aussi, mais tu regardes des vidéos sur YouTube qui t’en propose d’autres approchantes, tes amis sur Facebook partagent ce qu’ils aiment, les pages auxquelles tu es abonné sur Facebook te proposent des vidéos en rapport avec l’ambiance de leur univers, et les plateformes musicales enrichissent tes connaissances. Leurs DJ suggèrent des nouveautés, mais t’établissent aussi un listing personnalisé en fonction de ce que tu as écouté précédemment. On t’appelle par ton prénom (c’est fou le nombre de robots numériques et de sites qui sont ainsi familiers avec toi) et on te dit : »Vous avez écouté ça… vous aimerez sûrement ça… » Et bien ça fonctionne ! C’est ainsi que j’ai découvert Esmerine grâce à Deezer et c’est une tuerie !

Esmerine

Des Montréalais : Rebecca Foon, violoncelliste et Bruce Cawdron se rencontrent et font des albums de musique de chambre moderne. Ils se tournent alors vers l’Orient avec Jamie Thompson (percussions), Brian Sanderson (banjo et cornet), et Sarah Neufeld (violon) pour expérimenter des sonorités turques. Un voyage à Istanbul leur permet de rencontrer quatre musiciens turcs, Hakan Vreskala, Baran Asik, Ali Kazim Akdag et James Hakan dadeoglu. Désormais, la musique ambiant du collectif canadien se mâtine de sons kurdes, tziganes, arméniens, ottomans à la rencontre entre orient et occident.

Dalmak, le titre de cet album, signifie « contempler » mais aussi « plonger », « être absorbé, se baigner dans ». Le rythme obsédant et syncopé des percussions vient bouleverser les cordes et crée une atmosphère lancinante propre à la transe – soufie ? – des atmosphères orientales mystiques. On est emporté loin, on n’a plus de repères, on flotte dans un ailleurs envoûtant, qu’on est bien !

Category: My Playlist
Tags: musique, percussions, turc, violon, violoncelle
2 juin 2014 22 h 49 min
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Aheng albanais – un concert d’Enris Qinami et David Bruley

Aheng : la musique et le plaisir par la musique

Naviguant entre le profane et le sacré, les chants d’amour à la bien-aimée et les chants de guérison de la tradition soufi, cette envoûtante musique albanaise aux influences persanes se jouait autrefois dans les bazars en Albanie, lieux de rencontres et d’échanges par excellence. Les musiciens étaient également artisans.

Diplômé de guitare et enseignant, Enris Qinami est aussi ethnomusicologue, passionné par ce style musical qui le rattache à ses racines albanaises. Chercheur enthousiaste, il déniche des partitions du XIXème siècle pour jouer sur son luth à cordes pincées, le sharki, des airs parfois jamais interprétés avant lui. Cet instrument, il l’a déniché sur place où il restait suspendu au mur depuis 30 ans chez un luthier. Ce fut une belle rencontre comme il en existe dans les contes orientaux. Enris et son sharki créent ensemble depuis un an, le musicien sait lui tirer les sonorités les plus émouvantes et le sharki vibre entre ses doigts experts pour donner le meilleur de lui-même.

A ses côtés, David Bruley joue de différentes percussions persanes, tambour en forme de calice, grands et petits tambours de peau et fils de métal, petites cymbales iraniennes aux joyeux sons tintinnabulant entre ses doigts agiles. Professeur de percussions persanes, il raconte ses instruments avec le ton gourmand duconnaisseur amoureux. Débonnaire et bienveillant, sachant tirer des cascades de sons entraînants en accord parfait avec Enris, il rejoint ses trilles et souligne d’un roulement les mélodies virevoltantes de l’aheng. Pour suivre les activités de David, vous pouvez consulter son site :

David Bruley

Car à ces musiques envoûtantes se conjuguent les sonorités chuintantes, ululantes et caressantes de la langue albanaise à nulle autre pareille. On écoute, surpris puis charmé, cette musique venue de loin, créée pour alléger l’âme et dont l’effet reste le même, interprétée par des virtuoses, dans un autre lieu à un autre temps.

Les musiciens :

Enris et David 20140530David et Enris 20140530

Et un extrait, en attendant leur CD « Mais pas tout de suite, on y va petit à petit », dit Enris. Dois-je préciser que David et Enris sont deux anges en visite parmi nous, ou vous l’avez déjà compris ?

Category: Mes sorties
Tags: aheng, concert, musique, percussions, sharki
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr