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16 janvier 2014 23 h 14 min
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VERSAILLES – IV

Le Hameau de la Reine

En sortant du Petit Trianon, il faut encore marcher vers le fond du Parc, admirer la ravissante petite gloriette avec la statue de l’Amour, et au détour d’un petit chemin qui traverse un charmant ruisseau, on arrive en vue d’un lac avec, en saison, des nénuphars jaunes. De grosses carpes goulues se pressent près des rives, nombreuses, nageant en groupes énormes, on se demande comment on les laisse ainsi proliférer… Mais ce n’est pas l’essentiel de ce décor bucolique. Le lac est bordé de petites maisons à colombages de style normand. Là, Marie-Antoinette venait jouer à la paysanne avec ses dames d’honneur et faisait semblant de garder des moutons qui portaient des rubans. Ces dames buvaient un chocolat ou mangeaient du fromage préparé dans la laiterie voisine, jouaient à des jeux de société dans les petites maisons de ce faux village. Elles appréciaient le calme de cette retraite campagnarde comme nous, nous profitons de ce grand espace après la foule du château et tous les gens qui se prennent en photo devant la fontaine de Neptune. Car même si une sorte de train sur pneus ou des voiturettes électriques à louer nous emmènent jusqu’au Petit Trianon, peu de visiteurs font le trajet jusqu’au bout du Domaine. Il faut en effet compter toute une journée pour tout voir (et surtout avec Domi qui explique l’Histoire de France comme si vous y étiez et les techniques de fabrication d’un vase Médicis avec un décor évoquant une scène historique…). On s’assoit donc au bord du lac, on se détend après tous ces ors, ces satins et ces porcelaines fines et on s’imagine mener une vie simple dans l’une de ces adorables maisons décorées de géraniums-lierres et de pétunias d’un rose éclatant. Ragaillardis, nous pouvons aller dire bonjour aux animaux !

La Ferme de Marie-Antoinette

Déjà à l’époque de la Reine, près des vignes qui donnent toujours du vin réservé à quelques privilégiés, des fermiers s’occupaient des vaches, des poules et des moutons. De nos jours, c’est une association de protection des animaux qui les soigne. Cochons, chèvres, moutons, vaches, poules avec des coqs magnifiques, pigeons… et des ânes ! Gris avec une rayure sur le flanc et le dos, adorables, tout beaux dans leur enclos qui viennent voir près de la clôture (électrifiée, on n’a pas le droit de les nourrir) ! Mon animal préféré avec le zèbre dont il sera question dans un autre article sûrement…

âne Versailles

En conclusion

On commence la visite de Versailles par « l’Etat c’est moi » et les grilles dorées à l’or fin du Roi Soleil, on continue avec l’élégance du Premier Empire et le souvenir douloureux de la fin de la Première Guerre mondiale, on poursuit avec le charmant petit refuge de Marie-Antoinette et on termine en toute simplicité à la campagne dans une ferme. Une belle journée de visite, à organiser dès le printemps pour profiter des somptueux parterres de fleurs – l’arbre planté par le naturaliste Buffon il y a 300 ans n’a pas résisté à la tempête de 1999 – et des grandes eaux musicales, nostalgie des fêtes organisées par Louis XIV avec des pièces de Molière et la musique de Lully. Bien sûr il y a eu la Révolution, Liberté, Egalité, Fraternité, l’abolition des privilèges le 4 août 1789, mais cela n’empêche pas d’admirer la beauté du domaine royal et de s’imaginer un bref instant revivre les fastes de la vie à la Cour – avec son smartphone et Internet quand même !

Category: Actualité culturelle
Tags: ânes, animaux, carpes, hameau, lac, Marie-Antoinette, moutons, reine, Versailles
15 janvier 2014 23 h 24 min
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VERSAILLES – III

Le Petit Trianon

Nous voici dans le domaine de Marie-Antoinette ! Récemment restauré, c’est un petit bijou intime. Louis XVI l’a offert à sa Reine en 1774 et elle n’autorise personne à s’y rendre sans son invitation. Dans cette Cour qui la surveille et intrigue en permanence, elle s’y sent à l’aise avec ses amis, loin du château de Versailles. Alors bien sûr on a dit qu’elle y recevait aussi ses amants et notamment le séduisant Suédois Axel Fersen, si romantiquement interprété par Tyrone Power dans le film hollywoodien…

L’intimité d’une Reine

Mais imaginez un instant : vous avez été élevée dans une famille nombreuse avec des frères et soeurs pour jouer dans les élégants jardins de Schönbrunn, à Vienne ; vous avez été éduquée, on vous a choyée… et maintenant il faut quitter tout ça et partir loin (oui, Paris n’est pas à 1h30 d’avion au XVIIIème siècle…). Vous êtes une jeune adolescente qui n’a qu’une vague idée de ce que l’on attend d’elle en tant que Reine de France, mais bon, si la paix en Europe est à ce prix, d’accord, pas le choix… Sortie d’Allemagne, on vous fait passer une nuit sur une île : de l’autre côté du fleuve, c’est la France. Alors, plus question de porter autre chose que des vêtements et des bijoux français ! On vous enlève tout et on l’emporte : tous vos souvenirs de l’Autriche, bagues, pendentif, rubans offerts par une soeur ou une amie proche qui sait ? Plus rien ne subsiste de votre ancienne vie, même pas la langue dans laquelle vous vous exprimez ! Et vous accueille un jeune mari maladroit plus intéressé par les serrures et les horloges du château que par vos charmes… Vous n’auriez pas envie, vous, de vous recroqueviller dans une petite chambre à décor de roses et de poser votre tête sur l’épaule d’un(e) ami(e) ???

Les collections

Marie-Antoinette aimait les belles choses et elle a commandé des services à la Manufacture Royale de Sèvres. Celui « aux perles » à décor de myosotis est charmant. Limoges a eu la bonne idée de le rééditer. Sous vitrine au Petit Trianon, on peut en admirer quelques pièces superbes, ainsi que d’autres tout aussi élégantes. Il n’était pas rare à l’époque de s’offrir des services entre frères et soeurs ou cousins, et les manufactures européennes s’échangeaient leur savoir-faire. La chambre à coucher est ravissante, très féminine avec ses petites roses restaurées selon les techniques anciennes. Nous voici loin du grand lit à baldaquin si impressionnant, où toute la Cour de Versailles assistait au lever de la Reine. On ne regrette pas d’avoir été privé de la visite de ce petit bâtiment si longtemps quand on voit le résultat des travaux de restauration !

Category: Actualité culturelle
Tags: Marie-Antoinette, Petit Trianon, Sèvres, Versailles
22 h 55 min
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VERSAILLES – II

Le Grand Trianon

Le Grand Trianon a été construit par Mansart en 1687 à la place du « Trianon de Porcelaine » où Louis XIV fuyait la Cour avec Mme de Montespan. Oui, tous les hommes au pouvoir, qui le désirent tellement, ce pouvoir, veulent s’en échapper à la première occasion, et dans les bras d’une femme de préférence… Architecture italienne, colonnes de marbre sur le péristyle qui sépare les deux corps de bâtiment, le Grand Trianon est élégant, presque cosy à côté de l’immense château sans arrêt surpeuplé – famille du souverain, aristocrates, gardes, serviteurs… La Princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV et délicieuse chroniqueuse de Versailles, s’y installe. Puis, après la Révolution, Napoléon le remeuble et y loge sa mère et sa femme, Marie-Louise, ce qui nous donne de magnifiques exemples de mobilier Empire, et la salle de travail de l’Empereur avec ses cartes d’où il planifiait l’invasion de toute l’Europe. le général de Gaulle y travaillera aussi, mais les salles réservées à son bureau et à son aide de camp ne sont pas toujours ouvertes au public malheureusement…

L’anecdote de Domi

C’est ici que fut signé, le 4 juin 1920, le Traité de Paix – mais quelle Paix ? – qui ratifia la diminution de la Hongrie des deux tiers. Intense moment d’émotion dans le Salon des Cotelle, ainsi nommé à cause des tableaux d’un certain Cotelle qui orne ses murs. La table autour de laquelle se sont réunis vainqueurs et vaincus a été retirée. Il y a quelque 50 ans, les touristes hongrois crachaient dessus, paraît-il… Imaginez : au nord d’Amiens, c’est la Belgique ; l’Alsace et la Lorraine sont allemandes ; Un arc de cercle entre Avignon et Nîmes, c’est l’Italie ; et au sud de Toulouse, c’est l’Espagne ! Voilà une idée de la tragédie de la Hongrie sortant de l’Empire austro-hongrois vaincu en 1919 (oui, pas de 11 novembre férié là-bas…). Quelle émotion de penser là aux 3 millions de Hongrois qui brusquement étaient autrichiens, tchécoslovaques, ukrainiens, roumains et yougoslaves !

Allez, je préfère conclure avec une belle image de porcelaines de ce qui était alors la Manufacture Royale de Sèvres :

Grand Trianon salon billard Grand Trianon Sèvres

Category: Actualité culturelle
Tags: Grand Trianon, Napoléon, Traité, Versailles
13 janvier 2014 22 h 31 min
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VERSAILLES – I

LE DOMAINE

On parle du Château de Versailles, mais on se trompe… Versailles est avant tout un domaine, avec certes le château, mais aussi les jardins, les deux Trianon, le Hameau de la Reine et la Ferme de Marie-Antoinette.

Les jardins sont réalisés par Le Nôtre, dont nous fêtons le 400ème anniversaire en 2013 et à qui une exposition est consacrée jusqu’au 23 février. Les bosquets avec leurs fontaines et leurs sculptures rococo sont à voir autant que le Château ! On imagine sans peine les jeunes femmes poudrées se perdre dans les labyrinthes et retrouver leur galant au détour d’une haie… Il y a ainsi des lieux magiques où le temps s’est arrêté, comme dans la Cité Interdite à Pékin où il ne serait pas surprenant de voir au détour d’une ruelle des fonctionnaires impériaux avec leur longue natte…

LE CHÂTEAU

Petit pavillon de chasse de Louis XIII, il plaît à Louis XIV qui imagine très vite le potentiel du lieu et y installe sa Cour en 1682. Les Grands Appartements du Roi et de la Reine sont achevés en 1670, de part et d’autre de la Galerie des Glaces que le monde entier nous envie. Et oui, le Roi doit se taper un très long couloir avant… d’arriver chez la Reine.

Symbole du pouvoir royal absolu jusqu’en 1789, Versailles devient le Musée de l’Histoire de France en 1830. Tableaux et maquettes nous rappellent tout cela dans les premières salles récemment aménagées à cet effet.

Plus riche musée du mobilier royal français, il doit ses collections aux inlassables recherches des conservateurs dans les salles des ventes : tout ce qui a été dispersé pendant la Révolution retrouve peu à peu sa place d’origine grâce à des inventaires scrupuleux. C’est émouvant de savoir que la paire de somptueux vases de Sèvres sur la cheminée de la Chambre de la Reine étaient déjà là il y a 4 siècles, oui, à cette place exacte…

Le dilemme affreux des conservateurs : c’est le même budget qui sert à entretenir le château et à racheter les meubles. Alors, agrandir les collections ou les maintenir en bon état ? Moi je dis que je suis contente que mes impôts servent à ça…

Versailles paire de Sèvres

Category: Actualité culturelle
Tags: châteaux, Louis XIV, reine, roi, Versailles
22 h 08 min
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Serge POLIAKOFF

Le Rêve des formes – exposition jusqu’au 23 février
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Un Russe à Paris

Fils d’un éleveur de chevaux pour le Tsar, né à Moscou en 1900, Serge Poliakoff quitte son pays en 1917 avec sa famille. Il gagne sa vie grâce à la musique tout d’abord, jouant de la guitare dans des cabarets en Europe. Il arrive à Paris en 1923 et décide de se consacrer à la peinture en 1929.

Vers l’abstraction

Sa rencontre avec Kandinsky, puis Sonia et Robert Delaunay, sera déterminante pour ses choix artistiques. Il oriente son travail vers l’abstraction. Dans les années 50, il sera associé à ce qu’on a appelé la seconde Ecole de Paris. Comme le montre cette magnifique rétrospective du Musée d’Art Moderne, ses toiles reflètent ses recherches sur les lignes et les surfaces, les couleurs et les formes. Ah les couleurs ! Vibrantes, complémentaires, dansant les unes avec les autres dans une énergie qui rappelle immédiatement Mark Rothko (dont il sera question ici plus tard, forcément) ! Une incroyable vibration positive et optimiste où même les gris et les couleurs assourdies dégagent une puissante force silencieuse.

Comme l’indique le titre de cette rétrospective, il s’agit bien du Rêve des Formes !

photo 3 photo 2

 

Category: Actualité culturelle
Tags: abstraction, exposition, Musée Art Moderne, Paris, Poliakoff
21 h 44 min
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Laszlo KRASZNAHORKAI

Un écrivain hongrois

Avec Esterházy et Nádas, Krasznahorkai est à mon sens l’un des plus grands écrivains hongrois de nos jours. Il a commencé à écrire au siècle dernier et ses oeuvres continuent à nous séduire aujourd’hui. Quelle chance pour les Français que sa traductrice, Joëlle Dufeuilly, travaille régulièrement sur l’un de ses romans ! et parvient à rendre de façon magistrale les longues phrases – parfois de plusieurs pages – de l’auteur ! Je le lis dans la langue originale, mais je me réjouis de pouvoir l’offrir à mes amis curieux de découvrir cette littérature foisonnante, aux images étranges, aux personnages fantastiques qui vivent dans un univers de petites villes étriquées qui explosent sous la pression d’événements incroyables…

Guerre et Guerre

Après Le Tango de Satan (Gallimard, 2000) et La mélancolie de la Résistance (Gallimard, 2006), Guerre et Guerre, roman paru chez Cambourakis à l’automne dernier,   n’échappe pas à cette règle. C’est l’histoire d’un archiviste, Korim, qui découvre un manuscrit étrange qu’il veut protéger à tout prix. Il part à New York et le recopie intégralement sur le Net. Krasznahorkai enchevêtre alors habilement l’histoire que décrit ce manuscrit et celle de personnages contemporains. On pourrait se perdre, mais non, il suffit de se laisser emporter là où l’auteur nous emmène car lui maîtrise parfaitement son parcours sans s’égarer.

Si vous voulez partir très loin, vous dépayser dans un univers poétique ésotérique qui parle du monde dans lequel nous vivons avec une lucidité exacerbée, lisez les romans de Krasznahorkai, vous ne le regretterez pas !

http://www.krasznahorkai.hu/

Category: Littérature
29 décembre 2013 19 h 34 min
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Noël à Budapest

Aller à Budapest, ce n’est pas tout à fait partir en voyage. Mais contrairement à toute ma famille, je suis née à Paris, donc je ne peux pas dire non plus que je rentre « au pays ». Et en même temps, je n’arrive pas dans un pays étranger… Vous avez dit compliqué ? origine étrangère, double culture…

Noël est une fête très importante en Hongrie. Le 24 décembre, tous les commerces et les cafés ferment entre 14 et 15h, les gens rentrent chez eux et les enfants attendent la visite du Petit Jésus. Oui, c’est le petit Jésus qui apporte les cadeaux sous le sapin, que l’on décore dans la journée. Le 25 décembre, toute la famille se réunit : frères et soeurs, cousins, oncles, tantes, enfants et petits-enfants. On chante un cantique et les enfants ont des cadeaux, confiés pour eux aux adultes par le Petit Jésus. A Paris, nous sommes deux, Maman et moi. Là, nous étions 35 ! Beaucoup de joie, d’humour et d’amour !!!

Category: Hongrie
Tags: Budapest, famille, Maman, Noël
18 h 48 min
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Photo avec l’ambassadeur d’Albanie

Domi et l'Ambassadeur

Le 14 décembre, je suis allée chez mon ami Rezart qui est albanais. Quoi de plus naturel alors que de boire à sa santé avec Son Excellence l’Ambassadeur d’Albanie ?

Category: Mes sorties
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