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#Fritz Zorn

23 octobre 2017 21 h 17 min
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Fritz Zorn : Mars ou le roman ultime !

L’autobiographie de la mort !

Ecrivain suisse, Fritz Angst de son vrai nom (angoisse donc) est né sur ce que l’on appelle La rive dorée de Zurich. Il n’a manqué de rien, sauf de l’essentiel : l’amour. N’en ayant pas reçu, il a été incapable de le rencontrer, d’en donner, de s’en enrichir…

Quel courage ! Il a entrepris d’écrire son autobiographie sous le pseudonyme de Mars, car Mars est la planète de son signe astrologique, bélier, signe qui se bat, qui en impose, mais qui dans son cas n’a pas fonctionné. N’ayant aucune passion particulière, spectateur de sa vie plutôt qu’acteur, ne manquant de rien de matériel, le jeune Fritz sombre dans une dépression cachée car il a trop honte d’exhiber sa solitude et son mal-être, lui à qui rien ne manque à part un essentiel invisible, un but dans la vie, des émotions, des amis, bref autre chose que cette affreuse solitude. Et cette dépression se transforme en cancer qui le dévore, il meurt à 32 ans « éduqué à mort », éduqué par des parents eux-mêmes névrosés et en retenue sentimentale, retenant ses larmes qui finissent par une tumeur dans le cou, puis des métastases lui rongeant les os dans d’atroces souffrances, son âme malade torturant son corps.

Une lecture morbide ?

Pas  du tout ! Fritz Zorn décrit sa vie, puis sa maladie, avec une lucidité incroyable ! Nous pénétrons au plus profond de son mal-être puis de sa pathologie. Son style léché et épuré nous touche bien plus que des épanchements trop émotionnels. Pour lui, le cancer est le résultat logique du mal-être à quoi toute son éducation bourgeoise l’a mené. Il est soulagé d’apprendre sa maladie, car c’est l’aboutissement logique de sa souffrance. Rebelle, son âme malheureuse détruit son corps. Oeuvre originale, mais touchante puisque l’on sait que son auteur est réellement décédé de ce mal qu’il décrit, ce roman figure à juste titre dans la liste de la littérature mondiale à découvrir sans faute !

Fritz Zorn, Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

La couverture du Folio est très parlante : comme un coup de foudre au-dessus d’enfants en petits costumes marins bourgeois, la dépression et la maladie s’abattent sur l’auteur !

Category: Littérature
Tags: bourgeoisie, cancer, Fritz Zorn, Mars, Suisse
19 septembre 2017 22 h 08 min
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Le butin d’une virée en librairie

Aujourd’hui, au lieu de rendre compte d’un livre lu, j’ai choisi de vous parler des livres que je viens d’acheter, ce qui me donne l’occasion d’expliquer comment je fonctionne côté achat de nouveaux livres. Vers la fin de sa vie, Philippe Lavastine, indianiste, disait : « Ce n’est plus moi qui achète les livres, ce sont les livres qui m’achètent. » Comme il avait raison ! Et encore, il n’avait que les journaux littéraires ou les éventaires des libraires pour être tenté…

Aussi, pour commencer, je ne remercie pas les deux camarades blogueurs littéraires qui m’ont entraînée à la dépense :-). Après Ayelet Waldman et son remarquable Médaillon de Budapest lu cet été grâce à la recommandation d’une blogueuse, j’ai acheté deux livres suite à leur recension dans une communauté de blogueurs littéraires :

Tanguy Viel et Akutagawa Ryunosuke

 

Je vous en dirai des nouvelles quand je les aurai lus, je ne connais que Rashomon d’Akutagawa, ces nouvelles sont extraordinaires et je recommande aussi l’excellent film d’Akira Kurosawa d’après la nouvelle éponyme, et je n’ai jamais lu Tanguy Viel, mais ça a l’air passionnant.

Cherchant l’auteur japonais dans le rayon ad hoc, sur quoi je tombe ? La traduction inédite d’une oeuvre de mon auteur japonais culte, Osamu Dazai ! J’ai lu ses deux romans traduits en anglais, et voici qu’une nouveauté publiée en français cette année me tend les bras ! Je prends ! J’adore !

 

Osamu Dazai

 

 

Puis je change de rayon, j’ai très envie de lire Mars d’Unica Zürn. Je cherche parmi les auteurs de langue germanique et je trouve en effet, mais c’est de Fritz Zorn ! Comment ai-je pu confondre les deux auteurs ? Quelle importance, je n’ai lu aucun des deux, alors je prends les deux !

 

 

 

Fritz Zorn et Unica Zürn

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que les deux vont me plaire. On dit que ce n’est pas nous qui choisissons les livres que nous allons lire, mais les livres qui nous choisissent, ce qui rejoint la pensée de Lavastine. Et il est vrai que nous sommes souvent attirés par une histoire qui nous parle à un instant T.

Me trouvant au rayon des livres traduits de l’allemand, je tombe « comme par hasard » sur Karl Kraus, un auteur qui me fascine depuis longtemps. J’ai évidemment lu La troisième nuit de Walpurgis et d’autres essais, mais voici que me sont proposés des aphorismes. C’est suffisamment rare pour être intrigant et peut-être vous rappelez-vous mon article consacré à ceux de mon ami Yahia Lababidi. Des aphorismes de Karl Kraus, pamphlétaire viennois mort avant l’Anschluss mais qui avait tout prédit avant même le début de la Deuxième guerre mondiale, aphorismes parus dans sa revue Die Fackel, le Flambeau, où il publiait des articles virulents très controversés qui ne caressaient pas le régime dans le sens du poil, voilà qui est intéressant, et je remercie le Ciel de vivre à une époque où tout cela est traduit et accessible !

Karl Kraus aphorismes

 

Et si vous êtes observateur, vous remarquerez que le Dazai et le Kraus sont publiés chez le même éditeur, Sillage, que je ne connaissais pas et qui, du coup, semble intéressant à suivre…

Je ne promets rien, mais peut-être y aura-t-il dans un futur proche un article sur l’un de ces livres. En tout cas, je suis ravie de mes trouvailles et je remercie ma pote Marianne qui, avec son cadeau d’un bon FNAC, a participé à ces achats ! Merci ma belle !

Category: Littérature
Tags: Fritz Zorn, Karl Kraus, librairie, Osamu Dazai, Ryunosuke Akutagawa, Unica Zürn
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr