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#taoïsme

30 novembre 2016 18 h 58 min
4 Comments

Carte postale d’un voyage immobile

Quoi ? Elle est encore barrée, la Domi ?!

Mais non, rassurez-vous. Je passe quelques jours de congés à la maison et bien sûr, c’est beaucoup de repos, mais aussi courses de Noël, expos, réparation des rideaux qui pendaient de la tringle, rangement, et… suite à mon massage mensuel (rappelez-vous, ayurvédique dont j’ai parlé ici) et un rééquilibrage énergétique chez l’ostéopathe (« vous êtes fatiguée physiquement, mais aussi psychologiquement », non sans blague ?!), je me retrouve dans une bulle de bien-être depuis samedi. Bien au chaud sur mon canapé, j’explore les richesses de mes paysages intérieurs, je voyage au centre de mon être le plus profond et je me retrouve. Car oui, on se perd facilement de vue quand le boulot nous happe avec ses détails permanents qui nous font perdre une énergie incroyable et du coup nous font NOUS perdre. Pas le temps de se retrouver soi-même, de se ressourcer dans le calme et la solitude… Il faut savoir dire STOP !

En vacances, c’est-à-dire vacante de mes activités rémunératrices et peu épanouissantes, je me mets en congés de la société du spectacle dans laquelle je suis obligée de paraître au quotidien, c’est l’entracte ! J’ai retiré mon maquillage d’assistante compétente et j’arbore mon vrai visage. Quel souffle d’air frais ! J’en profite pour me nettoyer et panser mes blessures psychiques. Je reprends des forces pour cette fois, ne plus m’égarer ni oublier qui je suis.

Prendre le temps de s’aimer, de se faire du bien, de dénouer les tensions physiques pour lâcher prise mentalement aussi. Déployer ses ailes et retrouver une énergie positive. Et surtout, comme on rapporte des souvenirs de ses vacances à l’étranger, garder avec soi ces sensations, cette paix intérieure à nouveau perceptibles et non plus enfouies sous du stress, une armure pour se protéger des violences quotidiennes de la vie de bureau.

Quels guides j’ai emporté avec moi ? D’abord un essai sur taoïsme et bouddhisme en Chine :

Yen Chan La voie du Bambou

 

 

Et, certains d’entre vous le savent, j’utilise aussi l’énergie des minéraux, voici ma combinaison gagnante pour guérir mes blessures et me rendre joyeuse : citrine, aventurines, quartz rose et rhodocrosite.

 

 

 

 

minéraux

 

 

 

Pour conclure, cette belle image d’un oiseau libre comme l’air dont le reflet dans l’eau qu’il boit est riche de symboles !

 

 

rouge-gorge

 

 

 

 

 

 

 

 

J’espère que cet article un peu particulier vous a plu, je reviendrai sans doute à quelque chose de plus habituel la prochaine fois ! En attendant, prenez soin de vous !

Category: Voyages
Tags: bouddhisme, lâcher prise, minéraux, paysage intérieur, repos, taoïsme, vacances, voyage
28 mars 2016 22 h 35 min
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Tchouang tseu, Les tablettes intérieures

Un concentré de sagesse toujours d’actualité

Après en avoir lu des extraits traduits et brillamment commentés par l’éminent sinologue suisse et professeur émérite Jean-François Billeter, dont j’ai parlé dans ce blog, je me suis lancée sans filet dans les textes de Tchouang tseu eux-mêmes, traduits cette fois par Jean-François Rollin. Dans une préface très érudite, le traducteur nous parle à la fois du contexte dans lequel ont été écrits ces textes, de leur auteur, et des spécificités de la langue chinoise avec les difficultés de traduction y afférent. Un appareillage de notes, intelligemment situé en fin de volume et sans renvoi dans le texte, complète le volume. « La présente traduction a été menée dans un esprit qui tend à réviser les idées reçues sur ce qu’on appelle en Occident le Taoïsme. Plutôt que l’exégèse et la paraphrase le traducteur s’est attaché à interroger le texte lui-même.« , dit la 4ème de couverture. Prenant sa suite, nous interrogeons le texte, le méditant plutôt que le lisant simplement, marchant aux côtés du Maître sur le sentier de la Connaissance, avançant pas à pas dans une compréhension qui dépasse l’intellect. Dialogues entre maître et disciple rappellent Socrate et les philosophes grecs, puis soudain nous comprenons que ce qui nous est expliqué se situe ailleurs que dans la sphère de la pensée. Vient ensuite une petite histoire qui se termine par une question, la réalité plonge dans le Vide situé au-delà d’elle, le phénomène débouche sur une autre Réalité que la raison ne peut appréhender. On aurait envie de comparer cela aux paraboles des Evangiles, mais ce n’en sont pas, car leur enseignement n’est pas moral ou religieux. Notre esprit cartésien doit alors se débarrasser de ses modes de fonctionnement habituels, de ses repères, ou bien rester dans ses ornières et ne lire que de gentilles histoires exotiques où princes et cuisiniers discutent du vent dans les branches…

Extrait : Conseil à un jeune homme qui veut rendre visite à un prince égaré :

– Je me permets de vous demander en quoi consiste la purification du coeur, dit Yan Hui.
– Tu seras tout entier dans ce vers quoi tu tendras. Tu n’écouteras plus avec les oreilles, mais avec le coeur ; ensuite tu n’écouteras plus avec le coeur, mais avec le souffle. Car les oreilles sont arrêtées par ce qu’elles entendent comme le coeur l’est par les images qui se déposent en lui. Le souffle, c’est le vide capable de contenir les êtres et les choses. Seule la Voie réunit au vide. Le vide est le purificateur du coeur.

Tchouang tseu les tablettes intérieures

 

 

 

 

 

 

 

 

Le livre est paru en 1988 aux éditions Séguier (oui, je l’ai trouvé en occasion chez Gibert) mais se trouve sur les sites de vente en ligne.

Category: Littérature
Tags: exégèse, taoïsme, Tchouang tseu, traduction
Réalisé par Stéphane Roche • http://www.stephane-roche.fr