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#architecture

12 janvier 2015 22 h 01 min
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Montmartre – la maison de Tristan Tzara

L’un des fondateurs du Dadaïsme

Tristan Tzara, d’origine roumaine, a choisi de s’installer en France. Poète, il participe à la fondation du Dadaïsme à Zurich en 1916, où la littérature et l’Art suivent le mouvement de la Grande Guerre et veulent créer dans un esprit léger et mutin. Je ne connais pas son oeuvre en détails, mais j’aime bien sa définition de la poésie : « La poésie est une baleine qui voudrait nager dans l’air et voler dans l’eau. » Exactement ! En France, le mouvement Dada connaît son apogée en 1920 avec Francis Picabia, Man Ray, André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon et Paul Eluard. La création du Surréalisme par André Breton et Philippe Soupault sonnera son glas quelques années plus tard. Mais Tzara se fait construire une maison à Montmartre pour y habiter avec son épouse, la peintre Greta Knutson. En 1925, c’est Adolf Loos qui en fait les plans.

L’architecte Adolf Loos

Autrichien, disciple d’Otto Wagner mais contre la Sécession viennoise et ses décorations abusives et envahissantes selon lui, Adolf Loos construit cette maison au 15, avenue Junot, sa seule réalisation en France. Fervent défenseur de l’architecture minimaliste, il a auparavant construit une maison de couture à Vienne, Michaeler Platz, qui a choqué non seulement la bourgeoisie habitant le Ring, mais l’Empereur François-Joseph qui veut installer des rideaux aux fenêtres de la Hofburg donnant sur la place « pour ne pas voir cette horreur ».

Loos conçoit le Raumplan, un espace à trois dimensions imaginé en fonction de son utilisation. Parallélépipède simple, la maison de Tristan Tzara est construite suivant ce concept, avec trois hauteurs de plafond reliées entre elles. La maison comporte 5 étages. Au rez-de-chaussée, l’entrée d’un côté et le garage de l’autre. Au 1er, un espace à louer. Au 2ème, les cuisines. Au 3ème, bibliothèque, salon, balcon et cheminée ; au 4ème, les chambres avec terrasse. Le 5ème étage reste inachevé.

Il y a deux ans, avant rénovation, voici ce que cela donnait :

IMG_2667

 

 

 

 

Et après, voici cette année :

 

 

Maison de Tristan Tzara

 

 

 

 

 

 

Oui, c’est beaucoup plus clair, et je ne suis pas sûre d’aimer, mais bon, Adolf Loos n’en demeure pas moins l’un des fondateurs de l’architecture moderne pour son esprit pratique minimaliste. Et c’est un point incontournable d’une visite de Montmartre, à mon avis.

Category: Mes sorties
Tags: Adolf Loos, architecture, Dada, Montmartre, Tristan Tzara, Vienne
4 août 2014 19 h 05 min
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Architecture en uniforme – une étrange exposition parisienne

photo 1

A la cité de l’Architecture et du Patrimoine, au Palais de Chaillot donc. Le sujet est intriguant, le lieu inhabituel, cela vaut donc une visite, en ce mois d’août où les musées plus « classiques » sont envahis de touristes.

D’habitude,  je suis plutôt enthousiaste après une expo, mais là, je suis partagée… Le sujet est assez glauque : il s’agit de montrer en quoi la Seconde guerre mondiale a donné l’opportunité aux architectes d’innover, et aussi à quoi ils ont été contraints par leurs gouvernements en guerre, voire ceux qui les ont fait prisonniers. Déjà, l’exposition est au sous-sol, sans fenêtres et faiblement éclairée. Les commissaires ont-ils voulu recréer une atmosphère d’abri anti-aérien ? Ce n’est pas clair, sans jeu de mots… Et en même temps, on y voit des photos qu’on n’avait jamais vues, ou des lieux très connus mais explorés sous l’angle de leur conception architecturale. Cela donne une impression de désorientation dès l’entrée, la première partie étant consacrée aux villes détruites par l’aviation, pour montrer que cette guerre touche aussi les civils dans leurs habitations. On voit sur un grand écran les ruines en flammes de Londres, Guernica, etc. avec un commentaire d’époque sinistre.

Plutôt que de tout détailler, car il y a 17 thèmes, je vais résumer : il s’agit de construire des abris anti-aériens, des usines démontables pour fabriquer tout ce qui sert à la guerre, avec les logements d’ouvriers comme des caissons, des abris provisoires en préfabriqué pour les populations évacuées, ou les troupes telle la baraque Quonset des Américains, des camouflages pour que l’ennemi ne voie pas les gares et les usines (ça c’est super rigolo, il y a même eu des concours de camouflage pour les jeunes architectes), des fortifications comme la ligne Maginot… Il y a même eu un faux village allemand et un faux village japonais construits aux Etats-Unis avec les intérieurs des maisons réellement meublés, pour qu’une arme incendiaire nouvelle soit expérimentée sur leur destruction : le napalm !

Quatre projets particuliers ont une alcôve à part : le Pentagone, construit entre 1941 et 1943 avec un calcul de surface qui prévoit pas plus de 7 minutes pour se rendre d’un bureau à un autre ; Auschwitz, avec Monowitz et l’usine IG Farben – on voit une photo du jeune SS qui a conçu tous les plans ; Peenemünde, en Norvège, où Werner Von Braun construisait les V2 et enfin le tribunal de Nuremberg avec la conception de la salle du jugement. Chacun de ses quatre « macro-projets », comme les nomme l’exposition, est accompagné d’un documentaire diffusé en boucle. Deux choses m’ont choquée : pour « illustrer » Auschwitz, c’est le film russe qui passe, or nous savons que les Russes sont entrés dans le camp, n’ont touché à rien et sont revenus avec des caméras, demandant aux déportés de se tenir devant les barbelés, organisant une forme de mise en scène. Le commentaire est très limite aussi, avec une propagande stalinienne anti-fasciste simpliste, mais rien ne nous en prévient. Quant à Peenemünde, il est juste écrit sur un panneau que de nombreux prisonniers ont participé aux constructions de fusées et les archives de la Gaumont montrent Von Braun et des Allemands en train de consulter des plans. Or on sait que des milliers de déportés ont vécu dans des conditions concentrationnaires atroces dans cet endroit et ont laissé leur vie pour construire ces fusées, (même si ce n’est pas le sujet, une phrase de plus dans chacun de ces deux cas aurait été la bienvenue).  Peenemünde si vous voulez en savoir plus…

On apprend aussi beaucoup de choses sur les architectes prisonniers de guerre qui continuaient à créer, puis une dernière partie est consacrée à l’après-guerre, avec le recyclage des matériaux et la reconstruction des cités détruites. Une section est dédiée à « l’architecture de la mémoire », c’est-à-dire aux monuments érigés dans les décennies suivantes.

Je suis ressortie de là en ayant appris des choses, certes, mais avec une impression de malaise. Toutes ces créations originales, au fond, ont servi des oeuvres de destruction ou de protection contre la destruction et ce n’est pas très confortable de nous rappeler que l’architecture moderne a bénéficié d’innovations technologiques motivées par ces conditions extrêmes…

Category: Actualité culturelle
Tags: abri, architectes, architecture, exposition, guerre
31 janvier 2014 0 h 45 min
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VIENNE – La Sécession et Otto Wagner

RUPTURE NETTE

A la fin du XIXème siècle, tout est bousculé : Freud découvre la psychanalyse, les voyages deviennent plus facile avec le train et les bateaux à vapeur, on découvre des cultures différentes, le Moyen-Orient et l’Orient se dévoilent aux Occidentaux, le Japon notamment se rouvre… L’art va forcément refléter ce changement, le design et l’architecture aussi. Le mouvement sera européen, de la Finlande à l’Espagne en passant par la Belgique, la France et l’Allemagne. Une incroyable effervescence s’empare de Vienne, écrivains et artistes discutent dans les cafés où l’on peut lire la presse de toute l’Europe et juste boire un café en restant des heures… L’idée principale, rompre avec les conventions, s’empare de tous. C’est décidé, on fera sécession ! Le terme est repris partout en Europe de l’Est. En Allemagne, ce sera le Jugendstil – place aux jeunes ! -, en France et en Belgique, l’Art Nouveau. Les Anglais l’appellent Arts and Crafts car il met en valeur le travail traditionnel des artisans et les motifs végétaux du folklore celte (si vous avez vu la trilogie du Seigneur des Anneaux au cinéma, c’est le style adopté par les Elfes à Fondcombe). Le Pavillon de la Sécession à Vienne abritait les expositions des peintres du Mouvement, Klimt, Kokoshka, Moser, dont il sera question dans un autre article, promis. On y admire aujourd’hui (expression cliché, certes, mais tellement adaptée ici !) la frise Beethoven que Gustav Klimt a peinte sur le thème de l’Hymne à la Joie et qui a été dispersée après l’Anschluss pour être protégée des Nazis. Hélas on n’a pas retrouvé tous les panneaux, mais l’ensemble est tout de même fabuleux, acquis par l’Etat autrichien en 1973 et restauré dix ans durant. En attendant de la voir, je vous montre le bâtiment qui l’abrite, construit par Joseph Maria Olbrich :

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L’ARCHITECTURE : OTTO WAGNER

Otto Wagner, l’architecte de l’Empereur François-Joseph, devient peu à peu l’empereur des architectes ! Bon, elle est facile celle-là, mais quand je vais vous montrer ses réalisations, vous allez tomber à la renverse (ou alors je ne vous parle plus). Il remporte le projet de Caisse d’Épargne de la Poste – Postsparkasse – sur le Ring et construit ce bâtiment somptueux qui a gardé cette fonction de nos jours. C’est élégant, original, et… voyez plutôt :

P1010051Comment ça, pas convaincus ? On ne voit pas bien ? D’abord, ces méchants Viennois sont allés le coincer au bout d’une impasse et ont construit de chaque côté pour bien nous éviter un bon plan bien cadré ! Ensuite, oui c’est très grand et je n’ai pas de grand angle… Bon je vous montre un détail de la façade :

IMG_0791La façade est couverte de rivets dorés, c’est juste incroyable ! Toujours pas convaincus ? Alors voici l’intérieur, moi j’en suis restée sans voix, littéralement, et je n’arrive toujours pas à en parler :

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Je ne crois pas que je pourrais travailler là, je serais évanouie tout le temps… Mais ça, ce n’est rien à côté de la beauté sublime de l’église St Léopold qu’Otto Wagner a construite au milieu du parc d’un hospice psychiatrique ! De nos jours, on y soigne les maladies neurologiques. C’est à l’extérieur de Vienne mais ça vaut franchement le détour ! L’astuce : y aller un dimanche matin, l’église reste ouverte après la messe et on peut y entrer, sinon c’est tout le temps fermé et très compliqué pour avoir la clé… Elle a été construite entre 1902 et 1907, avec la collaboration du peintre Koloman Moser qui en a réalisé les vitraux. On y retrouve les rivets dorés chers à l’architecte, et puis et puis… regardez cette pure merveille et faites comme moi : admirez en silence :

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Les rivets dorés se retrouvent aussi à l’intérieur du bâtiment, l’autel est une merveille Art Nouveau, les fresques dans le même style et les vitraux ne choquent pas du tout notre sens artistique pourtant habitué aux réalisations des maîtres verriers de l’époque médiévale… Il sera encore question de Koloman – Kolo – Moser dans ce blog, car il a également réalisé des objets en tant que designer pour le Wiener Werkstätte, les ateliers viennois d’art décoratif où travaillait également l’un des élèves d’Otto Wagner, l’architecte et designer Joseph Hoffman. Mais plus tard… plus tard… Pour l’instant, entrons au Steinhof, l’autre nom de cette église sublimissime :

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     je l’avais dit : trop beau ! Oui, on admire… en silence.

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Otto Wagner est également celui qui a construit tous les bâtiments du métro viennois, comme Hector Guimard ceux de Paris, ce moyen de transport faisant son apparition à peu près au même moment que le mouvement artistique… On peut prendre le métro ici pour aller à Schönbrunn d’ailleurs :

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Ses réalisations sont éparpillées dans Vienne, mais on est prêt à marcher des kilomètres pour aller voir ceci, près du marché où des petits restaurants servent une bière délicieuse et le fameux Wienerschnitzel, l’escalope panée à la viennoise :

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Category: Voyages
Tags: architecture, Klimt, Moser, Otto Wagner, Sécession, Steinhof, Vienne
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr