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#manufacture

4 juillet 2016 20 h 17 min
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Brocante, faïence, petite folie !

Superbe faïence et découverte d’une nouvelle manufacture !

Vous qui me connaissez savez bien que je n’ai pas besoin de vaisselle… C’est un peu comme les livres, j’achète et après je me dis « Mince, je vais mettre ça où ? ». Heureusement, les étagères s’accommodent de tous les rajouts, exactement comme les rayonnages de la bibliothèque.

Petit hommage à ma copine Yessa qui va ouvrir un lieu dont je ferai largement la pub, et qui chine toutes sortes d’objets, de la faïence entre autres. Elle sait, elle aussi, que j’adore les arts du feu (porcelaine, faïence, verre) et m’envoie des photos : soupière, légumier, ravier, plat ovale, assiettes de la manufacture du Moulin des Loups. C’est où ? Dans le Nord de la France où il y a eu beaucoup de manufactures de faïence fine, céramique et même de la porcelaine : Arras, Orchies, Saint-Amand-les-Eaux, Valenciennes. A la fin du XIXème siècle, c’est une entreprise qui se développe. Une nouvelle usine ouvre à Wandignies-Hamage et la marque Hamage est créée. Je trouve ça super joli et ça remplacera la porcelaine blanche que j’ai achetée il y a vingt ans en emménageant dans mon appartement où la cuisine était équipée de placards. C’est sympa mais un peu fade et je n’ai toujours pas les moyens de m’acheter le service en porcelaine de Meissen… Alors je dis oui à Yessa et je choisis ce qui me plaît, vérifie les prix sur Internet pour qu’aucune de nous ne perde au change et voilà ! En plus c’est livré sur mon lieu de travail, je rapporte tout à la maison dans des grands sacs.

C’est formidable, il y a plein de manufactures à découvrir encore, même si la technique est en gros la même partout, pour la décoration comme pour la glaçure, les motifs changent et parfois les formes aussi, comme cette saucière charmante qui m’a séduite par son originalité. Je reproduis les photos de Yessa, jugez-en par vous-même :

Vaisselle Moulin des Loupsassiette faisan

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y en aura peut-être d’autres, qui sait ?

Category: Actualité culturelle
Tags: brocante, faïence, manufacture, Moulin des Loups, Nord, porcelaine
17 février 2015 22 h 41 min
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La Manufacture de porcelaine de Sèvres

Ça se visite ? Bien sûr ! Mais…

Les Amis de Sèvres, dont je fais partie, ont un régime de faveur, hé hé… Une conférencière attachée à la Cité de la Céramique (c’est ainsi qu’on appelle le complexe Manufacture, Musée désormais) a proposé à la Société des Amis du Musée un cycle de 5 visites d’ateliers avec commentaires de sa part et démonstrations spéciales de la part des artisans qui y travaillent.

Petit historique

La Manufacture royale, sise à Vincennes, déménage à Sèvres en 1756, dans des locaux utilisés par l’Education Nationale de nos jours. Madame de Pompadour veut développer la porcelaine française face à Meissen (Saxe) et Louis XV est d’accord. C’est le règne de la porcelaine à pâte tendre, c’est-à-dire sans kaolin. Tendre ? Hé oui, un couteau peut rayer une assiette ! Et cette pâte absorbe les couleurs, l’or aussi, donc on en remet une couche qui est quasiment ciselée en relief (ça se reconnaît à l’oeil nu). Exit Madame de Pompadour, arrive Madame du Barry… et le premier gisement de kaolin en France, découvert en 1768 ! Désormais, on fera à Sèvres de la porcelaine à pâte dure. Parallèlement, les chimistes du laboratoire décomposent les porcelaines chinoises pour savoir de quoi elles sont faites, n’hésitant pas à les briser. Aujourd’hui, au laboratoire, on rajoute des couleurs à toutes celles qui existent déjà, certaines depuis 250 ans, et l’on essaie d’améliorer encore la composition de la pâte – feldspath, quartz, kaolin, avec de l’argile, le mica des galets qui servent à broyer tout cela sans le polluer, etc.

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On dénombre actuellement à Sèvres 27 ateliers faisant appel à 30 métiers et un centre de formation. La Manufacture est une véritable ville avec des rues qui portent des noms :

 

 

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L’atelier où l’on broie les pâtes est relié aux ateliers où se trouvent les moules circulaires par des canalisations. La pâte liquide, appelée barbotine, sert en effet à la fabrication de pièces circulaires et est acheminée directement. La pâte plus solide, qui sera tournée pour effectuer des ébauches des pièces, sort d’un « hachoir » sous forme de colombins et est livrée dans de grandes boîtes, enroulée dans du plastique. Il y a 4 sortes de pâtes à Sèvres, dont la composition varie légèrement, en fonction du pourcentage de kaolin notamment.

 

Voici le grand atelier de tournage et de tournaçage, où les ébauches sont effectuées au tour, sèchent, puis sont en quelque sorte taillées aux cotes de chaque objet. Pour les assiettes par exemple, il existe un outil de calibrage pour que chaque pièce ait exactement la même forme :

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Au tournage, on creuse la pièce avec une grande éponge plate appelée « oreille d’éléphant » et une éponge plus épaisse pour l’extérieur. L’artisan ne laisse pas de traces de doigts sur la pièce. Pour le tournaçage, l’artisan peut appuyer son coude gauche et coince un long bâton entre son épaule et une planche graduée ajustable, de façon à soutenir sa main qui ne tremblera pas. Chaque artisan est hyper concentré et vigilant, car les défauts ne se voient qu’après la cuisson, quand il faut juste jeter la pièce défectueuse. Quand on sait qu’il faut environ six mois pour fabriquer un bol ou un vase, si l’on découvre une trace de doigts sur la couleur et que tout est foutu, c’est le travail de vingt personnes au moins qui est à jeter… De quoi se responsabiliser !

Le grand atelier est magnifique, il date de la construction de la Manufacture actuelle, sous Napoléon III. Tout a été pensé pour l’ergonomie et la lumière…

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Autres pièces d’époque, les seuls fours qui fonctionnent encore, fleuron du savoir faire industriel français du XIXème siècle :

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Pour finir, dans ce grand atelier, nous avons aussi vu le garnissage : il s’agit de rajouter des fioritures de porcelaine sur des pièces avant cuisson :

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Hé oui, si chaque pièce est unique et entièrement réalisée à la main, elle doit être identique à celle figurant dans le catalogue. Et, si chaque ratage avant coloration et cuisson peut être recyclé, après, c’est trop tard…
Nous avons visité trois ateliers, nous en visiterons encore 12 d’ici juin, sculpture, moulage, coulage, émaillage, filage et dorure, peinture, brunissage… Et à chaque fois, les vitrines du Musée où sont exposées les pièces de collection fabriquées avec les techniques que nous venons de voir !
Si vous aussi, vous voulez visiter ce lieu magique, voici le lien pour tout organiser, cliquez ici

Category: Mes sorties
Tags: artisans, ateliers, manufacture, porcelaine, Sèvres
16 janvier 2015 20 h 55 min
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La porcelaine de Saint-Cloud

Une manufacture à la vie trop courte !

En 1678, le directeur de cette manufacture de faïence trouve une formule pour de la porcelaine à pâte tendre. En 1766, moins d’un siècle plus tard, ils font faillite !

De quoi s’agit-il ? Les porcelaines chinoises arrivent en Europe par voie maritime et suscitent un engouement croissant. Mais les Européens n’ont pas le secret du kaolin, cette argile blanche ultra fine qu’utilisent les Chinois depuis plusieurs siècles ! Alors ils tentent de l’imiter en utilisant un mélange de verre pilé, puis de stéatite et/ou de chaux ajouté à l’argile « ordinaire », la fritte. Cela s’appelle de la porcelaine tendre  car l’acier la raye, contrairement à la porcelaine dure à base de kaolin, dont un gisement très important sera découvert près de Limoges.

Saint-Cloud fabrique des objets à décor bleu grâce au minerai de cobalt, des tasses car il faut inventer des objets utilitaires pour consommer les nouveaux produits qui viennent de l’étranger : thé, café, chocolat, mais aussi des manches de couverts, des pommeaux de cannes et bien sûr des services de table (je rêve d’une paire de salières trop mignonnes !) et des petites boîtes – un membre de la Société des Amis de Sèvres m’a dit qu’on en trouve à des prix très abordables.

Quelques exemples, « chipés » dans les vitrines du Musée de Sèvres :

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photo 3 (3)

 

 

 

 

On imite également les décors japonais « Kakiemon » comme Meissen ou Sèvres. On invente des soucoupes pour les tasses avec un creux au milieu que l’on appelle « trembleuses ». En voici :

photo 2 (7)

 

 

 

 
Où peut-on en voir ? Au Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud, dit Musée des Avelines bien sûr, déjà. Il existe une collection magnifique au Musée des Arts décoratifs à Paris (mais bien sûr, j’avais vu l’exposition en 1997 !).  Et à Sèvres, forcément, où tout ce qui a été créé en céramique, argile, faïence et porcelaine, est exposé au Musée national de céramique (cité de la céramique).

Category: Actualité culturelle
Tags: Chine, manufacture, porcelaine, Saint-Cloud, Sèvres
16 septembre 2014 18 h 57 min
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Ma passion : la porcelaine !

Bien sûr que non, pas de panique, ici pas de cours magistral jamais… Donc nous ne parlerons pas de porcelaine à pâte tendre, de grand feu ou de petit feu, de céramique lustrée ou de majolique qui est un émail stanifère qui vitrifie à la cuisson… NON !!! Mais nous parlerons de :

Ma collection de petites assiettes décoratives

J’en ai 48 à ce jour, qui viennent de pays et manufactures différents. Certaines sont emblématiques d’un style, d’une époque… Le « motif aux oignons » – Zwiebel müster – de Meissen (Saxe) est une copie de porcelaine chinoise sur laquelle figuraient des grenades, fruit alors inconnu en Allemagne. Il fut donc décidé de les remplacer par des bulbes d’oignons – « zwiebel » en allemand. Herend, en Hongrie, a fabriqué un service pour la reine Victoria d’Angleterre avec des papillons et des pivoines stylisées – motif Viktória -, pas étonnant que ce soit mon préféré, mon deuxième prénom est Victoria en hommage à la Reine justement. Pour le Japon, j’ai Imari et Arita, Imari étant dans le fameux style et avec la technique d’Arita.

Un ami m’a construit un vaisselier pour les montrer :

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Ouiii, vous savez compter, il n’y a pas les 48 ! Je n’ai plus de place… On voit de loin les deux Sèvres avec leur bleu caractéristique, celle du haut est entourée de Meissen à gauche et KPM Berlin à droite.
Je n’énumère pas les manufactures, mais au moins les pays : France, Allemagne, Italie, Angleterre, Japon, Hongrie, Irlande, Autriche, Portugal, Danemark, Russie, Hollande (Delft, mais aussi Makkum, la moins connue mais que j’adore, c’est l’oiseau tout en bas à droite), République tchèque.

Donc voici les autres, « exilées » sur les rayonnages de ma bibliothèque :

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Et la petite italienne de Doccia toute seule :

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L’assiette chinoise centenaire, la Corse avec Napoléon et Joséphine, et la typique hongroise de Zsolnay :
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Ma préférée ? Vous voulez rire ? Chacune d’elles est un souvenir de la visite d’un lieu, ou un cadeau d’un ami (angoissé que cela ne me plaise pas, c’est trop chou) ou d’un membre de la famille en visite dans un pays où il y a une manufacture. Donc chacune m’est chère. Et je compte bien voir la collection augmenter !

Category: Actualité culturelle
Tags: assiette, collection, manufacture, porcelaine
24 mars 2014 22 h 26 min
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Pécs – La manufacture Zsolnay

La porcelaine hongroise

Il existe deux manufactures de porcelaine en Hongrie. La plus connue est Herend, située à… Herend, dans le centre du pays, et la seconde porte le nom de son fondateur : Zsolnay, et se trouve à Pécs, la grande ville du sud-ouest. Toutes deux ont commencé leur existence au milieu du XIXème siècle, à l’ère industrielle aussi, même si les pièces sont peintes à la main, on n’y a jamais fabriqué de pièces uniques, ce qui en fait le dédain des collectionneurs. Les autres, c’est-à-dire vous et moi, nous qui n’avons pas les moyens de nous offrir une tasse à café à 20 000 euros, apprécient les figurines et vases de Herend et Zsolnay aux fins décors d’oiseaux ou de fleurs, même si le voisin a les mêmes…

Le quartier Zsolnay – Zsolnay negyed

En 2010, Pécs a été capitale européenne de la culture et a ainsi bénéficié de subventions de l’Union Européenne pour accueillir dignement les touristes. L’ancienne manufacture a été transformée en site culturel où s’exposent les objets fabriqués depuis plus d’un siècle dans trois musées, autrefois la maison des propriétaires, celle de la petite-fille du fondateur et de son mari, et d’anciens ateliers. On peut toujours voir les peintres au travail et quelques artisans qui font des bijoux – la grande tendance actuelle. Les cheminées ont également été conservées :

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L’ancienne école des apprentis est devenue une grande école d’art où l’on étudie le design, la musique, la peinture… Il y a également les bâtiments où l’on faisait le pyrogranite, une céramique résistante au gel qui a servi pour les canalisations et gouttières que l’on voit encore en ville, et pour décorer des toits et des façades, comme celle de la poste principale :

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La manufacture s’est rendue célèbre à l’Exposition Universelle de 1873 à Vienne, attirant ensuite à Pécs des peintres et des artisans de tout l’Empire. Des savants les ont rejoints, logés sur place, et ont mis au point avec Vilmos, le fils du fondateur, la fameuse technique dite « éosine », une glaçure métallique lustrée inspirée des techniques du Bassin méditerranéen et de l’art hispano-mauresque adaptée au goût Art Nouveau. L’ancienne maison de Julia, la fille de Vilmos, et de son mari, abrite une prestigieuse collection de vases et plats réunie par un collectionneur hongrois qui a racheté des pièces aux Etats-Unis et dans tous les coins du monde où il en a trouvé. On peut y voir des décors inspirés de céramiques turques dans le style d’Iznik mais aussi persanes et, au rez-de-chaussée, de somptueuses pièces Art Nouveau, l’âge d’or de Zsolnay :

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       A gauche, la Perse, à droite l’Art Nouveau… Sublime !

Et il y a aussi ces tulipes typiques de l’époque, tellement célèbres que ce sont quelques pièces de ce style qui ont figuré à l’exposition Zsolnay de Nancy en 2001.

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La collection rose

Un architecte du nom de Barnabás Winkler a hérité d’une cruche pour le vin il y a une quarantaine d’années. La particularité de cet objet d’usage quotidien fabriqué par Zsolnay était la glaçure rose. Coup de foudre ! Il s’est mis à collectionner tout ce qui était sorti de la manufacture dans cette couleur : cruchons, pots à graisse ou à confiture, passoires, cocottes, ustensiles de salle de bain… Sa trouvaille la plus invraisemblable ? Une cruche dans un magasin d’antiquités dédié aux objets africains où il s’était abrité de la pluie… à Bruxelles ! Résultat : une exposition de plus de 1000 objets, des plus simples utilisés par les paysans, aux plus sophistiqués ornés d’or pour les tables des maisons bourgeoises. L’autre fille de Vilmos, Teréz, en parle ainsi dans la réserve où on les stockait dans les années 1880 : »Lorsque le soleil entrait par les grandes fenêtres orientées plein sud, même l’air paraissait rose. »

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Pour finir, les trois pièces de Zsolnay dans ma collection de petites assiettes (dont il sera question ici bientôt). Le service de table existe pour chaque motif.

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Category: Actualité culturelle
Tags: Art Nouveau, manufacture, Pécs, porcelaine, rose, Zsolnay
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr